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L’homme qui venait d’ailleurs

Album publié aux éditions Philéas en 2023.


Adapté du roman de Walter Tevis L’Homme tombé du ciel paru en 1963.

couverture bd L'homme qui venait d'ailleurs

Un mystérieux extraterrestre, Thomas Jerome Newton, tombe sur Terre, en mission pour sauver de la destruction écologique sa planète d’origine, Anthea, en proie à la sécheresse.

Décidé à trouver un moyen de transporter de l’eau jusqu’à son monde agonisant, Newton commence à vendre des brevets ressortissant la technologie d’avant-garde, mais son succès fait bientôt de lui la cible du gouvernement… et d’une sinistre entreprise concurrente.

Comme sa mission se prolonge, il est au fil des années séduit par les excès de notre monde et éprouve un besoin désespéré de rentrer chez lui, de retrouver sa famille.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’homme qui venait d’ailleurs »

Dan Watters et Dev Pramanik nous offrent une adaptation ambitieuse du classique « L’homme qui venait d’ailleurs« . Fidèle au film de 1976, lui-même inspiré du roman de Walter Tevis, cette bande dessinée transpose avec brio l’atmosphère visuelle et le personnage iconique incarné par David Bowie.

Les illustrations de Pramanik sont un hommage visuel au film, capturant l’essence androgyne et mystérieuse de Thomas Jerome Newton. Cependant, cette fidélité visuelle ne compense pas entièrement les lacunes narratives de l’œuvre. La transition du récit de l’écran à la BD semble parfois maladroite, avec des enchaînements de cases manquant de fluidité et de cohérence.

extrait bd L'homme qui venait d'ailleurs

Malgré ces petites défauts, l’œuvre se distingue par son actualisation des thèmes. La dimension écologique du film est enrichie par une critique des complots industriels et gouvernementaux, ajoutant une pertinence contemporaine à l’histoire.

Cette bande dessinée, tout en étant imparfaite, reste une lecture fascinante pour les fans de science-fiction et de récits dystopiques.

« L’homme qui venait d’ailleurs » est une œuvre visuellement captivante, mais narrativement inégale, qui mérite néanmoins l’attention pour ses thèmes et son esthétique.

Anita Conti

Album publié aux éditions Casterman en 2024.


couverture bd Anita Conti

Quelques semaines à peine après sa naissance, le père d’Anita Conti la baigne dans l’Atlantique, au large de Lorient. Celle que l’on surnommera plus tard  » la Dame de la mer  » ne quittera plus jamais le monde aquatique.

Océanographe, photographe, cinéaste, journaliste, essayiste, Anita Conti a cherché toute sa vie à percer les mystères de l’océan, de Terre-Neuve aux côtes mauritaniennes, de l’Adriatique à la mer de Barents. Cette passion devient très tôt un combat écologique.

Dès les années 30, elle lance l’alerte sur les dangers de la pollution des mers et de la surpêche. Trente ans plus tard, elle tente d’apporter une réponse en se révélant pionnière de l’aquaculture.

Anita Conti aura passé plus d’heures sur mer que sur terre, partageant ses idées et ses espoirs avec le Commandant Cousteau.

Sa vie est une plongée au coeur d’un monde inconnu et sauvage, mais surtout un cri d’alarme universel : si les mers représentent les 3/4 de la surface de notre planète, l’avenir de celle-ci dépend de leur sauvegarde.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Anita Conti »

La BD sortira le 18 septembre 2024.

extrait bd Anita Conti

Dans les pantoufles de Darwin

Album publié aux éditions Alisio en 2024.


couverture bd Dans les pantoufles de Darwin

Père de la théorie de l’évolution, Darwin est mondialement connu. Pourtant, que sait-on vraiment de lui et de son quotidien ? Savez-vous qu’il a observé des colombophiles souffler dans des pigeons ? Qu’il vomissait quand il était stressé ? Et qu’il était une telle star de son vivant qu’un fan lui a un jour envoyé ses poils comme sujet d’étude ?

Comment tout cela a-t-il influencé sa façon de travailler, et la façon dont il a combattu ses détracteurs ?

Grâce à sa correspondance riche de 15 000 lettres, Camille Van Belle et Adrien Miqueu dessinent les contours du vrai Darwin. Loin de l’image du vieux sage à longue barbe, un personnage surprenant se révèle, joyeux et ronchon, casanier et sociable, passionné de pigeons, d’orchidées et de romans à l’eau de rose ! Et vous aurez enfin la réponse à cette grande question : Comment diable Darwin a-t-il fait pour que sa théorie fasse le tour du monde, alors qu’il a passé sa vie enfermé chez lui… en pantoufles ?

Camille Van Belle et Adrien Miqueu rendent ici un hommage espiègle mais fidèle et extrêmement documenté au plus célèbre des naturalistes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Dans les pantoufles de Darwin »

La BD sortira le 2 septembre 2024.

Mille femmes blanches – Un train pour la Gloire

Album publié en 2024 aux éditions Dargaud.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Jim Fergus publiée en 1998.

couverture bd Mille femmes blanches

1874. États-Unis d’Amérique, Washington.

May Dodd est incarcérée de force par les siens dans un institut spécialisé dans les déficiences mentales et les troubles psychologiques.

Son tort : vivre avec un homme en union libre, contre l’avis de son père et de sa puissante famille.

Pour échapper à son supplice et à la violence sourde d’un enfermement qui la tue à petit feu, May accepte de participer à un programme gouvernemental qui prévoit l’échange de mille femmes blanches contre mille chevaux pour favoriser l’intégration des descendants de la nation Cheyenne dans la société américaine.

Les femmes qui se porteront volontaires quitteront l’institut et s’embarqueront pour un voyage aux confins du monde dit « civilisé », dans le but de fonder un foyer et de donner un à leur nouvel époux au moins un enfant

A nouveau libre, May commence sa nouvelle en consignant ses pensées et ses états d’âmes dans un carnet, puissant témoignage des étapes de son périple humain, intellectuel et sensoriel au sein de la nation Cheyenne, fière, brave, et humaine avant tout.

Adapté d’un livre de Jim Fergus, récompensé en 2000 par le Prix du premier roman étranger, Mille Femmes blanches est subtilement mis en scène, à partir d’un scénario de Lylian, majestueusement dessiné par Anaïs Bernabé et teinté des couleurs fines et précises d’Hugo Poupelin.

C’est un cri d’amour et de liberté – celle des femmes comme celle des peuples natifs – mais aussi une ode à la nature et un plaidoyer pour le respect de la vie sous toutes ses formes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mille femmes blanches »

La BD sortira le 6 septembre 2024.

extrait bd Mille femmes blanches

Les fables de la Fontaine

Album publié une première fois en 2018 aux Editions Casterman.


Adapté de l’œuvre de Jean de la Fontaine(publié la première fois en 1668).

La Cigale et la Fourmi‘, ‘Le Corbeau et le Renard‘, ‘Le Lièvre et la Tortue‘…

Autant de fables que les enfants apprennent à l’école depuis des générations. Cette fois, Bruno Heitz les revisite en bande dessinée.

L’occasion de savourer avec un plaisir nouveau, ces textes en vers parfaitement ciselés dans leur version originale.

24 fables, des plus incontournables aux moins connues, pour entrer de plain-pied dans l’imaginaire malicieux de Jean de la Fontaine.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les fables de la Fontaine »

Bruno Heitz, avec son adaptation en bande dessinée des Fables de La Fontaine, offre une œuvre où le classique rencontre le moderne de manière harmonieuse.

Heitz a su rendre hommage à la plume de Jean de La Fontaine tout en proposant une interprétation visuelle qui séduit par sa simplicité et son efficacité. Le choix de rester fidèle aux textes originaux tout en les illustrant avec un trait minimaliste permet de faire ressortir la malice et la subtilité des fables, mettant ainsi en lumière l’actualité toujours pertinente des messages qu’elles véhiculent.

On saluera l’ingéniosité de Heitz qui, en seulement 48 pages, réussit à capter l’attention du lecteur et à lui offrir une expérience de lecture à la fois ludique et pédagogique. Heitz enrichit les fables par une mise en scène graphique qui en souligne l’ironie et la profondeur. La palette de couleurs utilisée, discrète et maîtrisée, renforce l’atmosphère de chaque fable, rendant la lecture agréable sans jamais alourdir le propos.

Cette bande dessinée est une porte d’entrée idéale pour redécouvrir les fables de La Fontaine, aussi bien pour les jeunes générations que pour les lecteurs plus expérimentés. C’est une œuvre à recommander, qui allie le plaisir de la lecture à la richesse culturelle des textes classiques​

Oliver Twist en BD

Album publié en 2024 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Charles Dickens publiée en 1837.

Le chef-d’œuvre de Charles Dickens en bande dessinée !

Après la disparition de sa mère, le jeune Oliver Twist est élevé dans un orphelinat dont il est chassé pour avoir osé demander une ration supplémentaire de gruau.

Il trouve un travail comme apprenti auprès d’un croque-mort, mais devenu le souffre-douleur de son maître, il préfère s’enfuir. Il finit par gagner Londres où, recueilli dans la rue par une bande de jeunes voleurs travaillant pour le vieux Fagin, Oliver découvre un monde cruel où seule compte la ruse.

Mais bientôt sa rencontre avec Monsieur Brownlow lui fait entrevoir des jours meilleurs.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Oliver Twist en BD »

Philippe Chanoinat et David Cerqueira, à travers leur adaptation en bande dessinée d’Oliver Twist, offrent une relecture fidèle et captivante du chef-d’œuvre de Charles Dickens.

Le scénario reste fidèle aux grands axes narratifs du roman, nous replongeant dans l’univers impitoyable de l’Angleterre victorienne, où l’orphelin Oliver lutte pour survivre.

Le talent de Chanoinat pour la narration et le dessin expressif de Cerqueira fusionnent harmonieusement pour recréer les scènes poignantes et les personnages emblématiques, tels que Fagin et Le Renard. On ne peut que louer particulièrement la capacité de l’œuvre à condenser les multiples rebondissements du récit original sans en altérer l’impact émotionnel.

Les illustrations, souvent sombres et intenses, capturent parfaitement l’atmosphère lugubre des bas-fonds londoniens et les moments de tension extrême. Chaque page est une invitation à explorer davantage l’histoire d’Oliver, chaque coup de crayon soulignant la dure réalité de sa condition tout en offrant des moments de pure beauté graphique.

La complexité du roman de Dickens impose des concessions, et certaines nuances de l’intrigue et des personnages peuvent sembler simplifiées pour s’adapter au format de la bande dessinée. Néanmoins, cette adaptation parvient à rendre hommage au texte original tout en étant accessible à un public moderne, jeune et adulte.

Cette version illustrée d’Oliver Twist est une réussite qui mérite l’attention tant des amateurs de bandes dessinées que des admirateurs de Dickens, offrant une porte d’entrée attrayante vers un classique intemporel.

Un Conte de Noël en BD

Album publié en 2024 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Charles Dickens publiée le 19 décembre 1843.

extrait bd Un Conte de Noël

Le chef-d’œuvre de Charles Dickens en bande dessinée !

Ebenezer Scrooge est un vieillard avare, grincheux et acariâtre. Sans-cœur, l’argent est le seul bonheur de sa vie jusqu’à l’arrivée de Tiny Tim et des apparitions des trois esprits qui vont transformer son existence !

Cette nuit-là, il doit faire face à son passé, son présent et son avenir, découvrant la bonté et le vrai sens de Noël.

Chacun des trois fantômes va lui faire revivre un moment de sa vie et le convaincre de se consacrer aux autres pour trouver la paix. La magie de Noël opère et un cruel grippe-sou se mue en homme généreux…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un Conte de Noël en BD »

« Un Conte de Noël » de Patrice Buendia, adapté du chef-d’œuvre de Charles Dickens, se révèle être une bande dessinée qui capte admirablement l’esprit du texte original. Sous le pinceau précis d’Éric Stalner, les illustrations prennent vie, plongeant le lecteur dans l’atmosphère envoûtante de l’époque victorienne.

La transformation d’Ebenezer Scrooge est dépeinte avec une finesse remarquable, chaque scène illustrant parfaitement le voyage émotionnel du personnage principal.

La narration de Buendia reste fidèle à l’œuvre de Dickens, ce qui permet aux lecteurs de redécouvrir cette histoire intemporelle avec une fraîcheur renouvelée. La visite des trois esprits, chacun représentant une facette différente de la vie de Scrooge, est rendue avec une clarté narrative qui fait honneur au texte original. La manière dont Buendia et Stalner parviennent à traduire en images les thèmes complexes de rédemption et de compassion est particulièrement louée.

extrait Un Conte de Noël en BD

On peut trouver que l’adaptation graphique, bien que visuellement captivante, manque parfois de profondeur dans les décors, ce qui peut légèrement diminuer l’immersion. Malgré ce léger bémol, la magie de Noël opère pleinement, et la bande dessinée réussit à véhiculer le message universel de bonté et de générosité de Dickens.

« Un Conte de Noël » par Buendia et Stalner est une œuvre qui ravira non seulement les amateurs de Dickens, mais aussi tous ceux qui apprécient les adaptations littéraires en bande dessinée. C’est une lecture incontournable pour la période des fêtes, rappelant avec beauté et émotion l’importance de la bienveillance et de la transformation personnelle.

La Fiancée

Album publié en 2024 aux éditions Mécanique Générale.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre « Le Dibbouk » de Shalom Anski publiée 1918.

Une petite bourgade juive de l’Ukraine du XIXe siècle.

La jeune Léa, en âge de se marier, n’a d’yeux que pour Khonen, un étudiant talmudiste doué. Son riche père, qui lui cherche un gendre dans les affaires, lui a cependant choisi un homme qu’elle n’a jamais vu de sa vie. Mais le jour du mariage, scandale : Léa est possédée par une âme errante, un dibbouk !

Sender est mort de honte : sa fille, pourtant si pure… et le mariage qui risque d’être annulé ! Il ne lui reste plus qu’à l’emmener chez le grand Rebbé Azriel, chasseur de dibbouks. Si un esprit hante un vivant, c’est la conséquence d’une injustice ou d’une mauvaise action.

Qu’a donc pu faire cette jeune fille ? Est-elle seulement la coupable ? Et que veut ce Meshulekh, qui semble savoir des choses qui échappent au commun des mortels ?

Le destin de Léa ne va pas s’arrêter aux limites dans lesquelles cette histoire l’a enfermé !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Fiancée »

La BD sortie fin aout 2024. Un avis sera posté quand elle sera lue.

Kinderzimmer

Album publié en 2024 aux éditions Actes Sud.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Valentine Goby publiée le 17 aout 2013.

En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille femmes. Sur ce lieu de désolation se trouve comme une anomalie, une impossibilité : la Kinderzimmer, une pièce dévolue aux nourrissons, un point de lumière dans les ténèbres. Dans cet effroyable présent, une jeune femme survit, elle donne la vie, la perpétue malgré tout.


Le roman poignant de Valentine Goby s’appuie sur des faits et des témoignages parfois difficiles à figurer.

Pour en faire l’adaptation graphique, Ivan Gros a suivi un parti pris remarquable, celui de travailler à partir des centaines de dessins des déportées elles-mêmes. Il lui a fallu plus de dix années pour les réunir.

Dans sa bande dessinée, un jeu subtil et bouleversant s’établit entre fiction et documents d’archives.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Kinderzimmer »

La BD sortie fin aout 2024.

Le Château des Carpathes

Album publié en 2010 aux éditions Roymodus.


Résumé éditeur

Adaptation du roman de Jules Verne paru en 1892.

En Transylvanie, se dresse à proximité du village de Werst, le château des Carpathes. Depuis le départ du dernier de ses seigneurs, le Baron Rodolphe de Gortz, le château est à l’abandon. Il ne reste que d’étranges rumeurs et de folles légendes qui retiennent la population du village à l’écart.

Mais un jour, la fumée s’élève à nouveau du donjon. Lors d’une reconnaissance le garde forestier Nic Deck et le Docteur Patak font face à des événements surnaturels qui plongent les villageois dans la terreur !

Arrive au village de Werst, le comte Franz de Télek, mais est-ce un hasard  ?  Depuis la perte de son amour, la cantatrice Stilla, Franz de Télek, désœuvré voyage, inconsolable…

Informé des péripéties de Nic Deck et du Docteur Patak, il décide de visiter le château et apprend que le propriétaire du Burg n’est autre que le Baron Rodolphe, son ancien rival auprès de la Stilla !..

Voilà l’entrée en matière de la seule œuvre de Jules Verne qui soit d’anticipation. Dans «le château des Carpathes», Jules Verne ne fait pas que vulgariser une technique déjà présente en son temps. Il crée la télévision, qui n’est pas encore ce qu’est devenue la tv, mais qui est déjà très proche de ce qu’elle sera dans l’avenir : une virtualité.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Château des Carpathes »

Éric Rückstühl et Marc Jakubowski nous offre avec « Le Château des Carpathes » une adaptation graphique de l’œuvre de Jules Verne, plongeant les lecteurs dans une Transylvanie mystique et effrayante. Dès les premières pages, le talent de Rückstühl éclate avec des illustrations sombres et détaillées qui capturent parfaitement l’atmosphère gothique du récit.

L’intrigue suit les aventures du comte Franz de Télek, déterminé à percer les mystères entourant le château abandonné des Carpathes. La tension monte lorsque des phénomènes surnaturels terrorisent les habitants du village de Werst. Les dessins de Rückstühl jouent habilement sur les ombres et les lumières, accentuant le suspense et la peur ressentie par les personnages.

extrait bd Le Château des Carpathes

Malgré une intrigue parfois jugée datée, notamment par ceux qui connaissent bien les dénouements typiques des œuvres de Verne​, l’adaptation de Rückstühl et Jakubowski réussit à maintenir l’intérêt grâce à une mise en scène visuelle captivante.

On peut louer la fidélité au texte original tout en regrettant que les révélations finales puissent paraître moins impressionnantes aux yeux des lecteurs modernes​​.

« Le Château des Carpathes » d’Éric Rückstühl et Marc Jakubowski est une réussite artistique qui ravira les amateurs de récits gothiques et les fidèles de Jules Verne, même si les ressorts narratifs peuvent sembler moins innovants aujourd’hui.