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Le Premier Homme

Album publié en 2017 aux éditions Gallimard.


D’après l’œuvre d’Albert Camus.

Le Premier Homme est un roman autobiographique inachevé d’Albert Camus, publié en 1994 par sa fille Catherine Camus aux éditions Gallimard.

couverture bande dessinée Le Premier Homme

« En somme, je vais parler de ceux que j’aimais », écrit Albert Camus dans une note pour l’œuvre à laquelle il travaillait au moment de sa mort.

Il y avait jeté les bases de ce que serait son récit de l’enfance : une odyssée temporelle et émotionnelle à travers ses souvenirs, un récit qui, sous couvert de fiction, revêt un caractère autobiographique exceptionnel.

À la recherche de ses origines, il y évoque avec une singulière tendresse son univers familial, le rôle des femmes, celui de l’école, la découverte du monde extérieur…

En filigrane, on découvre les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement.

Après le succès de L’Étranger, le chef-d’œuvre autobiographique d’Albert Camus en bande dessinée.



« Le Premier Homme » est une adaptation réussie de l’œuvre posthume d’Albert Camus par Jacques Ferrandez.

Ce dernier, spécialiste de l’histoire de l’Algérie coloniale, nous transporte dans une Algérie révolue où français et arabes cohabitaient, mais sans égalité.

Graphiquement, l’ouvrage est un régal avec ses couleurs chaudes évoquant le climat ensoleillé du pays.

Les personnes ayant connu l’Algérie et les pieds-noirs apprécieront la vision humaniste de Ferrandez, tandis que d’autres pourront se laisser porter par cette histoire autobiographique, oscillant entre la jeunesse pleine de vie du protagoniste et les réflexions plus sombres de l’écrivain adulte.

Cette adaptation rend hommage à la fois à Camus et à l’Algérie.



Albert Camus, écrivain et philosophe français d’origine algérienne, est une figure incontournable de la littérature du XXe siècle. Son œuvre engagée et introspective explore les thèmes de l’absurdité de l’existence, de la révolte et de la condition humaine.

Né en 1913 à Mondovi, en Algérie, Camus a grandi dans un milieu modeste, ce qui a profondément influencé sa vision du monde. Son roman posthume, « Le Premier Homme », témoigne de ses racines et de son attachement à l’Algérie.

Publié en 1994, « Le Premier Homme » est un ouvrage autobiographique dans lequel Camus explore son enfance et ses origines.

Il y raconte l’histoire de Jacques Cormery, alter ego de l’auteur, qui part à la recherche de son père décédé pendant la Première Guerre mondiale.

À travers cette quête personnelle, Camus aborde des thèmes universels tels que l’identité, la mémoire et l’amour filial.

Ce roman, empreint de nostalgie et de réflexions profondes, offre un regard intimiste sur l’Algérie coloniale et la diversité de ses habitants.

Camus y dépeint avec sensibilité les relations complexes entre les différentes communautés et soulève des questions cruciales sur l’injustice sociale et l’inégalité.

Avec « Le Premier Homme« , Albert Camus nous livre un témoignage poignant de son passé et de ses origines, explorant ainsi les thèmes qui lui étaient chers.

Jan Karski – L’homme qui a découvert l’Holocauste

Album publié une première fois en 2014 aux Editions Steinkis (republié en 2021).


« Monsieur, je n’ai pas dit que ce jeune homme mentait. J’ai dit que je suis incapable de le croire. Ce n’est pas la même chose. »
Ainsi s’exprima Felix Frankfurter, juge de la Cour suprême des États-Unis, lui-même juif, après avoir fait écouter le récit de Karski au Président Roosevelt en 1943.

couverture bd Jan Karski  L'homme qui a découvert l'Holocauste

1939.
Jan Kozielewski, jeune Polonais de bonne famille, catholique, est happé par la guerre.
Sous le nom de Jan Karski il devient un agent de la résistance. Sa mission : s’introduire au coeur du ghetto de Varsovie puis dans un camp d’extermination et transmettre son rapport au Président des États-Unis.

Peu de livres relatent l’histoire – extraordinaire, incroyable et passionnante – de Karski.

Personne n’en a tiré un film, personne ne l’a catapultée sous les projecteurs des médias et de la mémoire.
Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso lui rendent hommage à travers ce roman graphique.

« Sans jamais trop en montrer dans l’horreur le dessinateur n’hésite pas à afficher la violence d’exécutions sommaires lorsque cela est nécessaire Un subtil travail d’équilibriste. »
Casemate


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Jan Karski – L’homme qui a découvert l’Holocauste »

Dans cette BD poignante, Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso relatent l’histoire fascinante de Jan Karski, un résistant polonais chargé de témoigner de l’horreur de la Shoah.

Des illustrations réalistes et maîtrisées donnent vie aux souffrances vécues par Karski, du ghetto de Varsovie aux camps de concentration. L’émotion est palpable à travers les scènes déchirantes, dépeignant la misère et la déchéance des victimes.

Malgré une adaptation rapide du témoignage de Karski, l’ouvrage captive par son récit précis et accablant. Les visages effacés reflètent la noirceur de cette période sombre.

Cette BD constitue un témoignage essentiel pour ne jamais oublier les horreurs passées.



Jan Karski est un héros de la Seconde Guerre mondiale et un témoin de l’Holocauste. Il reste une figure emblématique de la résistance et de la lutte pour la justice.

Né en Pologne en 1914, Karski a joué un rôle crucial dans la diffusion d’informations cruciales sur les atrocités nazies aux Alliés.

Son courage et sa détermination ont permis de sensibiliser le monde à l’ampleur des crimes contre l’humanité commis pendant cette période sombre de l’histoire.

Karski, en tant que membre de la résistance polonaise, a risqué sa vie en se faisant passer pour un prisonnier politique et en infiltrant le ghetto de Varsovie ainsi qu’un camp de concentration.

Grâce à son témoignage poignant, il a alerté les dirigeants mondiaux, dont le président américain Franklin D. Roosevelt, sur l’extermination systématique des Juifs et des autres victimes des nazis.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Ghetto de Varsovie

Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme qui commanda la 2e DB et libéra Paris.

couverture bande dessinée Les Compagnons de la Libération : Général Leclerc

Fin 1940, le colonel Philippe Leclerc, en poste au Tchad, décide d’attaquer Koufra, une oasis libyenne située à plus de 1 500 km.

La mission semble démentielle, car il faut traverser le Sahara, affronter le sable dans lequel les voitures s’enfonceront, puis la roche mise à nue par le vent.

Sans compter ces montagnes qui culminent à plus de 3 000 mètres. Le tout sans routes, sans cartes et sans points d’eau.

Pourtant, avec 400 hommes et 56 véhicules, Leclerc va tenter l’impossible pour conquérir un bastion italien réputé imprenable.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc »

La bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc » nous plonge au cœur des exploits audacieux du colonel Philippe Leclerc pendant la Seconde Guerre mondiale. Jean-Yves Le Naour et Fred Blier captivent avec leur récit sur la détermination et le courage exemplaires de Leclerc, mettant en lumière un moment décisif de son commandement : l’attaque de Koufra en Libye.

Le récit commence par le défi apparemment insurmontable de Leclerc : avec une troupe sous-équipée, traverser plus de 1 500 km de désert pour attaquer un bastion italien réputé imprenable. Malgré les obstacles redoutables du Sahara, des véhicules qui s’enfoncent dans le sable et un ennemi supérieur en nombre et en ressources, Leclerc refuse de reculer. Son caractère intrépide et sa conviction inébranlable en la libération de la France le poussent à défier les ordres et à poursuivre son objectif avec détermination.

Jean-Yves Le Naour présente Leclerc comme un personnage charismatique, brave et loyal, mais aussi têtu et imprudent dans sa quête pour restaurer l’honneur de la France. Le récit se concentre sur cette mission spécifique plutôt que sur une biographie exhaustive, offrant ainsi une plongée intense dans un moment crucial de l’histoire militaire française.

Sur le plan artistique, Fred Blier déploie un style hyperréaliste qui rend hommage à l’authenticité historique. Les détails minutieux des uniformes, des équipements et des décors transportent le lecteur au cœur de l’action, renforçant l’immersion dans l’épopée de Leclerc. La composition dynamique des planches et les angles variés capturent l’intensité des combats ainsi que les émotions des personnages, enrichissant l’expérience visuelle et narrative.

La série « Les Compagnons de la Libération » s’inscrit dans une démarche pédagogique importante, visant à éduquer le public sur le courage et la résilience des Français libres pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc » est une œuvre captivante qui honore un héros méconnu mais crucial de la résistance française. À travers un récit intense et des illustrations saisissantes, cette bande dessinée célèbre le courage individuel et collectif qui a marqué une période sombre de l’histoire européenne.


Le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947) était un officier français et une figure clé de la Seconde Guerre mondiale. Il a servi dans l’armée française pendant la campagne de France en 1940. Il a ensuite rejoint les Forces françaises libres du général de Gaulle.

Leclerc a été chargé de diriger la 2ème division blindée. Egalement connue sous le nom de division Leclerc, elle a joué un rôle important dans la libération de la France pendant la guerre.

La division a été impliquée dans de nombreuses opérations, notamment la campagne d’Afrique du Nord, la campagne d’Italie et la libération de Paris en 1944.

Leclerc était connu pour sa grande compétence militaire, son courage personnel. Il est resté populaire auprès du public français après la guerre.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Koufra

Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme qui unifia la résistance.

couverture bd Les Compagnons de la Libération : Jean Moulin

Après leur débarquement en Afrique du Nord, en novembre 1942, les Alliés soutiennent le général Giraud pour contrecarrer les plans de De Gaulle.

Mais l’homme du 18 juin n’est pas du genre à se laisser écarter de l’échiquier politique et des tractations concernant le sort de la France.

Sur le terrain, dans la France occupée, Jean Moulin œuvre pour unifier la résistance.


Mais si coaliser les mouvements combattants est déjà difficile, les faire cohabiter avec des responsables politiques de tous bords s’avère presque impossible.


Pourtant, De Gaulle fait venir Jean Moulin à Londres et le charge de créer le Conseil National de la Résistance


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin »

« Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin » de Jean-Yves Le Naour et les artistes Inaki Holgado et Marko, s’inscrit comme un chapitre captivant dans la série dédiée aux figures de la Résistance française.

L’album nous plonge dans les méandres politiques et les luttes intérieures de la France occupée, mettant en lumière le rôle crucial de Jean Moulin dans l’unification des factions résistantes.

Le récit démarre sur fond de rivalités entre les Alliés et les protagonistes français, avec De Gaulle et Moulin tentant de naviguer entre les ambitions de Giraud et les manoeuvres de l’occupant nazi. Ce contexte complexe est habilement exploré par Le Naour, qui dépeint Moulin non seulement comme un stratège militaire, mais aussi comme un homme politique habile et idéaliste, déterminé à préserver l’unité face aux divisions internes de la Résistance.

Les dessins de Holgado et Marko, d’un réalisme saisissant, capturent l’atmosphère sombre et clandestine de l’époque, renforçant l’immersion du lecteur dans les coulisses de la guerre secrète.

L’album est enrichi par un cahier documentaire approfondi, offrant un éclairage historique précieux sur les événements et la vie de Moulin, soulignant son impact durable sur la mémoire collective française.

À travers cette œuvre, Le Naour et son équipe nous rappellent l’importance de résister à l’oppression et de défendre les valeurs républicaines, faisant de Moulin un symbole intemporel de courage et de détermination.

« Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin » se distingue comme une contribution significative à la bande dessinée historique, offrant non seulement un récit palpitant mais aussi une réflexion profonde sur les défis moraux et politiques auxquels ont fait face les héros de la Résistance.


Jean Moulin était un haut fonctionnaire et résistant français, né en 1899 à Béziers. Il est connu pour son rôle de chef de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après des études de droit et une carrière dans l’administration, Moulin est nommé préfet de Chartres en 1939. Pendant l’occupation allemande, il est révoqué de ses fonctions et rejoint la Résistance.

En 1942, Moulin est envoyé à Londres pour coordonner l’action des mouvements de Résistance français avec le gouvernement en exil.

Il est ensuite parachuté en France pour prendre le commandement de la Résistance intérieure, sous le nom de code Rex.

Il parvient à unifier les différents mouvements de Résistance en France sous l’autorité du Conseil national de la Résistance (CNR).

En juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo à Caluire-et-Cuire, près de Lyon. Torturé pendant plusieurs jours, il ne révèle aucune information sur la Résistance et meurt des suites de ses blessures en juillet 1943.


Jean Moulin est devenu un symbole de la Résistance française et de l’unité nationale pendant la guerre. Il est considéré comme l’un des plus grands héros de la France et a reçu de nombreuses distinctions posthumes, dont la Médaille de la Résistance, la Croix de guerre 1939-1945 et la Légion d’honneur.


Musée de la Libération de Paris / Musée du Général Leclerc / Musée Jean Moulin


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

CaluireLyon

Madeleine, Résistante – T01 – La Rose dégoupillée

Album publié en 2021 aux éditions Dupuis.



La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs.

couverture bande dessinée Madeleine, Résistante

Du moins, jusqu’à ce que la Seconde Guerre mondiale n’éclate, que l’Exode ne jette la famille sur les routes et que l’adolescente, atteinte de tuberculose, soit envoyée dans un sanatorium perché dans les Alpes.

Pourtant, Madeleine est bien résolue à réaliser un projet fou et nécessaire : trouver des résistants et lutter contre l’occupant. Elle y parviendra, sous le nom de code « Rainer ».

Son entrée dans la Résistance ne sera que le premier acte d’un destin exceptionnel qu’elle raconte aujourd’hui dans une première trilogie nourrie des milliers de détails d’une mémoire qui n’a rien oublié…

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Madeleine, Résistante – Tome 1 – La Rose dégoupillée »

« Madeleine, Résistante – Tome 1 : La Rose dégoupillée » est une œuvre magistrale qui plonge le lecteur dans l’univers poignant de la Seconde Guerre mondiale, à travers les yeux de Madeleine Riffaud, une jeune résistante. Ce premier tome est scénarisé par Jean-David Morvan et illustré par Dominique Bertail.

Le récit de Madeleine, souvent considéré comme un témoignage précieux, offre une perspective intime et touchante sur son engagement précoce dans la Résistance. On souligne souligne l’habileté avec laquelle les auteurs dépeignent les relations personnelles de Madeleine, notamment avec son grand-père, et les moments de solidarité entre résistants. Ces interactions humaines, chargées d’émotion, enrichissent le récit et le rendent profondément humain​.

Les illustrations de Bertail sont saluées pour leur justesse et leur capacité à capturer l’atmosphère oppressante de l’époque. Les dessins, mêlant des touches de bleu et de blanc, rappellent les pages à l’encre d’antan et apportent une dimension littéraire et poétique à l’œuvre. Cette combinaison de visuel et de texte crée une symbiose parfaite, rendant la lecture aussi esthétique qu’instructive​​.

Le récit, bien plus qu’une simple bande dessinée historique, se veut également un rappel nécessaire des valeurs de courage et de solidarité en des temps troublés. En revisitant cette période sombre de l’histoire, « La Rose dégoupillée » nous rappelle l’importance de la mémoire et de l’héroïsme au quotidien.

Un ouvrage incontournable, à mettre entre toutes les mains, jeunes et moins jeunes, pour comprendre l’impact de la Résistance et l’importance de l’engagement personnel face à l’oppression.

« Madeleine, Résistante – Tome 1 : La Rose dégoupillée » est une œuvre d’une rare profondeur, à la fois émouvante et instructive, qui mérite toute l’attention des lecteurs.




Madeleine Riffaud était une résistante française pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a également participé à d’autres actions de la Résistance, telles que le transport de matériel et de documents clandestins, et l’aide à des prisonniers politiques à s’évader.

Après la guerre, Madeleine Riffaud a continué à militer pour les droits de l’homme et la paix. Elle est également devenue journaliste et écrivaine.

Madeleine a publié plusieurs livres sur ses expériences pendant la guerre et sur ses convictions politiques.

Elle est une figure importante de la Résistance française. Egalement un exemple de courage et de détermination dans la lutte contre l’oppression et l’injustice.

La physique en bandes dessinées

Album publié aux éditions Larousse en 2016.


Résumé éditeur

Un humour décalé qui dédramatise l’univers complexe de la physique.

La bd « La physique en bandes dessinées » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « La physique en bandes dessinées »

« Une Approche Ludique de la Physique : Des Dessins Humoristiques pour Décrypter la Mécanique, l’Électricité et le Magnétisme.

Conçu par deux Américains, cet ouvrage se veut une introduction amusante à la physique classique, offrant une présentation visuelle et humoristique. Si les mathématiques élémentaires ne sont pas totalement omises, l’approche reste accessible et pratique, faisant appel à l’intuition.

Les sujets vont au-delà de la physique classique, évoquant parfois des domaines non abordés dans les cursus universitaires de premier cycle, comme l’électrodynamique quantique. L’échange de ‘photons virtuels’ y est détaillé.

L’ouvrage est apprécié pour ses explications précises, claires et agrémentées d’humour, facilitant l’approche des concepts pointus. Une recommandation pour la collection.

Avec des dessins dynamiques et des textes limpides, cette bande dessinée permet une approche abordable des fondements de la physique, pour des élèves en quête d’explications claires. L ‘ouvrage est utile pour une révision plus concrète des concepts, notamment en mécanique et en magnétisme.

En somme, un bon outil de vulgarisation pour des élèves jusqu’à la terminale, accompagnant le lecteur de manière pédagogique.

Hélène Jegado ou la triste vie d’une tueuse en série bretonne

Album publié aux éditions « L’apart éditions » en 2013.


Résumé éditeur

La sérial killeuse Bretonne

couverture bd Hélène Jegado ou la triste vie d'une tueuse en série bretonne

Hélène Jegado n’est pas une simple tueuse en série, c’est LA tueuse en série.

A ce jour aucune autre femme n’a autant de sang sur les mains qu’elle.

Pendant près de 30 ans, cette bonne de curé a tué plus de 30 personnes dans le Morbihan et la région rennaise.


Arrêtée, elle sera condamnée et guillotinée.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Hélène Jegado »

« Hélène Jegado ou la triste vie d’une tueuse en série bretonne« , une œuvre qui se distingue dans le paysage de la bande dessinée biographique.

L’opus de Julien Moca et Gérard Berthelot est un récit visuel captivant, qui dépasse le simple exposé factuel pour nous plonger dans les tréfonds d’une âme noircie par le meurtre. L’approche biographique est saisissante, non seulement pour son sujet, la célèbre empoisonneuse bretonne, mais aussi pour sa capacité à illustrer l’indicible. La BD explore l’époque de Napoléon III avec une authenticité historique, sans pour autant négliger la profondeur psychologique de son personnage principal, offrant ainsi un portrait nuancé d’Hélène Jegado.

Visuellement, le dessin joue avec les ombres et la lumière, créant un contraste qui reflète la dualité de la protagoniste, entre sa fonction sociale et ses actions criminelles. Le choix de la palette de couleurs renforce cette ambiance, oscillant entre des teintes ternes pour les moments de vie quotidienne et des éclats plus vifs lors des instants de révélation ou de tension.

Sur le plan narratif, la structure de l’album n’est pas linéaire, mais construite en échos, en résonances qui permettent de mettre en lumière non seulement la chronologie des crimes, mais aussi leur impact sur la société de l’époque. La narration est soignée, chaque mot, chaque bulle, pèse dans la balance de l’histoire, conférant à la bande dessinée une densité littéraire remarquable.

Cette BD ne se contente pas de raconter des faits ; elle les transcende, invitant le lecteur à une réflexion sur la condition humaine, sur la frontière parfois ténue entre normalité et monstruosité.

« Hélène Jegado ou la triste vie d’une tueuse en série bretonne » n’est pas qu’une œuvre graphique, c’est un miroir tendu à notre propre humanité, interrogeant notre rapport au bien et au mal, à la justice et à la compassion.

Cette création de Moca et Berthelot est une lecture indispensable pour ceux qui cherchent à comprendre la complexité du genre humain à travers le prisme de la bande dessinée.

Elle s’inscrit avec force dans la lignée des récits qui savent capturer l’essence tragique des figures historiques tout en engageant une réflexion profonde sur les motivations et les circonstances qui façonnent les destins les plus sombres.


Plus d’infos sur Hélène Dejago

Lien vers les archives du Morbihan ici


Lieu visité par la bd en Bretagne

Plouhinec

Erik le Rouge – Tome 1 – Le Sang des Vikings

Album publié en 2013 aux éditions Soleil.


Résumé éditeur

Le chef viking Erik le Rouge, banni d’Islande durant 3 ans suite à un meurtre, se lance dans une course éperdue, avec pour seule compagnie sa famille, ses bêtes et Leîf, son fidèle lieutenant, habitué à survivre dans les milieux les plus hostiles.
Leur but : trouver le Groenland.
L’existence de l île leur a été indiquée par un marin qui s était égaré à l’Ouest en voulant rejoindre l’Islande.
Mais les glaces flottantes les empêchent d’approcher de la côte. Le bateau contourne alors le sud du Groenland et mouille dans une région inconnue.
Mais même pour des guerriers aguerris, une telle expédition n’a rien d une partie de plaisir…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Erik le Rouge – Tome 1 – Le Sang des Vikings »

« Erik le Rouge – Tome 1 – Le Sang des Vikings » est une bande dessinée audacieuse qui nous transporte dans les épopées brutales et passionnantes des Vikings.

Jean-François Di Giorgio, au scénario, et Laurent Sieurac, au dessin, réussissent à capter l’essence des légendes nordiques tout en y ajoutant une touche personnelle.

Le récit commence par l’exil de Thorvald Asvaldsson, forcé de quitter la Norvège après avoir tué un médecin par jalousie. Accompagné de sa femme enceinte et de quelques fidèles, il part à la recherche de terres fertiles à l’ouest, menant une vie de dangers et d’aventures en mer. Le rythme est soutenu et la tension palpable, bien que le scénario puisse parfois paraître un peu linéaire et prévisible​.

Le point fort de cette bande dessinée réside incontestablement dans ses visuels. Sieurac utilise une technique de lavis rehaussée par les couleurs vives de Lorenzo Pieri, créant des scènes saisissantes de paysages glacés et de tempêtes furieuses. Chaque planche est une immersion dans l’univers viking, rendant justice aux décors sauvages et aux embarcations historiques de l’époque​.

On pourrait reprocher à l’histoire de se focaliser trop longuement sur Thorvald au détriment du développement du personnage d’Erik. Cette approche pourrait frustrer les lecteurs impatients de suivre les aventures du célèbre explorateur. Néanmoins, cette introduction pose des bases solides pour les tomes suivants, promettant des développements futurs captivants​​.


César

Album publié en 2017 aux éditions Glénat


Résumé éditeur

« Veni, Vidi, Vici »

couverture bd César

75 avant JC.

Âgé d’une vingtaine d’années à peine, le jeune Julius César, déjà célèbre pour ses faits d’armes, entame une carrière politique.

Inspiré par la figure d’Alexandre le Grand, son objectif est simple : prendre la tête de Rome et lui offrir la grandeur qu’elle mérite.

Mais la route est encore longue et César sait que le pouvoir s’obtient aussi bien entre les murs de la cité romaine qu’aux frontières de l’empire.

Par ses dépenses somptuaires dans les jeux du cirque ou par ses campagnes victorieuses en Gaule, il s’attire les faveurs du peuple.

C’est également par d’habiles manœuvres politiques, qu’il se trouve des alliés puissants.

Ambitieux, brillant, César gravit tous les échelons jusqu’à se faire proclamer dictateur à vie sans oublier de se faire quelques ennemis.

Symbole du pouvoir total, du génie militaire et de la stratégie politique, Jules César est sans doute le général romain le plus mythique. C’est l’une des figures les plus iconiques de l’histoire. Découvrez comment l’homme est devenu légende…

La bd « César » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «César»


Dans cet album de la collection « Ils ont fait l’histoire » publié par Glénat, Mathieu Gabella s’attaque au personnage emblématique de Jules César.

Malgré une vie mouvementée, le récit condense en moins de 50 pages les hauts faits de ce personnage universellement connu.

Les dessins sombres reflètent la violence des guerres, mais les traits du visage de César sont réussis.

Toutefois, certains personnages importants restent en retrait, donnant l’impression d’un survol trop rapide.

Malgré cela, la BD offre une approche intéressante des qualités stratégiques et politiques du maître de Rome pendant la période antique.

Le dossier en fin d’ouvrage, bien documenté, complète agréablement cette biographie.
A recommander à partir du collège.


Découvrir un extrait

César

Les mathématiques en BD

Album publié aux éditions Eyrolles en 2019.


Le guide incontournable pour comprendre les mathématiques ! Besoin de comprendre les mathématiques ?

Cette introduction en BD, pédagogique et drôle, est faite pour vous !

Dans le prolongement de leurs premiers livres, Yoram Bauman et Grady Klein s’intéressent ici à la macroéconomie – c’est-à-dire au fonctionnement de l’économie dans son ensemble.

Ils décrivent ainsi le fonctionnement du marché du travail, du commerce et de l’évolution technologique, le calcul du PIB, ou l’influence de l’Etat sur l’économie.

Ludique et volontiers décalé – aurions-nous intérêt à commercer avec des extraterrestres ? -, cette bande-dessinée explore la question de fond que se pose tout économiste : pourquoi certaines économies prospèrent-elles tandis que d’autres s’effondrent ?


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les mathématiques en BD »

« Les mathématiques en BD » de Yoram Bauman et Grady Klein est une perle rare dans le domaine de la vulgarisation scientifique.

À travers cette bande dessinée ingénieuse, les auteurs démystifient des concepts mathématiques souvent intimidants tels que les dérivées et les intégrales. Le récit, porté par des illustrations claires et humoristiques de Grady Klein, transforme l’apprentissage en une aventure captivante.

L’œuvre brille par sa capacité à rendre accessible l’abstraction des mathématiques. Les métaphores visuelles et les personnages attachants facilitent la compréhension et captivent l’intérêt, même des plus réticents. Cependant, certains passages, bien que simplifiés, peuvent encore représenter un défi pour les néophytes sans bases solides.

Malgré ce petit bémol, « Les mathématiques en BD » réussit brillamment à vulgariser une discipline complexe. C’est un outil précieux pour les étudiants et une lecture enrichissante pour les curieux.

En mariant pédagogie et créativité, Bauman et Klein offrent une nouvelle perspective sur les mathématiques, rendant cette science plus humaine et accessible.

Une véritable réussite qui mérite une place de choix dans toute bibliothèque dédiée à l’éducation et à la découverte scientifique.