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Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As »

Album publié en 2011 aux éditions Zéphyr


Résumé éditeur

Le 20 juin 1941, le U-203 est le premier U-Boote à être confronté, dans la zone de blocus autour de l’Angleterre, à la présence inattendue d’un cuirassé américain.

Dix jours plus tard, il est le premier à pénétrer dans une base sous-marine bétonnée sur les côtes françaises.

Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l’Atlantique Nord durant ses 4 premières missions, à la fin de l’année, il fait de nouvelles victimes face au Canada.

Mais c’est sur les côtes américaines et dans les Caraïbes qu’il obtient ses plus grands résultats, pendant le premier semestre 1942.

Il se trouve toujours dans les secteurs les plus propices à la réussite, avant que les Alliés n’organisent leur défense, ce qui permet à son commandant Rolf Mützelburg d’obtenir les plus hautes décorations de l’époque et de devenir l’un des as de l’arme sous-marine.

Après avoir obtenu les deux les Feuilles de Chêne à la Croix de Chevalier le 15 juillet 1942, il refuse obstinément de débarquer comme l’Amiral Doenitz le lui demande.

Cette volonté de continuer le combat auprès de ses hommes lui coute la vie dès la patrouille suivante, lors d’un accident resté unique dans l’histoire de l’arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en ayant plongé du kiosque.

Pour les missions suivantes du U-203, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Cet officier du cuirassé Graf Spee sabordé en Argentine en 1939 avait traversé le Pacifique pour rejoindre l’Allemagne et s’engager dans l’arme sous-marine. Malgré les progrès alliés réalisés en matière d’armement et de technologie au moment où il part au combat fin 1942, il réussira à faire encore 3 patrouilles, étant coulé pendant la dernière par l’action conjointe de l’aviation et d’un bâtiment de surface alliés.

Découvrez toute l’histoire du U-203 en mer et à St-Nazaire, Lorient et Brest grâce à 200 exceptionnelles photos pour la plupart inédites !


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Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient

Vrac Sec, polar portuaire

Album publié en 2023 aux éditions Ouest-France


Résumé éditeur

L’aube se lève sur la silhouette massive des bunkers de la base sous-marine de Lorient. Un pêcheur approche à bord d’une barque. Alors qu’il se roule une cigarette, son regard est attiré par une forme flottant dans l’une des alvéoles de la base : un corps !

couverture bd Vrac Sec, polar portuaire

Années 2010. Le port de Lorient est une halte secondaire sur la carte du transport maritime mondial. Au pied des grues et des silos, les hommes se font rares.

Léna, jeune inspectrice de l’ITF, le syndicat international des gens de mer, observe d’un oeil sévère l’entrée en rade d’un cargo gigantesque : c’est l’Odysseus, le vraquier qu’elle doit contrôler dans les prochains jours. Alerte a été donnée sur les pratiques peu scrupuleuses de son armateur…

Après une soirée arrosée avec son amie la barmaid Salomé, Léna est réveillée par un appel matinal : la police vient de repêcher le corps sans vie d’un marin. Accident ? Suicide ? Trafic de stups ? Alors que l’affaire est confiée au lieutenant Février, un flic mélancolique, peu familier des réalités maritimes, Léna mène sa propre enquête sur les circonstances du drame.

Croisant sur les quais marins et dockers, aumônier des gens de mer et piliers de comptoir, l’intrigue nous plonge dans le monde méconnu des cales et des hangars de l’agro-industrie mondialisée.

La bd « Vrac Sec, polar portuaire » disponible ici


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« Vrac Sec, polar portuaire » navigue avec maestria dans les eaux troubles du transport maritime mondial. Sous la plume habile d’Elsa Cautier et Jacob Hardy, le port de Lorient devient le théâtre d’une intrigue captivante, où le meurtre d’un marin révèle les sombres secrets dissimulés par les cargaisons de vrac.

Au cœur de cette toile complexe, l’inspectrice Léna Le Quéré, représentante intrépide de l’ITF, apporte un souffle de fraîcheur et d’audace. Sa quête de justice nous plonge dans les méandres d’un univers masculin, où les enjeux économiques se mêlent aux luttes pour la dignité des travailleurs maritimes.

Pourtant, au-delà de l’intrigue policière palpitante, « Vrac Sec, polar portuaire » se distingue par sa volonté affirmée de dénoncer les travers de l’industrie maritime moderne. À travers le prisme du polar, les auteurs exposent les risques sanitaires, environnementaux et sociaux inhérents à la mondialisation du commerce des produits en vrac, en particulier du soja.

Le récit, nourri d’une recherche documentaire approfondie, offre une plongée immersive dans les réalités méconnues des quais et des navires. Le trait noir et évocateur vient magnifier cette immersion, tandis que le cahier documentaire final parachève l’œuvre en offrant au lecteur un éclairage éclairé sur les enjeux abordés.

« Vrac Sec » se révèle ainsi bien plus qu’un simple polar : c’est un appel à la vigilance, une ode à la solidarité maritime, et une exploration captivante des sombres flots de l’industrie du transport en vrac.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient

Pêcheur d’Islande – Tome 1

Albums publiés en 2022 aux éditions Ouest-France


Résumé éditeur

D’après le roman Pêcheur d’Islande de Pierre Loti paru 1886.

couverture bd Pêcheur d'Islande tome 1

En 1886, Pierre Loti fait connaître au grand public Paimpol et ses « Pêcheurs d’Islande » grâce au livre éponyme.


Sous la forme d’une bande dessinée graphique, Alexandre Noyer nous propose ici l’adaptation de ce chef d’œuvre.

Les paysages se dévoilent, accompagnant l’histoire de ces sentiments que la mer dévore entre les terres bretonnes et cette Islande si lointaine.

Cette mer sauvage fascinante, domine la fragilité des hommes ; un embarquement dans la rude vie des pêcheurs marquée de drames, laissant la contemplation s’installer, portée par un noir et blanc esthétique et brutal.

La bd « Pêcheur d’Islande – Tome 1 » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Pêcheur d’Islande – Tome 1 »

Dans l’océan de la bande dessinée contemporaine, « Pêcheur d’Islande Tome 1 » d’Alexandre Noyer, se détache par son interprétation visuelle audacieuse du roman emblématique de Pierre Loti.

Noyer nous offre un tableau où le noir et blanc ne sont pas simplement des couleurs mais des personnages à part entière, jouant une symphonie de contrastes qui illustrent la vie âpre des marins paimpolais.

Le dessinateur, tel un peintre d’ombres et de lumières, sculpte chaque vague et chaque visage avec une intensité brute, comme pour mieux nous transmettre la rudesse des éléments et des destins. La mer, héroïne insaisissable et indomptée, se fait le reflet des âmes des personnages, souvent en retrait, éclipsés par l’immensité et la majesté des paysages bretons.

Noyer, en fidèle interprète, a su déconstruire le texte de Loti pour en offrir une reconstruction graphique qui respecte l’esprit original tout en lui conférant une nouvelle dimension. Si le roman était un chant, la bande dessinée se veut un écho, parfois assourdi, souvent magnifié par le talent de l’artiste.

« Pêcheur d’Islande » est une belle découverte graphique.


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Paimpol

Jules B – L’histoire d’un Juste

Album publié en 2016 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

Dans cette BD Armelle Modéré rend un touchant hommage à son grand-père Julien Badey, dit « Jules ». Pendant la deuxième guerre mondiale, ce simple villageois bourguignon a fait partie de ceux que l’on a nommé les « Justes parmi les Nations ».

couverture bd Jules B - L'histoire d'un Juste

Jules Badey est un cordonnier bourguignon pendant la Seconde Guerre mondiale, un homme sans histoire qui essaie tant bien que mal d’exercer son métier dans un pays occupé.


De la guerre, il ne pense pas grand-chose, hormis qu’elle l’empêche de traiter ses commandes correctement par le manque de matières premières, ces dernières étant souvent bloquées et/ou réquisitionnées par les Allemands.


C’est un homme seul et abattu qui accuse le coup du départ de sa femme pour un autre homme, un « baron » qui possède un manoir à la sortie du village. Il noie sa détresse dans son vin quotidien.

Des juifs, il ne pense rien non plus. A peine sait-il qui ils sont. De la déportation, il n’a jamais entendu parler et l’exode qui commence sous ses yeux est pour lui un simple défilé de voitures qui partent se mettre en lieu sûr plus au Sud.
Alors quand il croise sur sa route 3 petits enfants juifs, il est décontenancé. Son cœur parle et lui demande de les protéger.

La bd « Jules B – L’histoire d’un Juste » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jules B – L’histoire d’un Juste »

« Jules B – L’histoire d’un Juste » est une bande dessinée poignante qui raconte l’histoire de Jules Badey, un cordonnier bourguignon pendant la Seconde Guerre mondiale. Au milieu d’une occupation allemande qui entrave son métier et d’une vie personnelle en déroute, Jules se trouve soudainement confronté à trois enfants juifs, victimes d’un accident de voiture. Sans réfléchir, il décide de les protéger, mettant sa propre vie en danger.

L’histoire, vue à travers les yeux de Jules, offre un point de vue authentique sur la guerre, la résistance, et la déportation des Juifs.

Jules, un homme ordinaire, devient un Juste parmi les nations, agissant par instinct et empathie. Les dessins doux et les couleurs pastel d’Armelle Modéré créent un contraste saisissant avec la gravité du sujet, tout en permettant aux jeunes lecteurs de s’immerger dans l’histoire.

Ce récit accessible aborde des thèmes complexes tels que la résistance, la peur, la solidarité et l’empathie, offrant aux lecteurs plus jeunes une opportunité de réfléchir sur des sujets difficiles de manière sensible et éducative.

« Jules B – L’histoire d’un Juste » est un ouvrage important qui contribue à préserver la mémoire de cette période sombre de l’histoire.

Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

Album publié en 2020 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

couverture bd Si je reviens un jour...Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire.

Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky.

Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille.

La bd « Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky »

« Si je reviens un jour… Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky » est une bande dessinée qui prend sa source dans la découverte de lettres et de photographies cachées dans une vieille armoire du lycée Jean de La Fontaine, à Paris.

Ces documents appartenaient à Louise Pikovsky, une élève juive de 15 ans. L’histoire nous plonge dans la vie de Louise, une jeune fille brillante et mature pour son âge, tout en nous exposant la relation spéciale qu’elle entretenait avec sa professeure de lettres, Mlle Malingrey.

Les dessins, bien que simples, parviennent à transmettre des émotions profondes et rendent hommage à cette période sombre de l’Histoire.

Les lettres de Louise, extrêmement réfléchies malgré son jeune âge, suscitent l’empathie du lecteur. On ressent sa souffrance, les restrictions et les violences subies par les Juifs pendant la guerre.

Les photos et documents d’archives à la fin de la BD ajoutent une dimension poignante en mettant un visage sur cette tragédie.

L’ouvrage est un devoir de mémoire essentiel pour ne jamais oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Il offre une vision intime de la vie d’une jeune fille prometteuse, brutalement arrachée à sa famille et à l’avenir qui aurait dû être le sien.

Cette bande dessinée mérite d’être lue et partagée pour perpétuer la mémoire de Louise et de tant d’autres victimes innocentes de cette période sombre de l’histoire humaine.


Pour aller plus loin

Le webdoc de France 24 sur les lettres de Louise Pikovsky ici


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

Du sang dans la clairière

Album publié en 2023 aux éditions Ouest-France


Résumé éditeur

couverture bd Du sang dans la clairière

Au lendemain de la défaite de 1940, un petit groupe de jeunes gens se réunit.

Parmi ces filles et ces garçons, beaucoup d’étrangers, de Juifs et de communistes, pour qui la défaite ne peut être une fatalité.

Dans les rues de Paris ils commencent à coller des affiches hostiles à l’occupant allemand. Leur engagement et leurs actions s’intensifient au même rythme que la répression.

Aux condamnations à mort prononcées par les tribunaux allemands à l’encontre des résistants et aux exécutions d’otages, ils répondront bientôt par les armes, eux aussi.

Place aux attentats et à la lutte armée jusqu’à l’assassinat du colonel SS Julius Ritter. Puis il y a les arrestations, le procès, la prison et pour certains, la clairière…

Ils furent 1000 hommes à perdre la vie au Mont-Valérien entre les mois de mars 1941 et août 1944. Parmi ces hommes, Marcel RAJMAN, Juifs polonais FTP – MOI, exécuté dans la clairière de la forteresse le 21 février 1944 comme 22 des 23 membres du groupe Manouchian dit de ‘ l’Affiche rouge ‘.

A travers le récit de son aventure le lecteur appréhende les mécanismes d’entrée en Résistance et leur structuration politique et sociale, la répression allemande, l’engagement des étrangers, les persécutions exercées à l’encontre des Juifs, la collaboration française et le rôle du Mont-Valérien, principal lieu d’exécution allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale.

La bd « Du sang dans la clairière » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Du sang dans la clairière »

Dans « Du sang dans la clairière« , Tal Bruttmann et Antoine Grande s’associent pour livrer une bande dessinée poignante qui nous plonge au cœur de la Résistance française durant l’Occupation.

Le récit, ancré dans les faits historiques, se concentre sur le parcours de Marcel Rajman et du groupe Manouchian, mettant en lumière la lutte acharnée de ces jeunes résistants. Ce qui frappe dans cet ouvrage, c’est la capacité des auteurs à éviter les écueils d’une narration purement didactique. Plutôt que de simplement retracer des événements, ils nous invitent à ressentir l’urgence et la dangerosité de l’époque, tout en dévoilant les doutes et les failles de ces figures héroïques.

Le dessin d’Efix, avec son style semi-réaliste, tranche avec ce que l’on pourrait attendre d’une bande dessinée historique. Loin de chercher une fidélité rigide aux détails, il privilégie une approche qui évoque l’atmosphère de l’époque par des touches subtiles et des choix graphiques audacieux. Ce parti pris visuel s’avère finalement très efficace pour immerger le lecteur dans le Paris occupé.

« Du sang dans la clairière » réussit ainsi à mêler habilement rigueur historique et dynamisme narratif. Cette œuvre s’impose comme une référence incontournable pour quiconque s’intéresse à la période sombre de la Seconde Guerre mondiale, en France.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienNanterre

Avec Bigeard

Album publié en 2023 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

couverture bd  Avec Bigeard

Parti soldat du rang, il finira Général et ministre !

Marcel Bigeard est inséparable des conflits de l’armée française de la deuxième moitié du vingtième siècle.

Né à Toul en 1916, il est incorporé comme deuxième classe en 1936 lors de son service militaire, dont il sort comme caporal-chef en 1938.

La guerre le rappelle, il ne quittera plus l’armée. De la Résistance à l’Indochine, de l’Algérie aux responsabilités de secrétaire d’État à la Défense, de 1939 à 1976, il fait figure de combattant par excellence, soldat d’instinct, meneur d’hommes, infatigable baroudeur et homme d’action, témoin d’un demi-siècle d’affrontements.

Le 22 mars 1939 – le général Bigeard est rappelé au sein du 23e régiment d’infanterie de forteresse à cette date.

En septembre 1939 – le général Bigeard est affecté au 79e régiment d’infanterie de forteresse dans le sous-secteur fortifié de Hoffen de la ligne Maginot

Le 25 juin 1940 – le général Bigeard est fait prisonnier à cette date et passe 18 mois de captivité au Stalag 12A

Le 11 novembre 1941 – le général Bigeard parvient à s’évader .

En février 1942 – Le général Bigeard est affecté au camp de Bandia près de Thiès au Sénégal.

En octobre 1943 – Le général Bigeard est dirigé avec son régiment sur Meknès au Maroc.

Le 8 août 1944 – Le général Bigeard est parachuté dans l’Ariège avec le titre de « délégué militaire départemental ».


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Avec Bigeard »

« Avec Bigeard » de Louis Perez y Cid et Patrick de Gmeline est une bande dessinée qui parvient à capturer l’essence du général Marcel Bigeard, une figure marquante et controversée de l’armée française.

À travers un récit minutieusement documenté, les auteurs offrent une plongée captivante dans l’histoire militaire française, mettant en lumière les exploits et les dilemmes moraux d’un homme dont la vie fut marquée par des conflits majeurs du XXe siècle.

L’authenticité historique de l’œuvre est indéniable. Les auteurs ont fait preuve d’une rigueur impressionnante dans la reconstitution des événements, des campagnes d’Indochine et d’Algérie aux engagements politiques de Bigeard.

Les illustrations de Perez y Cid sont particulièrement remarquables, capturant avec précision les détails des uniformes, des décors et des expressions, ce qui renforce l’immersion du lecteur dans cette époque tumultueuse.

« Avec Bigeard » reste une œuvre majeure, offrant une réflexion profonde sur le courage, l’honneur et les réalités brutales de la guerre.

Cette bande dessinée est un incontournable pour les amateurs d’histoire militaire, proposant une lecture à la fois instructive et stimulante.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

BandiaMeknès

A contre-marée

Album publié en 2023 aux éditions Panthera


Résumé éditeur

À la rencontre de Scarlette Le Corre, marin-pêcheur et algocultrice

couverturebd A contre-marée

Scarlette Le Corre. Un nom pareil, ça ne s’invente pas.Un parcours comme le sien non plus.


Scarlette est la première patronne de pêche française. Elle a commencé à naviguer seule en mer à une époque où les femmes pouvaient à peine espérer monter à bord d’un navire.


Parler de Scarlette, c’est dépeindre l’histoire du Guilvinec, ville portuaire du Finistère sud, en Bretagne. C’est se laisser emporter le long de l’estran pour découvrir les algues et leurs bienfaits. C’est revenir quelques décennies en arrière, au cœur des luttes politiques du secteur maritime en France.


Scarlette peut diviser mais ne laisse jamais indifférent.e. Alors, nous avons voulu raconter son histoire. Il aura fallu suivre le rythme effréné de son quotidien pour espérer saisir le personnage avec justesse.

C’est à travers le carnet de bord de Manon Selli illustré par les aquarelles de Lauriane Miara, qu’À contre-marée nous embarque aux côtés de la célèbre patronne de pêche.

La bd « A contre-marée » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « A contre-marée »

La bd n’a pas encore été lue. Un avis sera posté dans quelques semaines.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Le Guilvinec

Rodina

Album publié en 2023 aux éditions Futuropolis


Résumé éditeur

En 1942, Lena, lycéenne, distribuait des tracts antinazis dans une petite ville d’Union soviétique occupée par les Allemands.

Deux mois plus tard, elle était emmenée, avec d’autres et sans ménagement, au camp d’Errouville, un camp de travail près de Villerupt, en Lorraine.

Dans le camp d’Errouville, il y avait des Ukrainiens, des Polonais, des Soviétiques, des Tziganes, des Juifs allemands et près de six cents femmes russes et biélorusses.

Parmi elles, Nadedja Lissoviets puis Rozalia Fridzon formèrent « Rodina », le seul et unique détachement de la résistance française. Elles furent toutes les deux élevées au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Et Enrico ? Ah, Enrico… vous savez, l’accordéoniste de Bella ciao… Enrico ne s’appelait pas Enrico mais Heinrich. Heinrich Becker. Il était allemand. Prisonnier puis maquisard. Après la guerre, il est resté à Villerupt. Pourquoi est-il venu ici ? Pourquoi tout le monde l’appelle Enrico ? Il y a tellement d’histoires qui circulent sur lui…

Dans la lignée de Bella Ciao, voici le nouveau titre historique de Baru, grand prix de la ville d’Angoulême.

La bd « Rodina » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Rodina »

« Rodina » est une bande dessinée captivante qui plonge les lecteurs dans une page méconnue de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Le récit raconte l’histoire de Lena, une prisonnière politique russe à Errouville, qui s’échappe en mai 1942. Elle est rejointe par d’autres femmes, formant « Rodina, » le seul détachement exclusivement féminin de la résistance française.

Baru redonne vie à ces femmes oubliées et à ces terres qu’il affectionne tant. Ce récit est un hommage vibrant à l’histoire méconnue de ces femmes russes, biélorusses, ukrainiennes, qui ont choisi de se battre.

Avec son graphisme saisissant et son récit captivant, « Rodina » est une bande dessinée historique qui mérite d’être lue, nous offrant une perspective unique sur la résistance féminine pendant la guerre.


Lire un extrait


Pour continuer la lecture

Un reportage de France 3 Grand Est à découvrir ici :

Un reportage de France 3 Grand Est sur le camp de concentration de Thil ici :


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Thil

Anne de Bretagne – Un destin royal

Album publié en 2023 aux éditions Glénat


Résumé éditeur

couverture bd Anne de Bretagne - Un destin royal

Le destin d’Anne de Bretagne (1477-1514) se forge lorsqu’elle a seulement 11 ans.

Alors que son père, le duc François II, est sur son lit de mort, elle lui jure de maintenir l’indépendance de la Bretagne, par tous les moyens.
À la fin du XVè siècle, ce duché a son parlement, sa justice, son armée, sa noblesse et bat sa propre monnaie. Et surtout, il est prospère !

Autant dire que sa richesse est convoitée par toute l’Europe, notamment la France dont Anne devient deux fois reine, d’abord en épousant Charles VIII, puis en s’unissant à Louis XII.

Grâce à son éducation soignée, son charme reconnu et sa finesse politique, la duchesse se fait aimer de son peuple et est respectée par les plus puissants. Mais réussira-t-elle à tenir la promesse faite à son père ? En tout cas, elle fera son possible pour y parvenir. La Bretagne sera sa principale raison de vivre, son unique combat…

Découvrez l’incroyable destin d’Anne de Bretagne dans un album complet, accompagné d’un dossier retraçant le parcours d’une femme exceptionnelle, dont la force de caractère impressionna l’Europe entière.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Anne de Bretagne – Un destin royal »

La bande dessinée « Anne de Bretagne – Un destin royal » de Céka, illustrée par Chandre, est une œuvre remarquable qui conjugue histoire et art avec brio.

Céka réussit à capturer l’essence d’Anne de Bretagne, une figure historique complexe, dès son jeune âge de 11 ans. La promesse faite à son père mourant de maintenir l’indépendance de la Bretagne devient le fil conducteur de sa vie, révélant une femme à la fois déterminée et politiquement astucieuse​.

Le scénario est soutenu par une rigueur historique impressionnante, rendant hommage à cette duchesse devenue deux fois reine de France. Les dialogues et les situations, bien que pédagogiques, restent fluides et captivants, ce qui permet de plonger les jeunes lecteurs dans le contexte tumultueux de la fin du XVe siècle​.

Les illustrations de Chandre ajoutent une dimension visuelle immersive. Les décors et les costumes sont minutieusement détaillés, transportant le lecteur dans l’univers médiéval avec une authenticité palpable. Les couleurs d’Emmanuel Bonnet viennent sublimer ces dessins, apportant une touche vibrante à l’ensemble​.

« Anne de Bretagne – Un destin royal » est une bande dessinée éducative et divertissante, idéale pour les jeunes et les passionnés d’histoire. Elle permet de redécouvrir une figure féminine forte et inspirante, dont le parcours a marqué l’Europe entière.