Août 44 : Villeurbanne se soulève

Album publié en 2004 aux éditions La Passe du Vent.


Résumé éditeur

couverture bd Août 44 : Villeurbanne se soulève

Il y a 60 ans, la France retrouvait sa liberté grâce à eux : combattants avec ou sans uniformes.
Tous contribuèrent au retour de l’espoir et de la paix. Ne l’oublions jamais…
À Villeurbanne, véritable terre d’accueil de la Résistance dès 1941, la Libération est précédée d’une Insurrection, une histoire exceptionnelle : Elle s’engage au matin du 24 août 1944, quand le Capitaine « Lamiral » – Henry Krischer de son vrai nom – à la tête des FTP-MOI de Lyon, se retrouve rue Son Tay, à Villeurbanne, avec des combattants du groupe « Carmagnole » et des hommes de l’UJRE et de l’UJJ.

Venus récupérer des camions au garage de la préfecture de police, ils sont là pour libérer des camarades emprisonnés à Saint-Paul et Saint-Joseph. Soudain, repérés par les Allemands et pris sous le feu des mitrailleuses, les résistants se voient contraints de se replier sur le centre de Villeurbanne.

Rejoints par plusieurs centaines d’habitants enthousiastes, « Lamiral » et ses hommes occupent la mairie. La municipalité mise en place par Vichy est renvoyée, des policiers sont désarmés, des armes récupérées…
Le Commandant « Lefort » – Georges Grünfeld – le responsable Rhône-Alpes des FTP-MOI, estime qu’il n’est plus possible de reculer. Un retrait serait ressenti par la population comme une faiblesse, voire une trahison. La mairie de Villeurbanne devient alors le centre de l’Insurrection naissante…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Août 44 : Villeurbanne se soulève »

La bande dessinée Août 44 : Villeurbanne se soulève est une véritable fenêtre sur un épisode méconnu de la Résistance française, marquant le courage collectif face à l’occupation nazie. Co-écrite par David Deveaux-Thomas et Yannick Chambon, et adaptée de recherches historiques approfondies, l’œuvre invite le lecteur à revivre l’élan héroïque de Villeurbanne en août 1944.

Le scénario explore les dynamiques humaines et les dilemmes de ceux qui ont pris part à cet acte de libération. La fidélité aux événements historiques confère à l’histoire un poids émotionnel et intellectuel indéniable, tout en mettant en lumière la diversité des acteurs engagés, notamment les membres des FTP-MOI et les habitants anonymes qui ont transformé leur ville en symbole de lutte.

Graphiquement, Yannick Chambon adopte un style épuré, mais riche en détails évocateurs, qui transporte le lecteur dans l’atmosphère tendue de l’époque. Les scènes, tantôt intimes tantôt explosives, alternent habilement pour maintenir une tension dramatique qui rend l’ouvrage captivant.

Août 44 : Villeurbanne se soulève est bien plus qu’un hommage ; c’est un rappel de l’importance des luttes locales dans le combat global pour la liberté. En plaçant Villeurbanne sur la carte mémorielle de la Seconde Guerre mondiale, cette bande dessinée réussit à instruire autant qu’à émouvoir. Un indispensable pour les amateurs d’histoire et de récits engageants.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Villeurbanne