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La Libération de Paris – 1944

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Plein Vent.


couverture bd La Libération de Paris - 1944

La libération de Paris, du 19 au 25 août 1944, revêt une importance capitale pour la politique intérieure française : celui qui pourra s’arroger la victoire prendra une avance considérable dans la lutte pour le pouvoir.

Entre le Parti communiste français et le général de Gaulle, la bataille fait rage. Mais pour les Alliés, Paris n’est qu’une étape qui peut s’avérer difficile sur le chemin conduisant en Allemagne. Ils souhaitent l’éviter.

Une bataille d’influence débute en parallèle, tandis que la population parisienne se soulève et que le général Leclerc ronge son frein…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Libération de Paris – 1944 »

Jean-François Vivier, avec « La Libération de Paris – 1944« , nous plonge dans les méandres de l’un des événements les plus glorieux de l’histoire moderne française.

En associant une narration rigoureuse à un souci du détail historique, Vivier, épaulé par les illustrations précises de Régis Parenteau-Denoël, réussit à rendre hommage à ce moment de la Seconde Guerre mondiale tout en rendant l’histoire accessible.

Le choix de s’inscrire dans la collection « Les grandes batailles de l’histoire de France » s’avère judicieux, car il permet à la bande dessinée de s’adresser à un large public, qu’il soit néophyte ou passionné d’histoire.

extrait bd La Libération de Paris - 1944

Sur le plan graphique, les illustrations capturent avec rigueur l’atmosphère de l’époque. Le contraste entre la richesse historique et une certaine sobriété visuelle peut laisser certains lecteurs sur leur faim, bien que la précision du dessin demeure un point fort.

« La Libération de Paris – 1944 » est une œuvre qui réussit à offrir une synthèse historique de qualité, tout en rendant hommage aux héros de ce moment crucial de l’histoire de la ville de Paris.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Paris

Missak Manouchian mort pour la France

Album publié aux éditions Delcourt en 2024.


couverture bd Missak Manouchian mort pour la France

21 février 1944.

Le poète Missak Manouchian, communiste arménien à la tête d’un réseau de résistants immigrés est dénoncé et arrêté par les brigades spéciales françaises.

Au fil de l’histoire, on croise Jacques Duclos, Louis Aragon, Charles Aznavour, Charles Tillon, le peintre Krikor Bedikian.

Peu à peu se dessine le profil étonnant d’un homme bien éloigné de l’image véhiculée par l’Affiche rouge.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Missak Manouchian mort pour la France »

« Missak Manouchian : Mort pour la France » est une bande dessinée captivante et poignante, publiée par les éditions Delcourt, qui retrace la vie d’un résistant emblématique de la Seconde Guerre mondiale. Sous la plume de Jean-Pierre Pécau et le pinceau d’Eduardo Ocaña, cette œuvre se distingue par sa profondeur historique et son approche humaine de la figure de Missak Manouchian.

Le récit commence avec l’exil de Manouchian en France, fuyant le génocide arménien, et s’étend jusqu’à son rôle crucial au sein de la Résistance française. La narration est rigoureuse et immersive, dévoilant les dilemmes et les sacrifices d’un homme qui a combattu avec courage l’occupant nazi. Les dessins d’Ocaña sont remarquablement expressifs, capturant la tension et la détermination des personnages avec une grande précision.

On soulignera l’excellence de la bande dessinée sur plusieurs aspects. La fidélité historique est un point fort, offrant une vision documentée et nuancée de la vie de Manouchian. Pécau réussit à humaniser le personnage, loin des clichés héroïques, en mettant en lumière ses faiblesses et ses doutes. Le traitement des résistants étrangers, souvent marginalisés dans les récits historiques, apporte une dimension nouvelle et nécessaire à notre compréhension de la Résistance​.

Par ailleurs, l’illustration de la propagande nazie et des enjeux politiques internes à la Résistance française ajoute une complexité bienvenue à l’intrigue. Le portrait de Manouchian qui émerge de ces pages est celui d’un homme à la fois ordinaire et extraordinaire, dont le dévouement et la bravoure méritent d’être redécouverts.

« Missak Manouchian : Mort pour la France » est une œuvre essentielle, offrant un hommage émouvant et respectueux à un héros méconnu. Elle réussit à éduquer tout en émouvant, et mérite une place de choix dans toute collection dédiée à l’histoire de la Résistance.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienParis

Missak Manouchian – Une vie héroïque

Publié aux éditions Dupuis en 2024.


Découvrez la vie de Missak Manouchian, résistant étranger mort pour la France.

couverture bd Missak Manouchian - Une vie héroïque

« Ma chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde.

On va être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, je n’y crois pas, mais pourtant, je sais que je ne te verrai plus jamais.

Que puis-je t’écrire, tout est confus en moi et bien clair en même temps. […] Au moment de mourir je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense. […]Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l’heure avec le courage et la sérénité d’un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement je n’ai fait mal à personne et si je l’ai fait, je l’ai fait sans haine. »

Extrait de la lettre de Missak Manouchian à sa femme Mélinée.

Le 21 février 1944, Missak Manouchian et vingt et un membres de son groupe de Résistance sont fusillés dans la clairière du Mont-Valérien. Rescapé du génocide arménien, orphelin, apatride, poète, résistant, amoureux de vivre à en mourir, voici son histoire. Une vie héroïque!

Le 21 février 2024, Missak Manouchian entre au Panthéon. Cet album est complété par un dossier réalisé par Denis Peschanski sur le rôle décisif des étrangers dans la Résistance.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Missak Manouchian mort pour la France »

La bande dessinée « Missak Manouchian – Une vie héroïque », écrite par Didier Daeninckx et illustrée par Mako, offre une immersion graphique dans l’épopée tragique d’un héros méconnu de la Résistance française.

L’œuvre, enrichie par un dossier historique de Denis Peschanski, se présente non seulement comme un récit biographique mais aussi comme un hommage vibrant à la lutte contre l’oppression et le fascisme.

Dans les traits épais et les ombres marquées de Mako, on découvre le visage d’un homme, Manouchian, dont l’existence se confond avec l’Histoire avec un grand H. L’artiste parvient à capturer l’essence d’une époque révolue, offrant une fenêtre sur les aspirations et les désillusions d’un combattant de l’ombre.

Les reproductions d’affiches d’époque insérées parmi les planches renforcent l’authenticité historique et plongent le lecteur dans le contexte sociopolitique de la France occupée.

Didier Daeninckx, avec une plume respectueuse et documentée, trace le portrait d’un homme animé par la poésie et la justice, dont l’engagement indéfectible envers la liberté se heurte à la brutalité d’une guerre qui n’épargne ni les rêves ni les poètes. L’écriture est à la fois sobre et poignante, incarnant la voix d’un résistant qui a lutté non seulement avec des armes mais aussi avec des mots.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienParis

Manouchian

Publié aux éditions Dupuis en 2024.


Torturé puis fusillé le 21 février 1944 avec 22 autres membres de son groupe Francs-Tireurs et Partisans – Main-d’oeuvre immigrée (FTP-MOI), le poète, ouvrier et militant communiste Missak Manouchian va devenir un symbole de la Résistance intérieure française. Un martyr que le peuple opprimé n’oubliera jamais.

Cette exécution, très médiatisée par les Allemands à travers la fameuse Affiche rouge, servira de propagande nazie pour déstabiliser et décrédibiliser la Résistance face au peuple français.

Un destin hors du commun qui prend une nouvelle ampleur en février 2024 avec l’entrée de Missak et Mélinée, son épouse, au Panthéon.

Première collaboration de J.-D. Morvan et du dessinateur arménien Thomas Tcherkézian, qui nous narrent le destin incroyable et tragique de Missak Manouchian et son groupe de résistants, exécutés par l’occupant allemand en février 1944.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Manouchian »

La bd sort le 16 février.


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Mont ValérienParis

Avec le Maréchal Leclerc

Bande dessinée publiée en 2017 aux éditions du Triomphe.


 Comment cet obscur capitaine au début de la 2nde Guerre mondiale est-il devenu le glorieux général de la 2e DB qui a paraphé pour la France la capitulation japonaise ?

 Refusant de baisser les armes lors de l’armistice, il gagne Londres et se retrouve chargé du ralliement de l’Afrique équatoriale française à la France Libre.

À force d’énergie, Leclerc participe à la libération du territoire et est ainsi considéré comme ayant lavé l’affront de la défaite de 1940.

Grillant la politesse aux Américains, il pénètre même dans le Berghof, le chalet bavarois où Hitler aimait séjourner. Le 26 août 1944, il est aux cotés du général de Gaulle pour descendre triomphalement l’avenue des Champs Elysées.

De Philippe de Hautecloque à « Leclerc », voilà la biographie d’un grand homme de guerre qui eut une remarquable trajectoire militaire.

La Fondation Maréchal Leclerc  a voulu honorer cette année, soixante-dix ans après sa mort, la mémoire de Philippe de Hautecloque (1902-1947).

Une BD pour rendre hommage au libérateur de Paris disparu tragiquement.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Avec le Maréchal Leclerc »

Dans les méandres de la Seconde Guerre mondiale, la bande dessinée « Avec le Maréchal Leclerc » ressuscite avec brio le parcours héroïque du Maréchal Leclerc, figure emblématique de la libération de la France.

À travers les pinceaux de Guillaume Berteloot et la plume de Patrick de Gmeline, ce roman graphique n’est pas qu’un simple hommage à un héros national; c’est une immersion dans l’esprit d’une époque qui a redéfini les contours de notre nation.

Le trait précis et dynamique de Berteloot capture avec une intensité palpable les scènes de batailles, les stratégies militaires et les moments d’intimité qui ponctuent le récit. L’illustration, loin d’être une simple toile de fond, joue un rôle prépondérant dans la narration, accentuant la tension dramatique et les élans émotionnels des protagonistes.

Patrick de Gmeline, connu pour son approche rigoureuse de l’histoire, tisse une trame narrative où la précision des faits historiques ne cède en rien à la fluidité du récit. Le scénario, dense et bien mené, permet au lecteur non seulement de suivre avec intérêt les péripéties du Maréchal mais aussi de comprendre les enjeux politiques et humains de l’époque.

Cette œuvre, tout en rendant un vibrant hommage à Philippe de Hautecloque, met en lumière les sacrifices de ceux qui ont lutté dans l’ombre de ce géant de la libération. L’affront de la défaite de 1940, lavé par les efforts de Leclerc, est dépeint avec une justesse qui honore la mémoire collective.

« Avec le Maréchal Leclerc » est une réussite, une pièce de mémoire qui enrichit le panthéon graphique dédié à notre histoire contemporaine. Elle se lit avec le respect dû aux héros, mais aussi avec la fascination pour l’art du roman graphique qui sait, en quelques coups de crayon et bulles de dialogue, capturer l’essence d’une époque révolue mais jamais oubliée.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

KoufraObersalzbergParis

Franz Stock

Album publié en 2016 aux éditions Artège BD, repris depuis par les éditions Plein Vent


Résumé éditeur

couverture bd Franz Stock

Franz Stock, allemand, prêtre, est aumônier des prisons de Paris entre 1940 et 1944.

Il accompagne ainsi plus de mille résistants fusillés au mont Valérien.

Après la guerre, il dirige l’expérience unique du Séminaire des barbelés, près de Chartres, où sont rassemblés les prisonniers de guerre allemands se préparant à la prêtrise. 

Marqué par les mouvements pour la paix, il est l’un des artisans de la réconciliation franco-allemande.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Franz Stock »

« Franz Stock, passeur d’âmes » est une bande dessinée qui se démarque par sa profonde humanité et son récit édifiant sur la vie de Franz Stock, un prêtre allemand qui a joué un rôle exceptionnel pendant la Seconde Guerre mondiale.

Jean-François Vivier et Régis Parenteau-Denoël ont su capturer la vie de cet homme au destin hors du commun. Il dédia sa vie à aider les autres, que ce soit en tant qu’aumônier des prisons de Paris ou en dirigeant le séminaire des Barbelés près de Chartres pour les prisonniers allemands en quête de formation théologique.

La bande dessinée se distingue par son scénario brillamment documenté, offrant un véritable documentaire poignant sur la vie de Franz Stock. Les illustrations de Régis Parenteau-Denoël sont à la fois fines et délicates, capturant la tragédie de ce destin extraordinaire. Le talent de l’artiste rend hommage à la mémoire de Franz Stock de manière magistrale.

Cette bande dessinée parvient à allier intelligemment la religion et l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

« Franz Stock, passeur d’âmes » est un ouvrage instructif et humaniste qui mériterait d’être enseigné dans les manuels scolaires, car il raconte l’histoire d’un homme qui avait foi en l’humanité et qui a contribué à la réconciliation franco-allemande.

Une belle réussite qui mérite d’être découverte.


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Mont ValérienParis

La Fiancée

Album publié aux éditions Soleil en 2021


La Fiancée révèle l’histoire romanesque de Guy Môquet et d’Odette Nilès, et commémore en 2021 les 80 ans d’une tragédie qui parle de résistance.

couverture bd la fiancée

Gwenaëlle Abolivier, écrivaine et journaliste à France Inter pendant 20 ans, a découvert lors d’un de ses reportages la carrière des fusillés de Châteaubriant.

En 1941, 27 résistants y ont été exécutés, parmi lesquels Guy Môquet.

En plus de la lettre adressée à ses parents, il avait écrit un billet doux à son seul amour, Odette Nilès. Le récit est révélé ici par Gwenaëlle et Eddy Vaccaro.


Dans le paysage foisonnant de la bande dessinée historique, « La Fiancée » se détache comme un diamant brut, offrant non seulement une fresque visuelle du passé mais aussi une immersion émotionnelle intense.

Ce oneshot, issu de la collaboration entre Gwenaëlle Abolivier et Eddy Vaccaro, s’ancre dans le contexte de la France occupée, tissant le récit de la vie de Guy Môquet et d’Odette Nilès, figures emblématiques de la résistance et de l’amour naissant dans l’adversité.

Le trait d’Eddy Vaccaro, tout en finesse et en expressivité, porte le scénario d’Abolivier avec une délicatesse qui respecte la gravité du sujet. Les pages nous entraînent à travers des moments de vie figés dans le temps, des instants de lutte et de passion qui ont marqué l’histoire française.

Gwenaëlle Abolivier, avec son expertise journalistique, a méticuleusement recréé l’atmosphère de l’époque, rendant un vibrant hommage à la jeunesse éprise de liberté. Sa plume, guidée par une documentation rigoureuse, offre un visage humain à la résistance, loin des idéalisations ou des simplifications.

« La Fiancée » ne se limite pas à être un écho du passé ; elle résonne comme un appel à la mémoire collective, à ne pas oublier les leçons de l’histoire.


Odette Nilès, née le 27 décembre 1922 à Paris et décédée le 27 mai 2023 à Drancy. Elle était une militante communiste et résistante française.

Odette Nilès est connue pour avoir été la « fiancée » de Guy Môquet, une figure emblématique de la résistance.

Arrêtée lors de manifestations contre l’occupant allemand en 1941, elle a été condamnée à l’emprisonnement et internée dans plusieurs camps, dont Châteaubriant et Aincourt. Elle s’est échappée en 1944 et a rejoint le maquis.

Après la guerre, elle s’est mariée avec Maurice Nilès. Elle est devenue militante des droits des femmes et a témoigné dans les écoles.

Odette Nilès est décédée à l’âge de 100 ans à Drancy, où elle a été inhumée. Odette Nilès a laissé un héritage remarquable de courage et de dévouement à la cause de la résistance.


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Camp de ChoiselChateaubriantParis

Vivre à en mourir

Album publié aux éditions Le Lombard en 2014.


couverture bd Vivre à en mourir

Vivre à en mourir conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l’abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manoukian et d’autres résistants.


Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l’apprentissage de la clandestinité, de la « guérilla urbaine », de la mort, de la peur… et de la trahison.

Son visage apparaîtra sur l’infamante Affiche Rouge, propagande de l’occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne.



« Vivre à en mourir » est une BD qui raconte le parcours d’un résistant courageux pendant l’occupation nazie en France. L’histoire se concentre sur Marcel Rayman, un jeune juif communiste qui rejoint la lutte armée après l’arrestation de son père et d’autres membres de la communauté juive.

La mise en scène est propre et bien lisible, avec un encrage élégant et des couleurs sobres. Cependant, le récit manque parfois d’émotion et peut sembler un peu distant.

Malgré cela, l’album offre un aperçu instructif de la vie des résistants et de la condition des juifs pendant cette période sombre de l’histoire.

Bien que le dessin soit minimaliste et que certains détails manquent, le travail est soigné et le sujet mérite d’être exploré. « Vivre à en mourir » est recommandé aux passionnés de l’histoire de la résistance en France pendant la Seconde Guerre mondiale.



Marcel Rajman est une figure marquante de la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Né en 1923, il s’engage dès son plus jeune âge dans la lutte contre l’occupation nazie. Avec courage et détermination, Rajman participe à de nombreuses actions de sabotage et d’attentats contre les forces d’occupation.

En 1941, il rejoint le groupe FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans – Main d’Œuvre Immigrée), composé principalement de militants juifs étrangers.

Rajman joue un rôle essentiel dans la préparation et l’exécution de l’assinat d’un haut dignitaire SS allemand en septembre 1943.

Suite à cette action, Marcel Rajmanest recherché par la police Française aux ordres d’Himmler.

Arrêté en novembre 1943, il sera exécuté le 21 février 1944 avec vingt-deux de ses camarades au Mont Valérien.


Pour continuer votre lecture

La bio de Marcel Rajman sur le site du musée de la résistance en ligne

logo site du musée de la résistance en ligne

Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienParis

Les Compagnons de la Libération : Simone Michel-Lévy

Album publié aux éditions Grand Angle en 2022.


L’une des six femmes « Compagnons de la Libération ».

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Quelques femmes résistantes sont passées à la postérité. Ce n’est pas le cas de cette modeste employée de l’administration postale. Simone Michel-Lévy a pourtant contribué de façon décisive à la lutte contre l’occupant nazi.

En poste à Paris en 1940, elle est profondément meurtrie par l’invasion de la capitale et les débuts de l’Occupation.

Avec des collègues, elle organise un réseau aux multiples ramifications, le mouvement « Action PTT », qui secondera l’action des résistants tout au long de la guerre.

Une volonté de résistance qu’elle emmènera avec elle dans les camps de la mort.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération : Simone Michel-Lévy »

« Les Compagnons de la Libération: Simone Michel-Lévy » par Catherine Valenti se distingue comme une œuvre graphique poignante et éducative. Elle rend un hommage vibrant à une figure méconnue de la Résistance française, en racontant l’histoire de Simone Michel-Lévy avec une sensibilité et un réalisme qui transcendent les pages.

Les illustrations, à la fois détaillées et expressives, ne se contentent pas d’embellir le récit; elles amplifient l’aura héroïque et la résilience de Michel-Lévy.

Cet album, en plus de sa qualité narrative et artistique, sert d’outil pédagogique précieux, nous invitant à revisiter un chapitre sombre de notre histoire avec un regard humain et intime. Une réussite qui témoigne de la capacité de la bande dessinée à capturer l’essence de l’histoire avec autant de force qu’un texte classique.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Paris

La Fille au carnet pourpre

Album publié une première fois en 2016 chez Steinkis.


Résumé éditeur

Un roman graphique qui réhabilite la mémoire de la résistante Anne Corre.

couverture bd La Fille au carnet pourpre

Été 1940, Anne Corre a 15 ans quand les troupes allemandes envahissent la pointe de la Bretagne.

Après une action spontanée le 11 novembre 1940, elle est envoyée à Paris, au prestigieux lycée Victor-Duruy. Très vite, elle participe, avec Geneviève de Gaulle, à des actions pour protéger ses profs juifs.
Anne entre en Résistance au sein d’un groupe de combat chargé d’exécuter les « collabos » et de saboter le STO.

Traquée par la Gestapo, elle est capturée à Rennes et monte dans le dernier train de déportation avant l’arrivée des Américains.
Sachsenhausen, Ravensbrück, puis on perd sa trace.

Il ne reste d’elle que des fragments d’histoire, une réputation malencontreuse qui fait croire à tort qu’elle était collabo et… un carnet pourpre.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Fille au carnet pourpre »

« La Fille au carnet pourpre » de Roger Faligot et Alain Robet est une bande dessinée qui nous plonge dans la Bretagne occupée de 1940 à travers le regard d’Anne Corre, une jeune résistante de 15 ans. Le récit est basé sur des faits historiques.

Le scénario de Faligot, journaliste et historien, est impeccablement documenté, intégrant des détails authentiques issus du véritable carnet pourpre d’Anne. Ce dernier ajoute une profondeur émotionnelle et une authenticité qui transcendent la simple fiction. L’intrigue nous transporte de Brest à Paris, en passant par Morlaix et Quimper, où Anne mène des actions clandestines audacieuses, aux côtés de figures emblématiques comme Geneviève de Gaulle​.

Le dessin en noir et blanc d’Alain Robet parvient à capturer l’atmosphère sombre et oppressante de l’époque. Sa représentation des paysages bretons et des scènes de guerre est particulièrement évocatrice, renforçant l’immersion du lecteur dans cette période tumultueuse​​.

L’illustration manque un peu de finesse et de dynamisme. Mais, c’est précisément cette simplicité qui permet au récit de rester au premier plan, rendant hommage à la force intérieure d’Anne Corre et à sa détermination sans faille​​.

« La Fille au carnet pourpre » est une œuvre pour quiconque s’intéresse à l’histoire de la Résistance française. Elle met en lumière le courage méconnu de jeunes résistants et nous rappelle l’importance de ne jamais oublier ces héros oubliés de l’Histoire.


Pour plus d’infos sur Anne Core, vous pouvez consulter le site :

Anne Corre était une étudiante pendant l’occupation allemande en France. Elle a rejoint le groupe de résistance Marceau et a mené différentes actions, notamment la traque des agents français travaillant pour les Allemands, des actes de sabotage, et la distribution de tracts.

Elle a été arrêtée avec sa camarade Jacqueline Razer, internée et déportée en Allemagne. Anne Corre est décédée en déportation en avril ou mai 1945. Elle a été honorée à titre posthume avec des médailles pour sa participation à la résistance.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp d’OranienburgDaoulasMorlaixParis