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Le dernier témoin d’Oradour-sur-Glane

Album publié en 2024 aux éditions HarperCollins.


Résumé éditeur

couverture bd Le dernier témoin d'Oradour-sur-Glane

10 juin 1944.

Robert Hébras a 18 ans lorsque la division blindée Das Reich de la Waffen-SS investit le paisible village de Haute-Vienne, Oradour-sur-Glane.

Les soldats descendent de leur camion, réunissent la population sur la place centrale. Les hommes sont parqués dans les granges, les femmes et les enfants dans l’église.

Pour le jeune Robert, c’est la grange Laudy, avec une soixantaine d’otages. Après une heure d’attente, la fusillade éclate. L’apprenti mécanicien survit.

Il apprend la mort de sa mère et de deux de ses sœurs, Georgette et Denise, brûlées dans l’église.

Ce jour-là, les Allemands commettent alors le plus grand massacre de civils de la Seconde Guerre mondiale : 643 morts, dont plus de 450 femmes et enfants.

Dans cet album bouleversant, Arnaud Delalande et Laurent Bidot, mettent en images avec pudeur et puissance, avec la complicité d’Agathe Hébras, devenue gardienne de la mémoire, l’histoire de son grand-père, de celle du village-martyr et d’une nation tout entière. Pour ne jamais oublier.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le dernier témoin d’Oradour-sur-Glane »

Le Dernier Témoin d’Oradour-sur-Glane, adapté en bande dessinée par Arnaud Delalande et Laurent Bidot, se présente comme un puissant rappel du massacre d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.

Ce récit, centré sur le témoignage de Robert Hébras, dernier survivant du drame, se distingue par sa capacité à allier pudeur et impact émotionnel.

Le massacre, orchestré par la division blindée Das Reich de la Waffen-SS, a coûté la vie à 643 civils, dont la majorité étaient des femmes et des enfants. En retraçant les événements à travers les yeux de Robert Hébras, la bande dessinée ne se contente pas de rappeler une tragédie historique mais rend aussi un hommage poignant à la mémoire des victimes.

extrait bd Le dernier témoin d'Oradour-sur-Glane

Les illustrations de Laurent Bidot, sobres et évocatrices, soutiennent parfaitement le texte. L’option stylistique adoptée, loin de tomber dans le sensationnalisme, reste fidèle à la gravité des faits, permettant au lecteur de ressentir l’horreur sans être submergé par des détails graphiques. Les couleurs sombres et les lignes épurées renforcent la dimension tragique du récit.

Le scénario de Delalande et Bidot juxtapose habilement les scènes de l’époque avec celles du présent, où Robert Hébras et sa petite-fille Agathe visitent les ruines du village. Ce contraste met en lumière non seulement le poids du passé mais aussi l’importance du devoir de mémoire.

L’ouvrage s’illustre par sa qualité narrative mais aussi par son engagement pédagogique, enrichi d’un dossier historique. Il s’adresse à tous, jeunes et moins jeunes, pour rappeler l’importance de ne jamais oublier cette tragédie.

Le Dernier Témoin d’Oradour-sur-Glane est un remarquable effort pour préserver la mémoire collective et enseigner les leçons du passé.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Oradour-sur-Glane

Oradour – L’innocence assassinée

Album publié en 2024 aux éditions Anspach.


Résumé éditeur

couverture bd Oradour - L innocence assassinée

10 juin 1944.

Remontant vers le front de Normandie, la division SS Das Reich détruit Oradour-sur-Glane, un paisible bourg de la Haute-Vienne, et y assassine 643 civils innocents.

Seule une poignée d’entre eux parvient à s’extirper du village encerclé par les nazis. Parmi ces survivants, le jeune Robert Hébras. Ce crime de guerre marque à jamais sa vie comme celle des autres victimes, leurs familles et leurs proches.

Au fil des ans, M. Hébras s’y est mué en témoin de l’Histoire, en symbole de la lente réconciliation des peuples : ainsi, en 2013, sa rencontre avec les présidents allemands et français dans les ruines même marque la mémoire collective.

L’ultime survivant du massacre aspire ainsi à ce que cette tragédie collective soit portée par bande dessinée afin de sensibiliser davantage encore à la récurrente menace de néfastes idéologies comme du révisionnisme.

C’est dans cet esprit de constante pédagogie, que Robert Hébras initie cet ouvrage choral animé par le plus scrupuleuse véracité historique, puis l’accompagne au fil de la création.

Disparu en février 2023, Robert Hébras aura vu le découpage dessiné et la moitié des planches.



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Oradour – L’innocence assassinée »

« Oradour – L’innocence assassinée« , de Jean-François Miniac, est une œuvre graphique d’une rare intensité, plongeant le lecteur au cœur du drame du 10 juin 1944.

À travers un récit aussi bouleversant que rigoureux, cette bande dessinée retrace le massacre d’Oradour-sur-Glane avec une précision qui témoigne du respect profond pour les victimes. Loin de toute surenchère émotionnelle, Miniac et son illustrateur Bruno Marivain choisissent de narrer les événements avec une sobriété qui renforce la force du propos.

Les dessins de Marivain, à la fois réalistes et épurés, capturent l’horreur du massacre sans jamais sombrer dans le voyeurisme. L’utilisation des tons sépia et gris sert parfaitement le récit en accentuant l’atmosphère tragique du village anéanti. Le choix de se concentrer sur les témoignages et les faits historiques, plutôt que sur des scènes graphiquement choquantes, permet à l’album de s’adresser à un large public, notamment aux jeunes, tout en évitant les écueils du sensationnalisme​.

Par son engagement pédagogique et mémoriel, « Oradour – L’innocence assassinée » se révèle être bien plus qu’une simple bande dessinée. C’est un hommage vibrant à la mémoire collective, une invitation à ne jamais oublier.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Oradour-sur-Glane

Oradour-sur-Glane 10 juin 1944

Album publié en 2024 aux éditions Petit à petit


Résumé éditeur

Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944.

Ce petit village de la Haute Vienne, situé à 20 kilomètres de Limoges, a connu l’une des journées les plus noires de l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale lorsqu’elle a vu arriver les blindés de la Division Das Reich.

Les nazis sont entrés dans le village et ont exécutés sans distinction toutes les personnes qu’ils y ont trouvés.

Retrouvez dans ce récit l’un de plus emblématiques crimes de guerre du 20e siècle, à travers ses différents protagonistes, enrichi de passionnantes pages documentaires qui vous permettront d’en apprendre plus sur cet événement dont la mémoire se doit d’être entretenue.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Oradour-sur-Glane 10 juin 1944 »

La bande dessinée « Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944« , scénarisée par Philippe Tomblaine, se présente comme une œuvre marquante dans le paysage des récits graphiques historiques. Par son approche didactique et narrative, cet ouvrage plonge le lecteur dans l’horreur d’un massacre qui a marqué les mémoires collectives.

Les treize récits illustrés, accompagnés de pages documentaires riches en détails historiques, offrent un panorama complet des événements tragiques du 10 juin 1944.

Philippe Tomblaine parvient à restituer avec une précision saisissante les faits tout en insufflant une dimension humaine à l’histoire. Les anecdotes et témoignages, tels ceux des survivants Robert Hébras et Marguerite Rouffanche, permettent d’ancrer le récit dans une réalité palpable, où la barbarie nazie est confrontée à l’innocence d’un village paisible.

Les illustrations, réalisées par Maria Riccio, Emmanuel Cerisier, et Arnaud Jouffroy, apportent une force visuelle à ce drame, mêlant réalisme et subtilité dans une œuvre qui se veut accessible à un large public.

Loin d’être une simple reconstitution historique, cette bande dessinée s’érige en véritable acte de mémoire. En associant rigueur documentaire et émotion, elle interpelle et sensibilise le lecteur sur l’importance de se souvenir pour ne jamais reproduire de telles atrocités. C’est une œuvre indispensable pour comprendre la portée d’un crime de guerre qui, 80 ans après, continue d’ébranler les consciences.

Avec cette bande dessinée, Tomblaine et ses collaborateurs nous livrent non seulement un témoignage poignant, mais également un outil pédagogique de premier ordre.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Oradour-sur-Glane