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Missak Manouchian mort pour la France

Album publié aux éditions Delcourt en 2024.


couverture bd Missak Manouchian mort pour la France

21 février 1944.

Le poète Missak Manouchian, communiste arménien à la tête d’un réseau de résistants immigrés est dénoncé et arrêté par les brigades spéciales françaises.

Au fil de l’histoire, on croise Jacques Duclos, Louis Aragon, Charles Aznavour, Charles Tillon, le peintre Krikor Bedikian.

Peu à peu se dessine le profil étonnant d’un homme bien éloigné de l’image véhiculée par l’Affiche rouge.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Missak Manouchian mort pour la France »

« Missak Manouchian : Mort pour la France » est une bande dessinée captivante et poignante, publiée par les éditions Delcourt, qui retrace la vie d’un résistant emblématique de la Seconde Guerre mondiale. Sous la plume de Jean-Pierre Pécau et le pinceau d’Eduardo Ocaña, cette œuvre se distingue par sa profondeur historique et son approche humaine de la figure de Missak Manouchian.

Le récit commence avec l’exil de Manouchian en France, fuyant le génocide arménien, et s’étend jusqu’à son rôle crucial au sein de la Résistance française. La narration est rigoureuse et immersive, dévoilant les dilemmes et les sacrifices d’un homme qui a combattu avec courage l’occupant nazi. Les dessins d’Ocaña sont remarquablement expressifs, capturant la tension et la détermination des personnages avec une grande précision.

On soulignera l’excellence de la bande dessinée sur plusieurs aspects. La fidélité historique est un point fort, offrant une vision documentée et nuancée de la vie de Manouchian. Pécau réussit à humaniser le personnage, loin des clichés héroïques, en mettant en lumière ses faiblesses et ses doutes. Le traitement des résistants étrangers, souvent marginalisés dans les récits historiques, apporte une dimension nouvelle et nécessaire à notre compréhension de la Résistance​.

Par ailleurs, l’illustration de la propagande nazie et des enjeux politiques internes à la Résistance française ajoute une complexité bienvenue à l’intrigue. Le portrait de Manouchian qui émerge de ces pages est celui d’un homme à la fois ordinaire et extraordinaire, dont le dévouement et la bravoure méritent d’être redécouverts.

« Missak Manouchian : Mort pour la France » est une œuvre essentielle, offrant un hommage émouvant et respectueux à un héros méconnu. Elle réussit à éduquer tout en émouvant, et mérite une place de choix dans toute collection dédiée à l’histoire de la Résistance.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienParis

Missak Manouchian – Une vie héroïque

Publié aux éditions Dupuis en 2024.


Découvrez la vie de Missak Manouchian, résistant étranger mort pour la France.

couverture bd Missak Manouchian - Une vie héroïque

« Ma chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde.

On va être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, je n’y crois pas, mais pourtant, je sais que je ne te verrai plus jamais.

Que puis-je t’écrire, tout est confus en moi et bien clair en même temps. […] Au moment de mourir je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense. […]Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l’heure avec le courage et la sérénité d’un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement je n’ai fait mal à personne et si je l’ai fait, je l’ai fait sans haine. »

Extrait de la lettre de Missak Manouchian à sa femme Mélinée.

Le 21 février 1944, Missak Manouchian et vingt et un membres de son groupe de Résistance sont fusillés dans la clairière du Mont-Valérien. Rescapé du génocide arménien, orphelin, apatride, poète, résistant, amoureux de vivre à en mourir, voici son histoire. Une vie héroïque!

Le 21 février 2024, Missak Manouchian entre au Panthéon. Cet album est complété par un dossier réalisé par Denis Peschanski sur le rôle décisif des étrangers dans la Résistance.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Missak Manouchian mort pour la France »

La bande dessinée « Missak Manouchian – Une vie héroïque », écrite par Didier Daeninckx et illustrée par Mako, offre une immersion graphique dans l’épopée tragique d’un héros méconnu de la Résistance française.

L’œuvre, enrichie par un dossier historique de Denis Peschanski, se présente non seulement comme un récit biographique mais aussi comme un hommage vibrant à la lutte contre l’oppression et le fascisme.

Dans les traits épais et les ombres marquées de Mako, on découvre le visage d’un homme, Manouchian, dont l’existence se confond avec l’Histoire avec un grand H. L’artiste parvient à capturer l’essence d’une époque révolue, offrant une fenêtre sur les aspirations et les désillusions d’un combattant de l’ombre.

Les reproductions d’affiches d’époque insérées parmi les planches renforcent l’authenticité historique et plongent le lecteur dans le contexte sociopolitique de la France occupée.

Didier Daeninckx, avec une plume respectueuse et documentée, trace le portrait d’un homme animé par la poésie et la justice, dont l’engagement indéfectible envers la liberté se heurte à la brutalité d’une guerre qui n’épargne ni les rêves ni les poètes. L’écriture est à la fois sobre et poignante, incarnant la voix d’un résistant qui a lutté non seulement avec des armes mais aussi avec des mots.


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Mont ValérienParis

Manouchian

Publié aux éditions Dupuis en 2024.


Torturé puis fusillé le 21 février 1944 avec 22 autres membres de son groupe Francs-Tireurs et Partisans – Main-d’oeuvre immigrée (FTP-MOI), le poète, ouvrier et militant communiste Missak Manouchian va devenir un symbole de la Résistance intérieure française. Un martyr que le peuple opprimé n’oubliera jamais.

Cette exécution, très médiatisée par les Allemands à travers la fameuse Affiche rouge, servira de propagande nazie pour déstabiliser et décrédibiliser la Résistance face au peuple français.

Un destin hors du commun qui prend une nouvelle ampleur en février 2024 avec l’entrée de Missak et Mélinée, son épouse, au Panthéon.

Première collaboration de J.-D. Morvan et du dessinateur arménien Thomas Tcherkézian, qui nous narrent le destin incroyable et tragique de Missak Manouchian et son groupe de résistants, exécutés par l’occupant allemand en février 1944.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Manouchian »

La bd sort le 16 février.


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Mont ValérienParis

Du sang dans la clairière

Album publié en 2023 aux éditions Ouest-France


Résumé éditeur

couverture bd Du sang dans la clairière

Au lendemain de la défaite de 1940, un petit groupe de jeunes gens se réunit.

Parmi ces filles et ces garçons, beaucoup d’étrangers, de Juifs et de communistes, pour qui la défaite ne peut être une fatalité.

Dans les rues de Paris ils commencent à coller des affiches hostiles à l’occupant allemand. Leur engagement et leurs actions s’intensifient au même rythme que la répression.

Aux condamnations à mort prononcées par les tribunaux allemands à l’encontre des résistants et aux exécutions d’otages, ils répondront bientôt par les armes, eux aussi.

Place aux attentats et à la lutte armée jusqu’à l’assassinat du colonel SS Julius Ritter. Puis il y a les arrestations, le procès, la prison et pour certains, la clairière…

Ils furent 1000 hommes à perdre la vie au Mont-Valérien entre les mois de mars 1941 et août 1944. Parmi ces hommes, Marcel RAJMAN, Juifs polonais FTP – MOI, exécuté dans la clairière de la forteresse le 21 février 1944 comme 22 des 23 membres du groupe Manouchian dit de ‘ l’Affiche rouge ‘.

A travers le récit de son aventure le lecteur appréhende les mécanismes d’entrée en Résistance et leur structuration politique et sociale, la répression allemande, l’engagement des étrangers, les persécutions exercées à l’encontre des Juifs, la collaboration française et le rôle du Mont-Valérien, principal lieu d’exécution allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale.

La bd « Du sang dans la clairière » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Du sang dans la clairière »

Dans « Du sang dans la clairière« , Tal Bruttmann et Antoine Grande s’associent pour livrer une bande dessinée poignante qui nous plonge au cœur de la Résistance française durant l’Occupation.

Le récit, ancré dans les faits historiques, se concentre sur le parcours de Marcel Rajman et du groupe Manouchian, mettant en lumière la lutte acharnée de ces jeunes résistants. Ce qui frappe dans cet ouvrage, c’est la capacité des auteurs à éviter les écueils d’une narration purement didactique. Plutôt que de simplement retracer des événements, ils nous invitent à ressentir l’urgence et la dangerosité de l’époque, tout en dévoilant les doutes et les failles de ces figures héroïques.

Le dessin d’Efix, avec son style semi-réaliste, tranche avec ce que l’on pourrait attendre d’une bande dessinée historique. Loin de chercher une fidélité rigide aux détails, il privilégie une approche qui évoque l’atmosphère de l’époque par des touches subtiles et des choix graphiques audacieux. Ce parti pris visuel s’avère finalement très efficace pour immerger le lecteur dans le Paris occupé.

« Du sang dans la clairière » réussit ainsi à mêler habilement rigueur historique et dynamisme narratif. Cette œuvre s’impose comme une référence incontournable pour quiconque s’intéresse à la période sombre de la Seconde Guerre mondiale, en France.


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Mont ValérienNanterre

Franz Stock

Album publié en 2016 aux éditions Artège BD, repris depuis par les éditions Plein Vent


Résumé éditeur

couverture bd Franz Stock

Franz Stock, allemand, prêtre, est aumônier des prisons de Paris entre 1940 et 1944.

Il accompagne ainsi plus de mille résistants fusillés au mont Valérien.

Après la guerre, il dirige l’expérience unique du Séminaire des barbelés, près de Chartres, où sont rassemblés les prisonniers de guerre allemands se préparant à la prêtrise. 

Marqué par les mouvements pour la paix, il est l’un des artisans de la réconciliation franco-allemande.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Franz Stock »

« Franz Stock, passeur d’âmes » est une bande dessinée qui se démarque par sa profonde humanité et son récit édifiant sur la vie de Franz Stock, un prêtre allemand qui a joué un rôle exceptionnel pendant la Seconde Guerre mondiale.

Jean-François Vivier et Régis Parenteau-Denoël ont su capturer la vie de cet homme au destin hors du commun. Il dédia sa vie à aider les autres, que ce soit en tant qu’aumônier des prisons de Paris ou en dirigeant le séminaire des Barbelés près de Chartres pour les prisonniers allemands en quête de formation théologique.

La bande dessinée se distingue par son scénario brillamment documenté, offrant un véritable documentaire poignant sur la vie de Franz Stock. Les illustrations de Régis Parenteau-Denoël sont à la fois fines et délicates, capturant la tragédie de ce destin extraordinaire. Le talent de l’artiste rend hommage à la mémoire de Franz Stock de manière magistrale.

Cette bande dessinée parvient à allier intelligemment la religion et l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

« Franz Stock, passeur d’âmes » est un ouvrage instructif et humaniste qui mériterait d’être enseigné dans les manuels scolaires, car il raconte l’histoire d’un homme qui avait foi en l’humanité et qui a contribué à la réconciliation franco-allemande.

Une belle réussite qui mérite d’être découverte.


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Mont ValérienParis

Honoré d’Estienne d’Orves

Album publié aux éditions Plein Vent en 2022.


Pionnier de la Résistance

couverture bd Honoré d'Estienne d'Orves

Officier de marine et descendant d’une grande famille provençale, Honoré d’Estienne d’Orves est parmi les premiers à s’engager dans la Résistance.

Il rejoint Londres et le général de Gaulle dès 1940.

Organisateur du réseau Nemrod, il met en place la première liaison radio entre la France occupée et la France Libre.

Son énergie, sa ténacité et son courage en font un modèle qui fera se lever de nombreux jeunes résistants.


Honoré d’Estienne d’Orves : un récit haletant et émouvant qui rend hommage à un résistant largement méconnu.

En effet ce nom, vous le connaissez sans le connaitre. Environ 60 communes d’Ile-De-France ont une rue, place ou avenue qui portent ce nom !

extrait bd Honoré d'Estienne d'Orves

Grâce au scénario captivant de Jean-François Vivier et au trait précis de Régis Parenteau-Denoël, cet ouvrage satisfait autant les curieux que les passionnés d’Histoire.

En redonnant vie à ce personnage entré en résistance pour défendre ses valeurs et celles de la patrie perdue, l’album offre une belle reconnaissance à Honoré d’Estienne d’Orves, fusillé au Mont Valérien pour la France.


Officier de marine et résistant, d’Estienne d’Orves est devenu un symbole de courage et de détermination pendant la Seconde Guerre mondiale. Engagé dans la lutte contre l’occupation allemande, il a dirigé un réseau de renseignement crucial pour la libération de la France.

portrait dessiné Honoré d'Estienne d'Orves

D’Estienne d’Orves naquit en 1901 à Verrières-le-Buisson, près de Paris. Passionné par la mer depuis son enfance, il rejoignit l’École navale en 1918 et servit avec distinction sur différents navires de la Marine nationale.

Cependant, lorsque la France fut envahie par les nazis en 1940, il prit la décision courageuse de rejoindre la Résistance.

Estienne d’Orves organisa un réseau de renseignement (le réseau Nemrod).

Sa mission était de collecter des informations vitales sur les mouvements allemands et de les transmettre aux Alliés. Malheureusement, il fut trahi et arrêté par la Gestapo en 1941. Il sera fusillé au Mont Valérien le 29 aout 1941.


La biographie complète d’Honoré d’Estienne d’Orves sur le site Chemins de Mémoire


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ChantenayMont ValérienPlogoff

Vivre à en mourir

Album publié aux éditions Le Lombard en 2014.


couverture bd Vivre à en mourir

Vivre à en mourir conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l’abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manoukian et d’autres résistants.


Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l’apprentissage de la clandestinité, de la « guérilla urbaine », de la mort, de la peur… et de la trahison.

Son visage apparaîtra sur l’infamante Affiche Rouge, propagande de l’occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne.



« Vivre à en mourir » est une BD qui raconte le parcours d’un résistant courageux pendant l’occupation nazie en France. L’histoire se concentre sur Marcel Rayman, un jeune juif communiste qui rejoint la lutte armée après l’arrestation de son père et d’autres membres de la communauté juive.

La mise en scène est propre et bien lisible, avec un encrage élégant et des couleurs sobres. Cependant, le récit manque parfois d’émotion et peut sembler un peu distant.

Malgré cela, l’album offre un aperçu instructif de la vie des résistants et de la condition des juifs pendant cette période sombre de l’histoire.

Bien que le dessin soit minimaliste et que certains détails manquent, le travail est soigné et le sujet mérite d’être exploré. « Vivre à en mourir » est recommandé aux passionnés de l’histoire de la résistance en France pendant la Seconde Guerre mondiale.



Marcel Rajman est une figure marquante de la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Né en 1923, il s’engage dès son plus jeune âge dans la lutte contre l’occupation nazie. Avec courage et détermination, Rajman participe à de nombreuses actions de sabotage et d’attentats contre les forces d’occupation.

En 1941, il rejoint le groupe FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans – Main d’Œuvre Immigrée), composé principalement de militants juifs étrangers.

Rajman joue un rôle essentiel dans la préparation et l’exécution de l’assinat d’un haut dignitaire SS allemand en septembre 1943.

Suite à cette action, Marcel Rajmanest recherché par la police Française aux ordres d’Himmler.

Arrêté en novembre 1943, il sera exécuté le 21 février 1944 avec vingt-deux de ses camarades au Mont Valérien.


Pour continuer votre lecture

La bio de Marcel Rajman sur le site du musée de la résistance en ligne

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Mont ValérienParis