Étiquette : Lieu : Audierne

L’Or des marées – Tome 1

Album publié en 2019 aux éditions Glénat


Résumé éditeur

Les Moissonneurs de la mer

couverture L'Or des marées - Tome 1

Bretagne, 1894.

Yves Kerléo, gardien de phare, rejoint la terre pour épouser la belle Anne et devenir paysan goémonier.

Il faut dire que cette algue des côtes bretonnes est devenue une matière première très importante, utilisée en médecine et dans la photographie notamment.

Yves, encore novice en la matière, va de sa rencontre avec Eugène Lemarchand, industriel du Conquet, tisser une association qui débouchera sur une aventure de trente ans.

Si tout semble séparer les deux hommes, très vite un projet commun – la modernisation du commerce de l’iode – va nouer des liens entre leur deux familles, au-delà des barrières sociales.

Les auteurs de Chasseurs d’écume nous proposent une nouvelle saga de l’Océan au souffle romanesque, adaptée du roman best-seller de Joël Raguénès Le Pain de la mer.

De naissances en enterrements, de fêtes familiales en célébrations religieuses, d’amours en malheurs, de succès en naufrages, c’est tout un nouveau monde qui va apparaître sur fond d’hymne constant au terroir.


L'Or des marées – Tome 01

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Or des marées – Tome 1 »

Dans la brume saline de la Bretagne fin-de-siècle, « L’Or des marées – Tome 1″ dépeint avec une sobriété poignante les destins entremêlés de ses personnages, au cœur d’une société en mutation. François Debois, à la plume, et Serge Fino, au pinceau, nous livrent une épopée où le romanesque côtoie la dure réalité d’une époque révolue.

L’histoire débute avec Yves Kerléo, un gardien de phare dont la vie se voit bouleversée par l’amour et le devoir. La mer, à la fois source de vie et de solitude, se fait le théâtre d’une romance qui contraint notre protagoniste à troquer la quiétude de son phare contre les tumultes de la terre ferme.

La transition d’Yves au métier de goémonier, récolteur d’algues, est une métaphore filée de sa quête d’ancrage, tant familial que professionnel.

La bande dessinée brille par son authenticité historique et son réalisme social, sans jamais sombrer dans le didactisme. Le métier de goémonier, peu connu, sert de prisme à travers lequel le lecteur découvre une Bretagne sauvage, presque mythique, où la terre et la mer se disputent les hommes.

extrait L'Or des marées - Tome 1

Les illustrations de Fino, tout en retenue, réussissent l’exploit de capturer l’austérité de l’époque tout en insufflant une vitalité aux paysages et aux scènes de la vie quotidienne.

« L’Or des marées » est un hommage vibrant à un monde en transition, une invitation à plonger dans les profondeurs d’une époque où les enjeux personnels se mêlent indissociablement aux soubresauts d’une société bretonne en pleine évolution.


Lieux visités par la bd en Bretagne

AudierneBrestIle de BeniguetLe Conquet

Plogoff

Album publié en 2013 aux éditions Delcourt


Résumé éditeur

Après le choc pétrolier de 1973, la France passe au tout nucléaire.

Plogoff, commune de Bretagne, est retenue pour l’établissement d’une centrale.

De l’incompréhension des habitants naît la contestation puis la résistance.

Ce n’est qu’en 1981 que le projet est stoppé par Mitterrand, comme promis durant sa campagne.

A l’instar de Fukushima, la centrale de Plogoff devait se situer sur une faille sismique.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Plogoff »

La bande dessinée « Plogoff » aborde un pan crucial de l’histoire contemporaine Bretonne : la bataille farouche contre la construction d’une centrale nucléaire à la pointe Finistère. Cette période tumultueuse, qui s’étend de 1975 à 1981, a laissé une marque indélébile dans ma mémoire en tant que lecteur et critique.

L’un des aspects qui m’a interpellé est la manière dont l’œuvre présente les personnages centraux de cette lutte. J’ai regretté qu’elle ne creuse pas suffisamment leurs motivations et leurs appréhensions liées au nucléaire.

D’un point de vue visuel, le choix du noir et blanc peut faire débats. La mise en scène et la narration ne parviennent pas à capter le lecteur de manière aussi immersive que d’autres œuvres documentaires.

Cependant, il est important de reconnaître que « Plogoff » demeure une lecture indispensable pour ceux déjà sensibilisés à la cause écologique et aux événements de cette époque.

Malgré ses petites imperfections, cette bande dessinée rend hommage à une lutte mémorable pour la préservation de l’environnement et offre un aperçu significatif de cette période historique.