Étiquette : 2024

Le Diffamé

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Nouveau Monde.


D’après le roman de Thierry Joumard Des Achards publié le 21 aout 2024.

couverture bd Le Diffamé

1446, alors que la guerre de Cent ans tourne en faveur du roi de France, le jeune Audouin V assiste aux funérailles de son oncle et parrain assassiné, Audouin IV Joumard « le Diffamé ».

La charge est lourde pour le jeune homme qui hérite d’un domaine, d’un château, d’un titre, mais aussi d’un prénom lié à une histoire sinistre. Audouin IV s’est, en effet, élevé contre le roi de France, Charles VII.

Il a trahi sa parole et le puissant souverain, en retour, lui a infligé une terrible punition : la diffamation. Si l’homme peut garder richesses et château, ses armes et blasons lui sont retirées.

Dans le monde féodal, sans honneur, il n’est alors plus rien. Le jeune Audouin doit relever, sur les champs de bataille, l’honneur de sa famille.

Quand il apprend que son oncle est mort assassiné, que plusieurs de ses compagnons de rapines subissent le même sort, il décide de mener l’enquête et de punir le coupable. Il ne se doute pas que la recherche de la vérité va le mener dans les tréfonds de l’âme noire et tourmentée de son oncle.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Diffamé »

La BD sortira le 4 septembre 2024.

Dans les pantoufles de Darwin

Album publié aux éditions Alisio en 2024.


couverture bd Dans les pantoufles de Darwin

Père de la théorie de l’évolution, Darwin est mondialement connu. Pourtant, que sait-on vraiment de lui et de son quotidien ? Savez-vous qu’il a observé des colombophiles souffler dans des pigeons ? Qu’il vomissait quand il était stressé ? Et qu’il était une telle star de son vivant qu’un fan lui a un jour envoyé ses poils comme sujet d’étude ?

Comment tout cela a-t-il influencé sa façon de travailler, et la façon dont il a combattu ses détracteurs ?

Grâce à sa correspondance riche de 15 000 lettres, Camille Van Belle et Adrien Miqueu dessinent les contours du vrai Darwin. Loin de l’image du vieux sage à longue barbe, un personnage surprenant se révèle, joyeux et ronchon, casanier et sociable, passionné de pigeons, d’orchidées et de romans à l’eau de rose ! Et vous aurez enfin la réponse à cette grande question : Comment diable Darwin a-t-il fait pour que sa théorie fasse le tour du monde, alors qu’il a passé sa vie enfermé chez lui… en pantoufles ?

Camille Van Belle et Adrien Miqueu rendent ici un hommage espiègle mais fidèle et extrêmement documenté au plus célèbre des naturalistes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Dans les pantoufles de Darwin »

La BD sortira le 2 septembre 2024.

Mille femmes blanches – Un train pour la Gloire

Album publié en 2024 aux éditions Dargaud.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Jim Fergus publiée en 1998.

couverture bd Mille femmes blanches

1874. États-Unis d’Amérique, Washington.

May Dodd est incarcérée de force par les siens dans un institut spécialisé dans les déficiences mentales et les troubles psychologiques.

Son tort : vivre avec un homme en union libre, contre l’avis de son père et de sa puissante famille.

Pour échapper à son supplice et à la violence sourde d’un enfermement qui la tue à petit feu, May accepte de participer à un programme gouvernemental qui prévoit l’échange de mille femmes blanches contre mille chevaux pour favoriser l’intégration des descendants de la nation Cheyenne dans la société américaine.

Les femmes qui se porteront volontaires quitteront l’institut et s’embarqueront pour un voyage aux confins du monde dit « civilisé », dans le but de fonder un foyer et de donner un à leur nouvel époux au moins un enfant

A nouveau libre, May commence sa nouvelle en consignant ses pensées et ses états d’âmes dans un carnet, puissant témoignage des étapes de son périple humain, intellectuel et sensoriel au sein de la nation Cheyenne, fière, brave, et humaine avant tout.

Adapté d’un livre de Jim Fergus, récompensé en 2000 par le Prix du premier roman étranger, Mille Femmes blanches est subtilement mis en scène, à partir d’un scénario de Lylian, majestueusement dessiné par Anaïs Bernabé et teinté des couleurs fines et précises d’Hugo Poupelin.

C’est un cri d’amour et de liberté – celle des femmes comme celle des peuples natifs – mais aussi une ode à la nature et un plaidoyer pour le respect de la vie sous toutes ses formes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mille femmes blanches »

La BD sortira le 6 septembre 2024.

extrait bd Mille femmes blanches

Hercule Poirot – Le crime d’halloween

Album publié en 2024 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre Agatha Christie publiée en novembre 1969.

couverture bd Hercule Poirot - le crime d'halloween

Le 31 octobre, entre sorcières et chauves-souris, c’est la fête du Potiron !

Pour marquer l’événement, Mrs Drake, une femme un peu originale, organise une soirée chez elle pour les adolescents du village. Joyce, l’une des fillettes, se vante devant l’assistance d’avoir été témoin d’un meurtre.

Bien sûr, personne ne la prend au sérieux : Joyce est connue pour toujours essayer de se rendre intéressante…

Pourtant quand la fête est finie, c’est bien son cadavre qui est retrouvé dans la bibliothèque…

Qui a bien pu vouloir éliminer un si jeune témoin ? Le meurtrier peut trembler car c’est à Hercule Poirot que l’enquête est confiée.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Hercule Poirot – Le crime d’halloween »

La BD sortira le 9 octobre 2024.

Au cœur de la terre – Tome 2

Album « Au cœur de la terre – Tome 2 » publié en 2024 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre Edgar Rice Burroughs publiée en 1914.

couverture bd Au cœur de la terre - Tome 2

Une incroyable aventure au centre de la Terre !

David Innes et Perry continue d’évoluer dans un monde archaïque et impitoyable où la hiérarchie est basée sur la force et l’oppression.

Les Mahars, sorte de reptiles, dominent les primates, les primates dominent l’homme, et au bout de la chaîne, nous retrouvons nos deux aventuriers.

Après s’être évadé de la cité de Phutra, David décide d’y revenir pour tenter de sauver son ami Perry. Il parvient à le libérer, tout comme Ghak et Hooja.

Dans leur fuite, David emporte le manuscrit sacré des Mahars, qu’il cache dans une caverne. Mais Ghak redoute la vengeance des Mahars et envoie Hooja avertir son peuple d’un possible danger d’invasion…

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Au cœur de la terre – Tome 2 »

La BD sortie le 9 octobre 2024.

extrait bd Au cœur de la terre - Tome 2

Au cœur de la terre – Tome 1

Album « Au cœur de la terre – Tome 1 » publié en 2024 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre Edgar Rice Burroughs publiée en 1914.

couverture bd bd Au cœur de la terre - Tome 1

Une incroyable aventure au centre de la Terre !

Quand le prospecteur David Innes et son compagnon, l’inventeur Abner Perry, sortent de leur excavateur de minerai, la Taupe d’acier, après avoir creusé en profondeur dans les entrailles de la Terre, ils ne savent pas encore qu’ils viennent de découvrir un nouveau continent, Pellucidar !

De toute évidence, la Terre est creuse, puisqu’ils ont pénétré dans un monde intérieur… Cet univers luxuriant s’avère peuplé de bêtes féroces, semblables aux animaux préhistoriques, et d’êtres primitifs, humains et non humains. Quant au soleil, il ne bouge pas… la nuit ne tombera jamais sur Pellucidar. La rencontre avec les autochtones est surprenante et pleine d’espoir, mais très vite les deux aventuriers vont déchanter.

Car sur Terre ou en son sein, il existe une hiérarchie, et celle de Pellucidar est basée sur la force et l’oppression. Les Mahars, sorte de reptiles, dominent les primates, les primates dominent l’homme, et au bout de la chaîne, nous retrouvons nos deux savants ! Vont-ils survivre aux conditions archaïques de cet Âge de pierre brutal ? Tout un écosystème inconnu se révèle devant eux…

Bien décidés à triompher de cet obscurantisme, nos deux héros vont vivre la plus extraordinaire des aventures.

Oubliez tout ce que vous avez appris en histoire-géographie en plongeant dans cette adaptation haute en couleur du chef-d’œuvre mythique de l’écrivain américain Edgar Rice Burroughs.

Et qui mieux que Jean-David Morvan pour remettre au goût du jour ce récit insolite et fondateur de la science-fiction moderne, publié initialement en 1914 ?

À ses côtés, le dessinateur argentin Rafael Ortiz lui redonne un souffle nouveau à travers son trait solide et riche de multiples détails. Cette adaptation du premier roman de la saga, Au cœur de la Terre, se présentera en deux tomes.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Au cœur de la terre – Tome 1 »

« Au cœur de la terre – Tome 1 » de Jean-David Morvan, soutenu par les illustrations vibrantes de Rafael Ortiz, nous plonge dans une aventure palpitante à travers les profondeurs imaginaires de notre planète.

Adaptant le roman de 1914 d’Edgar Rice Burroughs, Morvan réussit à moderniser une histoire qui, bien que classique, porte les stigmates de son époque.

Visuellement, l’album est un véritable tour de force. Ortiz, avec son trait vif et minutieux, crée un monde luxuriant et foisonnant, peuplé de créatures extraordinaires et de paysages inexplorés.

extrait bd Au cœur de la terre - Tome 1

Chaque page est un festin pour les yeux, et la qualité des illustrations compense largement certaines lacunes narratives. En effet, si le scénario reste fidèle à l’œuvre originale, il souffre parfois de la rapidité des enchaînements, laissant peu de temps au lecteur pour s’attarder sur les détails.

Le rythme effréné de l’histoire peut dérouter, avec une succession d’événements qui ne laisse guère de place à la contemplation. Cependant, cette cadence contribue aussi à maintenir une tension constante, rendant la lecture captivante, voire addictive. Néanmoins, certains éléments datés du récit, notamment les stéréotypes de genre, peuvent sembler déplacés dans une adaptation contemporaine.

En conclusion, ce premier tome réussit à raviver un classique de la science-fiction avec brio !


Invisible enemy

Album publié en 2024 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

Les pilotes de chasse « Puma » de la 101e Escadre Aérienne des forces de défense hongroises patrouillent régulièrement les cieux dans leur mission de défense de l’espace aérien de l’OTAN. 

En 1990, cette unité fut nommée ainsi en hommage à Dezso Szentgyorgyi, le plus grand as hongrois de la seconde guerre mondiale.

Tout comme de nombreux autres pilotes qui, comme lui, ne quittèrent pas leur pays après la guerre, il dut cacher son passé pendant des décennies, réduit au silence par le régime au pouvoir.

Ce fut fait de façon si efficace que souvent, ils restèrent des inconnus aux yeux de leurs propres familles. 

Ils combattirent pour leur nation, et pourtant devinrent des parias…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Invisible enemy »

La BD sortira le 11 septembre 2024. Un avis sera posté quand la BD sera lue.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Koursk

Don Juan – Tome 2 – L’invité de pierre

Album publié en 2024 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Tirso de Molina parue en 1630.

Quand la justice divine frappe à notre porte…

couverture bd Don Juan - Tome 2 - L'invité de pierre

Don Juan est un séducteur sans scrupules, qui aime faire souffrir sans autre motif que le plaisir de faire le mal.

Désormais à Séville, il blesse le père de Dona Ana, qui tentait de défendre l’honneur de sa fille, puis s’enfuit in extremis vers Dos Hermanas en compagnie de son serviteur, Catalinon.

Une fois sur place, il ne peut s’empêcher de séduire la belle Aminta, sur le point de se marier… Mais un soir, Don Juan reçoit une visite terrifiante.

Le père défunt de Dona Ana s’avance vers lui sous la forme d’une statue de pierre, pour demander au félon d’honorer un ultime rendez-vous !

Imbu de lui-même, Don Juan accepte l’invitation du revenant, car il se moque tout autant de la justice des hommes que d’une sanction divine. La sentence de Dieu ne tardera cependant pas à frapper d’une main vengeresse…

De Molière à Richard Strauss, en passant par Mozart, Pouchkine et d’autres, la figure de Don Juan a traversé les siècles. Sous la direction de Luc Ferry, le mythe renaît en revenant à la pièce originelle de Tirso de Molina, jouée sur scène dès 1630, et nous fait découvrir toute la complexité perfide et démoniaque de ce personnage de légende.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Don Juan – Tome 2 – L’invité de pierre »

Dans Don Juan – Tome 2 : L’Invité de Pierre, Didier Poli et son équipe réussissent un tour de force en revisitant l’un des mythes les plus emblématiques de la littérature européenne. Cette bande dessinée nous plonge au cœur des tourments de Don Juan, ce séducteur impénitent, qui ici, semble marcher inexorablement vers son destin tragique.

Le récit, imprégné d’une atmosphère pesante et quasi mystique, suit Don Juan alors qu’il continue de défier les lois divines et humaines. Le père défunt de Dona Ana, prenant la forme d’une statue de pierre, incarne cette menace surnaturelle qui pèse sur lui, rendant l’intrigue à la fois captivante et angoissante.

Les dessins de Diego Oddi magnifient cette tension, avec un style qui allie réalisme et un usage habile des ombres, renforçant l’idée d’une condamnation inéluctable.

Sous la plume de Clotilde Bruneau, les dialogues sont percutants et reflètent avec justesse la dualité du personnage principal, à la fois charmeur et profondément immoral. La mise en scène de Luc Ferry, quant à elle, apporte une dimension philosophique qui questionne sur les notions de libre-arbitre et de fatalité.

Le rythme du récit peut sembler déconcertant par moment, laissant peu de répit au lecteur. Cette densité narrative, bien que fidèle à la tragédie classique, pourrait dérouter les amateurs de BD plus conventionnelles.

Don Juan – Tome 2 : L’Invité de Pierre se révèle ainsi comme une œuvre dense et stimulante, qui respecte et renouvelle le mythe de Don Juan avec brio.


Don Juan – Tome 02

Les Jours les plus longs

Album publié en 2024 aux éditions du Ouest-France.


Résumé éditeur

couverture bd Les Jours les plus longs

Que font ces six personnages le 7 mai 1943 ? Que fait Alice, petite Caennaise amoureuse qui vit sous l’occupation allemande et qui accompagne son petit ami qui part se cacher pour échapper au STO ?

Que fait Ben, ce jeune anglais désœuvré mais patriote qui part s’engager dans la 6e division aéroportée britannique ?

Que fait Rudyard, jeune officier de marine canadien qui surveille les convois dans l’atlantique à bord d’un destroyer ?

Vito, lui, combat l’Afrika Korps en Afrique du Nord dans la 1re division d’infanterie américaine : ce baptême du feu pour les Yankees ne sera pas le dernier …

Sur le front de l’Est, le lieutenant Von Diest, nazi convaincu, est mis hors de combat par les Russes, tandis qu’Eugen, antinazi, surveille le mur de l’atlantique en Norvège avant d’être rapatrié sur la Normandie
Six dates clefs comme autant d’instantanés pour raconter la guerre de ces 6 destins qui vont tous se retrouver en Normandie dans le paroxysme d’une bataille qui verra la libération de l’Europe de l’Ouest…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Jours les plus longs »

« Les Jours les plus longs » de Benoît Rondeau, magnifiquement illustré par Nicolas Biberon, est une fresque historique poignante qui plonge le lecteur au cœur de la Seconde Guerre mondiale. À travers six personnages aux parcours variés, l’œuvre dépeint avec une grande précision les complexités de ce conflit global.

Chaque protagoniste incarne une facette distincte de la guerre : Alice, jeune Caennaise, et Ben, soldat anglais, symbolisent l’engagement et la résistance. Vito, combattant américain en Afrique du Nord, et Rudyard, officier canadien, illustrent la diversité des fronts. Les soldats allemands Eugene et Von Diest offrent une perspective contrastée sur le nazisme.

On peut saluer la rigueur historique de Rondeau et l’impact visuel des illustrations de Biberon. Les scènes de bataille sont décrites avec une intensité saisissante, tandis que les moments d’intimité révèlent la profondeur émotionnelle des personnages. Ce mélange de faits et de fiction rend « Les Jours les plus longs » à la fois éducatif et captivant.

Cette bande dessinée est une réussite, offrant une exploration nuancée de la guerre à travers des récits personnels touchants et authentiques.

Une lecture indispensable pour les passionnés d’histoire et de bande dessinée

Elle s’appelait Sarah

Albums publiés en 2007 aux éditions Marabout.


Résumé éditeur

Adaptation du roman de Tatiana de Rosnay publié pour la première fois en 2007.

Deux histoires se déroulent en parallèle : celle de Julia américaine qui vit à Paris, en 2000, avec son mari Bertrand et sa fille Zoë et celle de Sarah déportée avec son père et sa mère, en 1942 lors de la rafle du Vel’ D’Hiv’. Les deux récits se rejoignent malgré les années qui les séparent.

couverture bd Elle s'appelait Sarah

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv.

Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais.
Elle s’appelait Sarah, est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation.

Le roman de Tatiana de Rosnay est porté par le souffle de Pascal Bresson et revit sous la délicatesse des dessins de Horne.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Elle s’appelait Sarah »

« Elle s’appelait Sarah« , adaptée du roman de Tatiana de Rosnay, est une œuvre graphique puissante qui transcende les époques pour évoquer la tragédie de la rafle du Vél d’Hiv.

Pascal Bresson, au scénario, et Horne, à l’illustration, forment un duo harmonieux qui réussit à capturer la profondeur émotionnelle et historique du récit original.

Le récit, divisé entre les années 1942 et 2002, juxtapose la douleur d’une enfant juive, Sarah, arrachée à sa famille, et la quête de vérité d’une journaliste américaine, Julia Jarmond, soixante ans plus tard. Cette structure narrative parallèle, magistralement mise en page, souligne la persistance des blessures du passé et leur résonance dans le présent.

Les dessins de Horne sont délicats et expressifs, offrant une visualisation poignante des événements traumatiques. Les scènes de la rafle sont particulièrement marquantes, empreintes de réalisme et d’émotion, rendant hommage aux victimes avec une sensibilité remarquable.

Pascal Bresson réussit à adapter le texte de manière fluide, préservant l’intensité dramatique et la profondeur des personnages. L’œuvre ne se contente pas de narrer l’horreur, elle incite à la réflexion sur la mémoire et l’importance de transmettre l’histoire.

« Elle s’appelait Sarah » est une bande dessinée émouvante, qui conjugue avec brio histoire et émotion.

Une lecture incontournable pour les amateurs de romans graphiques historiques.