Étiquette : 2024

Plouheran

Album publié en 2023 en auto édition en 2024 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

couverture bd Plouheran

Hiver 2021, en plein confinement, je quitte la Bretagne pour m’élancer vers Téhéran. Les premières nuits seule en montagne, je tremblais, serrant dans mes poings mon opinel et ma bombe à poivre. Et puis, on s’habitue.

Des bivouacs dans les forêts enneigées du Massif central, aux nuits dans les caravansérails abandonnés, en passant par les toits de Venise et les hauts cols du Caucase, le lecteur découvrira les coulisses de cette année nomade sur la route de la soie.

Pourquoi partir, si notre famille et nos amis nous manquent et qu’on ne sait même pas où on va ? Qu’est ce qui nous pousse à aller chaque jour chasser la ligne d’horizon, la prochaine forêt, le prochain col, la prochaine mer ?

PLOUHERAN est un roman graphique qui parle de l’attrait de l’Est et de l’imaginaire des routes de la soie, d’une quête de vieilles légendes. C’est un livre de voyage, un roman d’apprentissage, et surtout, après de nombreuses rencontres insolites sur le chemin, une grande histoire d’amitiés.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Plouheran »

Dans « Plouheran« , Isabel Del Real réinvente le carnet de voyage en conjuguant le récit autobiographique à l’art séquentiel de la bande dessinée. En résulte une œuvre qui transcende la simple narration graphique pour offrir une expérience immersive et nuancée.

Del Real évite les pièges de la grandiloquence pour privilégier une approche directe et sincère, facilitant ainsi une identification du lecteur à l’auteure-protagoniste. Les illustrations, sans prétention, s’offrent comme le miroir fidèle des émotions pures et des paysages traversés, du littoral breton aux sommets iraniens.

La singularité de « Plouheran » réside aussi dans la démarche de Del Real, une autodidacte qui, poussée par la contrainte d’un confinement, transforme l’obstacle en tremplin pour l’aventure. Elle construit son vélo, apprend la mécanique et le dessin, faisant de l’apprentissage et de l’adaptation les véritables héros de son périple.

extrait bd plouhéran

Le roman graphique va au-delà de l’exploration géographique ; il s’agit d’un voyage initiatique, où chaque coup de pédale est une métaphore du dépassement de soi. La nuit, ce n’est plus seulement le repos du voyageur, mais un espace où s’invitent les ombres de l’inconnu, ajoutant une dimension mythique au récit.

« Plouheran » est un hymne à la liberté, une ode à la découverte qui célèbre l’errance autant que l’ancrage, et confirme Isabel Del Real comme une voix nouvelle et audacieuse dans le paysage de la bande dessinée contemporaine.

C’est une œuvre qui rappelle que le voyage est avant tout une aventure humaine, une quête de sens où chaque lecteur est invité à pédaler à l’unisson avec l’autrice.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Plouër-sur-Rance

L’Artiglio et ses hommes

Album publié en 2024.


Résumé

Erwan Le Saec et Francis Roudaut vous propose ce financement participatif pour la bande dessinée racontant l’histoire vraie de marins italiens au large des côtes de la Bretagne entre 1928 et 1930.

Ouessant, Brest, Belle-Île et Quiberon verront passer l’Artiglio le navire récupérateur d’épaves et de cargaisons.

Echouages de navires, aventure, découvertes, joies et drames.

Parmi les héros méconnus de cette histoire : Alberto GIANNI le chef plongeur. Il était aussi inventeur.

A son actif : la chambre de décompression et d’autres éléments qui faciliteront la plongée en eaux très profondes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Artiglio et ses hommes »

Ce projet de bd est actuellement en cours sur le site ulule.com. Il devrait sortir en juin 2024.

Chez histoiregeobd.com, on aime le projet, on a donc participé 🙂


Lieux visités par la bd en Bretagne

Belle-Ile-En-MerBrestIle de OuessantQuiberon

J’y vais mais j’ai peur journal d’une navigatrice

Album publié en 2024 aux éditions Delcourt


Résumé éditeur

Journal d’une navigatrice

couverture bd J'y vais mais j'ai peur

87 jours pour boucler son tour du globe en solitaire ont fait de Clarisse Crémer « la femme la plus rapide du monde » mais l’album raconte avant tout une incroyable aventure humaine loin des récits de mer héroïques.



Avec Maud Bénézit (Il est où le patron ?), elles embarquent dans leur sillage les voileux comme les néophytes qui ont suivi ses aventures et les tempêtes qu’elle a traversées…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « J’y vais mais j’ai peur »

« J’y vais mais j’ai peur : Journal d’une navigatrice » est bien plus qu’une simple bande dessinée sur la voile et le Vendée Globe. C’est un récit captivant qui navigue entre les vagues de passion, de détermination et de peur, offrant un aperçu intime de l’expérience de Clarisse Crémer, une navigatrice déterminée.

L’histoire débute avec Clarisse, une jeune femme indécise sur son avenir, jusqu’à ce qu’elle découvre sa passion pour la voile lors de ses escapades bretonnes. De là, le récit nous emmène dans un voyage tumultueux, depuis ses modestes débuts jusqu’à sa participation audacieuse au Vendée Globe, la course légendaire en solitaire.

Ce qui rend cette bande dessinée si immersive, c’est la manière dont elle capture les émotions brutes de Clarisse : ses doutes, ses moments de triomphe et ses peurs profondes. L’illustratrice Maud Bénézit donne vie à ces émotions avec des dessins vibrants et des paysages marins époustouflants, nous plongeant au cœur de l’action.

extrait bd J'y vais mais j'ai peur

Mais au-delà de l’aspect narratif, cette BD soulève des questions importantes sur le genre et la place des femmes dans le monde de la voile. Clarisse se bat contre les préjugés et les stéréotypes tout au long de son parcours, défiant les attentes pour devenir une force à part entière dans un domaine largement dominé par les hommes.

« J’y vais mais j’ai peur » est bien plus qu’une simple histoire de navigation. C’est un hommage à la détermination, à la résilience et à la capacité de surmonter ses peurs pour atteindre de nouveaux horizons.

Clarisse Crémer nous rappelle que, même au milieu des océans les plus tumultueux, il est possible de trouver sa voie et de réaliser ses rêves les plus audacieux. Une lecture aussi inspirante que captivante, recommandée à tous ceux qui cherchent à être transportés par une aventure authentique et palpitante.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Locmiquélic

Louis-Marie Grignion de Montfort

Album publié en 2024 aux éditions Plein Vent.


Résumé éditeur

couverture bd Louis Marie Grignion de Montfort

Louis-Marie Grignion de Montfort est né en 1673, le deuxième de dix-huit enfants en Bretagne à Montfort-la-Cane (aujourd’hui Montfort-sur-Meu, en Ille-et-Vilaine).

Issu d’une famille chrétienne, il fut baptisé le jour suivant sa naissance et élevé à la campagne, développant son amour pour la nature et la solitude.

À l’âge de six ans, ses parents décidèrent qu’il deviendrait prêtre, comme ses trois oncles maternels.

Son père lui donna une instruction générale, tandis que sa mère se consacra à son éducation religieuse.

Il rejoignit les jésuites à Rennes à l’âge de douze ans et se prépara au sacerdoce à Paris, ajoutant le prénom de Marie à son nom lors de sa confirmation.

Après son ordination en 1700, il se consacra à la prédication dans les missions rurales de l’Ouest et du Centre de la France. Il travailla à Nantes et à Poitiers, où il créa une congrégation hospitalière, les Filles de la Sagesse, en 1703. Il rédigea son ouvrage le plus célèbre, le Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge, à La Rochelle.

Plus tard, il partit à Rome pour demander au pape la possibilité de devenir missionnaire. Il revint en France en tant que missionnaire apostolique. Il entreprit 72 missions majeures en dix ans.

Il fonda deux ordres religieux, la « Compagnie de Marie (les Pères montfortains) » et une congrégation féminine (les Filles de la sagesse).

Il mourut à 43 ans d’une pleurésie lors d’une mission à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Son corps repose dans la Basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Louis Marie Grignion de Montfort »

La bd n’a pas encore été lue.

extrait bd Louis Marie Grignion de Montfort

Lieux visités par la bd en Bretagne

Montfort-sur-MeuNantes

Le Sourire d’Auschwitz

Album publié en 2024 aux éditions Des Ronds dans l’O


Résumé éditeur

couverture bd Le Sourire d'Auschwitz

En réalisant des recherches sur sa région d’origine, la Bretagne, Stéphanie Trouillard, journaliste à France 24, spécialiste de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, découvre une photo d’une déportée du Morbihan, Marie-Louise Moru, dite Lisette.

Un cliché pris à Auschwitz sur lequel la jeune femme, étonnamment souriante, semble défier ses bourreaux.
Comment peut-on sourire dans une telle situation ?

Qui est cette femme ?

L’enquête de Stéphanie Trouillard révèlera son passé de résistante et l’histoire de sa ville Port-Louis.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Sourire d’Auschwitz »

Dans « Le Sourire d’Auschwitz« , Stéphanie Trouillard et Renan Coquin font revivre le courage silencieux d’une résistante oubliée, Lisette Moru.

Ce roman graphique déploie une mosaïque de souvenirs, à la fois tendre et tragique, pour reconstituer le portrait d’une jeune femme dont le sourire défiant sur une photographie d’Auschwitz, contraste avec l’horreur de son contexte.

Trouillard, journalistique rigoureuse, transforme le cliché en une énigme personnelle, explorant comment les actes de résistance, même minimes, peuvent conduire à des conséquences incommensurables.

L’œuvre, empreinte d’un didactisme palpable, tend parfois vers l’académisme. Le récit, basé sur une enquête minutieuse, se focalise sur la transmission de faits.

Le dessin de Coquin, sobre et semi-réaliste, capture avec justesse cette époque révolue, bien qu’il manque par moments de la vigueur nécessaire pour insuffler une pleine vie à cette histoire poignante.

Ce récit est un hommage nécessaire, non seulement à Lisette, mais à tous les résistants anonymes. La démarche de l’auteure, loin de vouloir raviver les blessures, vise à cicatriser la mémoire collective en illuminant les actions de ces héros de l’ombre. C’est une invitation à la réflexion sur la valeur et le coût de la résistance dans les périodes les plus sombres de notre histoire.

« Le Sourire d’Auschwitz » se dresse comme un témoignage essentiel. Il rappelle que l’engagement, même le plus discret, peut incarner une forme de résistance la plus pure et la plus désintéressée.


Pour aller plus loin

On ne peut que recommander le webdoc de France 24 réalisé par Stéphanie Trouillard.

(cliquer sur l’image ci-dessous pour y accéder)


Lieux visités par la bd en Bretagne

AuschwitzPort-Louis

Normandie juin 44 – T07 – La bataille de Cherbourg

Album publié une première fois en 2024 chez OREP Editions.


Fin 1943, la 79e division d’infanterie américaine se prépare au camp Phillips, dans le Kansas.

couverture bd Normandie juin 44 - T07 - La bataille de Cherbourg

Eduardo et Frank ne sont guère rassurés car on s’entraîne à balles réelles…

Six mois plus tard, à Plymouth, quand ils embarquent pour rejoindre la France, Eduardo serre fort un appareil photo entre ses doigts.

Comme s’il tentait de s’accrocher au métier dont il rêve, alors qu’il va devoir crapahuter dans l’Europe en feu…

Le 14 juin, après avoir débarqué à Utah Beach, les deux amis s’apprêtent à remonter vers le Nord-Cotentin pour prendre la « forteresse » de Cherbourg… La Festung d’Hitler…


« Normandie juin 44 – Tome 7 : La Bataille de Cherbourg« , scénarisé par Jean-Blaise Djian et illustré par Bruno Marivain, est une immersion poignante dans l’un des épisodes les plus marquants de la Seconde Guerre mondiale.

Ce tome s’attache à la mission cruciale de la 79e division d’infanterie américaine, qui doit capturer la forteresse de Cherbourg.

On ne peut que louer la capacité de cette série à mélanger rigueur historique et narration immersive. Eduardo et Frank, les protagonistes fictifs, apportent une dimension humaine et émotive à cette reconstitution historique, facilitant l’identification du lecteur tout en gardant une fidélité aux faits.

Le dessin de Marivain, bien que parfois inégal, s’améliore au fil des tomes et parvient à capturer l’intensité et la gravité des combats.

extrait bd Normandie juin 44 - T07 - La bataille de Cherbourg

Les illustrations, évocatrices et détaillées, complètent une narration solide qui ne tombe jamais dans le didactisme.

Djian réussit à transmettre les tensions et les espoirs des soldats, tout en offrant une perspective nuancée sur les horreurs et les sacrifices de la guerre.

« La Bataille de Cherbourg » est un incontournable pour les amateurs de bande dessinée historique, alliant éducation et émotion dans un équilibre rare et précieux​



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Cherbourg