Étiquette : 2019

Guide de la Corse en bandes dessinées

Album publié en 2019 aux éditions Petit à petit


Résumé éditeur

couverture bd Guide de la Corse en bandes dessinées

Le premier guide de Corse en Docu-BD pour parcourir et découvrir l’île de Beauté.

30 lieux mythiques du Cap Corse à Corte en passant par Ajaccio et le fameux GR20 !

Plans, repères, bonnes adresses, anecdotes étonnantes.

Tout y est avec la force évocatrice de la BD et du documentaire !


L’avis d’histoiregeobd.com sur « Guide de la Corse en bandes dessinées »

Guide de la Corse en bandes dessinées est une belle initiative qui mélange habilement le guide touristique, la bande dessinée historique et le guide culturel.

Avec 192 pages, il explore 30 lieux emblématiques de l’île de Beauté, offrant un aperçu captivant de sa richesse culturelle et naturelle.

Le livre propose un lexique corse, des planches de BD illustrant l’histoire de la Corse, des conseils de voyage, des cartes, des suggestions de lectures et des idées de sorties culturelles.

Les récits en BD sont suivis d’informations historiques et d’anecdotes, enrichissant ainsi la découverte.

Les dessins, réalisés par de nombreux artistes, sont globalement de qualité. Ce guide BD est une immersion passionnante dans l’histoire et la beauté de la Corse, suscitant le désir irrésistible de la visiter.

Une manière intelligente de présenter cette île aux multiples facettes, tantôt historique, tantôt pittoresque, et toujours captivante.


Paoli tome 4 : Pendus Du Niolu

Album publié en 2019 aux éditions DCL


Résumé éditeur

En 1769, à Ponte Novu, les Nationaux corses ont tout perdu: la guerre contre les Français, leur guide et général, Pasquale Paoli, contraint à un long exil en Grande-Bretagne, mais aussi et surtout leur indépendance.

Après ce désastre, sur l’île, beaucoup vécurent dans le souvenir de cette liberté perdue et dans l’espoir de la retrouver un jour.

Quand en 1774, des Corses tentèrent de ranimer la flamme insurrectionnelle et d’initier une nouvelle révolution, le sang coula à nouveau.

Un corps expéditionnaire des armées du roi de France prit alors la direction de Niolu, une région isolée et montagneuse, pour mâter cette rébellion.

Car il fallait avant tout faire un exemple …


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Paoli tome 4 : Pendus Du Niolu »

Dans le quatrième tome de « Paoli« , intitulé « Pendus Du Niolu« , l’histoire continue à dépeindre de manière captivante les événements de la Corse du XVIIIe siècle.

Après la défaite à Ponte Novu, la nation corse se retrouve sous le joug français, et Pasquale Paoli en exil en Grande-Bretagne. L’âme de la Corse reste cependant imprégnée de l’idée de liberté perdue, et en 1774, des Corses se soulèvent pour tenter de raviver l’esprit révolutionnaire.

Le récit de Frédéric Bertocchini nous transporte au Niolu, une région montagneuse isolée, où le conflit s’intensifie. Les illustrations d’Éric Rückstühl donnent vie à cette période turbulente de l’histoire corse, et la tension est palpable.

Ce tome maintient la qualité narrative et visuelle de la série « Paoli« . Il offre un aperçu saisissant de la résilience et de la lutte du peuple corse pour sa liberté, tout en mettant en lumière les sacrifices et les tragédies qui ont marqué cette époque mouvementée.

Une lecture incontournable pour les amateurs d’histoire et de Corse.


Toutes les bd sur Pasquale Paoli


Lieu visité par la bd en Corse

Corscia

Edmond Simeoni- Tome 1 – Contre l’injustice

Albums publiés en 2019 aux éditions DCL


Résumé éditeur

Appelé par certains «l’homme d’Aleria» et par d’autres «le père du nationalisme corse», Edmond Simeoni a incontestablement laissé une empreinte dans l’histoire de la Corse contemporaine.

De la contestation contre les essais nucléaires de l’Argentella en 1960 jusqu’au triomphe des idées en 2015, du combat écologique contre les «boues rouges» en 1973 au drame d’Aleria en 1975, il fut de toutes les luttes.

Dans sa cellule de Fresnes ou bien dans l’hémicycle de l’assemblée de Corse, Edmond Simeoni resta surtout fidèle à lui-même : un humaniste épris de justice et de liberté.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Edmond Simeoni- Tome 1 – Contre l’injustice »


La bande dessinée « Edmond Simeoni » est une plongée captivante dans la vie et le parcours du père du nationalisme corse, Edmond Simeoni.

Répartie en deux tomes, cette œuvre est le fruit de la collaboration entre le scénariste et journaliste Frédéric Bertocchini, les dessinateurs Michel Espinosa et Nuria Sayago, et l’homme dont la vie est racontée, Edmond Simeoni lui-même.

Le premier tome débute avec l’enfance d’Edmond Simeoni et nous emmène à travers ses premiers combats politiques jusqu’aux événements tragiques d’Aleria en 1975, qui ont marqué le début du nationalisme corse dit « moderne. »

La bande dessinée mêle habilement la vie privée et publique de cette figure politique emblématique, décédée en décembre 2018.

L’approche de Bertocchini est remarquable, car au lieu de se contenter de recherches documentaires, il a passé deux ans à échanger avec Edmond Simeoni pour recueillir ses témoignages et sa vision personnelle de la politique et de la Corse.

Cette démarche authentique donne une profondeur et une humanité à l’histoire.

Les dessins de Michel Espinosa et Nuria Sayago ajoutent une dimension visuelle saisissante à l’ensemble, capturant les émotions et les événements clés de manière évocatrice.

« Edmond Simeoni » est une bande dessinée qui célèbre la culture et l’histoire de la Corse tout en rendant hommage à un homme qui a marqué son époque.

C’est un récit fascinant qui invite les lecteurs à réfléchir sur l’engagement politique, la passion, et le pouvoir de l’histoire.

Cette BD est un incontournable pour ceux qui s’intéressent à la Corse et à son héritage politique.



Lieux visités par la bd en Corse

AlériaCortéFrancardo

Gallochju, bandit Corse

Album publié en 2019 aux éditions DCL


Résumé éditeur

couverture bd "Gallochju, bandit Corse"

L’histoire de Gallochju présentée ici en bande dessinée est inspirée à la fois d’une histoire vraie et d’une nouvelle d’Henri Pierhomme, intitulée ”Gallochio, bandit corse”.

Giuseppe Antonmarchi est appelé ainsi – Gallochju (petit coq) – en raison de sa petite taille et de sa voix fluette.

Destiné à une carrière ecclésiastique, sa vie prend une tournure inattendue lorsque, de retour dans son village d’Ampriani pour des vacances, il s’éprend violemment de Maria Luisa.

À la fin de l’été, consentantes, les deux familles célèbrent l’abbracciu (les fiançailles).


Mais lorsque Maria Luisa croise par hasard le regard d’un jeune et riche étudiant en droit dans une diligence en route pour Bastia, le conte de fée tourne alors au cauchemar.

Car Gallochju n’est pas disposé à se laisser voler ainsi sa fiancée… Il en va de son honneur !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gallochju, bandit Corse »

La bande dessinée « Gallochju, bandit Corse » offre une plongée captivante dans les méandres de l’honneur corse et de la vendetta, tout en célébrant la culture et les traditions de l’île de beauté.

Inspirée à la fois d’une histoire vraie et d’une nouvelle d’Henri Pierhomme, cette œuvre nous présente Giuseppe Antonmarchi, surnommé Gallochju en raison de sa petite taille et de sa voix fluette. Son destin initial était de devenir prêtre, mais tout bascule lorsqu’il tombe éperdument amoureux de Maria Luisa, déclenchant ainsi une série d’événements tragiques.

Le récit, méticuleusement illustré par Eric Ruckstuhl et agrémenté des riches couleurs de Pascal Nino, offre des visuels saisissants. Les personnages sont sculptés avec précision, leurs visages reflétant leur caractère, leurs motivations et leurs duplicités. La mère de Maria Luisa incarne parfaitement cette complexité morale.

L’histoire elle-même est une saga dramatique qui met en lumière les conflits d’honneur, la trahison et la quête de réparation à travers la vendetta.

Gallochju, malgré son statut de bandit, incarne la force des valeurs ancestrales corses et du serment devant Dieu. Sa lutte pour laver son honneur et celui de sa famille nous plonge dans un récit intense et captivant.

« Gallochju, bandit Corse » est un hommage magnifique à un héros de la tradition corse, soulignant l’importance des coutumes tout en exposant les dilemmes moraux complexes qui les sous-tendent.

Avec son mélange de beauté visuelle et de drame profond, cette bande dessinée saura séduire les amateurs de récits historiques et culturels.


Lieux visités par la bd en Corse

AltianiAmpriani

Hinault – Objectif maillot jaune

Album publié en 2019 aux éditions Mareuil.


Résumé éditeur

« Objectif maillot jaune » retrace le début de carrière professionnelle de Bernard, en s’attelant à comprendre comment le personnage du Blaireau s’est créé.

Bernard Hinault est un jeune coureur breton au potentiel reconnu, et au caractère bien trempé.

Les seules choses plus dures que sa tête sont ses jambes et sa farouche volonté de vaincre.

Il n’a qu’un but : inscrire son histoire dans celle de son sport.

Hinault, ce n’est pas un ovni. C’est un missile téléguidé qui atteint toujours sa cible.

D’exploits en rencontres déterminantes, en passant par les défaites et les blessures, Le Blaireau met en lumière la carrière du champion pour la première fois en bande dessinée.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Hinault – Objectif maillot jaune »

« Hinault – Objectif maillot jaune » est une bande dessinée qui offre un portrait captivant du légendaire cycliste Bernard Hinault, célèbre pour ses cinq victoires au Tour de France et sa personnalité déterminée.

Scénarisée par Jeff Legrand et illustrée par Fabien Ronteix, cette BD nous plonge dans l’univers intime du sportif, explorant ses motivations profondes et sa montée vers la gloire.

Le récit commence avec les débuts modestes de Hinault en Bretagne et nous guide à travers sa fulgurante ascension vers le maillot jaune du Tour de France en 1978.

Les auteurs dépeignent habilement les défis auxquels il a été confronté, de la gestion de sa vie personnelle à son tempérament parfois explosif, ainsi que les coulisses du cyclisme professionnel, y compris les intrigues entre équipes et les stratégies de course.

Les illustrations de Ronteix ajoutent une profondeur visuelle à l’histoire, et le partenariat avec Hinault lui-même apporte une dimension authentique à l’œuvre.

« Hinault – Objectif maillot jaune » est une plongée captivante dans la vie et la carrière de l’un des plus grands coureurs cyclistes de tous les temps.

Les passionnés de cyclisme apprécieront certainement cette BD qui célèbre l’héritage de Bernard Hinault et l’effervescence continue autour du Tour de France.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Yffiniac

Immortels !

Album publié en 2019 par le « Comité du souvenir départemental des fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure »


« Immortels ! » permet de découvrir l’histoire poignante des 50 otages de Châteaubriant et Nantes. 48 ont été fusillés le 22 octobre 1941 sur ordre d’Hitler. Cet événement marqua le premier massacre de masse de l‘Occupation, en représailles à l’assassinat du chef de la Wehrmacht à Nantes par trois jeunes résistants communistes.

Réalisée par les jeunes artistes talentueuses Camille Ledigarcher et Gaëlle Richardeau, en collaboration avec l’historienne Dominique Comelli, la BD retrace la vie quotidienne dans le camp d’internement de Choisel.

Les planches du livre font revivre les personnages marquants de cette période sombre. Le syndicaliste Jean-Pierre Timbaud, le médecin Maurice Ténine, le député Charles Michels et bien d’autres.

Elle met également en lumière les actes de résistance menés par les militants contre l’occupant allemand.

Cette bande dessinée artistique et respectueuse de l’histoire a touché le cœur de nombreux lecteurs. Elle a été vendue à 3 000 exemplaires et a été rééditée.

Accessible à toutes les générations, elle vise à transmettre la mémoire et les valeurs de la Résistance, encourageant la réflexion sur le courage et l’engagement pour la liberté.

Cette bande dessinée artistique et respectueuse de l’histoire a touché le cœur de nombreux lecteurs. Elle a été vendue à 3 000 exemplaires et a été rééditée.

Accessible à toutes les générations, elle vise à transmettre la mémoire et les valeurs de la Résistance, encourageant la réflexion sur le courage et l’engagement pour la liberté.

Au-delà de la BD elle-même, l’ouvrage est enrichi d’un dossier pédagogique rédigé par l’historienne Dominique Comelli.

En rendant hommage aux cinquante otages et à tous ceux qui se sont battus pour la liberté, « Immortels ! » incarne un magnifique outil de transmission.

C’est un appel à poursuivre le combat pour la paix et la liberté, un devoir de mémoire nécessaire pour les générations futures.

La bd « Immortels ! » disponible ici

(cliquez sur le bandeau ci dessous)


Autre bd, même lieu

Découvrez

Au revoir les enfants

Album publié en 2019 aux éditions Plein Vent


Résumé éditeur

La véritable histoire du père Jacques

Lucien Bunel, en religion père Jacques, est né en 1900.

Il devient prêtre puis religieux carme et fonde avant guerre un collège à Avon.

Pendant l’occupation, il entre dans la résistance et cache des adultes et des enfants juifs.

En 1944, il est arrêté et déporté d’abord à Sarrebrück puis à Mauthausen.

Il se consacre jour et nuit aux autres prisonniers. Il meurt d’épuisement en Autriche un mois après la libération du camp.

Louis Malle, élève au collège d’Avon à l’époque (il a alors 12 ans), a été marqué par cette arrestation qu’il raconte dans son film Au revoir les enfants.

Voici donc l’incroyable histoire du père Jacques, prêtre, déporté et Juste parmi les nations.

La bd « Au revoir les enfants » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «Au revoir les enfants»

Le roman graphique « Au revoir les enfants » de Camille W. de Prévaux et Jean Trolley nous plonge dans la vie extraordinaire de Lucien Bunel , rebaptisé Père Jacques, qui consacra sa vie à aider les autres.

L’enquête journalistique menée par un personnage fictif nous permet de rencontrer les témoins de sa vie, de son enfance en Normandie à sa déportation à Mauthausen.

extrait Au revoir les enfants

La sobriété artistique en noir et blanc souligne parfaitement la profondeur du récit.

Ce livre hommage réussit avec brio à rendre hommage à cet homme remarquable, véritable symbole de courage et d’abnégation.


Quelques mots sur Lucien Bunel / père Jacques

Lucien Louis Bunel, connu sous les noms de Jacques de Jésus ou le père Jacques, était un prêtre catholique français et un moine carme.

Né le 29 janvier 1900 à Barentin (Seine-Maritime) et décédé le 2 juin 1945 à Linz (Autriche). Il est reconnu à Yad Vashem comme l’un des Justes parmi les nations.

Dès son plus jeune âge, Lucien Bunel nourrissait le désir de devenir prêtre.

Il a fréquenté le petit séminaire de Rouen. On le considérait comme déterminé, bien que ses professeurs n’appréciaient pas particulièrement son caractère.

Il a été ordonné prêtre le 1er juillet 1925.

Père Jacques a souhaité rejoindre l’Ordre du Carmel, mais l’archevêque de Rouen a refusé son consentement.

En 1934, il a fondé et dirigé le Petit Collège Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus à Avon. Il y enseignait les lettres classiques et était un pédagogue remarquable, privilégiant une approche pratique de l’éducation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en poursuivant ses activités au collège d’Avon, le père Jacques s’est rapidement engagé dans la Résistance.

Il a protégé des réfractaires du STO et a accueilli des enfants juifs sous de fausses identités. Son arrestation en janvier 1944, suite à une dénonciation, était principalement liée à son implication dans la Résistance.

Déporté dans plusieurs camps, le père Jacques est resté un homme de compassion et de solidarité, prenant soin des malades et des plus faibles. Il était aimé de ses camarades prisonniers et même des Allemands. Son comportement exemplaire dans les pires conditions inspirait respect et admiration.

Après la libération du camp, malgré sa maladie, le père Jacques a représenté les Français lors des réunions du Comité international des déportés. Il est décédé à l’hôpital Sainte-Élisabeth de Linz le 2 juin 1945.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AvonCamp de RoyallieuMauthasen

Les Pestiférés

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


Résumé éditeur

« La peste noire, c’est la mort assurée pour le malade et la mort possible pour ses voisins ! »

couverture bd Les Pestiférés 2019

En 1720, à Marseille, la découverte de trois cadavres va bouleverser la vie tranquille de la communauté dirigée par Maître Pancrace.

En effet, la peste est aux portes de la ville !

Bientôt, tous les quartiers de Marseille se replient sur eux-mêmes.

Des barricades sont érigées et on ne laisse plus ni sortir ni entrer personne.

Dans le quartier de Maître Pancrace, une société de reclus s’est organisée.

En bonne santé, en sécurité et avec des vivres pour plusieurs mois, les habitants s’assombrissent pourtant chaque jour.

L’ennui et la peur commencent bientôt à dérégler les mœurs des bonnes gens…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Les Pestiférés »

« Les Pestiférés » est une œuvre captivante qui plonge les lecteurs dans un Marseille ravagé par une épidémie de peste.

Cette bande dessinée, basée sur une histoire inachevée de Marcel Pagnol, offre une intrigue bien construite et surprenante.

Les personnages, empreints de réalisme, se démarquent par leur naturel et leur authenticité, éloignés des clichés théâtraux.

extrait bd Les Pestiférés

L’histoire, nourrie d’humour noir, explore les thèmes de la survie et de la solidarité au sein d’une communauté confrontée à la mort imminente.

Avec des illustrations magnifiques et une vision réaliste du XVIIIe siècle, « Les Pestiférés » est une véritable pépite.

Cette œuvre ravira les fans de Pagnol.( et également ceux qui ne connaissent pas Pagnol)


Quelques mots sur Marcel Pagnol

Marcel Pagnol, figure emblématique de la littérature française, est connu pour son talent inégalable de conteur et son amour pour la Provence.

Né le 28 février 1895 à Aubagne, Pagnol a marqué les esprits avec ses œuvres qui célèbrent la vie et l’authenticité du terroir provençal.

Parmi ses nombreux chefs-d’œuvre, le roman « Les Pestiférés » occupe une place singulière.

Publié à titre posthume en 2018, ce récit inachevé nous plonge dans l’univers dramatique d’une épidémie de peste dévastatrice qui frappe Marseille au XVIIIe siècle.

Pagnol, avec sa plume magistrale, offre une fresque historique captivante, empreinte de réalisme et de profondeur émotionnelle.

Dans « Les Pestiférés« , Pagnol explore la résilience et la solidarité des habitants d’un quartier isolé. Ils sont confrontés à une maladie impitoyable pour laquelle il n’existait alors aucun remède. Au-delà de la terrible épreuve de la peste, l’auteur dépeint avec finesse les interactions humaines, les motivations des personnages et la recherche du bonheur dans des circonstances tragiques.

Avec son style fluide et poétique, Pagnol transporte les lecteurs dans un voyage captivant à travers le temps et l’espace, offrant une vision réaliste du XVIIIe siècle marseillais.


Toutes les bd adaptées de l’œuvre de Marcel Pagnol

Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck

Album publié aux éditions Glénat en 2019.


Les derniers jours d’un géant

couverture bd Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck

Nous sommes le 24 mai 1941. La guerre embrase le monde depuis plus d’un an.

L’Allemagne nazie et l’Italie fasciste se sont alliées pour étendre sur toute l’Europe et davantage leurs visions funestes et abjectes.

Les grandes démocraties, qui pourtant semblaient puissantes, n’en finissent pas de reculer.

Quelque part dans les eaux glacées, entre les terres du Groenland et celles d’Islande, quatre redoutables vaisseaux s’affrontent dans un déluge de feu et d’acier.

Parmi eux, le Bismarck, fleuron de la marine allemande, fait montre de sa toute-puissance et coule le HMS Hood britannique.

Ivre de vengeance, la Royal Navy mobilise une véritable armée navale pour intercepter l’impétueux cuirassé allemand avec comme seul mot d’ordre : le couler !

Une course folle s’engage car le titan allemand a été blessé dans la confrontation et il cherche à rejoindre les côtes françaises pour se réparer.


« Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck » est un album captivant de la collection des Grandes batailles navales. Il relate avec précision les opérations menées par l’Amirauté britannique pour détruire ce redoutable navire de la Kriegsmarine.

L’album se distingue en relatant les événements jusqu’au naufrage final, évitant ainsi un récit purement didactique.

Delitte utilise des personnages fictifs pour humaniser cette chasse au Bismarck, créant ainsi un suspense bien dosé.

extrait bd Le Bismarck

Son dessin soigné et précis, ainsi que la mise en page spectaculaire, ajoutent à l’immersion. Le dossier final fournit toutes les informations nécessaires, replaçant le contexte et retraçant l’histoire des cuirassés.

Une lecture captivante d’un évènement pas tellement connu de la seconde Guerre Mondiale !



Le Bismarck était un navire de guerre allemand de renommée mondiale pendant la Seconde Guerre mondiale.

Construit par la marine allemande, le Bismarck était un cuirassé de classe supérieure. Il mesurait 251 mètres de long et pesant 50 900 tonnes.

Avec huit canons principaux de 380 mm et une vitesse maximale de 30 nœuds, il était une force imposante sur les océans.

En mai 1941, le Bismarck s’est lancé dans une mission audacieuse dans l’Atlantique, ce qui a attiré l’attention de la Royal Navy britannique. Pendant plusieurs jours, il a réussi à échapper à plusieurs attaques, devenant un véritable cauchemar pour les Britanniques.

dessin navire le bismark

Finalement, après une poursuite intense, le Bismarck a été repéré et engagé dans un combat naval acharné. Malgré sa puissance, le navire allemand a subi de lourds dégâts, perdant finalement sa gouvernail et ses capacités de manœuvre.

Le 27 mai 1941, après une bataille féroce, le Bismarck a été coulé par les forces britanniques. Cette victoire a été un tournant crucial dans la guerre, car elle a montré que même les navires les plus redoutables pouvaient être vaincus.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Océan Atlantique

La curée

Album publié en 2019 aux Editions Les Arènes.


Adapté de l’œuvre de Emile Zola (publié pour la première fois en 1871)

Découvrez une adaptation en BD du roman d’Emile Zola par Eric Stalner et Cédric Simon. Une critique sociale corrosive d’une incroyable actualité.

À la fin d’une chasse à courre, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. « De l’or et de la chair », Émile Zola résumait ainsi La Curée.

couverture bd la curée

L’or, c’est Aristide Saccard. Ce bourgeois affairiste vorace veut saigner Paris et se repaître de l’argent qui coule dans les veines d’une capitale bouleversée par les travaux haussmanniens.

Sans scrupules, il triche, vole, ment et manipule… même ses proches.

La chair, c’est Renée, la seconde épouse de Saccard. Jeune femme comblée et courtisée, elle cherche à tromper son ennui en dilapidant sa fortune et en goûtant la jouissance de l’interdit.

Or qu’y a-t-il de plus immoral que d’entretenir une relation fiévreuse avec un beau-fils que l’on a élevé ?

À travers des dessins somptueux, Éric Stalner et Cédric Simon nous offrent une version sublimée et moderne de l’œuvre de Zola.

La Curée, c’est l’argent tout-puissant qui nourrit le vice et la débauche.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La curée »

Dans le sillage des géants de la littérature, « La Curée » d’Éric Stalner émerge non seulement comme une adaptation fidèle, mais aussi comme une œuvre artistique autonome qui mérite son propre éclat.

Stalner se réapproprie le roman naturaliste d’Émile Zola avec une maîtrise qui frôle l’irrévérence, tant son coup de pinceau est à la fois audacieux et respectueux de la source originelle.

Le Paris haussmannien, avec ses veines bouillonnantes de progrès et ses plaies ouvertes de corruption, est capturé dans des illustrations qui parlent autant que le texte lui-même. Stalner se fait architecte et historien, dressant des édifices visuels où chaque brique semble imprégnée des aspirations et des déboires des personnages zoliens.

Le scénario, tout en s’ancrant dans la fidélité, ne manque pas de s’envoler lorsque nécessaire. Stalner évite l’écueil de la redite et transforme le didactisme potentiel de l’adaptation en une exploration viscérale de thèmes éternels : l’ambition, le désir, la chute. L’histoire d’Aristide et de sa famille est un écho graphique aux tumultes de notre époque, un miroir où le lecteur est invité à se reconnaître, à frémir, à s’interroger.

« La Curée » de Stalner n’est donc pas une simple réinterprétation graphique, mais une réflexion artistique qui s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Zola, tout en insufflant un souffle nouveau, moderne et captivant.

Une réussite qui confirme que la bande dessinée est un art à part entière, capable de revisiter et de sublimer les classiques.


Emile Zola est l’un des plus grands écrivains français du XIXe siècle, célèbre pour sa contribution au mouvement littéraire naturaliste.

L’une de ses œuvres les plus marquantes est « La Curée« , publiée en 1871, qui explore les thèmes de la cupidité, de l’ambition et de la décadence de la bourgeoisie parisienne pendant le Second Empire.

Dans La Curée, Zola suit l’histoire de deux cousins, Aristide Saccard et Maxime, qui cherchent à s’enrichir rapidement dans le monde des affaires et de la spéculation immobilière.

Le roman décrit les excès de la société parisienne de l’époque, où l’argent et le pouvoir sont les seuls critères de réussite. Mais au-delà de la richesse matérielle, Zola dépeint également l’avidité de ses personnages et leur insatiable besoin de satisfaction.

Avec une écriture vivante et précise, Zola nous transporte dans le Paris de l’époque et nous offre une critique sociale acerbe de la société de son temps.

« La Curée » est ainsi une œuvre phare de la littérature française qui a marqué son époque et continue d’influencer les générations de lecteurs et d’écrivains qui ont suivi.