Étiquette : 2014

Aléria 1975 – Tome 1 – Escrocs fora !

Album publié en 2014 aux éditions DCL.


Résumé éditeur

couverture bd Aléria 1975 - Tome 1 - Escrocs fora !

L histoire véritable des événements d Aléria, en 1975.

Lors d une action commando, des militants nationalistes investissent une cave viticole de la Plaine orientale, afin de dénoncer une escroquerie.

La réponse du ministère de l Intérieur ne se fait pas attendre : 2000 gendarmes, gardes mobiles et soldats se rendent sur place pour forcer les militants à quitter les lieux.

Mais ceux-ci sont armés et son bien décidés à poursuivre l occupation.

Des hélicoptères Puma interviennent, ainsi que des chars d assaut de guerre. C est le drame.

Des blessés, des morts. Quelques mois plus tard, ce sera la naissance du FLNC. Une BD réalisée au travers le témoignage d une dizaine de militants qui ont fait Aléria.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Aléria 1975 – Tome 1 – Escrocs fora ! »



La bande dessinée Aléria 1975 plonge le lecteur au cœur des événements réels qui ont secoué la Corse en 1975.

Le récit, basé sur de nombreux témoignages, offre une immersion intense dans cette histoire méconnue.

extrait bd Aléria 1975 - Tome 1 - Escrocs fora !

Les dessins, détaillés et soignés, renforcent l’impact émotionnel de l’histoire. Le scénario retrace le siège de la cave viticole d’Aléria par des nationalistes, une situation qui a rapidement tourné au drame.

En suivant le protagoniste Edmond Simeoni, la bande dessinée permet au lecteur de ressentir les tensions et les émotions vécues lors de cet événement.

Aléria 1975 est un album fascinant qui rend hommage à la mémoire de ces événements historiques.



Lieu visité par la bd en Corse

Aléria

Fils du Soleil

Album publié en 2014 aux éditions Dargaud


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Jack London

couverture bd fils du soleil Jack London

David Grief, surnommé le Fils du soleil, est un habile négociant des îles du Pacifique qui décide de suivre la piste d’une mystérieuse vente de perles.

À bord de sa goélette, David Grief voyage entre les îles Salomon, où il a établi son négoce. Homme d’affaires impitoyable mais honnête, il n’exige que ce qu’on lui doit, quitte à risquer sa vie lorsqu’il réclame une dette impayée !

Une mystérieuse vente de perles le conduit vers l’île de Hikihoho, où vit le vieux Parlay, roi autoproclamé d’une communauté́ indigène…

C’est dans cet atoll du Pacifique que des hommes errant après des chimères, d’autres mûs par une folle cupidité, seront réunis, alors qu’un terrible ouragan approche.

Nury et Henninot nous entraînent au coeur du Pacifique sur les traces du célèbre négociant David Grief.

La bd « Fils du Soleil » disponible ici


Lire un extrait


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Fils du Soleil »

« Le Fils du Soleil » est une adaptation captivante de deux nouvelles de Jack London, transportant les lecteurs dans l’atmosphère envoûtante des îles Salomon du début du 20e siècle.

Fabien Nury nous dévoile un monde de négociants en perles, de rapacité, d’honneur et de mystère. Les personnages charismatiques et les flashbacks habilement utilisés ajoutent de la profondeur à l’histoire.

L’aspect visuel de cette œuvre est tout simplement époustouflant. Éric Henninot, maître dans l’art du dessin réaliste, nous offre des planches d’une précision et d’une beauté exceptionnelles. Les paysages exotiques des îles Salomon, les vieux navires et les scènes d’action sont représentés avec une minutie saisissante. Henninot parvient à capturer l’essence du Pacifique Sud, nous plongeant dans un monde ensoleillé et pittoresque.

« Le Fils du Soleil » est une œuvre d’adaptation offrant une aventure maritime envoûtante pour les amateurs de récits captivants. Il séduira incontestablement les lecteurs en quête de voyages exotiques, où fiction et réalité se fondent harmonieusement.


Toutes les bd adaptées de l’œuvre de Jack London

Le Combat des Trente

Album publié en 2014 chez « Yil édition »


Résumé éditeur

En 1351, durant la guerre de succession au trône de Bretagne, dans la région du Porhoët, Robert Bamborough, capitaine anglais occupant la cité de Ploërmel, saccage et pille la région sans aucun scrupule.

Las de ses exactions répétées, Jean de Beaumanoir, en charge de la garnison de la ville voisine de Josselin, va à sa rencontre et lui somme de cesser toute violence envers les habitants.

Il lui lance alors un défi : un combat où chacun choisira trente de ses plus valeureux chevaliers et écuyers pour se mesurer à l’autre. Le Combat des Trente peut commencer !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Le Combat des Trente »

Plongeant dans les méandres de l’histoire méconnue de la Bretagne, la bande dessinée « Le Combat Des Trente » transporte les lecteurs au cœur de l’année 1351.

Dans cette épopée captivante, le dessinateur Mikael Ab Gwion retrace le défi lancé entre Jean de Beaumanoir et Robert Bamborough, qui aboutit au légendaire affrontement des trente combattants.

Fidèle à la réalité historique, le scénario dévoile avec précision chaque étape de ce duel mémorable.

Le style graphique, rappelant les traits dynamiques des mangas japonais, attirera assurément un jeune public.

L’œuvre parvient ainsi à conjuguer éducation et divertissement, offrant un voyage dans le passé breton aussi instructif que captivant.


Lieux visités par la bd en Bretagne

JosselinPloërmel

Vivre à en mourir

Album publié aux éditions Le Lombard en 2014.


couverture bd Vivre à en mourir

Vivre à en mourir conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l’abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manoukian et d’autres résistants.


Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l’apprentissage de la clandestinité, de la « guérilla urbaine », de la mort, de la peur… et de la trahison.

Son visage apparaîtra sur l’infamante Affiche Rouge, propagande de l’occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne.



« Vivre à en mourir » est une BD qui raconte le parcours d’un résistant courageux pendant l’occupation nazie en France. L’histoire se concentre sur Marcel Rayman, un jeune juif communiste qui rejoint la lutte armée après l’arrestation de son père et d’autres membres de la communauté juive.

La mise en scène est propre et bien lisible, avec un encrage élégant et des couleurs sobres. Cependant, le récit manque parfois d’émotion et peut sembler un peu distant.

Malgré cela, l’album offre un aperçu instructif de la vie des résistants et de la condition des juifs pendant cette période sombre de l’histoire.

Bien que le dessin soit minimaliste et que certains détails manquent, le travail est soigné et le sujet mérite d’être exploré. « Vivre à en mourir » est recommandé aux passionnés de l’histoire de la résistance en France pendant la Seconde Guerre mondiale.



Marcel Rajman est une figure marquante de la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Né en 1923, il s’engage dès son plus jeune âge dans la lutte contre l’occupation nazie. Avec courage et détermination, Rajman participe à de nombreuses actions de sabotage et d’attentats contre les forces d’occupation.

En 1941, il rejoint le groupe FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans – Main d’Œuvre Immigrée), composé principalement de militants juifs étrangers.

Rajman joue un rôle essentiel dans la préparation et l’exécution de l’assinat d’un haut dignitaire SS allemand en septembre 1943.

Suite à cette action, Marcel Rajmanest recherché par la police Française aux ordres d’Himmler.

Arrêté en novembre 1943, il sera exécuté le 21 février 1944 avec vingt-deux de ses camarades au Mont Valérien.


Pour continuer votre lecture

La bio de Marcel Rajman sur le site du musée de la résistance en ligne

logo site du musée de la résistance en ligne

Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienParis

François-Ferdinand – La mort vous attend à Sarajevo

Album publié aux éditions Grand Angle en 2014.


couverture bande dessinée François-Ferdinand

Vous connaissez sa mort, cause de la Grande Guerre.

Mais connaissez-vous sa vie ?

Plus que de l’attentat de Sarajevo, cette histoire vraie fait le récit de l’amour qui unit François-Ferdinand de Habsbourg et sa femme, malgré la pression de l’étiquette et les efforts de l’empereur François-Joseph qui a tout tenté pour les séparer.

Jusqu’à les inciter vivement à se rendre à Sarajevo, le jour de l’ex-fête nationale de la Serbie fraîchement annexée. Ce voyage qui sonne comme une provocation pour les nationalistes serbes,…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « François-Ferdinand – La mort vous attend à Sarajevo »

« François-Ferdinand – La mort vous attend à Sarajevo » est une bande dessinée historique qui offre une plongée fascinante dans les derniers jours de l’archiduc François-Ferdinand. Scénarisée par l’historien Jean-Yves Le Naour et illustrée par Chandre, cette œuvre est un exemple remarquable de narration historique à travers l’art graphique.

Le Naour, en utilisant son expertise historique, réussit à donner vie à François-Ferdinand, souvent réduit à son rôle de victime. La bande dessinée explore non seulement les événements menant à l’assassinat de l’archiduc, mais aussi les tensions personnelles et politiques de l’époque. François-Ferdinand est présenté comme un homme profondément attaché à sa famille, en opposition à l’austérité de la cour impériale. Cette humanisation du personnage offre une nouvelle perspective sur une figure historique souvent négligée.

Les illustrations de Chandre se distinguent par leur réalisme et leur expressivité. Les personnages sont dessinés avec précision, leurs émotions transparaissant subtilement à travers des regards et des postures soigneusement étudiés. Les décors, qu’ils soient de la cour d’Autriche-Hongrie ou des rues de Sarajevo, sont détaillés et immersifs, renforçant l’authenticité de la reconstitution historique.

Le cahier historique inclus en fin de volume, enrichi de photographies et d’illustrations d’époque, apporte une dimension pédagogique supplémentaire, permettant aux lecteurs de situer les événements dans leur contexte réel. Ce complément renforce l’aspect éducatif de l’ouvrage sans en alourdir la narration.

« François-Ferdinand – La mort vous attend à Sarajevo » est une bande dessinée qui allie habilement récit captivant et rigueur historique, offrant une lecture à la fois instructive et émouvante.


L’archiduc François Ferdinand d’Autriche fut une figure clé du début du 20e siècle. Son assassinat à Sarajevo en 1914 fut l’étincelle déclenchant la Première Guerre mondiale. Cette biographie met en lumière la vie et l’héritage de l’archiduc, explorant son rôle politique, ses réformes et son impact durable sur l’histoire mondiale.

Né le 18 décembre 1863 à Graz, en Autriche, François Ferdinand était l’aîné de l’archiduc Charles-Louis d’Autriche.

Il était destiné à succéder à son oncle, l’empereur François-Joseph Ier. En tant qu’archiduc, il avait une vision progressiste pour l’Empire austro-hongrois et plaidait pour des réformes internes.

Cependant, son héritage est intimement lié à son assassinat par Gavrilo Princip, un nationaliste serbe, le 28 juin 1914. Cet événement tragique a entraîné une cascade d’événements qui ont conduit à la déclaration de guerre et au début de la Première Guerre mondiale.

L’assassinat de l’archiduc François Ferdinand a marqué un tournant décisif dans l’histoire mondiale. La Première Guerre mondiale qui en a résulté a bouleversé les équilibres politiques en Europe et a jeté les bases de nombreux conflits ultérieurs. Cet événement a également été un catalyseur pour l’émergence de nouveaux mouvements nationalistes et révolutionnaires dans la région des Balkans.

L’archiduc François Ferdinand restera à jamais lié au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Son assassinat a eu des conséquences historiques majeures, bouleversant l’ordre mondial et marquant la fin d’une époque.

Steve Jobs – Celui qui rêvait le futur

Album publié une première fois en 2014 aux Editions 21g.


Personnage controversé, Steve JOBS a changé notre façon de travailler, de créer, de nous divertir et le monde dans lequel nous vivons. Enfant adopté, il a la chance de grandir dans la Silicon Valley, là où s’invente le futur depuis les années 60.

couverture bande dessinée Steve Jobs

Il y rencontre Steve Wozniak, un génie de l’électronique avec qui il invente le premier ordinateur personnel et crée Apple, une des entreprises les plus innovantes et profitables du monde. 

Viré d’Apple à 30 ans, c’est dans le cinéma, avec Pixar et Toy Story, qu’il va faire une seconde fois fortune avant de revenir aux commandes d’Apple et d’être la principale force créative derrière les services et les produits les plus révolutionnaires : iTunes, iStore, iPod, iPhone et iPad. De l’abandon à la révolte, du succès à l’échec et de nouveau au succès, du rejet de la société à sa transformation : la vie surprenante de celui qui rêvait le futur.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Steve Jobs – Celui qui rêvait le futur »

La bande dessinée « Steve Jobs – Celui qui rêvait le futur« , scénarisée par Jason Quinn et illustrée par Amit Tayal, se veut une exploration fascinante de la vie et des réalisations de l’un des plus grands visionnaires du XXe siècle.

L’œuvre se distingue par son approche didactique, réussissant à rendre accessible le parcours complexe de Steve Jobs, de ses débuts modestes à son ascension fulgurante chez Apple et Pixar​​.

L’un des points forts de cette biographie graphique est sa capacité à captiver le lecteur sans sombrer dans un excès de détails techniques. Quinn et Tayal offrent une narration claire et concise, permettant de comprendre l’impact révolutionnaire des idées de Jobs sur le monde moderne​​.

La bande dessinée ne se contente pas de glorifier Jobs, mais présente également ses aspects moins reluisants, tels que son caractère difficile et son ego souvent écrasant, ce qui donne une profondeur bienvenue au récit​.

Le graphisme, réalisé en lignes vectorielles, peut prêter à critique pour son manque d’expressivité et de chaleur. Ce style visuel, bien que fonctionnel, peut donner une impression de froideur, atténuant quelque peu l’immersion émotionnelle dans l’histoire de Jobs​​. Malgré cela, le scénario bien ficelé compense largement ce défaut, offrant une lecture fluide et informative​.

« Steve Jobs – Celui qui rêvait le futur » est une œuvre biographique efficace et équilibrée. Elle parvient à capturer l’essence de Jobs, ses triomphes comme ses imperfections, et à rendre hommage à son génie tout en restant accessible à un large public. Une lecture indispensable pour ceux qui s’intéressent à la technologie et à l’innovation.


Steve Jobs, le visionnaire derrière la révolution technologique, était bien plus qu’un simple entrepreneur. Cofondateur d’Apple Inc., il est considéré comme l’une des figures les plus emblématiques de l’industrie informatique. Il a laissé un héritage indélébile dans le monde de la technologie et des sciences informatiques.

Né le 24 février 1955, Steve Jobs a commencé son parcours en tant que jeune prodige dans un garage de la Silicon Valley.

Avec une passion ardente pour l’innovation et un instinct infaillible pour les tendances émergentes, il a transformé Apple en une entreprise qui a révolutionné l’industrie de l’informatique. Il a redéfini la manière dont nous interagissons avec la technologie.

Le génie créatif de Jobs a donné naissance à des produits emblématiques. On peut citer l‘iPhone, l’iPad, l’iMac et l’iPod, qui ont tous connu un succès mondial.

Sa vision audacieuse a repoussé les limites du possible. Il a propulsé Apple au sommet de l’industrie, en faisant une marque synonyme d’innovation, de design élégant et de convivialité.

portrait dessiné steve jobs

Steve Jobs était également connu pour son approche unique du leadership et sa capacité à inspirer les autres. Son discours mémorable lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’université de Stanford en 2005, où il a partagé des réflexions profondes sur la vie, est devenu une source d’inspiration pour des millions de personnes à travers le monde.

Pour conclure sachez qu’il existe un musée Apple en Europe. Il faut aller en Pologne pour le visiter.

Le vieil homme et la mer

Album publié en 2014 aux éditions Futuropolis.


Un récit écrit et dessiné par Thierry Murat, librement adapté du roman d’Ernest Hemingway.

couverture bd Le vieil homme et la mer

Publié en 1952, Le vieil homme et la mer reçu le prestigieux prix Pulitzer et permit à Hemingway de recevoir un an plus tard le prix Nobel de littérature pour son œuvre.

Ce chef-d’œuvre est adapté avec élégance et empathie par Thierry Murat dont le graphisme transcende le texte de l’écrivain, tout en respectant son style et le rythme du récit.



Thierry Murat offre une adaptation sobre et réussie de « Le Vieil homme et la mer » d’Hemingway.

Son talent réside dans sa capacité à transmettre les émotions du vieux pêcheur à travers des planches aérées et des mots choisis avec soin. La typographie rappelle l’économie de mots de Hemingway, renforçant ainsi la puissance narrative de l’histoire. Le dessin sombre et crépusculaire capture l’ambiance du récit.

Murat parvient à maintenir la tension du début à la fin, offrant une adaptation magnifique à lire absolument. Sa mise en page et son choix de couleurs créent un écran où les mots des auteurs se projettent avec justesse.

Murat creuse un sillon original et captivant, s’éloignant des codes traditionnels de la bande dessinée pour offrir une expérience unique.



Ernest Hemingway, figure emblématique de la littérature américaine du XXe siècle, fut un écrivain au style épuré et à la sensibilité brute. Connu pour sa vie tumultueuse et ses aventures, il a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la littérature. Parmi ses œuvres les plus célèbres, « Le Vieil homme et la mer » occupe une place singulière.

Publié en 1952, ce court roman est un chef-d’œuvre intemporel qui narre l’histoire d’un vieux pêcheur cubain et de son combat épique contre un gigantesque marlin dans les eaux infinies de l’océan Atlantique.

Hemingway déploie ici tout son talent pour capturer l’essence de l’existence humaine, la lutte contre les forces implacables de la nature et la quête de dignité et de résilience.

Ce roman, couronné du prix Pulitzer en 1953 et du prix Nobel de littérature en 1954, incarne la quintessence du style littéraire d’Hemingway : des phrases courtes et percutantes, dépourvues de fioritures, qui révèlent une profondeur insoupçonnée.

Opération Overlord – T01 – Sainte-Mère-Eglise


Publié aux éditions Glénat en 2014


La plus grande opération parachutée de l’Histoire.

Londres, mai 1944.

Le jour du débarquement de Normandie est proche.

La 82e aéroportée a pour mission de sécuriser les routes, les ponts et les landing zones du Nord Cotentin pour des planeurs dans le cadre de l’opération Boston.

Elle doit, pour ce faire, s’emparer de la ville de Sainte-Mère-Église et la tenir coûte que coûte jusqu’à l’arrivée des renforts qui doivent débarquer à Utah Beach.

En son sein, cinq G.I. venus des quatre coins des États-Unis. Chacun a son histoire, ses rêves, ses motivations. Chacun vivra l’horreur de la guerre à sa manière. Tous ne reviendront pas…

couverture bd Opération Overlord - T01 - Sainte-Mère-Eglise

2014 commémore le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie.

À cette occasion, les éditions Glénat vous proposent de revenir sur le D-Day à travers trois albums indépendants, centrés chacun sur un objectif stratégique précis de cette opération militaire historique.

Une spectaculaire série qui nous raconte aussi, à l’instar de Il faut sauver le soldat Ryan, le conflit à hauteur d’hommes.

La bd « Opération Overlord – T01 – Sainte-Mère-Eglise » disponible ici


Lire un extrait « Opération Overlord – T01 – Sainte-Mère-Eglise »


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Opération Overlord – T01 – Sainte-Mère-Eglise»


« Opération Overlord » se distingue parmi les nombreuses séries sur la Seconde Guerre mondiale.

L’album offre une présentation synthétique des opérations du « Jour J » grâce à une carte détaillée en page de garde.

En se concentrant sur la libération de Sainte-Mère-l’Église, on plonge dans les largages des parachutistes américains dans la campagne normande.

Les combats violents et la désorganisation relative des troupes américaines sont dépeints avec réalisme.

Les personnages principaux sont mis en avant à travers des flashbacks, ajoutant une dimension humaine captivante.

Les dessins sont remarquables, avec des couleurs vives qui immergent le lecteur dans l’ambiance de l’époque.

extrait Opération Overlord - T01 - Sainte-Mère-Eglise

« Opération Overlord » est un excellent album, offrant une lecture passionnante pour les amateurs d’histoire et de la Seconde Guerre mondiale.

Jan Karski – L’homme qui a découvert l’Holocauste

Album publié une première fois en 2014 aux Editions Steinkis (republié en 2021).


« Monsieur, je n’ai pas dit que ce jeune homme mentait. J’ai dit que je suis incapable de le croire. Ce n’est pas la même chose. »
Ainsi s’exprima Felix Frankfurter, juge de la Cour suprême des États-Unis, lui-même juif, après avoir fait écouter le récit de Karski au Président Roosevelt en 1943.

couverture bd Jan Karski  L'homme qui a découvert l'Holocauste

1939.
Jan Kozielewski, jeune Polonais de bonne famille, catholique, est happé par la guerre.
Sous le nom de Jan Karski il devient un agent de la résistance. Sa mission : s’introduire au coeur du ghetto de Varsovie puis dans un camp d’extermination et transmettre son rapport au Président des États-Unis.

Peu de livres relatent l’histoire – extraordinaire, incroyable et passionnante – de Karski.

Personne n’en a tiré un film, personne ne l’a catapultée sous les projecteurs des médias et de la mémoire.
Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso lui rendent hommage à travers ce roman graphique.

« Sans jamais trop en montrer dans l’horreur le dessinateur n’hésite pas à afficher la violence d’exécutions sommaires lorsque cela est nécessaire Un subtil travail d’équilibriste. »
Casemate


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Jan Karski – L’homme qui a découvert l’Holocauste »

Dans cette BD poignante, Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso relatent l’histoire fascinante de Jan Karski, un résistant polonais chargé de témoigner de l’horreur de la Shoah.

Des illustrations réalistes et maîtrisées donnent vie aux souffrances vécues par Karski, du ghetto de Varsovie aux camps de concentration. L’émotion est palpable à travers les scènes déchirantes, dépeignant la misère et la déchéance des victimes.

Malgré une adaptation rapide du témoignage de Karski, l’ouvrage captive par son récit précis et accablant. Les visages effacés reflètent la noirceur de cette période sombre.

Cette BD constitue un témoignage essentiel pour ne jamais oublier les horreurs passées.



Jan Karski est un héros de la Seconde Guerre mondiale et un témoin de l’Holocauste. Il reste une figure emblématique de la résistance et de la lutte pour la justice.

Né en Pologne en 1914, Karski a joué un rôle crucial dans la diffusion d’informations cruciales sur les atrocités nazies aux Alliés.

Son courage et sa détermination ont permis de sensibiliser le monde à l’ampleur des crimes contre l’humanité commis pendant cette période sombre de l’histoire.

Karski, en tant que membre de la résistance polonaise, a risqué sa vie en se faisant passer pour un prisonnier politique et en infiltrant le ghetto de Varsovie ainsi qu’un camp de concentration.

Grâce à son témoignage poignant, il a alerté les dirigeants mondiaux, dont le président américain Franklin D. Roosevelt, sur l’extermination systématique des Juifs et des autres victimes des nazis.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Ghetto de Varsovie

Jean-Corentin Carré, l’enfant soldat – Tome 1

Album publié aux éditions Paquet


Résumé éditeur

Jean-Corentin Carré est né le 9 janvier 1900, au Faouët (Morbihan).

Témoignant d’une certaine précocité intellectuelle, le jeune homme se montre doué pour les études.

En 1912, son maître d’école le recommande au percepteur de sa ville, qui l’emploie comme commis aux écritures, une carrière vite interrompue par la déclaration de guerre.

Le père de Jean-Corentin, mobilisé, part pour le front. Son fils veut le suivre, mais, à 14 ans, il est bien trop jeune et sa demande d’engagement volontaire est refusée.

En avril 1915, il annonce à ses parents sa décision de quitter la France pour l’Amérique Latine et se présente au bureau de recrutement de Pau, où il déclare s’appeler Auguste Duthoy, né le 10 avril 1897 à Rumigny dans les Ardennes.

Ce lieu de naissance n’est pas anodin. La ville de Rumigny étant située dans la zone envahie, il est impossible aux autorités militaires françaises de contacter cette municipalité pour confirmer son état-civil et il est incorporé.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jean-Corentin Carré, L’enfant Soldat – Tome 1 »

Dans les méandres de la mémoire collective, où les exploits et les tragédies de la Grande Guerre se mêlent, « Jean-Corentin Carré, L’enfant Soldat – Tome 1 » de Pascal Bresson, Stéphane Duval et Lionel Chouin, se dresse comme un monument graphique à la fois poignant et instructif.

À travers les pages de cette bande dessinée, on découvre le récit du plus jeune combattant de la Première Guerre Mondiale, un héros breton de quinze ans, dont l’engagement est mu par un patriotisme inébranlable.

L’ouvrage nous plonge dans l’atmosphère oppressante des tranchées, reconstituant avec une fidélité glaçante les conditions de vie des soldats, la boue, le sang et les cris, tout en soulignant l’absurdité de la guerre à travers les yeux d’un enfant.

Le scénario de Bresson, appuyé par des illustrations évocatrices de Duval et Chouin, jongle habilement entre les flashbacks et les scènes de combats, créant un rythme qui souligne la dualité entre l’innocence de la jeunesse et la brutalité du conflit.

La narration est renforcée par l’utilisation d’argot d’époque, un choix stylistique qui enrichit l’authenticité historique sans alourdir la lecture. Les dessins, bien que variés dans le style, maintiennent une cohérence qui facilite l’immersion du lecteur.

C’est une œuvre qui, tout en rendant hommage aux combattants, questionne les valeurs qui mènent à la guerre et offre une réflexion sur le courage et la résilience humaine.

« Jean-Corentin Carré, L’enfant Soldat – Tome 1 » est donc bien plus qu’une simple bande dessinée ; c’est un devoir de mémoire, un récit qui résonne avec les échos d’un passé encore vivace dans notre culture collective.



Lieu visité par la bd en Bretagne

Le Faouët