Étiquette : 2006

Le Géant égoïste

Album publié en 2006 aux éditions Mosquito.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre d’Oscar Wilde publié le 23 mai 1888.

couverture bd bd Le Géant égoïste (Oscar Wilde)

Abandonnant pour un temps les brumes du gothique, Dino Battaglia a mis également en scène de nombreux contes populaires.

Cet univers merveilleux est délicatement souligné par les couleurs de son épouse Laura dont Hugo Pratt vantait les talents de coloriste. Dans ce registre apaisé, il a notamment adapté Andersen, les frères Grimm ainsi qu’Oscar Wilde.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Géant égoïste »

Dino Battaglia, maître incontesté de l’adaptation graphique, livre avec Le Géant égoïste une œuvre de toute beauté, où la finesse narrative d’Oscar Wilde rencontre un univers visuel d’une rare délicatesse. Ce récit, publié par les éditions Mosquito, se distingue par une harmonie parfaite entre texte et illustration, témoignant du respect de l’auteur pour la puissance poétique du conte original.

Les dessins de Dino Battaglia, finement tracés et subtilement éthérés, créent une atmosphère à la fois douce et mélancolique, idéale pour traduire l’émotion qui habite chaque page. Chaque case semble respirer, grâce à une mise en page aérée où l’espace blanc devient partie intégrante de la narration. Les couleurs, appliquées par Laura Battaglia, enrichissent ce voyage visuel, offrant au lecteur des nuances pastel qui renforcent le caractère onirique du récit.

Au-delà de l’esthétique, c’est le traitement des thématiques universelles – l’égoïsme, la solitude, et la rédemption par l’ouverture aux autres – qui confère à cette œuvre toute sa profondeur. Dino Battaglia transcende les conventions de la bande dessinée pour s’inscrire dans une démarche proche de l’art narratif, où chaque image porte en elle une résonance littéraire.

Le Géant égoïste est une invitation à redécouvrir un classique sous un angle nouveau, une expérience à la fois visuelle et spirituelle, qui ravira amateurs d’art et amoureux de littérature. Dino Battaglia nous rappelle que la bande dessinée peut être un pont entre deux mondes, celui des mots et celui des images.

La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse

Bande dessinée publiée en 2006 aux éditions Petit à Petit.


D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.

couverture bd La Guerre des Boutons - Tome 2 - La forteresse

Voici la suite et fin de l’adaptation pétillante du succès littéraire de Louis Pergaud, et succès cinématographique depuis l’adaptation d’Yves Robert en 1962.

On y retrouve les deux armées au point où on les avait laissées à la fin du tome 1 : après leur victoire triomphante sur les Velrans, les Longevernes sont en possession du trésor de guerre, quand soudain, en plein milieu de la salle de classe, les poches de La Crique craquent laissant s’échapper tous les précieux boutons !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse »

Mathieu Gabella et Khaz nous plongent, avec « La Forteresse », dans le dénouement palpitant de leur adaptation du classique de Louis Pergaud. Ce second tome, qui fait suite à « La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor », maintient l’intensité du récit en explorant les rivalités enfantines avec un regard à la fois fidèle et moderne.

L’intrigue s’ouvre sur un climat de triomphe pour les Longevernes, qui, après avoir défait les Velrans, se retrouvent détenteurs d’un butin inattendu. Toutefois, la lutte pour la suprématie n’est pas terminée, et ce trésor symbolique relance les hostilités entre les deux clans. Gabella parvient à capturer avec justesse les jeux de pouvoir et d’innocence qui caractérisent les relations entre ces jeunes protagonistes, tout en injectant une touche d’humour acerbe qui évite à l’histoire de sombrer dans la noirceur.

Khaz, quant à lui, nous offre un travail graphique remarquable. Ses illustrations, vibrantes et expressives, donnent vie aux émotions complexes des personnages.

« La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse » est une conclusion satisfaisante pour les amateurs du genre, même si elle ne parvient pas toujours à surmonter les défis inhérents à l’adaptation d’une œuvre littéraire aussi emblématique.


La drôle histoire du Morbihan

Albums publiés en 2006 aux Editions Des dessins et des mots.


Résumé éditeur

Vers 450 000-300 000 ans avant J.-C., les premiers habitants.
Fin du IXe siècle, invasion des Vikings.
Au Moyen-Âge, où logent les Morbihannais.
1675-1689, le parlement de Bretagne à Vannes.
1666, création de Lorient.
1804, pendaison de Cadoudal.
1808, Napoléonville ou Pontivy.
1893, Sarah Bernhardt à Belle-Île.
1939-1944, la guerre dans le département ; 1971, les débuts du Festival interceltique… 
Autant d’événements qui révèlent la diversité et la variété de l’histoire du Morbihan.

Après s’être consacré, tout dernièrement, à l’histoire du Finistère et de Nantes, l’auteur poursuit avec passion ses investigations avec La drôle d’histoire du Morbihan des origines à nos jours.
Il retrace, avec rigueur et avec une note d’humour, l’histoire du département au travers d’une sélection de 144 faits de la vie politique, économique, artistique…

Le livre relate également la « petite histoire » avec les coutumes, les fêtes… et les modes de vie rencontrés au fil des siècles. Outre les événements, l’auteur cite des personnalités marquantes originaires ou ayant vécu dans le Morbihan.

Cette histoire, pas toujours très drôle, est croquée par 10 talentueux dessinateurs humoristiques bretons : Nono, Arno, Bélom, Clam, Gégé, Juteau, Jiluk, Morvan, Schvartz et Stephan.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La drôle histoire du Morbihan »


« La drôle histoire du Morbihan » de Christophe Trinka est une bande dessinée qui se distingue par son humour décalé et son originalité.

Trinka parvient à capturer l’identité du Morbihan à travers des anecdotes cocasses et des jeux de mots qui raviront les amateurs de la région. Les illustrations, bien que simples, sont efficaces et soutiennent bien le récit.

Le récit est fluide et bien construit, avec des transitions bien gérées entre les différentes histoires. L’humour peut parfois être trop localisé, limitant l’accessibilité pour ceux qui ne connaissent pas bien la région.

La bande dessinée excelle dans sa capacité à capturer la culture et l’histoire du Morbihan. Les références historiques et culturelles enrichissent le récit et offrent une immersion dans la région.

« La drôle histoire du Morbihan » est une œuvre divertissante et originale qui ravira les amateurs de la région et ceux qui apprécient un humour décalé. Trinka réussit à offrir une lecture agréable et enrichissante, malgré quelques légères inégalités dans le récit.

Une lecture recommandée pour ceux qui souhaitent découvrir le Morbihan sous un angle humoristique et décalé.

L’Homme qui s’évada

Album publié en 2006 aux éditions Actes Sud.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Albert Londres publiée en 1928.

couverture bd L'Homme qui s'évada

Quand le bagnard Dieudonné, condamné pour avoir connu la bande à Bonnot, s’évada de Cayenne, le grand reporter Albert Londres vint aussitôt lui prêter main forte.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui s’évada »

Laurent Maffre, en adaptant le récit d’Albert Londres, propose avec « L’Homme qui s’évada » une œuvre dense et marquante, tant par son sujet que par son traitement graphique.

Publiée en 2006, cette bande dessinée retrace l’histoire vraie d’Eugène Dieudonné, un anarchiste condamné injustement au bagne de Cayenne et son évasion audacieuse, soutenue par le journaliste Albert Londres.

Le talent de Maffre réside dans sa capacité à rester fidèle au récit original tout en insufflant une intensité dramatique palpable. On soulignera la rigueur documentaire de l’œuvre, qui parvient à rendre justice aux conditions inhumaines des bagnards tout en dénonçant les injustices sociales de l’époque.

Graphiquement, Maffre opte pour un style sobre mais expressif. Les visages des personnages, marqués par des traits épurés, ajoutent une dimension universelle aux souffrances décrites. Cette simplicité graphique permet de se concentrer sur le récit et les émotions qu’il suscite, même si certains lecteurs trouvent les portraits parfois trop caricaturaux.

Le scénario, découpé en plusieurs chapitres, suit un rythme soutenu, parfois un peu trop soutenu en raison de la fidélité au texte d’Albert Londres. Cependant, cette approche permet de plonger profondément dans l’histoire de Dieudonné et de ressentir la brutalité de son destin.

« L’Homme qui s’évada » est une œuvre essentielle pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et aux luttes pour la justice. Maffre réussit à offrir une réflexion puissante sur la liberté et la dignité humaine.

La Grande Guerre – Tome 1 – 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun

Album publié en 2006 aux éditions du Triomphe.


Résumé éditeur

couverture bd La Grande Guerre - Tome 1 - 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun

28 juin 1914: l’attentat de Sarajevo déclenche ce que l’on a appelé la Grande Guerre et entraîné plus de neuf millions de morts de par le monde.

Ce premier tome nous fait vivre les deux premières années du conflit dans tous ses aspects historiques et humains et nous emporte au travers des tranchées jusqu’à la Voie Sacrée.

Une bande dessinée pour appréhender la Première Guerre mondiale à l’approche des cérémonies du centenaire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Grande Guerre – Tome 1 – 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun »

La Grande Guerre – Tome 1 : 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun de Philippe Glogowski se présente comme une œuvre magistrale qui réussit à capturer la complexité et la brutalité des premières années de la Première Guerre mondiale.

À travers une narration à la fois rigoureuse et poignante, Glogowski parvient à retranscrire les événements historiques avec une précision qui ravira les amateurs d’histoire. Son talent en tant que dessinateur est indéniable, chaque planche étant soigneusement élaborée pour immerger le lecteur dans l’atmosphère oppressante des tranchées et la réalité crue du front.

L’auteur ne se contente pas de relater les faits, il les humanise, en mettant en avant le vécu des soldats, leurs peurs, et leurs espoirs brisés. Ce choix de focaliser sur l’expérience humaine permet à la bande dessinée de transcender le simple récit historique pour devenir une œuvre profondément émotive. Glogowski parvient ainsi à équilibrer le poids des événements historiques avec des moments d’introspection personnelle, offrant une dimension plus intime à cette fresque épique.

L’album, tout en étant dense, reste accessible grâce à une narration claire et des illustrations expressives. Cette BD s’adresse aussi bien aux passionnés d’histoire qu’à ceux qui découvrent cette période tragique de notre passé.

Le travail de Glogowski est à la fois un hommage aux millions de vies perdues et une méditation sur la futilité des conflits. Une œuvre indispensable pour tout amateur de bande dessinée historique.


Cœur des ténèbres – Un avant-poste du progrès

Livre illustré publié en 2006 aux Editions Futuropolis.


Adapté du roman de Joseph Conrad (publié pour la première fois en 1899).

couverture bd Coeur des ténèbres - Un avant-poste du progrès

Dans Coeur des ténèbres, Conrad parle de la fin des grandes explorations et de l’avènement de la gestion capitaliste dans les colonies ; il parle de la supériorité technologique des Européens ; il parle de la distance entre l’idée colonialiste fondée sur le Progrès et la réalité des formes de la domination coloniale au Congo.

Tout cela constituait l’actualité coloniale de 1898. De cette actualité, Conrad ne tire aucune conséquence politique explicite. Coeur des ténèbres, de ce point de vue, n’est pas un pamphlet anticolonialiste.

Conrad n’y demande pas, pour l' »État indépendant du Congo », une véritable indépendance. Il n’y suppose pas que les Européens aient à reconnaître aux Africains une quelconque dignité.

La dignité des Africains est d’ailleurs ambiguë dans cette nouvelle. Paradoxalement, là résident sans doute la grandeur de Conrad et la puissante actualité de son texte.

Cœur des ténèbres parlait aux Européens de 1898 de ce que c’était que le Congo, et de ce qu’ils croyaient que c’était. Mais de cette double réalité Conrad a tiré une aventure de portée bien plus générale, peut-être universelle, d’une portée qui est, en tout cas, sans aucun doute, aujourd’hui encore, d’une immense valeur.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cœur des ténèbres – Un avant-poste du progrès »

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Les Voyages d’Alix – Les Vikings

Album publié en 2006 aux Editions Casterman.


couverture bd Les Voyages d'Alix - Les Vikings

Hommes du Nord, ils ont longtemps vécu ignorés du reste des populations d’Europe. Ce sont pourtant eux qui, parmi d’autres, ont poussé les tribus dites barbares à chercher de nouveaux territoires, ce qui entraîna le choc avec l’empire romain.

Les Vikings (nom générique recouvrant plusieurs peuplades) se sentaient irrémédiablement attirés par le Sud, ses richesses et ses ressources. On les vit jusque sur la Dordogne, où ils donnèrent naissance à des groupements troglodytiques tentant de leur échapper. Grands navigateurs, ils ont certainement atteint la côte est de l’Amérique du Nord, sans y faire souche.

Alix découvre les Vikings au moment où ils vont entamer leur expansion et la période des conquêtes. L’occasion de rencontrer une civilisation rude mais originale, souffrant de multiples idées reçues et de légendes négatives qui ne résistent pas aux découvertes archéologiques et au jugement de l’Histoire.

Éric Lenaerts décide de se lancer dans la bande dessinée en tant que dessinateur, dans un premier temps au Lombard (VALCOURT) et ensuite chez Casterman (LES ROMANTIQUES) et Soleil (LES ROYAUMES DE BORÉE). Il réside à Dion-Valmont, non loin de Bruxelles.

Jacques Martin est né à Strasbourg en 1921. C’est en 1948 qu’il crée le personnage d’Alix, publié dans un premier temps dans le journal Tintin. Depuis, ce maître incontournable de la bande dessinée historique multiplie les séries avec Alix, LEERANC,JHEN, ORION et tout récemment LOIS.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Voyages d’Alix – Les Vikings »

« Les Voyages d’Alix – Les Vikings » propose une immersion captivante dans l’univers fascinant des navigateurs scandinaves. Fidèle à la vocation éducative de la série, cet album s’appuie sur des recherches rigoureuses pour dévoiler une civilisation complexe, loin des stéréotypes habituels. Ici, les Vikings ne sont pas simplement des guerriers, mais aussi des explorateurs, des commerçants et des artisans, habilement présentés à travers un récit riche en détails.

Les illustrations d’Éric Lenaerts, particulièrement soignées, ajoutent une dimension visuelle remarquable à l’ouvrage. Chaque case respire l’authenticité historique, des drakkars finement représentés aux scènes de vie quotidienne, en passant par les paysages nordiques d’une beauté froide et majestueuse. Cette minutie graphique transporte littéralement le lecteur dans le monde des Vikings, offrant un voyage à la fois éducatif et esthétique.

extrait bd Les Voyages d'Alix - Les Vikings

La structure narrative, bien que discrète, remplit son rôle de fil conducteur pour accompagner le lecteur dans cette exploration.

« Les Voyages d’Alix – Les Vikings » s’affirme ainsi comme un ouvrage à la croisée du documentaire et de l’art graphique. Une BD pour les amateurs d’histoire et les curieux souhaitant découvrir, ou redécouvrir, les Vikings sous un angle nouveau et enrichissant.

Voyage au bout de la nuit

Album publié en 2006 aux Editions Futuropolis.


Adapté de l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline(publiée pour la première fois le 15 octobre 1932).

couverture bd Voyage au bout de la nuit

Le héros métaphysique de Céline est ce petit homme toujours en route, entre Chaplin et Kafka mais plus coriace qu’eux, vous le redécouvrez ici, perplexe, rusé, perdu, ahuri, agressé de partout, bien réveillé quand même, vérifiant sans cesse l’absurdité, la bêtise, la méchanceté universelles dans un monde de cauchemar terrible et drôle.

Céline lui-même a comparé son style aux bandes dessinées, aux « comics ». C’était pour dire qu’il allait toujours au vif du sujet, au nerf de la moindre aventure.

Ce Tardi-Céline l’aurait ravi. L’œil traverse le récit comme une plume hallucinée, on voit le déplacement sans espoir mais plus fort, dans son rythme de mots et d’images, que tout désespoir. Il faut relire Céline en le voyant. Tardi lui ouvre l’espace. Le grouillement et la simplicité des épisodes et du jugement qu’il porte se redéployent. Céline a dit la vérité du siècle : ce qui est là est là, irréfutable, débile, monstrueux, rarement dansant ou vivable. Le Voyage recommence. Les éclairs dans la nuit aussi.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Voyage au bout de la nuit »

Dans cette adaptation illustrée de Voyage au bout de la nuit, Jacques Tardi réussit un tour de force en donnant une nouvelle dimension au chef-d’œuvre de Louis-Ferdinand Céline.

En associant son style graphique caractéristique, sombre et incisif, au texte brutal de Céline, Jacques Tardi parvient à insuffler au récit une intensité visuelle qui sublime les mots de l’auteur.

extrait bd Voyage au bout de la nuit

Ses illustrations en noir et blanc, qui rappellent les ambiances oppressantes des tranchées et des bas-fonds urbains, amplifient le sentiment de désillusion qui habite Ferdinand Bardamu. Les visages marqués, les décors lourds et les scènes de guerre deviennent des extensions visuelles de la prose célinienne, permettant au lecteur de ressentir la noirceur de ce monde sans pitié. Jacques Tardi ne cherche pas à embellir, mais plutôt à retranscrire l’âpreté et la cruauté qui font la force de cette œuvre.

Loin d’alourdir le texte, l’art de Jacques Tardi l’enrichit et le prolonge. Cette édition illustrée devient ainsi un dialogue entre deux artistes : Céline, avec sa plume acérée, et Jacques Tardi, avec son trait tranchant.


C’est un voyage visuel et littéraire, une redécouverte qui rend hommage à l’audace et à la profondeur du texte original.
Cette collaboration unique offre une lecture renouvelée, captivante et poignante de Voyage au bout de la nuit.

Les Contes De Brocéliande – Tome 4 – Du rififi en Bretagne

Album publié en 2006 aux éditions Soleil Productions.


Résumé éditeur

couverture bd Les Contes de Broceliande tome 4

La forêt de Brocéliande est menacée !

Un malfaisant souhaite la transformer en terrain de jeux pour déchets ménagers en tout genre.

Scandalisés, les autochtones tentent de lui opposer une résistance farouche, en vain.

Le scélérat qui dirige les opérations est un type puissant qui ne recule devant rien, pas même le meurtre.

Malheureusement pour lui, nos humanistes préférés, la bande des Teigneux, va entrer dans la danse et lui apprendre les bonnes manières.

Entre conte breton et polar humoristique, cet album cherche juste à distraire les lecteurs tout en leur expliquant qu’à force de « saloper » la planète, on finit parfois par se faire « botter les bas morceaux ».


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Contes de Brocéliande – Tome 4 – Du rififi en Bretagne »

« Les Contes De Brocéliande – Tome 4 : Du rififi en Bretagne » se distingue comme une œuvre captivante et éclectique qui marie le conte breton traditionnel avec un récit policier humoristique.

Philippe Chanoinat et ses collaborateurs parviennent à animer la forêt mythique de Brocéliande avec une intrigue contemporaine où un entrepreneur malfaisant menace de transformer cette terre légendaire en décharge.

Les illustrations, réalisées par Christophe Babonneau, Phil Castaza et d’autres, se distinguent par leur finesse et leur capacité à immerger le lecteur dans cet univers magique. Les couleurs vibrantes et les détails minutieux enrichissent chaque planche, rendant hommage à la beauté mystique de Brocéliande​​.

extrait Les Contes de Brocéliande - Tome 4 - Du rififi en Bretagne

L’histoire juxtapose habilement les traditions anciennes et les préoccupations modernes, créant une narrative à la fois divertissante et réfléchie. La « bande des Teigneux » incarne une résistance farouche et humoristique contre les forces destructrices, illustrant le combat éternel entre le bien et le mal, le progrès et la préservation de la nature​​.

On pourrait pointé du doigt une certaine superficialité dans le scénario et une dissonance entre le langage moderne et le contexte traditionnel, ce qui pourrait perturber les puristes des contes bretons​.

Ce quatrième tome est une lecture réjouissante qui invite à réfléchir sur notre rapport à la nature et à la tradition, tout en offrant une escapade agréable et visuellement splendide dans l’univers de Brocéliande.



Lieu visité par la bd en Bretagne

Foret de Brocéliande

Guillaume Seznec – Une vie retrouvée

Album publié en 2006 aux éditions Ouest-France


Résumé éditeur

couverture bd bd Guillaume Seznec Une vie retrouvée

C’est sans doute l’affaire criminelle la plus mystérieuse du XXe siècle.

Elle a toujours passionné, non seulement la Bretagne, mais aussi la France entière.

En 1923, un notable disparaît… Bien qu’il n’y ait pas de cadavre, ni de preuves, ni d’aveu, son ami est accusé de l’avoir assassiné.

Il sera condamné au bagne à perpétuité.

Cet homme, qui clamera toujours son innocence, s’appelle Guillaume Seznec...


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Guillaume Seznec – Une vie retrouvée »

« Guillaume Seznec – Une vie retrouvée » est une bande dessinée qui plonge avec brio dans l’une des énigmes judiciaires les plus fascinantes du XXe siècle. L’histoire de Guillaume Seznec, accusé du meurtre d’un notable breton en 1923, malgré l’absence de preuves tangibles, est un récit aussi bouleversant qu’intriguant.

L’auteur, Pascal Bresson, parvient à condenser cette saga complexe en seulement 64 pages, sans pour autant sacrifier la richesse des détails. Sa démarche autobiographique donne une perspective personnelle, et parfois partiale, mais c’est ce qui rend cette œuvre si émotionnelle. On ressent la détermination inébranlable des Seznec à laver leur honneur et à rétablir la vérité.

Le livre bénéficie d’une accessibilité qui en fait une excellente introduction à l’affaire Seznec, s’adressant à un public jeune tout en offrant une exploration intéressante pour les lecteurs chevronnés.

Denis Seznec, en préface, mérite des éloges pour son engagement envers la réhabilitation de son grand-père.

« Guillaume Seznec – Une vie retrouvée » est un résumé brillant de cette affaire complexe, parfait pour ceux qui souhaitent plonger dans l’histoire de manière accessible.


Toutes les bd sur l’affaires Seznec

Pour aller plus loin retrouver ci dessous les autres bandes dessinées sur l’affaire Seznec référencées sur le histoiregeobd.com