Le faux Soir

Album publié une première fois en 2021 aux éditions Futuropolis.


Le 9 novembre 1943, la résistance belge vient de réussir le coup le plus audacieux de l’histoire de la presse clandestine. Ils diffusent, au nez et à la barbe de l’occupant nazi, un pastiche du « Soir volé », le quotidien belge confisqué à ses propriétaires par la Propaganda Abteilung qui avait aussi substitué à ses journalistes d’avant-guerre une rédaction composée de zélateurs de l’ordre nouveau.

50 000 exemplaires seront distribués soit dans le circuit normal, soit par les circuits clandestins à 10 francs pièce afin de financer le Front d’Indépendance.

Le 9 novembre 1943, le grand éclat de rire qui parcourt la Belgique occupée est entendu jusque dans les capitales alliées, Londres et Washington.

Si le Faux Soir fut une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs.

Si le Faux Soir fut une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs. Ce passionnant récit interroge le pouvoir des mots et de la satire comme arme de résistance contre toutes les oppressions.
Un fac-similé du journal sera inséré dans l’ouvrage !


« Le Faux soir » est une bande dessinée qui nous plonge dans l’histoire méconnue de la publication d’un faux journal sous l’occupation nazie pendant la seconde guerre mondiale.

L’ingéniosité de la narration nous fait suivre à la fois l’enquête des auteurs sur cet événement et le déroulement des opérations de résistance.

Cet acte de bravoure, réalisé avec des mots sur du papier, a redonné le sourire à toute une nation tout en provoquant la colère des occupants.

La lecture est fluide, passant sans à-coups d’une époque à l’autre.

extrait le faux soir

Le dessin sobre et efficace, avec des fulgurances dans les décors, crée une distinction visuelle entre les périodes d’occupation et d’enquête.

Ce récit historique captivant mérite d’être lu, que l’on soit passionné d’histoire ou non.

C’est un véritable coup de cœur qui évoque avec brio cette période sombre de l’histoire.


La une du vrai "faux" Soir

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