Catégorie : Toutes les BD

La Guerre du feu – Tome 3

Bande dessinée publiée en 2014 aux éditions Delcourt.


Adapté du roman J-H Rosny aîné publié en 1909.

Par le pays des eaux.

couverture bd La Guerre du feu - Tome 3

Naoh, Naw et Gaw ont réussi à garder le feu et se sont assuré l’alliance des mammouths, mais l’accalmie n’est que passagère.

Les vivres à disposition ne cessent de diminuer et de nouveaux ennemis se présentent à eux… les nains rouges !

Dernier tome de l’adaptation du chef-d’oeuvre de J.-H. Rosny aîné.

Un hymne à la préhistoire réalisé par un spécialiste, Emmanuel Roudier, l’auteur de Neandertal.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre du feu – Tome 3 »


Le troisième et dernier volet de « La Guerre du feu« , sous la plume et le pinceau d’Emmanuel Roudier, clôt avec panache cette odyssée préhistorique qui a su captiver son lectorat depuis le premier tome. Roudier, en véritable érudit de la préhistoire, nous offre une fresque saisissante où le moindre détail semble invoquer l’esprit des temps anciens avec une précision anthropologique.

Dans ce tome, nos protagonistes, Naoh, Naw et Gaw, continuent de défendre leur précieuse découverte — le feu. Ce n’est pas seulement une lutte pour la survie contre les éléments naturels, mais aussi une quête qui les confronte à l’émergence de nouveaux adversaires, les intrigants nains rouges, qui ajoutent une tension palpable à l’intrigue. Cette tension est le moteur d’une narration qui ne faiblit jamais, entretenant une cadence qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

La qualité de l’adaptation du roman de J.-H. Rosny aîné est incontestable, Roudier ayant su capturer l’essence du récit tout en y apposant sa marque visuelle distinctive. Le soin apporté aux illustrations renforce l’immersion, chaque coup de crayon servant à évoquer une époque révolue avec une fidélité qui frôle le cinématographique.

La dynamique entre les personnages est rendue avec une justesse qui transcende les âges, nous rappelant que les émotions et les liens sociaux sont intemporels.

C’est avec un sentiment de nostalgie que l’on referme ce dernier chapitre, conscient d’avoir été témoin d’une saga qui, bien qu’ancrée dans les méandres de la préhistoire, est empreinte d’une universalité émotionnelle et d’une résonance contemporaine.

« La Guerre du feu – tome 3 » est donc une réussite qui confirme Emmanuel Roudier comme un conteur d’exception et un artiste au sommet de son art.

La Guerre du feu – Tome 2

Bande dessinée publiée en 2013 aux éditions Delcourt.


Adapté du roman J-H Rosny aîné publié en 1909.

Sur les rives du grand fleuve.

couverture bd La Guerre du feu - Tome 2

Naoh, aidé de Nam et Gaw, a retrouvé la piste du feu : il est gardé par la terrifiante tribu des Kzamms, les dévoreurs d’homme.

Pour dérober le feu et échapper à la férocité de leurs ennemis, ils ne pourront se contenter de leur ruse ou de leur force.

Il leur faudra nouer une alliance extraordinaire, impensable : une alliance avec les mammouths, maîtres incontestés de la Terre en ces temps reculés.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre du feu – Tome 2 »

« La guerre du feu – tome 2 » d’Emmanuel Roudier se distingue comme une œuvre remarquable qui transcende la simple adaptation pour devenir un récit palpitant et visuellement captivant. Roudier, déjà reconnu pour son talent à évoquer la préhistoire avec une fidélité et une imagination saisissante, confirme son expertise dans ce deuxième opus.

Le dessinateur-scénariste parvient à injecter dans ses planches une vitalité qui fait écho à la grandeur épique du roman de J.-H. Rosny aîné, tout en y ajoutant sa propre empreinte artistique. Les illustrations, d’une richesse graphique éloquente, confèrent au récit une dimension immersive qui transporte le lecteur à l’époque des cavernes, parmi les tribus et les mastodontes de la Terre ancienne.

Le récit, loin de se cantonner à une lutte pour la survie, explore des thèmes universels tels que l’alliance, l’ingéniosité, et l’adaptation face à l’adversité. La quête du feu devient ainsi une métaphore de la quête de l’humanité pour la connaissance et la maîtrise de son environnement. L’album se dresse donc non seulement comme une aventure préhistorique mais aussi comme une réflexion sur les fondements même de notre civilisation.

Avec ce tome, Roudier ne se contente pas de dérouler un scénario captivant ; il invite également à une réflexion sur la complexité des relations entre les espèces et l’environnement, ici illustrée par l’alliance stratégique avec les mammouths. C’est un choix narratif audacieux qui enrichit la dynamique de l’intrigue et reflète la profondeur de la recherche de l’auteur sur le sujet.

« La guerre du feu – tome 2 » est une réussite qui confirme la position d’Emmanuel Roudier comme un maître conteur de l’histoire de l’humanité. Par son graphisme expressif et son scénario ingénieux, il apporte une contribution significative à la bande dessinée historique et offre une expérience de lecture à la fois éducative et divertissante.

La Guerre du feu – Tome 1

Bande dessinée publiée en 2012 aux éditions Delcourt.


Adapté du roman J-H Rosny aîné publié en 1909.

Dans la nuit des âges.

couverture bd La Guerre du feu - Tome 1

Fous de terreur et de désespoir, les Oulhamrs fuient dans les ténèbres de la nuit : le feu est mort, détruit par les ennemis de la horde.

Pour la survie de la tribu et l’amour de la belle Gammla, Naoh, le fils du Léopard, se voue à reconquérir le feu.

Une grande quête débute, au coeur d’un univers de titans, où les aurochs et les mammouths, les ours et les lions géants sont les maîtres de la Terre.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre du feu – Tome 1 »


Dans « La guerre du feu – tome 1« , Emmanuel Roudier convoque l’esprit de nos ancêtres dans une fresque préhistorique de toute beauté, où la lutte pour l’élément primordial – le feu – s’érige en épopée fondamentale. À travers ses planches, Roudier ne se contente pas de dessiner ; il sculpte un récit dans la roche même de notre mémoire collective.

Le tracé est sûr, les couleurs terriennes – on perçoit presque l’odeur de la suie et le crépitement des flammes sous les doigts de l’artiste. Les dessins, d’une précision remarquable, ne sont pas de simples illustrations, mais de véritables fenêtres ouvertes sur une ère révolue, donnant à voir et à ressentir la rudesse et la majesté d’un monde où la nature régnait en maître incontesté.

L’intrigue, loin de se limiter à une simple quête, brosse le portrait d’une humanité aux prises avec ses mythes fondateurs. Elle allie la grandeur d’une épopée à la proximité émotionnelle d’une histoire d’amour et de tendresse, qui vient tempérer la brutalité d’un monde sans pitié. Naoh, le fils du Léopard, n’est pas qu’un héros de légende ; c’est le reflet de notre humanité dans ses contradictions les plus profondes, entre sauvagerie et douceur, survie et sacrifice.

La perte du feu par la tribu des Oulhamr est une métaphore puissante de notre propre vulnérabilité. Le désespoir qui s’ensuit, la lutte pour la reconquête de la flamme, fait écho à nos peurs les plus primaires. Roudier, en véritable conteur, nous rappelle que la flamme de la civilisation est fragile et que la barbarie n’est jamais qu’à un souffle de nous.

« La guerre du feu » n’est pas qu’une bande dessinée ; c’est un poème visuel, une ode à la survie et à la complexité de l’âme humaine. Chaque case est un battement de cœur, chaque page un souffle de vie.

Emmanuel Roudier signe ici une œuvre qui, à n’en pas douter, marquera de son empreinte la bande dessinée historique.

Sansévérino est Papillon

Bande dessinée publiée en 2016 aux éditions La boite à Bulles.


Adapté du roman de Henri Charrière publiée en main 1969.

Dans ce livre-disque, Sanseverino incarne le célèbre bagnard Henri Charrière et chante ses aventures au son de sa guitare, accompagné par le dessin fringant de Sylvain Dorange.

Henri Charrière a vingt-cinq ans et on l’appelle Papillon. Un surnom qui trouve son origine dans le tatouage qui orne sa poitrine.

Ce Don Juan du Montmartre des années 30 se retrouve accusé à tort d’un meurtre et prend «perpet’». Il troque alors son costume trois pièces contre celui des travaux forcés. Mais bien vite, Papillon enfile la tenue qui lui vaudra sa réputation : celle de l’évadé.

Un album à lire ET à écouter où musique et dessins dialoguent et se répondent pour nous faire découvrir la vie mouvementée d’Henri Charrière !

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Sansévérino est Papillon »

Dans « Sansévérino est Papillon« , Sylvain Dorange orchestre une symphonie visuelle et sonore qui transcende le genre de la bande dessinée. La figure de Papillon, incarnée par le chanteur Sanseverino, est traitée avec une fidélité scrupuleuse et une inventivité qui honorent la mémoire d’Henri Charrière. Le récit, bien qu’ancré dans une réalité brutale de l’univers carcéral, est étonnamment empreint d’une joie de vivre, une célébration de la résilience humaine face à l’adversité.

L’illustration de Dorange est une véritable révélation, la palette de couleurs pastel adoucit les contours de la tragédie sans en diminuer l’impact. Chaque visage est capturé avec une intensité qui nous invite à plonger dans l’âme des personnages, tandis que les textes de chansons introduits par Sanseverino ajoutent une dimension poétique et narrative.

Ce livre-CD est un hommage non seulement à Papillon, mais aussi à l’art de la narration mixte. Dorange et Sanseverino forment un duo harmonieux, dont le produit final est une œuvre qui défie les conventions, une expérience immersive où l’image et le son se répondent pour créer une atmosphère à la fois nostalgique et vivifiante.

C’est une aventure qui se lit et s’écoute, se savoure comme un voyage à travers le temps et l’humanité.

Cézembre – Tome 2

Album publié en 2019 aux éditions Dupuis


Résumé éditeur

Août 1944, les Allemands résistent toujours à l’assaut américain dans Saint-Malo.

Depuis Cézembre, ils défendent leurs positions et l’île semble inexpugnable. Les hommes malouins toujours prisonniers dans le fort voient les combats de loin.

Ewan, désespéré à l’idée que Françoise puisse être morte dans la bataille pour reprendre la cité, décide de porter le message de la Résistance aux Alliés en traversant à la nage, et de la chercher…

Françoise de son côté a débarqué sur l’île de Cézembre contre son gré.

Embarquée par le traître Bastien, elle va découvrir une garnison poussée dans ses derniers retranchements aux ordres d’un militaire visiblement convaincu que le IIIème Reich va les aider…

La bd « Cézembre – Tome 2 » disponible ici


Lire un extrait


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cézembre – Tome 2 »

Avec « Cézembre – Tome 2« , Nicolas Malfin ne se contente pas de revenir sur ses pas ; il les approfondit, les complexifie, tisse plus serré les fils d’une trame historique déjà riche. Si l’attente pour ce second volume a testé la patience de ses lecteurs, la récompense est à la mesure de l’espoir : une bande dessinée qui ne se lit pas, mais se vit.

La maîtrise graphique de Malfin s’expose dans chaque planche : un réalisme moderne qui ne sacrifie ni la précision historique ni la fluidité du récit. L’action, lointaine mais omniprésente, est une toile de fond spectaculaire pour les intrigues plus intimes qui se déroulent au premier plan, offrant un spectacle visuel où la couleur joue un rôle narratif, bien plus qu’ornemental.

Le récit, quant à lui, se déploie avec une vigueur renouvelée. Mieux ficelé, il avance avec assurance dans les méandres de la Seconde Guerre mondiale, et ce, sans jamais perdre de vue ses protagonistes. C’est dans cette gestion équilibrée des événements mondiaux et des trajectoires individuelles que le tome gagne son titre de « réussite ».

C’est un ouvrage qui mérite sa place dans la bibliothèque de tout amateur de bande dessinée historique, et qui confirme Malfin comme un des grands noms de la BD contemporaine.


Toutes les bd sur la ville de Saint-Malo


Lieux visités par la bd en Bretagne

Ile de CézembreSaint-Malo

Cézembre – Tome 1

Album publié en 2012 aux éditions Dupuis.


Résumé éditeur

Saint Malo, août 1944 : alors que gronde la rumeur du débarquement américain, dont les troupes avancent inexorablement, combattant une armée allemande de plus en plus proche de la débâcle, le jeune Erwan, 18 ans, ronge son frein.

Témoin de la mort de son père et de son oncle, victimes de soldats allemands, il rêve de rejoindre la résistance alors que couve le combat pour la libération de la cité.

Seule la volonté de son grand-père, farouchement opposé à le voir risquer sa vie, le retient de franchir le pas.

Mais lorsque l’un de ses meilleurs amis se fait tuer après être tombé dans une embuscade allemande, et qu’il apparaît que le responsable direct n’est autre qu’un de leurs amis d’enfance, il décide de se jeter dans la mêlée, à la veille de la bataille qui décidera du sort de Saint-Malo, et de sa libération.

Un récit de guerre qui s’intéresse à un épisode intense et décisif de la libération, à travers la destinée de quatre adolescents pris dans le chaos de la guerre.

La bd « Cézembre – Tome 1 » disponible ici



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cézembre – Tome 1 »

Avec « Cézembre – Tome 1« , Nicolas Malfin nous invite à une immersion graphique et narrative dans les tumultes de l’Histoire, là où le souffle de la guerre effleure la fragilité des destins individuels. La toile de fond, l’île de Cézembre, devient une scène sur laquelle se jouent les actes d’un drame à la fois intime et collectif.

Le trait de Malfin est ici confident, presque intimiste, malgré une palette par moments trop saturée qui risque de distraire. Il y a dans son dessin une tension palpable, un équilibre entre la précision historique et l’expression des émotions des personnages. Le jeune Ewan, autour duquel se cristallise l’ensemble du récit, est un prisme à travers lequel se réfractent les soubresauts d’une époque révolue et pourtant si proche.

Le scénario, quant à lui, est un dédale de dialogues et de trajectoires entrecroisées, où l’abondance des figures narratives risque de perdre le lecteur dans un labyrinthe de sous-intrigues. Il y a une ambition, certes, de capturer la complexité d’une époque, mais celle-ci aurait gagné à être épurée pour laisser transparaître avec plus de force la trame centrale.

« Cézembre » reste un ouvrage d’une densité louable. Malfin ne se contente pas de raconter des histoires, il peint des vies aux prises avec le tourbillon de l’Histoire.

Ce premier tome est une œuvre ambitieuse qui tisse avec habileté les fils de l’histoire personnelle et collective. Classique dans sa forme, elle est néanmoins une contribution précieuse au genre de la bande dessinée historique, à la fois éducative et émotionnellement chargée.


Toutes les bd sur la ville de Saint-Malo


Lieux visités par la bd en Bretagne

Ile de CézembreSaint-Malo

L’Homme qui corrompit Hadleyburg

Bande dessinée publiée en 2022 aux éditions La boite à Bulles.


Adapté de l’œuvre de Mark Twain parue en décembre 1899.

La ville la plus honnête d’Amérique mise à l’épreuve de la tentation… Une adaptation réussie de la célèbre nouvelle de Mark Twain.

couverture bd L Homme qui corrompit Hadleyburg

Hadleyburg, ville dont la réputation est d’être la plus intègre d’Amérique, reçoit un jour la visite d’un homme mystérieux. Ce dernier est venu pour laver l’offense qui lui a, jadis, été faite par ses habitants : trop imbus d’eux-mêmes, ils en avaient oublié les règles de base de l’hospitalité.
Cet étranger a décidé de porter le fer là où cela leur ferait le plus mal : en faisant voler en éclat leur réputation de probité…

Prétendant venir récompenser la personne qui lui porta secours quand il était sans le sou, l’inconnu confie à un des plus honorables habitants une lettre ainsi qu’un sac contenant 40 000 dollars ainsi qu’une enveloppe à ne pas ouvrir.

La lettre précise que l’argent est à remettre à ce fameux bienfaiteur dont le nom n’est pas mentionné. Celui-ci se fera connaître en révélant la phrase qu’il avait dite à l’époque à l’indigent et consignée dans l’enveloppe scellée.

L’argent et l’enveloppe sont remis au révérend de la ville. Ce dernier est missionné pour découvrir l’identité du bienfaiteur et la garder secrète jusqu’à la cérémonie durant laquelle elle sera révélée.

Mais Hadleyburg est-elle aussi intègre qu’elle le prétend ? Petit à petit, parviennent au révérend des lettres de ses plus vénérables habitants assurant tous avoir aidé l’inconnu et prononcé la fameuse formule…

En proposant cette réécriture du mythe de la tentation, Mark Twain mettait en scène l’hypocrisie du christianisme américain, à travers les habitants d’une ville respectable qui, peu à peu, révèlent leur véritable nature…

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui corrompit Hadleyburg »

L’adaptation de l’œuvre de Mark Twain par Wander Antunes De Souza s’avère être une entreprise aussi audacieuse qu’habile, cristallisant avec une précision thématique la satire mordante de l’original.

L’histoire, qui explore les thèmes de l’orgueil et de la cupidité, est incarnée dans une fable morale où la tentation est le fil conducteur vers la révélation de la véritable nature humaine.

Le travail d’Antunes est loué pour sa capacité à retranscrire l’Amérique des années 1870-1880 avec des illustrations de qualité. Cette dichotomie entre le style et le contenu est symptomatique des défis inhérents à l’adaptation d’une prose aussi riche que celle de Twain en une forme visuelle.

Cependant, le dessinateur réussit à apporter sa propre interprétation tout en restant fidèle à l’esprit critique de l’auteur original, notamment dans sa dénonciation de l’hypocrisie sociale et religieuse.

En somme, Antunes ne se contente pas de traduire Twain en images ; il offre un miroir où se reflètent les vices intemporels de notre société. C’est une œuvre qui interpelle, autant qu’elle repousse, invitant à une introspection sur l’authenticité de nos vertus.

« L’Homme qui corrompit Hadleyburg » est donc une bande dessinée qui, tout en suscitant un débat sur la fidélité graphique, réussit brillamment à perpétuer la pertinence de l’introspection morale de Twain à travers les âges.

Codine

Bande dessinée « Codine » publiée en 2018 aux éditions La boite à Bulles.


Adapté de l’œuvre du « Gorki des Balkans » (Panaït Istrati), un hymne à l’amitié émouvant et superbement mis en images. Publié en 1926.

couverture bd Codine

Au début du 20e siècle, le petit Adrien Zograffi, huit ans, vient vivre avec sa mère, blanchisseuse, dans le quartier le plus déshérité de Braïla, sur les bords du Danube, en Roumanie.

Il fait la connaissance de son voisin Codine, un géant révolté, ancien bagnard, emprisonné dix ans pour avoir tué son meilleur ami. Devenus amis, ils iront jusqu’à échanger leur sang et se promettre de se protéger l’un l’autre.

Une magnifique fable sociale, adaptée du roman de Panait Istrati, écrivain roumain francophone, voyageur humaniste, défenseur de la liberté.

Un véritable hymne à l’amitié émouvant et touchant.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Codine »


« Codine » de Jacques Baujard est une œuvre qui mérite une attention particulière, non seulement pour sa fidélité à l’esprit du roman original de Panaït Istrati mais aussi pour sa capacité à transcender le médium de la bande dessinée pour toucher à l’universel.

D’une main de maître, Baujard, appuyé par les pinceaux expressifs de Simon Géliot, nous convie à un voyage rétrograde dans une Roumanie du début du XXe siècle, où les strates sociales se dessinent avec une acuité poignante. La relation entre Adrien, enfant à la santé ébranlée, et Codine, colosse échappé des chaînes de la justice, devient le prisme à travers lequel se révèlent les contradictions et les complexités de l’âme humaine.

Le scénario de Baujard est une merveille de construction. Il n’est pas seulement question d’une amitié, mais d’une communion d’esprits que tout oppose en apparence. L’innocence se heurte à la brutalité, la fragilité à la force, et pourtant, c’est une mélodie harmonieuse qui se dégage de leurs interactions. C’est un récit qui célèbre la résilience de l’esprit humain et la rédemption qui se trouve souvent dans les liens improbables.

Les illustrations de Géliot sont, à cet égard, d’une importance capitale. Son trait capte l’essence des personnages, leur humanité et leur environnement avec une précision qui frôle le cinématographique. Chaque planche est un tableau qui raconte sa propre histoire, un fragment d’une époque révolue qui continue de résonner avec notre présent.

extrait bd Codine

« Codine » est une œuvre qui refuse de se laisser enfermer dans une catégorie. C’est une bande dessinée, certes, mais c’est aussi un morceau d’histoire, une réflexion philosophique sur l’amitié, et un hommage à la capacité de l’art de dépeindre la complexité du cœur humain.

Baujard et Géliot nous offrent un miroir du passé qui reflète notre propre image, invitent à une introspection aussi douloureuse que nécessaire, et, par-dessus tout, rappellent la puissance de la littérature et de l’art graphique quand ils s’unissent pour raconter une histoire.

Honore de Balzac- Les nouvelles en BD

Album « Honoré de Balzac- Les nouvelles en BD » publié en 2008 aux éditions Petit à Petit.


Résumé éditeur

Cette bande dessinée est tirée des nouvelles suivantes de Balzac :
El Verdugo publiée en 1830,
Adieu publiée en 1830,
La bourse publiée en 1832,
Madame Firmiani publiée en 1832,
Le réquisitionnaire publiée en 1831,
Une passion dans le désert publiée en 1830,
Un épisode sous la terreur publiée en 1842,
Pierre Grassou publiée en 1840.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Honoré de Balzac- Les nouvelles en BD »


Dans cet hommage à Honoré de Balzac, Kevin Henry réussit brillamment à condenser la quintessence des nouvelles de l’auteur dans un format bande dessinée. Les récits, choisis avec discernement, reflètent le génie de Balzac par leur style nerveux et leur rythme entraînant, propre à l’écrivain.

La transposition graphique enrichit l’expérience de lecture, apportant une nouvelle dimension à ces classiques de la littérature.

Ce recueil est une célébration du talent de Balzac, offrant aux aficionados comme aux novices une porte d’entrée visuelle et dynamique dans son univers littéraire.

Une réussite qui marie avec finesse le dessin et le verbe, capturant l’essence balzacienne.


Histoires de Bretagne – T08 La Légende de la mort – Partie 3

Album paru en 2012 aux éditions Soleil.


couverture bd La Legende de la mort - Partie 3

Anatole Le Braz (1859-1926) reste sans doute, de tous les écrivains bretons sans exception, celui qui a le plus intimement pénétré tous les secrets de l’âme bretonne.

Une multitude de témoignages, de confidences et de récits recueillis en Armor et en Argoat.

C’est un fidèle miroir de la sensibilité des Bretons qui se reconnaissent toujours dans La Légende de la Mort, et ne sont pas terrorisés par l’ombre de l’Ankou (la représentation de la mort) sur le peuple des Anaon (âmes) et pour qui les Kannerezed Noz (lavandières de la nuit) ont gardé leur pouvoir enchanteur. »

Les Contes de Bretagne en bande dessinée. D’après Anatole le Braz.

La Fille à la robe rouge (1893)
Le Laboureur et la Ménagère (1900)
La Bague du capitaine (1909)

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Légende de la mort – Partie 3 »

« Histoires de Bretagne – T08 La Légende de la mort – Partie 3« , par Christophe Babonneau, est le dernier né d’une série qui s’attache à revisiter le riche folklore breton. Ce tome explore des récits tels que « La Fille à la robe rouge », « Le Laboureur et la Ménagère », et « La Bague du capitaine », poursuivant la tradition des tomes précédents dans la retranscription graphique des contes d’Anatole Le Braz.

La série dans son ensemble s’est établie comme un pont culturel important, reliant les légendes ancestrales bretonnes au public contemporain. Babonneau, à travers son travail, ne se contente pas de narrer ; il peint, il inspire, il évoque.

Les dessins de Christophe Babonneau se distinguent par leur capacité à capturer l’essence du folklore breton avec une sensibilité artistique remarquable. Ses illustrations, souvent décrites comme immersives et expressives, jouent un rôle crucial dans la narration, rehaussant les contes d’Anatole Le Braz avec un style visuel qui mêle tradition et modernité

Son art va au-delà de la simple illustration, il s’agit d’une réinterprétation, offrant ainsi une nouvelle vie à des histoires traditionnelles, et invitant les lecteurs à plonger dans un monde où le mythe et la réalité s’entremêlent de manière envoûtante.



Lieux visités par la bd en Bretagne

Kermaria-SulardPenvénanPlogonnec