Albums publiés en 2007 aux Editions Des dessins et des mots.
Balades en pays de Quimperlé : A la découverte de la communauté de communes du pays de Quimperlé
Malheureusement, cette bande dessinée sur cette ville de Bretagne Sud n’a pas encore été lue. Un avis sera posté dès que ce sera le cas.
Albums publiés en 2011 aux Editions de la Ligne Pourpre
Tout au long de cette bande dessinée d’une quarantaine d’histoires humoristiques, Trinka nous relate les aventures de sympathiques cochons de Pouldreuzic dans le Pays bigouden (Finistère), humanisés et dessinés par Nono.
Rien n’échappe au regard inquisiteur et décalé des auteurs : le quotidien des cochons, le rapport qu’ils entretiennent avec leur patron agriculteur, les employés, les touristes de passage, les clients.
Mais également leurs questionnements, leurs commentaires qui tournent autour de l’usine Hénaff, ses produits, ses secrets de fabrication, son célèbre « pâté du mataff », son musée…
L’écologie et la protection de l’environnement sont également abordées ainsi que les traditions bretonnes croquées avec un humour décalé.
Au final, les amoureux de la Bretagne et des saveurs exquises découvriront comment une entreprise « du bout du monde » et centenaire résiste à sa façon à l’envahisseur, la malbouffe !
« Secrets de cochons: Histoires du pâté Hénaff » est une œuvre charmante et originale qui mêle avec brio humour et traditions bretonnes.
Trinka, avec l’aide du dessinateur Nono, nous transporte dans l’univers décalé de cochons anthropomorphes de Pouldreuzic, qui dévoilent avec espièglerie les coulisses de la fameuse conserverie Hénaff.
À travers quarante histoires courtes, les auteurs explorent des thématiques variées telles que l’écologie, le quotidien rural et les secrets de fabrication du célèbre pâté.
Le dessin expressif de Nono anime ces histoires avec une vivacité et une chaleur qui captivent immédiatement le lecteur. L’humour subtil et souvent satirique de Trinka donne une profondeur inattendue à ces anecdotes légères, faisant de cette bande dessinée un véritable régal pour les amateurs de culture bretonne et de bande dessinée humoristique.
« Secrets de cochons » se distingue par son originalité et sa capacité à capturer l’essence d’une région tout en restant accessible et divertissant.
Une lecture recommandée pour tous ceux qui cherchent à découvrir ou redécouvrir la Bretagne sous un angle nouveau et amusant.
Albums publiés en 2018 aux éditions Glénat
« Qui voit Sein, voit sa fin »
Suite à son dernier best-seller, le très médiatique écrivain Brieg Mahé a pour ambition d’écrire le roman policier ultime.
Un huis clos à énigmes si bien ficelé qu’il en ferait pâlir Agatha Christie elle-même !
Et quel plus beau décor pour cela que le mythique phare d’Ar-Men sur l’île de Sein en Bretagne ?
Pour aller encore plus loin et afin de stimuler sa créativité, Mahé va même tenter une expérience unique : inviter 5 personnalités dans ce lieu et les faire vivre dans les conditions du roman qu’il s’apprête à écrire.
Il n’imagine pas que la réalité va malheureusement dépasser la fiction…
Après Ouessantines et Belle-île en père, Patrick Weber et Nicoby nous emmènent sur une autre de ces îles bretonnes au parfum de bout du monde. Un lieu à la poésie sauvage et brute où les éléments réveillent les plus bas instincts des personnages…
« Sang de Sein » est une bande dessinée qui transporte les lecteurs sur l’île de Sein, au phare d’Ar-Men, pour une aventure littéraire unique. L’écrivain Brieg Mahé, en quête du roman policier parfait, réunit cinq personnalités liées au monde du crime dans un huis clos intrigant. Cette histoire, à la fois hommage à Agatha Christie et exploration du processus de création, offre une expérience de lecture captivante.
Nicoby, avec son style simple et expressif, capture magnifiquement l’essence de l’île et des personnages. Les pages d’ouverture de chaque chapitre sont un régal visuel pour les yeux.
L’intrigue, bien que présentée comme une énigme complexe, est habilement construite, maintenant les lecteurs en haleine jusqu’à la révélation finale. Les personnages évoluent et se révèlent complexes, ajoutant de la profondeur à l’histoire.
« Sang de Sein » est un voyage à travers le mystère et la créativité littéraire. Ca ne vaut pas un Agatha Christie mais c’est une bande dessinée à ne pas manquer pour les amateurs de suspense et d’intrigues bien ficelées.
Albums publiés en 2013 aux éditions DCL
Sampieru di Bastergà, dit Sampiero Corso, est né en Corse, à Bastelica, en 1498.
Il était dit que ce jeune corse de l’âge féodal réalise de grandes choses sur son île, mais pas seulement. Dans l’Europe entière.
Adolescent, il quitte l’île de son enfance pour apprendre le maniement des armes et l’art de la guerre auprès de Jean de Médicis.
Il va servir le Pape Clément VII, puis la Maison de France, se couvrant de gloire dans les armées de François 1er.
C’est alors, en pleine gloire, qu’on l’appelle « Sampiero Corso », du nom de son île.
Sa bravoure au combat se fait connaître au-delà des frontières et le jeune homme arbore ses cicatrices comme des trophées de guerre.
Il fascine. On le craint jusque devant la porte de Charles Quint. Jusqu’au jour où Sampiero Corso prend deux décisions : épouser Vannina d’Ornano, une jeune aristocrate corse de trente ans sa cadette et rentrer en Corse à la tête de solides troupes, afin de faire la guerre aux Génois.
Commence alors une épopée fantastique qui va faire de Sampiero Corso l’un des personnages les plus légendaires de son époque.
Dans « Sampiero Corso – Tome 1 – Le Colonel« , Frédéric Bertocchini et Éric Rückstühl orchestrent une plongée dans la vie tumultueuse de Sampiero Corso, figure héroïque et complexe de l’histoire corse. La bande dessinée, avec sa narration dense et ses illustrations détaillées, rend hommage à l’aura quasi-mythique de ce mercenaire du XVIe siècle, dont l’existence s’entremêle avec les fils de la grande Histoire.
La force de cette œuvre réside dans sa capacité à capturer l’essence de l’époque avec authenticité et précision. Rückstühl, avec son coup de crayon minutieux, ressuscite les décors et costumes de la Renaissance, tandis que Bertocchini tisse un récit qui, bien que parfois linéaire, n’en demeure pas moins captivant.
Le choix de structurer le récit autour d’événements-clés, plutôt que d’un développement fluide et continu, peut nuire à l’immersion du lecteur, mais cela reste fidèle à la nature épisodique de la vie d’un mercenaire.
La complexité des faits historiques et la densité du contenu pourraient rebuter certains, mais pour les aficionados d’histoires épiques et de fresques historiques, « Le Colonel » offre une expérience à la fois instructive et divertissante, un équilibre que peu de récits parviennent à atteindre.
Album publié en 2023 aux éditions Albin Michel.
En avril 1944, à 19 ans Ginette Kolinka est déportée au camp d’extermination Auschwitz II-Birkenau.
Elle n’en parle pas durant 50 ans, avant d’accepter d’être filmée pour la « Shoah Foundation », que Steven Spielberg vient de créer.
À la grande surprise de la septuagénaire, les souvenirs enfouis rejaillissent. Elle se lance à corps perdu dans le témoignage.
En octobre 2020, à 95 ans, elle permet à Victor Matet et Jean-David Morvan de l’accompagner lors d’un de ses voyages de groupe en Pologne, à l’issue duquel elle décide de ne plus jamais revenir.
Dans cet album bouleversant mis en images avec pudeur et puissance par Efa, Cesc et Roger, elle fait le point entre son premier et son dernier passage dans » le plus grand cimetière du monde » avec ce mélange unique de force, d’humour et d’espoir qui la caractérise.
« Adieu Birkenau: Une survivante d’Auschwitz raconte » est une bande dessinée poignante qui nous plonge au cœur de l’histoire de Ginette Kolinka, une survivante d’Auschwitz, et de son dernier voyage en Pologne.
À 98 ans, elle décide que ce sera son ultime visite à ce lieu de souffrance et de mémoire. Cette bande dessinée, réalisée avec sensibilité par les artistes Efa, Cesc, et Roger, capture l’essence de son témoignage avec une force incontestable.
L’histoire mêle habilement le présent, avec le voyage de Ginette Kolinka en Pologne, et le passé, à travers ses souvenirs.
Les dessins, magnifiquement réalisés, créent une atmosphère émotionnelle unique. Les ombres noires représentant les détenus témoignent du respect et de la délicatesse des artistes envers cette histoire tragique.
Ce qui distingue cette bande dessinée, c’est sa capacité à toucher au cœur. Le texte est d’une justesse et d’une sensibilité rares, faisant honneur à l’incroyable générosité et résilience de Ginette Kolinka. L’emploi des ombres noires pour représenter les détenus est un choix délicat, renforçant la dignité et le respect qui imprègnent chaque page.
Adieu Birkenau est une réalisation exceptionnelle qui mérite une place spéciale dans le monde de la littérature graphique.
C’est une œuvre qui nous rappelle la nécessité de se souvenir, de transmettre, et de lutter contre la haine, tout en célébrant la résilience humaine.
Un ouvrage qui rappelle avec force que la haine peut mener à l’horreur, mais que la résilience et le devoir de mémoire sont essentiels pour construire un avenir meilleur.
Album publié en 2020 aux éditions Locus Solus
Dans un huis clos tendu, une étrange relation se noue entre le gardien de phare Fanchec et un lieutenant allemand, Kloetz.
Une plongée très originale dans l’univers d’un phare sous l’Occupation.
« Tu dois bien rigoler, hein phare de malheur ? J’avais pourtant bien juré, il y a trois ans, de ne jamais remettre les pieds sur ton infâme carcasse. Et maintenant me voilà, moi, Paul-Marie Fanchec, le plus jeune gardien-chef de l’administration des Phares et Balises, obligé de collaborer avec l’ennemi. Tout cela pour permettre aux saloperies de navires de la Kriegsmarineuh, comme ils disent, de rentrer tranquillement sur Brest. »
Un scénario très cinématographique, servi par un dessin magistral.
Armen 43 est une bande dessinée qui plonge les lecteurs au cœur d’un huis clos tendu et énigmatique pendant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène la relation complexe entre Fanchec, gardien de phare breton, et le lieutenant allemand Kloetz, dans le contexte de l’occupation allemande.
Ce récit captivant se déroule au phare d’Ar-Men, un lieu isolé et redoutable, surnommé « l’enfer des enfers » en raison de sa situation en pleine mer.
Les personnages sont sombres et hantés par la guerre, ce qui se reflète dans le trait magistral du dessin, avec des visages marqués par la tension.
L’auteur, Briac, parvient à créer une atmosphère intense et oppressante, où le mutisme de Fanchec face aux monologues de Kloetz crée une tension palpable.
Les références historiques et culturelles ajoutent une profondeur à l’histoire, offrant aux lecteurs une immersion totale dans l’univers du phare sous occupation.
L’ajout de la préface de l’historien du 9ème art, Brieg Haslé-Le Gall, ainsi que le texte d’Erwan le Gall, contribue à enrichir l’expérience de lecture en fournissant des informations historiques et contextuelles.
Armen 43 est une œuvre cinématographique en bande dessinée, offrant une plongée unique dans un pan peu exploré de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Une lecture à la fois fascinante et oppressante qui séduira les amateurs d’histoires de guerre et d’ambiances sombres et de Bretagne.
Album publié en 2013 aux éditions Glénat.
« Qui voit Ouessant voit son sang »
Soizic, une jeune femme au caractère bien trempé, décide de changer de vie et d’ouvrir une maison d’hôtes sur l’île d’Ouessant, en Bretagne.
Mais c’est bien connu : Ouessant se mérite.
La vie y est rude et les locaux n’ont pas vraiment le sens de l’accueil avec les gens « du continent » excepté Marie, une vieille dame qui semble avoir pris Soizic en affection.
Quelques mois après son arrivée, alors que Soizic commence à s’acclimater à sa nouvelle vie, les Ouessantins apprennent une terrible nouvelle : Marie a été retrouvée pendue !
Mentionnée dans son testament, la jeune femme va se retrouver mêlée malgré elle à des secrets troubles de l’île…
Un roman graphique prenant, aux personnages attachants, le tout dans un cadre d’exception au parfum du bout du monde.
« Ouessantines » nous transporte sur l’île d’Ouessant, au rythme des vagues, des embruns, et des secrets qui flottent dans l’air marin.
Soizic, une jeune femme au caractère bien trempé, décide de s’installer sur cette île bretonne pour ouvrir une maison d’hôtes. Cependant, l’accueil glacial des locaux, à l’exception de la bienveillante Marie, et la mystérieuse mort de cette dernière plongent Soizic dans une intrigue captivante.
L’album nous immerge dans une ambiance insulaire rude et envoûtante, où les paysages sauvages de l’île sont dessinés avec finesse, exprimant parfaitement l’isolement de Soizic.
Les caractères des habitants, farouches et méfiants envers les étrangers, sont bien campés, bien que certains puissent trouver ces portraits caricaturaux.
L’intrigue parvient à captiver grâce à son atmosphère singulière. L’histoire sert principalement de prétexte pour explorer la vie des femmes d’Ouessant et le caractère de Soizic, une héroïne attachante.
. Une lecture rafraîchissante, sublimée par un cahier final instructif sur Ouessant.
« Ouessantines » nous offre une bouffée d’air frais au cœur de l’océan.
Album publié en 2004 aux éditions Etoile du Sud
Dans ce quatrième tome de Gato Montés l’intrigue atteint son apogée dans un mélange captivant d’amour, d’aventure et de rebondissements.
L’histoire se déroule en Corse et en Argentine, associant habilement ces deux lieux pour le dénouement de la saga.
Ce dernier volet se distingue par une intensité scénaristique croissante, plaçant enfin Gato Montes au centre de l’action. Son amour pour Laetizia prend une nouvelle dimension alors qu’elle part en Amérique du Sud enceinte de son enfant, ignorant les plans clandestins de l’équipage du navire.
L’histoire se transforme en une aventure de pirates et d’opportunistes, où Gato et Laetizia sont plongés dans des péripéties inattendues avant de se retrouver.
Le récit est riche en rebondissements. Cependant la conclusion aurait pu être plus soignée.
Gato Montés continue d’offrir une série originale à lire et à relire, emportant les lecteurs dans un voyage palpitant à travers des lieux exotiques et des émotions intenses.
Une saga à savourer pour son charme unique.
Album publié en 2016 aux éditions DCL
Dans cet opus, l’histoire se déroule en 1768 et 1769.
La Corse change de main à la suite du traité de Versailles.
Passant de Gênes à la France, Pasquale Paoli et son gouvernement se préparent à faire la guerre à la plus redoutable armée européenne.
Tout va se jouer en mai 1769, à Ponte Novu.
Puis, viendra le temps de l’exil londonien.
Le troisième tome sur la vie de Paoli intitulé « Ponte Novu » plonge le lecteur au cœur d’une époque tumultueuse de l’histoire corse.
En 1768, la Corse est passée sous le contrôle de la France après le traité de Versailles. Le scénario de Frédéric Bertocchini nous transporte dans les préparatifs de Pasquale Paoli et de son gouvernement pour affronter l’armée française, l’une des plus puissantes d’Europe.
L’apogée de cette aventure se joue en mai 1769, à Ponte Novu, dans un conflit qui décidera du sort de la Corse.
Les dessins d’Éric Rückstühl capturent l’intensité des batailles et l’émotion des personnages.
Ce tome est une immersion captivante dans l’histoire de la Corse, offrant un aperçu détaillé des événements qui ont marqué cette période.
Il nous fait vivre les espoirs, les sacrifices et l’exil de Pasquale Paoli, le tout dans un récit historique qui ne manque pas de susciter l’admiration.
Album publié en 1996 aux éditions Dargaud.
A l’issue d’un long voyage sur un steamer parti d’Argentine, Gato Montés débarque à Bastia.
Ce périple, il l’a accompli parce qu’il n’avait pas pu oublier les beaux yeux d’une charmante jeune femme que le destin lui avait permis de croiser dans la Pampa.
Le début d’une aventure au cours de laquelle il va connaître bien des déboires.
Il devient aussi le complice involontaire d’une vendetta, le témoin mais aussi la victime de « bandits d’honneur » qui camouflent leurs méfaits derrière des chants traditionnels et des sérénades.
Dans le troisième tome de « Gato Montés », l’intrépide protagoniste nous emmène dans une aventure palpitante à travers les paysages enchanteurs de la Corse.
Après un long voyage depuis l’Argentine, Gato débarque à Bastia, guidé par le souvenir des beaux yeux d’une femme rencontrée dans la Pampa. Cependant, son périple ne sera pas de tout repos.
L’histoire se déroule avec une série d’événements inattendus, impliquant une vendetta sanglante et des « bandits d’honneur » cachant leurs méfaits derrière des chants traditionnels et des sérénades. Gato Montés se trouve malgré lui impliqué dans cette intrigue corsée, mettant sa vie en danger.
Le récit est accompagné de magnifiques dessins qui captent la beauté de la Corse et créent une atmosphère immersive. Les superbes illustrations en font une expérience de lecture plaisante.
« Gato Montés – T03 – A Corsica » offre une plongée captivante dans les mystères de la Corse, mêlant romance, action et vendetta, le tout enveloppé dans un cadre visuel magnifique.
Une belle surprise pour les amateurs de bandes dessinées Corse. A découvrir.
