Catégorie : Toutes les BD

L’épervier Tome 1 : Le Trépassé de Kermellec

Album publié en 1994 aux éditions Dupuis


Résumé éditeur

couverture bd L'épervier Tome 1 : Le Trépassé de Kermellec

Aux yeux des uns, il est Yann de Kermeur, noble et Breton. Pour les autres, c’est l’Epervier, corsaire prestigieux.

D’aucuns ne voient en lui qu’un criminel. Pour tous, il est redoutable…


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’épervier Tome 1 : Le Trépassé de Kermellec »

« L’Épervier Tome 1 : Le Trépassé de Kermellec » est une plongée captivante dans la Bretagne du XVIIIe siècle. Yann de Kermeur, corsaire talentueux, se voit injustement accusé d’un meurtre dans ce récit palpitant.

Le rythme effréné de l’intrigue est soutenu par des duels à l’épée, des courses-poursuites à dos de cheval sous la pluie battante, et des rebondissements incessants.

L’auteur, Patrice Pellerin, réussit à créer un héros charismatique en Yann de Kermeur, dont le courage et la détermination sont indéniables.

Les illustrations sont à couper le souffle, offrant des reconstitutions fidèles de la région, des tenues d’époque, des navires, et des paysages grandioses. La précision de la représentation du XVIIIe siècle est impressionnante.

Le scénario promet une aventure épique et rocambolesque, avec des intrigues de cour et une poursuite obsessionnelle. L’ensemble est accompagné de personnages bien campés, notamment la comtesse de Kermellec, et des antagonistes redoutables.

« L’Épervier » mêle habilement l’histoire, l’aventure et le mystère, offrant une lecture captivante pour les amateurs de bande dessinée.

Ce premier tome promet une série riche en rebondissements et en émotions, avec des illustrations qui vous transportent au XVIIIe siècle.

Une véritable réussite qui donne envie de poursuivre cette passionnante épopée.


Lieux visités par la bd en Bretagne

BrestChâteau de Kermellec (lieu fictif)

Kanata Tome 1 : La hue du loup

Album publié en 1984 aux éditions Hachette


Résumé

couverture bd Kanata Tome 1 : La hue du loup

Bretagne et protestantisme ne pouvaient faire bon ménage.


Le culte des saints fondateurs de la Bretagne « était trop profondément ancré dans le cœur de tous les bretons pour que l’hostilité des calvinistes à cette réforme de dévolution ne leur parut pas comme une injure à leurs sentiments nationaux ».


Seuls quelques grands seigneurs francisés se sont ralliés aux idées aux idées de la Réforme.
La péninsule armoricaine, qui n’ a pas réagi à la Saint-Barthélemy ne connait donc peu ou pas les guerres de Religion.

C’est dans ce contexte que vous allez suivre les aventure du jeune Gwénael Thoraval. De Plouyé à Saint-Malo, en passant par Carhaix.

La bd « Kanata Tome 1 : La hue du loup » disponible ici


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La bande dessinée a été lue, un avis sera posté dans quelques semaines.


Lieux visités par la bd en Bretagne

CarhaixPlouyéSaint-Malo

Bran Ruz

Album publié en 1981, republié en 2018 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

Deschamps et Auclair revisitent la légende de la cité engloutie d’Ys, un des plus célèbres mythes bretons.

couverture bd  Bran Ruz

Le héros, Bran Ruz tombe amoureux de Dahut, la fille du roi d’Ys Gradlon et déclenche son courroux.

Condamnés à mort, les amants sont jetés sur une barque au milieu des flots, mais seront sauvés par d’étranges créatures.

Ils accomplissent alors un périple initiatique à travers toute la Bretagne, devenant pour le peuple l’espoir d’un retour aux temps magiques d’Avalon et d’avant la christianisation.

Écrit à la fin des années 70, ce récit épique porté par la puissance du dessin d’Auclair est aussi une célébration du renouveau breton et des mouvements de défense de la langue et de la culture bretonne.


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« Bran Ruz, » une bande dessinée épique signée par Deschamps et Auclair, revisite la légende de la cité engloutie d’Ys, l’un des mythes bretons les plus célèbres.

L’histoire se concentre sur Bran Ruz, qui tombe amoureux de Dahut, la fille du roi Gradlon d’Ys, déclenchant la colère de son père.

Condamnés à mort, les amants sont jetés à la mer, sauvés par des créatures étranges, et entreprennent un voyage initiatique à travers la Bretagne. Ils deviennent l’espoir du peuple pour un retour aux temps magiques d’Avalon et d’avant la christianisation.

Écrit dans les années 70, ce récit épique célèbre le renouveau breton et la défense de la culture bretonne. L’objet lui-même, lourd et magnifique dans sa version originale, incarne l’âge d’or des années 70. L’histoire nous plonge dans l’ambiance bretonne, revisitée pour refléter les mouvements de défense de la langue et de la culture bretonne.

extrait Bran Ruz

L’intrigue, centrée sur une opposition entre les Bretons chrétiens et les Armoricains païens, peut être interprétée comme une métaphore de l’invasion des Bretons chrétiens en Bretagne. L’histoire reste captivante, empreinte de violence, de passion, de haine, et de vengeance, soutenue par le puissant dessin en noir et blanc d’Auclair.

La bande dessinée soulève des questions complexes sur l’identité bretonne et la lutte pour préserver la culture bretonne.

« Bran Ruz » reste une œuvre marquante. Elle nous invite à réfléchir aux implications de la lutte pour la culture bretonne.

Une bande dessinée à lire pour son récit épique, mais aussi pour les questions qu’elle soulève sur l’identité et l’histoire bretonne.

Colonel Armand, de Washington à l’armée des Chouans

Album publié en 2023 aux éditions Triomphe


Résumé éditeur

couverture bd Colonel Armand, de Washington à l'armée des Chouans

En 1777, Armand Tuffin de la Rouërie, jeune officier breton à la recherche d’aventures, quitte la France pour l’Amérique et s’engage dans la guerre d’indépendance aux côtés des Insurgents face aux troupes anglaises.

Téméraire, généreux, droit, il devient un proche de Washington et gagne le surnom de « Colonel Armand » au gré de ses exploits militaires, à la tête d’un corps franc d’infanterie qu’il finance sur ses fonds.

Quand la guerre prend fin en 1783, son séjour américain s’achève : Armand de la Rouërie traverse l’Atlantique et retrouve sa Bretagne bien-aimée.

Son expérience des idées républicaines le conduit à défendre les droits des Bretons face à la monarchie tandis que s’annonce la Révolution française.

Très vite, la nature oppressive du mouvement politique lui apparaît : dès lors le « Colonel Armand » n’aura de cesse de se battre pour défendre la liberté de son peuple et de sa terre.

La bd « Colonel Armand, de Washington à l’armée des Chouans » disponible ici


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Quelques mots sur le colonel Armand

Armand-Charles Tuffin, le marquis de La Rouërie, est né le 13 avril 1751 à Fougères et est décédé le 30 janvier 1793 au château de La Guyomarais à Saint-Denoual. Ce fut un soldat français et un héros de la guerre d’indépendance américaine, en plus d’être le chef d’un groupe appelé l’Association bretonne.

La Rouërie décide d’aller en Amérique. Là-bas, il a rejoint l’armée américaine et se fait appeler « Colonel Armand ». Il a dirigé un groupe de soldats à cheval appelé la 1re légion de dragons et a participé à la bataille de Yorktown. Il était ami avec George Washington.

Après son retour en Bretagne, La Rouërie a défendu le parlement de Bretagne contre certaines règles du gouvernement français, ce qui l’a conduit en prison à la Bastille.

Il est devenu contre la Révolution quand la noblesse de Bretagne a refusé de coopérer avec le gouvernement. Il a alors créé l’Association bretonne pour former une armée contre les révolutionnaires.

Malheureusement, il a été trahi et est mort avant de terminer son plan, mais son mouvement a inspiré plus tard d’autres personnes à se rebeller, ce qu’on appelle la Chouannerie.

L’histoire de Porto-Vecchio racontée aux enfants

Album publié en 2023 aux éditions Clémentine


Résumé éditeur

Natale et Serena parcourent le monde et voyagent dans le temps à l’aide de leur livre magique, accompagnés de l’abeille Abbabella.

Cette fois, ils découvrent l’histoire de la ville de Porto-Vecchio, en Corse.



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Lieu visité par la bd en Corse

Porto-Vecchio

L’histoire de Calvi racontée aux enfants

Album publié en 2023 aux éditions Clémentine


Résumé éditeur

Natale et Serena parcourent le monde et voyagent dans le temps à l’aide de leur livre magique, accompagnés de l’abeille Abbabella.

Cette fois, ils découvrent l’histoire de la ville de Calvi, en Corse.


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Lieu visité par la bd en Corse

Calvi

Plouheran

Album publié en 2023 en auto édition en 2024 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

couverture bd Plouheran

Hiver 2021, en plein confinement, je quitte la Bretagne pour m’élancer vers Téhéran. Les premières nuits seule en montagne, je tremblais, serrant dans mes poings mon opinel et ma bombe à poivre. Et puis, on s’habitue.

Des bivouacs dans les forêts enneigées du Massif central, aux nuits dans les caravansérails abandonnés, en passant par les toits de Venise et les hauts cols du Caucase, le lecteur découvrira les coulisses de cette année nomade sur la route de la soie.

Pourquoi partir, si notre famille et nos amis nous manquent et qu’on ne sait même pas où on va ? Qu’est ce qui nous pousse à aller chaque jour chasser la ligne d’horizon, la prochaine forêt, le prochain col, la prochaine mer ?

PLOUHERAN est un roman graphique qui parle de l’attrait de l’Est et de l’imaginaire des routes de la soie, d’une quête de vieilles légendes. C’est un livre de voyage, un roman d’apprentissage, et surtout, après de nombreuses rencontres insolites sur le chemin, une grande histoire d’amitiés.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Plouheran »

Dans « Plouheran« , Isabel Del Real réinvente le carnet de voyage en conjuguant le récit autobiographique à l’art séquentiel de la bande dessinée. En résulte une œuvre qui transcende la simple narration graphique pour offrir une expérience immersive et nuancée.

Del Real évite les pièges de la grandiloquence pour privilégier une approche directe et sincère, facilitant ainsi une identification du lecteur à l’auteure-protagoniste. Les illustrations, sans prétention, s’offrent comme le miroir fidèle des émotions pures et des paysages traversés, du littoral breton aux sommets iraniens.

La singularité de « Plouheran » réside aussi dans la démarche de Del Real, une autodidacte qui, poussée par la contrainte d’un confinement, transforme l’obstacle en tremplin pour l’aventure. Elle construit son vélo, apprend la mécanique et le dessin, faisant de l’apprentissage et de l’adaptation les véritables héros de son périple.

extrait bd plouhéran

Le roman graphique va au-delà de l’exploration géographique ; il s’agit d’un voyage initiatique, où chaque coup de pédale est une métaphore du dépassement de soi. La nuit, ce n’est plus seulement le repos du voyageur, mais un espace où s’invitent les ombres de l’inconnu, ajoutant une dimension mythique au récit.

« Plouheran » est un hymne à la liberté, une ode à la découverte qui célèbre l’errance autant que l’ancrage, et confirme Isabel Del Real comme une voix nouvelle et audacieuse dans le paysage de la bande dessinée contemporaine.

C’est une œuvre qui rappelle que le voyage est avant tout une aventure humaine, une quête de sens où chaque lecteur est invité à pédaler à l’unisson avec l’autrice.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Plouër-sur-Rance

Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As »

Album publié en 2011 aux éditions Zéphyr


Résumé éditeur

Le 20 juin 1941, le U-203 est le premier U-Boote à être confronté, dans la zone de blocus autour de l’Angleterre, à la présence inattendue d’un cuirassé américain.

Dix jours plus tard, il est le premier à pénétrer dans une base sous-marine bétonnée sur les côtes françaises.

Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l’Atlantique Nord durant ses 4 premières missions, à la fin de l’année, il fait de nouvelles victimes face au Canada.

Mais c’est sur les côtes américaines et dans les Caraïbes qu’il obtient ses plus grands résultats, pendant le premier semestre 1942.

Il se trouve toujours dans les secteurs les plus propices à la réussite, avant que les Alliés n’organisent leur défense, ce qui permet à son commandant Rolf Mützelburg d’obtenir les plus hautes décorations de l’époque et de devenir l’un des as de l’arme sous-marine.

Après avoir obtenu les deux les Feuilles de Chêne à la Croix de Chevalier le 15 juillet 1942, il refuse obstinément de débarquer comme l’Amiral Doenitz le lui demande.

Cette volonté de continuer le combat auprès de ses hommes lui coute la vie dès la patrouille suivante, lors d’un accident resté unique dans l’histoire de l’arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en ayant plongé du kiosque.

Pour les missions suivantes du U-203, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Cet officier du cuirassé Graf Spee sabordé en Argentine en 1939 avait traversé le Pacifique pour rejoindre l’Allemagne et s’engager dans l’arme sous-marine. Malgré les progrès alliés réalisés en matière d’armement et de technologie au moment où il part au combat fin 1942, il réussira à faire encore 3 patrouilles, étant coulé pendant la dernière par l’action conjointe de l’aviation et d’un bâtiment de surface alliés.

Découvrez toute l’histoire du U-203 en mer et à St-Nazaire, Lorient et Brest grâce à 200 exceptionnelles photos pour la plupart inédites !


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Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient

Passer à l’Ouest

Album publié en 2023 aux éditions Locus Solus


Résumé éditeur

couverture bd Passer à l’Ouest

Un jour, Julien SOLÉ a décidé de quitter Paris (en fait Sevran, dans le 9-3), pour Brest.

À la manière de Larcenet dans son Retour à la terre, le nouvel exilé en Finistère, avec compagne et enfants, analyse et décrypte avec humour les us et coutumes de sa terre d’accueil…

Pourquoi les Brestois ont-ils un attachement si prononcé à l’alcool ?

Comment parler le jargon du cru avec tact et panache ? Qui se souvient d’Alban Ceray (et quel rapport avec Brest) ?

C’est à toutes ses questions que Julien SOLÉ se propose de répondre, mais pas que…

Il livre ici un recueil hilarant et instructif riche en anecdotes curieuses et insolites, au gré de planches pop et originales dans lesquelles le lecteur avisé saura reconnaître certains faits et figures locaux.

La bd « Passer à l’Ouest » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Passer à l’Ouest »

Julien Solé, dans Passer à l’Ouest, nous offre un récit graphique qui mêle habilement humour et introspection.

Ce déménagement de Sevran à Brest, qui pourrait sembler anodin, devient sous sa plume une odyssée pleine de contrastes. En explorant les coutumes locales et les mythes brestois, Solé joue sur les stéréotypes avec une légèreté qui fait mouche. Loin de se contenter de simples anecdotes, il crée une véritable chronique du dépaysement, où chaque page respire la découverte et la réinvention de soi.

Le choix de structurer l’album en chapitres indépendants mais liés par un fil rouge thématique permet de varier les tonalités, passant du comique au réflexif sans jamais perdre de vue l’objectif : nous faire partager, à travers ses yeux de nouvel arrivant, les mille et une facettes d’une ville souvent méconnue.

extrait bd Passer à l’Ouest

Le dessin, précis et expressif, traduit à merveille les atmosphères tantôt grisâtres, tantôt chaleureuses de Brest, et souligne la dualité entre l’exotisme ressenti et la familiarité retrouvée.

Passer à l’Ouest n’est pas seulement une bande dessinée sur un déménagement, mais un témoignage vibrant sur le changement, la résilience et la quête d’une nouvelle harmonie​.


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Lieu visité par la bd en Bretagne

Brest

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 – Après la guerre

Album publié en 2018 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

Troisième et dernière partie !

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 3

À son retour de captivité en 1946, René Tardi et sa femme ont un fils, Jacques.

N’ayant pas trouvé de travail, René reste dans l’armée et est envoyé dans la zone d’occupation française… en Allemagne !

Bientôt, Jacques et sa mère l’y rejoignent et découvrent un pays en ruines, mais déjà en pleine reconstruction grâce à l’aide américaine.


De Valence à Coblence, Tardi achève dans ce troisième tome le récit du périple de son père, du début à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ouvre pour la première fois une porte sur son enfance.


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 – Après la guerre »


« René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 » conclut de manière captivante la saga autobiographique de Jacques Tardi sur la vie de son père après la Seconde Guerre mondiale.

Ce dernier volet nous plonge dans l’après-guerre, où René Tardi doit faire face à un retour à la vie civile tumultueux. Les tensions, les stigmates de la guerre et les défis de la réintégration sont poignamment dépeints. L’auteur ne ménage pas ses critiques envers l’armée et la société de l’époque.

Le récit se dédouble en explorant à la fois la vie de René Tardi et l’enfance de Jacques Tardi. Les pages alternent entre l’histoire personnelle de la famille et les grands événements historiques du XXe siècle.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 3 - Après la guerre

Les dessins en noir et blanc, caractéristiques de Tardi, sont précis et expressifs, capturant l’essence des personnages et des décors.

L’auteur expose de manière franche et réaliste les comportements de l’époque, mettant en lumière les hypocrisies, les traumatismes, et les séquelles laissées par la guerre.

Ce tome offre une réflexion profonde sur l’humanité et sa propension à la violence, malgré les leçons de l’Histoire.

L’œuvre est instructive, touchante, et offre une perspective unique sur l’histoire de la France de l’après-guerre.

Jacques Tardi nous livre un témoignage familial et social qui mérite d’être découvert, même si le premier tome reste le plus percutant de la trilogie.