Bande dessinée publiée en 2005 aux éditions Vent d’Ouest.

Résumé éditeur

D’après le roman de Massimo Carlotto publié en février 2001.

QUI A DIT QUE LE CRIME NE PAIE PAS ?

Giorgio Pellegrini, ex-militant d’extrême gauche, a bâti toute sa vie sur la violence. Il est prêt à tout pour être admis au sein de la société qu’il a terrorisée pendant des années. Pour sortir de prison, il a vendu ses anciens compagnons de lutte et a maintenant décidé d’organiser un casse qui lui permettra une fois pour toutes de se retirer des affaires.

Un final sarcastique qui culmine de manière surprenante : l’adaptation en BD d’un des polars les plus durs des dernières années.

Un portrait cynique du grand banditisme italien des années 90, où le terrorisme et la subversion se sont alliés au crime avec un aplomb et un tempérament qui frappent le lecteur directement au cœur comme une balle…

La bd « Arrivederci Amore – Tome 2 – La fin du match » disponible ici

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Arrivederci Amore – Tome 2 – La fin du match »

Andrea Mutti, épaulé par Luca Crovi, offre avec ce second tome une adaptation en bande dessinée qui captive par son intensité et sa noirceur. Tiré du roman culte de Massimo Carlotto, « Arrivederci Amore – La Fin du Match » met en scène Giorgio Pellegrini, personnage ambigu et fascinant, dans une conclusion où chaque page résonne de tension et de violence maîtrisée.

Le récit, porté par un découpage audacieux, plonge le lecteur dans une atmosphère oppressante, où les alliances fragiles et les trahisons rythment une intrigue haletante. Andrea Mutti excelle à recréer le climat sombre et décadent de cette Italie gangrenée par la corruption et la criminalité. Ses dessins, bien que parfois statiques, réussissent à capturer des moments d’une intensité visuelle remarquable, renforçant l’impact émotionnel des scènes clés.

Avec « La Fin du Match », Andrea Mutti ne se contente pas de transposer une œuvre littéraire : il propose une expérience graphique et narrative qui interroge autant qu’elle captive. Une réussite singulière, pour un récit qui restera gravé dans l’imaginaire des lecteurs.

Les BD de la série « Arrivederci Amore »

Tome 1

Tome 2

Bande annonce du film « Arrivederci amore, ciao »

Bande dessinée publiée en 2004 aux éditions Vent d’Ouest.

Résumé éditeur

D’après le roman de Massimo Carlotto publié en février 2001.

L’erreur de Giorgio Pellegrini, activiste d’extrême gauche, est d’avoir tué un veilleur de nuit au lieu de se tuer tout de suite en passant au mauvais endroit au mauvais moment. Pellegrini se voit alors contraint à l’exil et s’engage dans un commando de guérilleros quelque part dans une jungle d’Amérique latine.

Il n’aura plus qu’un seul but : survivre.

Et pour cela, malheur à qui se trouvera sur sa route ! Pellegrini va désormais se mettre à trahir tous ses anciens compagnons de lutte.

Arrivederci Amore, tiré d’un roman de Massimo Carlotto, l’une des stars du polar transalpin, est le récit cynique hallucinant d’une descente aux enfers, des forêts tropicales d’Amérique centrale aux bas-fonds du nord de l’Italie…

La bd « Arrivederci Amore – Tome 1 – Histoire d’une canaille » disponible ici

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Arrivederci Amore – Tome 1 – Histoire d’une canaille »

Avec « Arrivederci Amore – Tome 1 : Histoire d’une canaille« , Andrea Mutti et Luca Crovi nous plongent dans les abysses du polar italien avec une force rare. Adaptée du roman de Massimo Carlotto, cette bande dessinée allie un récit mordant à une illustration captivante, dévoilant un monde où la morale cède face à l’ambition dévorante et à la violence brute.

Le personnage de Giorgio Pellegrini, anti-héros par excellence, est dépeint avec une profondeur psychologique remarquable. Sa quête de pouvoir, aussi effrayante qu’hypnotique, est un miroir tendu à une société gangrenée par la corruption. Luca Crovi parvient à condenser l’intrigue dense du roman en un scénario visuel percutant, où chaque case est porteuse d’un impact narratif. Bien que la voix off domine parfois les dialogues, elle renforce une ambiance introspective, presque cinématographique.

Côté visuel, le trait d’Andrea Mutti brille par son réalisme et sa capacité à recréer l’atmosphère sombre et oppressante des années 90. Les jeux de lumière et l’utilisation judicieuse de palettes monochromatiques enveloppent chaque scène d’une tension palpable, immergeant le lecteur dans l’univers impitoyable du récit.

« Arrivederci Amore – Tome 1 » est une œuvre à part entière, une plongée sans compromis dans le polar noir. Les amateurs de récits sombres y trouveront une œuvre d’une intensité saisissante, portée par un dessin et une narration qui frappent fort et juste. Une réussite incontestable.

Les BD de la série « Arrivederci Amore »

Tome 1

Tome 2