Catégorie : Toutes les BD

Brest dans la tourmente – Tome 2

Bande dessinée publiée en 1988 aux éditions de la Cité.


couverture bd Brest dans la tourmente - Tome 2

Le tome 2 de la bande dessinée « Brest dans la tourmente », intitulé « Brest dans la tourmente 1941-1944« , poursuit l’exploration de la vie à Brest pendant la Seconde Guerre mondiale, couvrant cette fois la période allant de 1941 à 1944.

Comme pour le premier tome, cette suite est écrite et dessinée par Jocelyn Gille et a été publiée par les Éditions de la Cité en décembre 1988.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Brest dans la tourmente – Tome 2 »

La bd est très rare et presque introuvable même d’occasion. Un avis sera posté dès qu’elle sera lue.

extrait Brest dans la tourmente - Tome 2


Lieu visité par la bd en Bretagne

Brest

Brest dans la tourmente – Tome 1

Bande dessinée publiée en 1987 aux éditions de la Cité.


couverture bd Brest dans la tourmente - Tome 1

Le tome 1 de la bande dessinée « Brest dans la tourmente » s’intitule « Brest dans la tourmente 1939-1941 » et a été publié en 1987 par les Éditions de la Cité.

L’œuvre est à la fois écrite et illustrée par Jocelyn Gille.

Cette bande dessinée s’inscrit dans le genre historique et se concentre sur la période de 1939 à 1941, couvrant ainsi les premières années de la Seconde Guerre mondiale dans la ville de Brest


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Brest dans la tourmente – Tome 1 »

La bd est très rare et presque introuvable même d’occasion. Un avis sera posté dès qu’elle sera lue.

extrait brest dans la tourmente tome 1


Lieu visité par la bd en Bretagne

Brest

L’Homme qui rit – Tome 4

Bande dessinée publiée en 2011 aux éditions Delcourt.


D’après le roman de Victor Hugo publié en avril 1869.

En ruine !

couverture bd L Homme qui rit - Tome 2

Gwynplaine découvre les origines de sa naissance.

Il est le fils légitime de Lord Clancharlie, un pair d’Angleterre, et a été vendu aux Comprachicos à la suite de la déchéance de son père.

Un moment enivré par cette révélation, il entend retrouver son rang.

Mais après avoir goûté aux fastes, il décide de retourner vers ses vrais amis…

Arrivera-t-il à temps pour les sauver d’un funeste épilogue ?


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui rit – Tome 4 »

Dans le quatrième et dernier opus de l’adaptation graphique de « L’Homme qui rit » par Jean David Morvan et Nicolas Delestret, le roman de Victor Hugo est sublimé en images puissantes qui transcendent les mots pour parler directement à l’âme.

La conclusion de ce périple graphique, « En ruine !« , n’est pas qu’un simple épilogue mais une apothéose qui canalise toute la force émotionnelle du récit original.

Morvan, en fidèle scénariste, a su distiller l’essence du message d’Hugo, tandis que Delestret, à travers son pinceau, rend visible l’invisible douleur de Gwynplaine, ce personnage défiguré par la cruauté du sort mais noblement sculpté par la compassion de l’auteur.

La symbiose entre le texte et l’image atteint son apogée lors du discours de Gwynplaine à la Chambre des Lords, moment où le protagoniste dévoile sa vérité déchirante face à une aristocratie muette.

La descente aux enfers de Gwynplaine, après la révélation de ses origines et la confrontation avec son nouveau statut de pair d’Angleterre, est une métaphore de la quête d’identité et de la lutte contre les préjugés.

Ce tome est une réussite non seulement narrative mais aussi graphique. Le dessin de Delestret est une fenêtre ouverte sur l’époque, ses décors et ses costumes, mais surtout sur l’âme tourmentée des personnages. L’adaptation parvient à être fidèle tout en se réappropriant l’histoire pour la rendre accessible et vibrante pour un public moderne.

Morvan et Delestret offrent une œuvre qui, bien que s’inscrivant dans une tradition littéraire classique, s’affirme comme une création contemporaine forte et résonnante.

L’Homme qui rit – Tome 3

Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Delcourt.


D’après le roman de Victor Hugo publié en avril 1869.

La Tentation de saint Gwynplaine.

couverture bd L Homme qui rit - Tome 3

Angleterre, XVIIe siècle.

Ursus pleure Gwynplaine, celui que l’on nommait l’homme qui rit.

Il le croit mort et enterré alors que repose dans le cercueil le cadavre d’un autre…

Ce dernier, avant d’être tué, aurait fait une troublante révélation : il y a de nombreuses années, lui et ses comprachicos auraient été payés pour déformer le visage d’un enfant qui se trouvait être le fils de Lord Clancharlie !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui rit – Tome 3 »

Dans « La Tentation de saint Gwynplaine« , troisième acte graphique d’une série inspirée du roman de Victor Hugo, Jean David Morvan et Nicolas Delestret tissent une toile sombre où s’entremêlent destin et défiguration.

C’est un Gwynplaine arraché à sa troupe de saltimbanques et propulsé dans les hautes sphères de l’aristocratie anglaise que nous retrouvons, déchiré entre son identité grotesque de scène et sa noblesse d’héritage révélée.

Le récit, qui a emprunté la voie de la bande dessinée pour se réinventer, s’efforce de garder l’âme hugolienne, tout en y ajoutant des nuances propres au neuvième art. L’illustration n’est pas en reste, capturant avec une précision déconcertante la complexité des émotions qui traversent notre héros.

« La Tentation de saint Gwynplaine » est une œuvre qui se balance entre l’hommage fidèle et l’interprétation audacieuse, un funambule graphique sur la corde raide de l’adaptation littéraire.

Elle s’adresse à ceux qui cherchent à voir un classique sous un nouveau jour, tout en restant ancrée dans le paradoxe de son double héritage, celui d’une histoire intemporelle et d’une forme artistique en constante évolution.

L’Homme qui rit – Tome 2

Bande dessinée publiée en 2008 aux éditions Delcourt.


D’après le roman de Victor Hugo publié en avril 1869.

Chaos vaincu.

couverture bd L Homme qui rit - Tome 2

Les années ont passé depuis que Gwynplaine, un garçon marqué d’une profonde cicatrice au visage, et Déa, un nourrisson endormi au pied d’un gibet, ont été recueillis par le vieil Ursus.

Désormais, ils connaissent le bonheur d’une vraie famille et partagent le succès de leur pièce de théâtre « Chaos vaincu ».

Mais la vie réserve aussi ses coups du sort…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui rit – Tome 2 »

Dans « L’homme qui rit – tome 2« , Jean David Morvan et Nicolas Delestret s’attaquent avec audace à l’adaptation d’une œuvre monumentale de Victor Hugo, un défi aussi périlleux que fascinant.

Là où la prose hugolienne tisse un drame social et humain dense, la bande dessinée doit transmuter la richesse textuelle en un langage visuel captivant.

Ce second tome s’inscrit dans la continuité du premier, explorant les conséquences d’une société clivée par les inégalités, à travers le prisme déformant de la difformité de Gwynplaine.

Le dessin de Delestret offre une interprétation graphique qui oscille entre fidélité à l’époque et modernité stylistique, une balance qui par moments enchante et, à d’autres, laisse une impression de discordance. L’illustrateur parvient néanmoins à capturer l’atmosphère sombre et la complexité des émotions, un exploit non négligeable.

Morvan, quant à lui, se heurte à l’immense tâche de condenser et de dialoguer un texte classique sans en perdre la substantifique moelle. Si parfois la narration s’avère dense, voire précipitée, elle demeure respectueuse de l’esprit hugolien, entre dénonciation sociale et quête identitaire.

Le récit se tisse autour de la troupe ambulante, devenue phare de la culture populaire londonienne, et des intrigues aristocratiques, où la jalousie et les complots mènent la danse. Les personnages, si vivement dessinés par Hugo, retrouvent une seconde vie sous le crayon de Delestret, et bien que le format séquentiel puisse limiter leur profondeur, leur essence tragique et leur lutte intérieure sont palpables.

« L’homme qui rit – tome 2 » est une œuvre de contrastes, où la réussite côtoie la limite des possibles de l’adaptation graphique. Si elle ne saurait égaler la puissance de l’original, elle demeure une porte d’entrée visuellement engageante vers l’univers de Hugo

L’Homme qui rit – Tome 1

Bande dessinée publiée en 2007 aux éditions Delcourt.


D’après le roman de Victor Hugo publié en avril 1869.

La Mer et la Nuit.

couverture bd L Homme qui rit - Tome 1

Suite à une altercation avec les habitants d’une cité, des gitans prennent la fuite sur leur navire, abandonnant un des leurs.

Lorsqu’une tempête les surprend et les pousse vers les récifs, ils décident de sauver un jeune garçon et le rebaptisent « son of the mauvais sort »… puis périssent dans le naufrage !

L’enfant, seul rescapé du drame, erre sur une route, épuisé, lorsqu’il découvre un nourrisson sur le corps d’une femme…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui rit – Tome 1 »

Dans la tentative audacieuse de Jean David Morvan et Nicolas Delestret de donner vie graphique à « L’Homme qui rit » de Victor Hugo, le premier tome de cette bande dessinée se débat entre l’innovation et la tradition.

L’approche steampunk érige un pont entre le passé et une vision presque futuriste, faisant écho aux thèmes atemporels de l’œuvre originelle. Cependant, cette liberté créative se confronte à l’épreuve du goût des lecteurs…

La palette de couleurs sombres et un graphisme qui divise reflètent les profondeurs et la complexité du texte hugolien, mais aussi le risque d’éloigner ceux en quête de clarté et de fidélité au classicisme.

La narration, si elle cherche à respecter l’essence du récit original, semble comme éparpillée, un écueil peut-être inhérent à l’exercice de condensation d’un roman si riche en une série limitée de planches. En même temps, ce format offre une densité qui peut être appréciée en tant qu’hommage à la prose luxuriante de Hugo.

Ce tome laisse donc le lecteur dans un entre-deux intrigant, entre l’hommage et la re-création, entre l’ombre et la lumière, entre le passé et une vision revisitée.

Au bord du monde

Bande dessinée publiée en 2003 et rééditée en 2021 aux éditions Locus Solus.


La vie n’est pas facile au « bord du monde« , ce Finistère breton soumis à la nature dure, capricieuse, imprévisible…

Entre la misère des terres et la sauvagerie de la mer, tout concourt à exacerber sentiments et superstitions, à croiser des personnages forts et attachants.

La Bretagne typique mais aussi l’amitié et l’esprit de tolérance. Avec de nombreux textes et dessins inédits.

Une toute nouvelle édition, plus qualitative (papier, lettrage, chromie).
+ Un cahier graphique avec les crayonnés et recherches de l’auteur, mais aussi un développement inédit sur l’historique du projet, par des proches et spécialistes interviewés.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Au bord du monde »

Ce bijou graphique, qui mêle le tragi-comique des existences maritimes à la poésie du Finistère, est une ode à une Bretagne aussi rêvée que vécue, aussi crue que douce.

L’édition originale de cet album, disparue des rayons depuis des lustres, renaît sous les auspices des Éditions Locus Solus.

Elle dévoile, dans une nouvelle photogravure et un format revisité, trois nouvelles teintées de la nostalgie des embruns salés : « Pasd’bol« , « Voyage au Cap » et « La Dernière Tournée de Fri Ruz« .

Ces récits, ancrés dans une terre de légendes et de rudes labeurs, se déploient avec une authenticité qui transcende le temps et l’espace, capturant l’essence d’une Bretagne à la fois disparue et éternelle.

Le trait précis et expressif de Le Floc’h, allié à une narration empreinte d’humanité, confère à ses personnages une présence presque palpable. Les marins, les poivrots, les enfants de la mer s’agitent dans des cases qui semblent elles-mêmes respirer au rythme des vagues.

L’ajout de nouvelles inédites dans cette édition enrichie offre un panorama encore plus complet de l’univers de Le Floc’h, témoignant de son engagement indéfectible à capturer l’âme de sa terre natale.

Cette réédition, préfacée par François Bourgeon et ornée d’une postface de Briac, ne se contente pas de réimprimer un classique.

« Au bord du monde » est un hommage vibrant à un artiste parti trop tôt, dont l’œuvre continue d’inspirer et de hanter ceux qui se laissent porter par ses flots envoûtants.

Entrez dans la danse

Bande dessinée publiée en 2019 aux éditions Delcourt.


D’après le roman de Jean Teulé publie en 2018.

Après sa magistrale adaptation de Charly 9, Richard Guérineau met à nouveau son talent au service de l’œuvre de Jean Teulé pour donner chair à cette incroyable épidémie de danse survenue il y a 500 ans à Strasbourg.

Strasbourg, juillet 1518. La ville est soumise depuis quatre ans aux pires calamités. La sécheresse, les grands froids, la famine, la maladie…

C’est ce qui explique pourquoi Enneline est allée précipiter son enfant depuis le pont au Corbeau. Ça et la folie de la danse qui s’est saisie d’elle tout de suite après. Nombreux furent ceux à entrer dans la danse à sa suite… certains jusqu’à la mort.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Entrez dans la danse »

Dans l’adaptation graphique de l’œuvre de Jean Teulé « Entrez dans la danse« , Richard Guérineau nous plonge dans une tranche d’histoire médiévale aussi sombre que fascinante, celle de la « danse de Saint-Guy » à Strasbourg en 1518. Par le prisme de son dessin fin et expressif, Guérineau transcende les anecdotes historiques et l’anti-cléricalisme teuléen pour créer une fresque vibrante où la détresse humaine danse avec la mort.

Le récit est ancré dans un réalisme poignant : une ville médiévale en proie aux fléaux naturels, une population affamée et désespérée. Dans ce contexte, la danse devient épidémique, un symptôme de misère plutôt qu’une célébration de la vie.

La BD navigue habilement entre l’horreur de l’événement et l’humour noir, offrant une distanciation qui ne minimise jamais la gravité de la situation, mais qui en fait plutôt une satire mordante des réponses humaines à la catastrophe.

Guérineau ne se contente pas de dépeindre un drame; il interroge aussi, à travers son art, les réponses des autorités civiles et ecclésiastiques, dévoilant leur impuissance et leur opportunisme face à l’inexplicable. L’écho contemporain est inévitable, les thèmes du pouvoir, de la superstition et de la crise sanitaire résonnant avec une pertinence troublante aujourd’hui.

La bande dessinée se révèle ainsi comme un miroir de l’histoire, où la danse devient une métaphore de l’irrationnel et du tragique, magnifiquement capturée par le talent de Guérineau pour le détail et la couleur.

Avec « Entrez dans la danse« , l’auteur offre un spectacle visuel où l’histoire et la légende se côtoient, et où le lecteur, comme les personnages, est invité à une réflexion sur la nature humaine et les réponses collectives aux crises.

Cette critique est une création originale basée sur les informations fournies par les ressources précédemment citées.

Les découvreuses

Bande dessinée publiée en 2019 aux éditions 21g.


Derrière la personnalité forte et emblématique de Marie CurieLes découvreuses présente l’aventure exceptionnelle de 20 femmes qui ont permis à l’humanité de réaliser des bonds en avant dans les disciplines scientifiques les plus variées : Physique, Chimie, Télécommunications, Biologie, Exploration de l’espace…


L’album regroupe :
– 5 histoires courtes de 8 à 21 pages consacrées à:
. Marie Curie (Physique et Chimie)
. Ada Lovelace (Informatique)
. Mae Jamison (Espace)
. Rosalind Franklin (Biologie)
. Hedy Lamarr (Communications)
et 15 fiches illustrées pour 15 autres scientifiques souvent injustement mises de côté.

Le dessin réaliste de Christelle Pécout s’allie au sens du récit de Marie Moinard pour nous faire découvrir ces destins souvent méconnus.
Préface de Marie-Sophie Pawlak, Présidente de l’association Elles bougent


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les découvreuses »

Dans « Les découvreuses« , Marie Moinard et Christelle Pécout orchestrent un vibrant hommage graphique à l’égard de vingt figures féminines de la science, trop souvent reléguées dans l’ombre de l’Histoire.

Au fil des pages, cet ouvrage documentaire déploie avec audace et finesse le récit d’existences qui ont jalonné, et parfois bouleversé, les frontières de la connaissance, de Marie Curie à Hedy Lamarr, en passant par Ada Lovelace.

Le trait de Pécout conjugue clarté et expressivité, capturant l’énergie et l’intelligence de ces pionnières, tandis que le scénario de Moinard se déploie avec la précision d’une formule chimique bien dosée. Le lecteur est invité à un voyage didactique où chaque destinée est une découverte, un pan méconnu de notre héritage scientifique mondial.

Bien que le format impose une concision parfois frustrante – certains portraits gagneraient à être étoffés – l’ambition didactique du projet est pleinement atteinte. « Les découvreuses » se dresse ainsi comme un phare dans le paysage éditorial, illuminant les contributions essentielles mais sous-célébrées des femmes à la science.

En somme, Moinard et Pécout offrent un récit graphique nécessaire et inspirant, une célébration de l’intelligence féminine qui devrait figurer dans toutes les bibliothèques, aussi bien scolaires que personnelles.

C’est une œuvre qui, espérons-le, engendrera des vocations et réparera, page après page, l’injustice de l’oubli.

Histoires de Bretagne – T04 – Le Gardien du feu – Partie 2

Albums publiés en 2010 aux éditions Soleil.


Résumé éditeur

L’adaptation du célèbre roman d’Anatole Le Braz publié pour la première fois en 1900.

Cloîtré dans un phare au large de la Pointe du Raz, Goulven Dénès raconte ce qui l’a poussé à commettre un crime incroyablement cruel.

Rien ne devait rapprocher ce sombre Léonard d’une belle et insouciante Trégorroise.

Et pourtant Goulven se prend d’un amour fou et maladroit pour Adèle, qu’il adule sans être capable de la rendre heureuse…

Une passion maladive exacerbée par le cadre étouffant d’un phare, au large d’un Cap Sizun hostile, qui le mène à commettre un crime incroyablement cruel.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Histoires de Bretagne – T04 – Le Gardien du feu – Partie 2 »

Dans « Le gardien de feu – Tome 2 – Adèle« , François Debois, secondé par le pinceau expressif de Sandro, poursuit avec une maîtrise sombre le récit de passions dévorantes sur fond de landes bretonnes.

L’ouvrage, qui clôt ce diptyque, s’empare de l’ambiance âpre des côtes du Finistère pour déployer un drame humain, où l’amour côtoie la trahison et la folie. Le phare, personnage à part entière, veille sur les destins croisés de Goulven, Adèle et Hervé, dans une histoire où le huis clos maritime se fait écho du tumulte des cœurs.

Le trait de Sandro, alliant rugosité et éclats de lumière, offre une porte ouverte sur l’âme de ces personnages tourmentés, tandis que le scénario de Debois, bien qu’empruntant à des thématiques classiques du triangle amoureux, surprend par son intensité psychologique. La dimension tragique s’accentue au fil des pages, dépeignant avec une efficacité redoutable le basculement dans la vengeance et la folie.

extrait bd bd Le gardien de feu - Tome 2 - Adèle

Cette bande dessinée n’est pas qu’une simple lecture; c’est une immersion dans une Bretagne mythique et sauvage, où le surnaturel frôle le quotidien.

« Le gardien de feu » est une œuvre qui, au-delà de ses qualités narratives et esthétiques, interroge sur la nature humaine et la fine frontière entre l’amour fou et la démence.



Lieu visité par la bd en Bretagne

Phare de la Vieille