Catégorie : Toutes les BD

Ainsi parlait Zarathoustra

Album publié en 2016 aux Editions Soleil.


Adapté de l’œuvre de Friedrich Nietzsche (publiée pour la première fois en 1883).

couverture bd Ainsi parlait Zarathoustra

Comprenez de grandes œuvres libératrices de la pensée humaine grâce aux mangas et découvrez avec plaisir les idées fondatrices de nos sociétés !

Ce manga est une introduction à la célèbre œuvre de Nietzsche de 1883 qui a pour vocation d’abolir la doctrine morale judéo-chrétienne fondée sur les principes du bien et du mal.

Découvrez ce texte considéré comme un « 5e Evangile » par son auteur, et en quoi il a apporté une nouvelle promesse d’avenir pour l’Homme en le libérant d’un paradis inatteignable.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ainsi parlait Zarathoustra »

L’adaptation en bande dessinée de Ainsi parlait Zarathoustra par Variety Artworks est un remarquable exercice de vulgarisation philosophique. Avec un format graphique élégant et une narration fluide, cet ouvrage parvient à traduire les concepts de Friedrich Nietzsche dans un langage visuel accessible tout en respectant l’esprit de l’œuvre originale.

Le récit, qui met en scène Zarathoustra et son interlocuteur Alex, capte avec brio les tensions idéologiques d’une époque en pleine mutation. Les dialogues, épurés sans être simplistes, exposent des notions aussi complexes que le surhomme ou la critique des valeurs religieuses avec une clarté impressionnante. Chaque page s’illumine grâce à des illustrations détaillées, renforçant l’impact des idées tout en offrant une expérience visuelle immersive.

extrait bd Ainsi parlait Zarathoustra

Cette bande dessinée se distingue également par son équilibre entre pédagogie et créativité. Plutôt qu’une simple transcription, elle recrée une atmosphère où réflexion et émotion cohabitent harmonieusement. Bien que certaines subtilités de la pensée de Friedrich Nietzsche puissent paraître abrégées, cela ouvre une voie idéale pour les néophytes curieux de s’initier à ce monument de la philosophie.

Ainsi parlait Zarathoustra en manga est une réussite à la fois éducative et artistique, qui invite le lecteur à plonger dans l’univers intemporel d’une pensée audacieuse.
Un ouvrage à recommander, tant pour les amateurs de philosophie que pour les passionnés de bandes dessinées.

J’ai tué – François-Ferdinand, Archiduc d’Autriche

Album publié en 2015 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

D’un geste, il a fait basculer le monde dans l’horreur.

couverture bd J'ai tué - François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

En ce début d’année 1914, l’Europe est au bord de l’explosion. À tout moment, les deux blocs antagonistes, Triple Alliance contre Triple Entente, peuvent entrer en conflit.

Dès les années 1912-1913, la région des Balkans se transforme en véritable poudrière. Lycéen pauvre et tuberculeux, Gavrilo Princip souhaite libérer les Serbes de Bosnie soumis à l’oppression autrichienne.

Accompagné par deux compagnons aussi exaltés que lui, Gavrilo décide d’aller assassiner l’Héritier du trône Austro-Hongrois lors de sa visite à Sarajevo.

Parti de Belgrade, le périple de ces trois pieds nickelés est un incroyable concours de circonstances. Nul n’aurait pu prévoir, et Gavrilo moins que quiconque, que par son geste, il allait faire basculer l’Europe dans la première Guerre Mondiale.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « J’ai tué – François-Ferdinand, Archiduc d’Autriche »

La bande dessinée « J’ai tué – François-Ferdinand, Archiduc d’Autriche«  de Michaël Le Galli et Héloret s’inscrit dans une collection ambitieuse dédiée aux figures historiques dont les actes ont bouleversé le cours de l’Histoire.

Ce tome, centré sur Gavrilo Princip et l’assassinat de l’héritier du trône austro-hongrois, se distingue par une approche minutieuse mais quelque peu distante.

Le scénario de Le Galli s’efforce de retracer avec fidélité les événements qui ont conduit à ce meurtre historique. Cependant, cette rigueur factuelle semble parfois se faire au détriment de l’engagement émotionnel du lecteur. Gavrilo Princip, malgré son rôle central, reste une figure énigmatique, dépeinte de manière trop lisse pour susciter une véritable empathie ou compréhension.

extrait bd J'ai tué - François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

Le dessin de Héloret, d’une grande précision, offre un cadre visuel agréable mais peut-être trop sage pour le contexte dramatique qu’il illustre. Les paysages bosniaques, rendus à l’aquarelle, contrastent avec la gravité du sujet, créant une distance qui empêche l’immersion complète.

Cette bande dessinée, si elle séduit par son approche didactique et son refus de tout manichéisme, laisse néanmoins un sentiment d’inachevé. Le choix d’une narration très factuelle, alliée à un graphisme académique, en fait un ouvrage qui plaira aux amateurs d’Histoire.

Une œuvre intéressante mais qui manque d’un supplément d’âme pour véritablement marquer les esprits.

De pierre et d’os

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Dupuis.


D’après le roman de Bérengère Cournut publié le 29 aout 2019.

couverture bd De pierre et d'os

Lors d’une nuit de tempête, Uqsuralik, une jeune Inuk, est séparée des siens. Isolée sur une banquise hostile, elle tente de survive en compagnie de ses chiens.
Elle est heureusement recueillie par une famille et intègre leur campement d’hiver. Si ses talents de chasseuse lui permettent d’être rapidement valorisée au sein du groupe, les agissements du patriarche la contraignent à s’éloigner et fuir cet homme dangereux. Elle retrouve alors la famille de son oncle. Entourée de bienveillance, elle va essayer de soigner son corps et son âme des traumatismes de son passé.
Ponctuée de joies simples et de drames humains, son histoire est une plongée romanesque et fascinante dans la vie et les croyances des peuples inuit.

En adaptant De pierre et d’os, le roman éponyme de Bérengère Cournut, Jean-Paul Krassinsky confirme son talent de narrateur et d’aquarelliste. En jouant avec un trait naturaliste et en l’accompagnant de couleurs expressives, il révèle toutes les nuances de la banquise et de la culture inuite.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « De pierre et d’os »

La BD sortie en avril 2025.

Kadath – L’inconnue

Bande dessinée publiée en 2023 aux éditions Black River.


Adapté du roman de H. P. Lovecraft publié en 1943 (écrit entre 1926 et 1927).

couverture bd Kadath - L'inconnue

 » Hei! Aa-shanta nygh ! Va-t’en ! Renvoie les dieux de la
Terre dans leur repaire de Kadath l’inconnue, et prie l’espace tout
entier de ne jamais me rencontrer sous mes mille autres formes…; car je suis Nyarlathotep, le Chaos Rampant !
« 

Randolph Carter, voyageur au pays des rêves, tente de ne pas se réveiller avant d’avoir atteint son objectif, l’inaccessible Kadath : la demeure des dieux, un lieu de fantastique et d’imagination débordante.
Carter parcourt un monde rempli de menaces et de monstres abominables, mais aussi de palais, de cités exubérantes et de paysages qui rappellent à l’homme son rôle insignifiant sur le gigantesque échiquier cosmique.

Quelles sont les raisons de continuer quand tout autour de soi est terrifiant et mortel ? Kadath peut apporter des réponses à cette question !
Une adaptation sans précédent de La Quête onirique de Kadath l’inconnue de H. P. Lovecraft.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Kadath – L’inconnue »

Avec « Kadath – L’inconnue« , Florentino Flórez réussit une prouesse rare : transposer l’univers labyrinthique de H. P. Lovecraft en une bande dessinée captivante et accessible.

Dès les premières pages, le lecteur est happé par l’atmosphère énigmatique des contrées rêvées de Randolph Carter. Les illustrations signées Guillermo Sanna et Jacques Salomon transmettent une force visuelle singulière. Les paysages fantasmagoriques et les créatures fascinantes se mêlent pour recréer le sentiment de vertige propre à l’auteur original.

Florentino Flórezenrichit le récit par l’ajout d’un compagnon félin, offrant à la narration une légèreté et une humanité qui tranchent avec les tonalités parfois austères de Lovecraft . Ce choix permet d’équilibrer l’introspection du héros avec des dialogues fluides et des moments d’interaction captivants. La structure narrative, complexe mais maîtrisée, garantit une lecture immersive qui respecte l’héritage littéraire tout en le réinventant.

Force est de constater que l’imaginaire de Lovecraft est ici abordé avec audace et sensibilité. « Kadath – L’inconnue » se positionne comme une œuvre pour les amateurs de fantastique et de récits d’aventure. Une invitation à plonger dans les abysses du rêve et de l’inconnu.

D’Or et d’Oreillers

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Rue de de Sèvres.


D’après le roman de Flore Vesco publié le 3 mars 2021.

couverture bd D'Or et d'Oreillers

Lord Handerson, un riche héritier, a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse. Chaque candidate est invitée à passer une nuit à Blenkinsop Castle, seule, dans une chambre au centre de laquelle se trouve un lit d’une hauteur invraisemblable.
Pour l’heure, les prétendantes, toutes filles de bonne famille, ont été renvoyées chez elles au petit matin, sans aucune explication. Mais voici que Lord Handerson propose à Sadima de passer l’épreuve.
Robuste et vaillante, simple femme de chambre, Sadima n’a pourtant rien d’une princesse. Et pour cause, l’histoire que va vivre cette dernière, si elle s’apparente bien à de l’amour, est loin d’être un conte de fées…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « D’Or et d’Oreillers »

« D’or et d’oreillers« , l’adaptation en bande dessinée du roman de Flore Vesco par Mayalen Goust, enchante par son audace et sa poésie. Inspirée du conte classique de « La Princesse au petit pois », cette œuvre transcende la simple réécriture pour offrir un récit moderne, mystérieux et féministe.

L’histoire suit Sadima, une servante courageuse, confrontée à un test énigmatique dans un château gothique empreint de magie et de secrets. Contrairement aux héroïnes passives des contes traditionnels, Sadima incarne une femme résolue, audacieuse, et porteuse d’une critique subtile des normes sociales. La narration mêle fantastique et romantisme dans une ambiance sombre, presque inquiétante, qui flirte avec la littérature victorienne.

extrait bd D'Or et d'Oreillers

Graphiquement, Mayalen Goust sublime le récit. Ses illustrations envoûtantes, riches en détails, alternent palettes chaudes et froides pour refléter les émotions complexes des personnages. Les pleines pages et les cadrages inventifs magnifient l’univers onirique et sensuel, faisant du château un personnage à part entière.

Cette adaptation des thèmes universels tels que l’émancipation, l’amour, et l’identité réinvente les codes du conte. Une œuvre captivante et intemporelle, à la croisée des genres, qui invite à rêver et à réfléchir. À savourer sans modération !

Les Enfants de la Liberté

Album publié en 2013 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Marc Levy publié en 2007.

« Nous avions si vite perdu la guerre… De Londres un général lançait un appel à la résistance, tandis que Pétain signait la reddition de tous nos espoirs. Ce 21 mars 1943, j’ai dix-huit ans et j’ai enfin un tuyau pour entrer en contact avec la résistance. Il n’y a pas dix minutes, je m’appelais encore Raymond. À présent, je m’appelle Jeannot. Jeannot sans nom. »

Ils s’appelaient Raymond, Claude, Charles, Émile, Boris, Jan, Catherine, Damira, Sophie ou Osna. C’est l’histoire vraie de ces enfants de l’Occupation devenus trop vite adultes. C’est l’histoire de leur engagement dans la résistance toulousaine.

Alain Grand met en images le roman le plus intime de Marc Levy.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Enfants de la Liberté »

« Les Enfants de la Liberté« , d’Alain Grand, est une bande dessinée poignante qui offre une adaptation fidèle du roman de Marc Levy, inspiré par les expériences de son père pendant la Résistance française. Cette œuvre rend un hommage vibrant à la jeunesse héroïque de la 35ème brigade toulousaine, plongée dans la lutte contre l’occupant nazi.

Le dessin est à la fois précis et évocateur, ajoutant une profondeur émotionnelle aux scènes dramatiques et historiques. Grand parvient à capter l’essence des personnages et des moments cruciaux, même si certains critiques trouvent la mise en page parfois trop chargée et rigide​.

extrait bd les enfants de la liberté

Narrativement, l’album est riche et dynamique, couvrant un éventail d’événements allant des actions clandestines aux arrestations brutales, en passant par les transports d’explosifs et les exécutions. La densité des anecdotes historiques apporte une authenticité et une profondeur appréciables au récit​​.

Les personnages, issus de divers horizons, sont particulièrement attachants et bien développés, offrant au lecteur une immersion totale dans leur engagement et leurs sacrifices. La bande dessinée réussit à éviter les clichés manichéens, présentant une vision nuancée de cette période sombre où l’humanité transparaît dans les actes les plus héroïques comme les plus tragiques​​.

« Les Enfants de la Liberté » est une lecture indispensable pour quiconque s’intéresse à la Seconde Guerre mondiale et à la Résistance. Cette adaptation réussie reste une œuvre émouvante et éducative, honorant les jeunes résistants dont le courage et la détermination ont marqué l’histoire​.

La drôle histoire du Morbihan

Albums publiés en 2006 aux Editions Des dessins et des mots.


Résumé éditeur

Vers 450 000-300 000 ans avant J.-C., les premiers habitants.
Fin du IXe siècle, invasion des Vikings.
Au Moyen-Âge, où logent les Morbihannais.
1675-1689, le parlement de Bretagne à Vannes.
1666, création de Lorient.
1804, pendaison de Cadoudal.
1808, Napoléonville ou Pontivy.
1893, Sarah Bernhardt à Belle-Île.
1939-1944, la guerre dans le département ; 1971, les débuts du Festival interceltique… 
Autant d’événements qui révèlent la diversité et la variété de l’histoire du Morbihan.

Après s’être consacré, tout dernièrement, à l’histoire du Finistère et de Nantes, l’auteur poursuit avec passion ses investigations avec La drôle d’histoire du Morbihan des origines à nos jours.
Il retrace, avec rigueur et avec une note d’humour, l’histoire du département au travers d’une sélection de 144 faits de la vie politique, économique, artistique…

Le livre relate également la « petite histoire » avec les coutumes, les fêtes… et les modes de vie rencontrés au fil des siècles. Outre les événements, l’auteur cite des personnalités marquantes originaires ou ayant vécu dans le Morbihan.

Cette histoire, pas toujours très drôle, est croquée par 10 talentueux dessinateurs humoristiques bretons : Nono, Arno, Bélom, Clam, Gégé, Juteau, Jiluk, Morvan, Schvartz et Stephan.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La drôle histoire du Morbihan »


« La drôle histoire du Morbihan » de Christophe Trinka est une bande dessinée qui se distingue par son humour décalé et son originalité.

Trinka parvient à capturer l’identité du Morbihan à travers des anecdotes cocasses et des jeux de mots qui raviront les amateurs de la région. Les illustrations, bien que simples, sont efficaces et soutiennent bien le récit.

Le récit est fluide et bien construit, avec des transitions bien gérées entre les différentes histoires. L’humour peut parfois être trop localisé, limitant l’accessibilité pour ceux qui ne connaissent pas bien la région.

La bande dessinée excelle dans sa capacité à capturer la culture et l’histoire du Morbihan. Les références historiques et culturelles enrichissent le récit et offrent une immersion dans la région.

« La drôle histoire du Morbihan » est une œuvre divertissante et originale qui ravira les amateurs de la région et ceux qui apprécient un humour décalé. Trinka réussit à offrir une lecture agréable et enrichissante, malgré quelques légères inégalités dans le récit.

Une lecture recommandée pour ceux qui souhaitent découvrir le Morbihan sous un angle humoristique et décalé.

Paroles d’étoiles – Mémoires d’enfants cachés 1939-1945

Album publié en 2008 aux éditions Soleil.


Résumé éditeur

couverture bd Paroles d'étoiles - Mémoires d'enfants cachés 1939-1945

A l’âge de l’insouciance où ils n’auraient dû connaître que de simples chagrins d’enfants, projetés dans la guerre, marqués d’une étoile jaune, et souvent séparés de leurs parents, des milliers d’enfants ont dû apprendre à se méfier, à mentir, à se cacher.

Leurs souvenirs, la plupart du temps amers et douloureux, les ont également rendus plus forts. Du moins, pour les quelques-uns qui ont trouvé amour et protection auprès des « Justes » qui les ont cachés en dépit du danger.

Ces enfants ont transcrit leurs souvenirs dans des lettres, des journaux intimes et divers récits autobiographiques. Ils constituent un témoignage sans prix, attestant des parts d’ombre et de lumière de notre histoire, qui ne doivent jamais tomber dans l’oubli.

Réunissant pour la première fois certains de ces témoignages, Paroles d’Etoiles traite d’un sujet jamais encore abordé en bande dessinée. Cet ouvrage participe ainsi au travail de mémoire que chacun d’entre nous se doit d’accomplir et se veut un message d’espoir destiné aux nouvelles générations. Après Paroles de Poilus publié en 2006, et Paroles de Verdun en 2007, Paroles d’Etoiles s’inscrit dans la continuité de cette collection dans laquelle les plus grands artistes du 9e art mettent en images des récits et des témoignages historiques majeurs.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Paroles d’étoiles – Mémoires d’enfants cachés 1939-1945 »

Paroles d’étoiles – Mémoires d’enfants cachés 1939-1945 est une œuvre graphique qui interpelle par son pouvoir narratif et émotionnel. Cette bande dessinée, coordonnée par Jean-Pierre Guéno, donne la parole à ceux dont la voix fut trop longtemps étouffée : les enfants juifs cachés durant la Seconde Guerre mondiale.

À travers neuf récits illustrés par différents artistes, chaque témoignage dévoile une part de l’horreur vécue, avec une sensibilité qui touche en plein cœur.

Le choix des styles artistiques variés pour chaque récit souligne la diversité des expériences vécues, créant ainsi un contraste saisissant entre l’innocence des protagonistes et la violence du contexte historique. L’aspect pédagogique l’emporte parfois sur l’art narratif, avec des passages au ton moraliste. Pourtant, cette œuvre n’en demeure pas moins un rappel indispensable des dangers de l’oubli et du silence, rappelant à chacun l’importance de transmettre ces mémoires.

Paroles d’étoiles s’inscrit donc comme un devoir de mémoire, où l’émotion se mêle à l’histoire pour offrir une lecture à la fois bouleversante et nécessaire, faisant de cette bande dessinée un témoignage vibrant et inoubliable.


L’appel de Cthulhu et Dagon

Album publié en 2023 aux éditions Contre-dires.


Résumé éditeur

Adapté de la nouvelle de Howard Phillips Lovecraft publiée en février 1928.

couverture bd L'appel de Cthulhu et Dagon

Suite au décès, dans des circonstances étranges, de son grand-oncle, Francis Thurston apprend dans les documents dont il hérite l’existence d’une secte dévouée à Cthulhu, une créature innommable, endormie depuis des millions d’années.
Intrigué par ces écrits, Francis reprend le flambeau et se lance sur la piste du culte, au cœur des ténèbres et au péril de sa vie…
Grâce aux superbes illustrations en couleurs de Dave Shephard, découvrez ou redécouvrez cette mythique nouvelle de H. P. Lovecraft et plongez dans son univers étrange et effrayant pour percer le mystère de Cthulhu.

L’œuvre de Lovecraft est accompagnée de Dagon, une de ses premières nouvelles.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’appel de Cthulhu et Dagon »

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extrait bd L'appel de Cthulhu et Dagon

Chronique du camp de Montreuil-Bellay (1940-1944) – « Le Jollec »

Album publié en 1994 aux éditions de l’Anjou.


Résumé éditeur

Histoire d’un prêtre, tentant de vaines démarches pour alléger le sort des gitans enfermés au camp de Montreuil-Bellay.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Chronique du camp de Montreuil-Bellay (1940-1944) – « Le Jollec » »

Dans « Le Jollec« , Kkrist Mirror nous plonge au cœur d’un épisode sombre et souvent ignoré de l’histoire française : l’internement des nomades pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur, à travers un récit minutieusement documenté, dresse le portrait poignant de ces familles ostracisées et réduites à l’oubli dans des camps de fortune. Le travail de Mirror se distingue par une approche graphique brute et percutante, où chaque trait de crayon semble porter la douleur et la résilience de ces personnages anonymes.

L’un des points forts de cette œuvre réside dans sa capacité à humaniser ses sujets sans tomber dans le piège de la dramatisation excessive. Les personnages, loin d’être des figures historiques figées, sont dépeints avec une profondeur qui rend leur souffrance palpable, tout en leur offrant une dignité silencieuse. Le choix de Mirror de mêler illustrations sombres et textes sobres accentue le contraste entre la brutalité des faits et la dignité de ces hommes, femmes et enfants.

« Le Jollec » n’est pas seulement un rappel nécessaire des horreurs du passé, mais aussi une réflexion sur la mémoire collective et sur l’importance de ne pas laisser ces événements sombrer dans l’oubli. Une œuvre incontournable pour quiconque s’intéresse à l’histoire, et aux petites Histoires dans la grande Histoire.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Montreuil-Bellay