Catégorie : Toutes les BD

La mythologie grecque

Bande dessinée publiée en 2023 aux éditions Fleurus.


couverture bd  La mythologie grecque

Cronos a mangé ses enfants !

Héraclès est l’homme le plus fort du monde !

Le dieu des enfers s’ennuie sec !

Apprenez tout un tas d’anecdotes insolites autour de la mythologie dans une BD pleine d’humour.

Direction le mont Olympe pour découvrir les mythes grecs les plus célèbres !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La mythologie grecque »

Un avis sera posté quand la BD sera lue.

extrait bd La mythologie grecque

Adelaïde. Lorsque l’Intelligence Artificielle casse les codes

Album publié en 2024 aux éditions Dalloz.


Résumé éditeur

Une BD qui pose la question des dérives de l’intelligence artificielle dans notre quotidien.

Adélaïde est une jeune femme de 35 ans. Adélaïde habite Futura, une cité intelligente, connectée, collaborative, très respectueuse de l’environnement, très soucieuse du bien-être et de la sécurité des citoyens.

Elle vit dans un univers entièrement connecté. Elle est accro aux applis qu’elle utilise 24 h /24. Elle livre sans sourciller beaucoup de données à caractère personnel la concernant, souvent des données ultra-sensibles qui révèlent ses fragilités : ses capacités de résistance, la progression de son état de santé, les risques cardio-vasculaires, son humeur, ses stress…

Dans cet univers dominé par l’intelligence artificielle, Adelaïde et son frère Ferdinand vont devoir faire face aux difficultés rencontrées par leur grand-mère, par la tentation de l’IA solution de tout problème. Jusqu’où peut-on faire confiance à l’IA ? Peut-on aller jusqu’à en faire le procès ?

La vie d’Adelaïde et de son entourage nous invite à nous interroger sur les travers de notre société ultra-connectée et permet de se questionner sur la dangerosité de l’IA.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Adelaïde. Lorsque l’Intelligence Artificielle casse les codes »

« Adélaïde : Lorsque l’Intelligence Artificielle casse les codes » est une œuvre captivante qui met en lumière les enjeux complexes de notre ère numérique.

Signée par Christiane Féral-Schuhl et illustrée par Tiphaine Mary, cette bande dessinée nous plonge dans la vie de la trentenaire Adélaïde, habitante de la ville futuriste de Futura, où l’IA régit chaque aspect de la vie quotidienne.

Le récit, à la fois ludique et profond, explore les dilemmes éthiques et les dangers de la collecte massive de données personnelles. À travers des personnages attachants et des situations exagérées, comme des lits et des lentilles intelligentes, la BD parvient à sensibiliser un large public, des adolescents aux adultes, sur les dérives potentielles de notre dépendance à la technologie​​.

extrait bd Adelaïde. Lorsque l'Intelligence Artificielle casse les codes

Les illustrations de Tiphaine Mary apportent une légèreté bienvenue, utilisant des tons colorés et un style décalé qui rendent la lecture agréable et accessible, malgré la gravité des sujets abordés. Cette combinaison réussie de sérieux et d’humour permet de vulgariser des concepts complexes et de stimuler la réflexion sur l’IA et son impact sur nos vies​​.

En conclusion, c’est une bande dessinée incontournable pour quiconque s’intéresse aux interactions entre technologie, droit et société, offrant une lecture à la fois divertissante et instructive​.

La nuit des temps

Bande dessinée publiée en 2021 aux éditions Philéas.


D’après le roman de René Barjavel publié en 1968.

couverture bd La nuit des temps

À la veille d’un conflit mondial, dans les profondeurs de l’Antartique, une expédition scientifique internationale découvre un couple cryogénisé, survivant d’une civilisation disparue il y a 900 000 ans.

L’héritage de cette population miraculeusement tirée de son sommeil pourrait être le salut de notre monde, fragile entre amours et trahisons…


« Barjavel met chaque homme en face du problème de la signification de la vie. » – Jean Rostand (de l’Académie Française)
« Par sa puissance d’évocation, La Nuit des temps gagne une place dans la grande tradition de Jules Verne. » – Le Figaro (1969)

Les Expéditions Polaires françaises enregistrent le signal d’un émetteur sous la glace de l’Antarctique…
L’expédition internationale découvre les ruines d’une civilisation disparue depuis 900 000 ans et les scientifiques du monde entier affluent vers le site pour aider à explorer et comprendre.

Ils découvrent un objet ovoïde en or de trois mètres de diamètre dans lequel se trouvent en état de biostase un homme et une femme dont les têtes sont recouvertes de casques d’or.
Simon, médecin de l’expédition, décide de procéder au réveil des corps en commençant par celui de la femme, le corps de l’homme montrant des traces de brûlures sur le torse…

La Nuit des temps est un roman pacifiste et assez anarchisant. Russes et Américains, renvoyés dos à dos, travaillent malgré tout ensemble, à l’image de l’effort de dépassement des oppositions nationales, assez répandu dans le milieu des sciences de l’époque. Les savants court-circuitent les décisions des gouvernants.

Notre civilisation paraît barbare face au raffinement et à la sagesse des savants des temps anciens, leur savoir immense risquant d’être perdu par la bêtise humaine


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La nuit des temps »

Christian de Metter réussit un tour de force avec son adaptation en bande dessinée du roman emblématique de René Barjavel, « La Nuit des temps« .

L’œuvre nous transporte en Antarctique, où une équipe de scientifiques découvre les corps cryogénisés d’Eléa et Païkan, vestiges d’une civilisation avancée détruite par une guerre nucléaire il y a près d’un million d’années.

Si le scénario suscite quelques doutes quant à sa crédibilité scientifique, il compense largement par une richesse graphique époustouflante.

De Metter déploie un talent remarquable dans ses illustrations. Les couleurs, tantôt sombres et charbonneuses pour évoquer le présent glacial de l’Antarctique, tantôt chaudes et vibrantes pour les souvenirs d’Eléa, créent une atmosphère envoûtante.

Chaque planche est un tableau à part entière, offrant une immersion visuelle qui fait presque oublier les faiblesses scénaristiques. La couverture, splendide et saisissante, attire immédiatement l’œil et donne le ton de l’œuvre.Bien que la romance entre Eléa et le scientifique moderne puisse paraître naïve, elle n’enlève rien à la profondeur émotionnelle du récit.

Cette adaptation respecte l’esprit de l’œuvre originelle tout en apportant une modernité bienvenue.

« La Nuit des temps« , le roman sorti en 1968, est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature de science-fiction française, et il a marqué des générations de lecteurs par sa profondeur philosophique et son imagination débordante.

« La Nuit des temps« , la bande dessinée de Christian de Metter, est une réussite artistique et narrative qui mérite amplement l’attention des amateurs de science-fiction et de bande dessinée.

Voyage au centre de la terre, de Jules Verne T02

Albums publiés en 2024 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

L’adaptation du célèbre roman de Jules Verne publié pour la première fois en 1864.

couverture bd Voyage au centre de la terre, de Jules Verne T02

Après l’adaptation en BD de La Ferme des Animaux dans la collection Ex-Libris, les auteurs se tournent vers ce chef-d’œuvre de Jules Verne qui fait rêver depuis 1864, pour le faire (re)découvrir à un nouveau lectorat.

L’expédition de Lindenbrock vers le centre de la terre mène nos aventuriers à une découverte incroyable : un véritable océan souterrain où semblent avoir perduré des formes de vies préhistoriques.

Et si la traversée de cet océan s’avère fascinante, elle n’est pas sans danger. Entre les terribles dinosaures et les intempéries, nos héros ne sont pas au bout de leur peine.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Voyage au centre de la terre, de Jules Verne T02 »

L’adaptation en bande dessinée du Voyage au centre de la Terre de Jules Verne par Rodolphe et Patrice Le Sourd est un hommage inspiré à ce classique littéraire.

Le récit, fidèle à l’esprit de l’original, parvient à capturer l’émerveillement et la fascination de l’exploration souterraine, tout en y apportant une touche contemporaine. Le choix audacieux de transformer Axel en Axelle offre une nouvelle perspective sur les relations entre les personnages et introduit subtilement des thèmes modernes, tels que l’égalité des sexes.

extrait bd Voyage au centre de la terre, de Jules Verne T02

Patrice Le Sourd, quant à lui, réussit à captiver avec ses dessins détaillés et ses hachures élégantes, créant une atmosphère immersive. Les scènes illustrant l’océan souterrain et les créatures préhistoriques regorgent de détails, renforçant la dimension onirique du voyage. L’utilisation de l’anthropomorphisme, bien que surprenante pour certains, s’intègre harmonieusement dans le style graphique, ajoutant une dimension poétique à l’aventure.

Rodolphe et Patrice Le Sourd forment un duo créatif qui sait rendre hommage à Verne tout en modernisant le récit. Une relecture qui, sans aucun doute, mérite d’être découverte​


Voyage au centre de la terre, de Jules Verne T01

Albums publiés en 2023 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

L’adaptation du célèbre roman de Jules Verne publié pour la première fois en 1864.

Après l’adaptation en BD de La Ferme des Animaux dans la collection Ex-Libris, les auteurs se tournent vers ce chef-d’œuvre de Jules Verne qui fait rêver depuis 1864, pour le faire (re)découvrir à un nouveau lectorat.

À Hambourg, le professeur Lidenbrock, géologue mondialement réputé, rentre chez lui particulièrement excité après avoir fait une découverte intrigante.

Un parchemin caché dans la reliure d’un ouvrage récemment acheté lui narre l’aventure d’un savant qui serait allé au centre de la Terre. Il se met alors en route pour l’Islande avec sa nièce pour refaire ce voyage extraordinaire…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Voyage au centre de la terre, de Jules Verne T01 »

« Voyage au centre de la Terre, tome 1 » offre une adaptation audacieuse et captivante du classique de Jules Verne.

Dès les premières pages, nous sommes transportés dans l’univers tumultueux du professeur Lidenbrock et de sa nièce, Axelle, dont l’ambition les pousse à entreprendre un voyage épique vers les profondeurs de notre planète.

L’ingéniosité graphique se révèle dans le choix des personnages animaux, offrant une perspective rafraîchissante à cette aventure intemporelle. Les décors, eux, évoquent avec brio l’atmosphère envoûtante du XIXe siècle, nous plongeant au cœur d’une époque de découvertes et d’explorations.

L’anthropomorphisme des personnages, s’il apporte un certain charme, peut également dérouter par moments, surtout pour les puristes de l’œuvre originale. De même, la représentation des paysages et des ambiances est irréprochable, mais la caractérisation des personnages laisse parfois à désirer, manquant parfois de profondeur émotionnelle.

Cependant, ces petites imperfections n’entament en rien le plaisir de lecture. En effet, ce premier tome réussit brillamment à poser les bases d’une aventure palpitante, laissant présager un dénouement riche en rebondissements.

En réinventant le récit avec modernité et audace, cette adaptation saura séduire un large public, des néophytes aux fervents admirateurs de l’œuvre originale.

Une lecture aussi envoûtante qu’instructive, à dévorer sans modération.


Danse macabre

Album publié en 2012 aux éditions Sixto.


Résumé éditeur

couverture bd Danse macabre

Lazare est journaliste d’investigation. Il travaille pour un grand quotidien parisien.

Il est envoyé à Rennes pour couvrir le médiatique procès de Charles Tessier, notable accusé du meurtre de sa maîtresse.

Le lendemain de leur première rencontre, il apprend que l’homme qui lui a clamé son innocence, a été retrouvé mort dans sa cellule.

Son enquête va alors basculer et le pousser à réveiller de terribles secrets enfouis au plus profond des entrailles de la ville et de certains de ses habitants.

lien vers la bd Danse macabre

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Danse macabre »

Dans les méandres de Rennes se dévoile une intrigue captivante, orchestrée par Luc Monnerais et Olivier Keraval dans leur bande dessinée ‘Danse Macabre‘.

Le protagoniste, Lazare, journaliste parisien envoyé pour couvrir le procès de Charles Tessier, se retrouve embarqué dans une enquête labyrinthique suite à la mort soudaine du prévenu. Ce polar noir et blanc révèle une Rennes sombre et mystérieuse, magnifiée par un trait de crayon qui capture l’essence même de la ville.

Les amateurs du genre seront séduits par l’atmosphère envoûtante qui se dégage de chaque case, où les ombres semblent murmurer des secrets enfouis.

extrait bd Danse macabre

Pourtant, malgré cette immersion saisissante, ‘Danse Macabre‘ n’échappe pas à quelques écueils narratifs. La construction de l’histoire, bien que prometteuse, souffre par moments de quelques lourdeurs, notamment dans l’agencement des cases et les transitions entre les scènes.

Cependant, ces petits défauts ne ternissent pas totalement le tableau. En effet, l’alchimie entre le duo d’auteurs et leur volonté de dévoiler la face cachée de Rennes à travers une intrigue ténébreuse offrent une lecture riche en découvertes et en rebondissements.

‘Danse Macabre’ est une plongée intrigante dans les mystères de la capitale bretonne, malgré quelques hésitations sur le chemin de la révélation.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Rennes

La délicatesse

Album publié en 2016 aux éditions Futuropolis


D’après le roman de David Foenkinos paru le 20 aout 2009.

Chaque soir, Markus rentrait chez lui à sept heures quinze.


Il connaissait les horaires du RER par cœur et avait parfois l’impression d’être ami avec ces inconnus qu’il croisait chaque jour.


Il n’était pas malheureux de ce quotidien huilé mais ce soir-là, il avait envie de crier, de raconter sa vie à tout le monde.


Sa vie avec les lèvres de Nathalie sur les siennes. Il voulait être fou…

Source :



Dans « La Délicatesse », Cyril Bonin s’empare du roman éponyme de David Foenkinos pour le transposer en bande dessinée avec une sensibilité remarquable.

Si l’œuvre originelle séduisait déjà par sa finesse narrative et son empathie pour les personnages, la déclinaison graphique de Bonin y apporte une dimension visuelle poétique, grâce à son choix de couleurs pastel et sa représentation épurée des émotions.

Le dessinateur fait preuve d’une grande maîtrise dans la retranscription des subtilités du texte, privilégiant l’implicite et l’émotion au détriment d’un réalisme graphique détaillé. Cette approche laisse place à l’interprétation et invite le lecteur à s’immerger pleinement dans les non-dits et les regards qui portent l’intrigue.

Il est vrai que la singularité du trait, notamment dans la représentation des yeux, a pu dérouter certains lecteurs. Pourtant, ces choix esthétiques semblent intentionnels, soulignant ainsi le thème de la délicatesse par des moyens graphiques.

L’album ne tombe jamais dans le piège de la redite par rapport au roman ou au film, mais offre plutôt une expérience complémentaire. Bonin distille l’essence de l’histoire originale tout en imprimant sa propre vision artistique, donnant aux personnages et aux situations une autre forme de vie.

« La Délicatesse » en tant que bande dessinée se lit comme un écho visuel au roman de Foenkinos, une œuvre qui, tout en captant l’esprit de la source, évoque ses thèmes avec une grâce visuelle qui lui est propre.

Une pour toutes

Album publié en 2024 aux éditions Rue de Sèvres


Résumé éditeur

D’après le roman de Jean-Laurent Del Socorro publié en 2022.

couverture bd Une pour toutes

Elle se bat à l’épée, collectionne les amants et amantes, se produit en tant que chanteuse à l’opéra de Marseille…

Femme hors du temps et de tout cadre, Julie d’Aubigny – dite Julie Maupin – a traversé le XVIIe siècle avec une audace et un courage dont peu de femmes ont osé faire preuve à cette époque.

Elevée à la cour de Versailles, et rapidement désireuse de vivre selon ses désirs , elle mène une vie faite de rencontres, d’étonnement et d’histoires parfois rocambolesques, mais bien réelles.

Jusqu’à sa mort à l’âge de 35 ans, la liberté aura été le maître mot de son intense existence.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Une pour toutes »


Dans ‘Une pour toutes‘, Dominique Monféry tisse un tableau visuel saisissant de la vie tumultueuse de Julie d’Aubigny, une figure audacieuse du XVIIe siècle. À travers des illustrations somptueuses et un récit captivant, Monféry nous plonge dans l’univers fascinant d’une femme qui a défié les normes sociales de son époque avec un courage et une détermination hors du commun.

L’héroïne, Julie Maupin, est présentée comme une femme en avance sur son temps, oscillant entre une liberté féroce et une quête constante de sens. Son caractère impétueux et son refus catégorique des contraintes imposées par la société confèrent à l’histoire une intensité dramatique poignante.

L’ajout du personnage de Méphistophélès apporte une dimension supplémentaire à l’œuvre, offrant un contraste saisissant avec la détermination farouche de Julie. Leur relation tumultueuse et ambiguë ajoute une profondeur psychologique qui enrichit le récit et suscite la réflexion sur la nature humaine et ses désirs les plus profonds.

extrait bd Une pour toutes

Les illustrations exquises de Monféry captent parfaitement l’essence de l’époque et la personnalité flamboyante de Julie. Les décors somptueux et les personnages expressifs transportent le lecteur dans un monde vibrant de passion, de danger et d’aventure.

Une pour toutes‘ est une œuvre visuellement époustouflante qui offre une plongée captivante dans l’histoire d’une femme hors du commun, défiant les conventions et embrassant sa liberté avec une intensité flamboyante.

Palmer en Bretagne

Album publié en 2013 aux éditions Dargaud.


Résumé éditeur

Tome 15 de la série bd « Jack Palmer ».

Tome 15 des aventures de Jack Palmer, le détective catastrophe imaginé par René Pétillon.

C’est en Bretagne que se déroule cette quinzième enquête de Jack Palmer. Après ses missions en Corse et une plongée dans un paradis fiscal proche du Liechtenstein, Jack Palmer est engagé comme garde du corps auprès d’un milliardaire collectionneur d’art contemporain.

Tout pourrait être idyllique dans cette région magnifique.

Hélas ! les algues vertes, la cupidité, un crime mystérieux et la légendaire maladresse du détective vont transformer ce séjour breton en un réjouissant désordre, dans lequel René Pétillon déploie son humour ravageur et sa connaissance intime des particularismes locaux.

15e album de Jack Palmer, le détective le plus drôle de la bande dessinée.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Palmer en Bretagne »

Dans « Palmer en Bretagne« , René Pétillon nous entraîne dans une farce déjantée où les clichés bretons et les extravagances parisiennes se rencontrent dans un tourbillon d’humour et de mystère.

L’histoire démarre sur les chapeaux de roue avec un Palmer relégué au rôle comique d’un détective coincé sur un rocher, observateur impuissant d’un meurtre qui lance une série d’événements rocambolesques.

extrait bd Palmer en Bretagne

Pétillon, maître de la satire, croque avec malice le microcosme parisien, ses snobinards et ses travers, tout en dressant un portrait loufoque de la Bretagne. Les personnages, bien que parfois caricaturaux, ajoutent une touche de folie à cette intrigue où règnent les faux-semblants et les rebondissements inattendus.

L’humour, souvent noir et décalé, est le fil conducteur de cette aventure où se mêlent parodie d’Agatha Christie, scandales artistiques et péripéties absurdes.

Palmer en Bretagne ne rivalise peut-être pas avec les précédentes enquêtes du détective, notamment L’Enquête corse, mais il incarne parfaitement l’esprit farfelu et décalé de l’univers de René Pétillon.

Une bande dessinée qui, malgré ses imperfections, saura séduire les amateurs d’humour décalé, de situations loufoques et d’ambiance bretonne.

Le gardien de feu – Intégrale

Albums publiés en 2010 aux éditions Soleil.


Résumé éditeur

L’adaptation du célèbre roman d’Anatole Le Braz publié pour la première fois en 1900.

Cloîtré dans un phare au large de la Pointe du Raz, Goulven Dénès raconte ce qui l’a poussé à commettre un crime incroyablement cruel.

Rien ne devait rapprocher ce sombre Léonard d’une belle et insouciante Trégorroise.

Et pourtant Goulven se prend d’un amour fou et maladroit pour Adèle, qu’il adule sans être capable de la rendre heureuse.

Une passion maladive exacerbée par le cadre étouffant d’un phare, au large d’un Cap Sizun hostile, qui le mène à commettre un crime incroyablement cruel.

Un siècle après sa première parution, le gardien du feu reste puissant et d’une remarquable justesse psychologique.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le gardien de feu – Intégrale »

Dans l’adaptation en bande dessinée de l’œuvre d’Anatole le Braz, intitulée « Le Gardien de Feu« , le talent de la narration graphique se mêle à la profondeur du récit pour créer une expérience immersive captivante.

Les illustrations, superbement réalisées par Sandro, parviennent à saisir l’essence de l’univers de l’auteur breton, transportant les lecteurs dans un paysage marin à la fois sauvage et envoûtant.

Les détails minutieux et la colorisation subtile apportent une richesse visuelle à chaque page, évoquant parfaitement l’atmosphère mystérieuse du phare de Gorlébella.

Le scénario, habilement orchestré par François Debois, plonge les lecteurs dans l’âme tourmentée du gardien de phare Goulven. L’histoire d’amour passionnée et tumultueuse entre Goulven et Adèle est magnifiquement dépeinte, et l’intrigue mystérieuse qui entoure le phare intrigue et captive jusqu’à la fin.

Le style narratif, avec ses tournures littéraires du XIXe siècle, apporte une profondeur supplémentaire à l’ensemble, créant une atmosphère immersive et presque cinématographique. Les personnages, réalistes et complexes, donnent vie à cette histoire d’amour et de jalousie d’une manière qui rend hommage au roman original d’Anatole le Braz.

« Le Gardien de Feu » est une adaptation remarquable qui réussit à capturer l’essence de l’œuvre originale tout en offrant une expérience visuelle et narrative enrichissante.

Une œuvre qui mérite d’être découverte et appréciée par les amateurs de bande dessinée et les fans de littérature bretonnes.



Lieu visité par la bd en Bretagne

Phare de la Vieille