Catégorie : Toutes les BD

La Guerre des Boutons – Tome 4 – La rentrée des claques

Bande dessinée publiée en 2010 aux éditions Petit à Petit.


Adapté du roman de Louis Pergaud publié en 1912.

Quand Lebrac se fait piquer par les Velran le plus beau des joyaux, à savoir un bouton doré, que peut-il se passer ?

Vous l’aurez deviné!

La reprise des hostilités entre les deux bandes adverses avec, au menu : une farandole de beignes, une avalanche de torgnoles, un tsunami de baffes…

Avec « la rentrée des claques », retrouvez Lebrac, le Grand Gibus, le Petit Gibus, Camus, La Crique dans une trépidante et savoureuse aventure… inédite!

Accrochez vous, ca va chauffer !!!


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 4 – La rentrée des claques »

« La Guerre des Boutons – Tome 4 : La rentrée des claques » est une œuvre qui parvient à capter l’attention par la richesse de son univers et la vigueur de son récit. Adapté du roman éponyme de Louis Pergaud, ce quatrième volet continue de raconter les aventures de deux bandes rivales, plongées dans une guerre de boutons symbolique et pourtant si sérieuse pour les protagonistes.

Sous la plume de Céka et le pinceau de Khaz, les personnages prennent vie avec une expressivité remarquable, témoignant d’un soin particulier accordé aux détails du quotidien rural.

Les scènes de confrontation, véritables moments clés de la série, sont orchestrées avec une énergie communicative. L’humour, omniprésent, apporte une légèreté bienvenue tout en soulignant le contraste avec la gravité perçue par les enfants dans ces querelles.

Cet album se distingue par sa capacité à capturer l’esprit de camaraderie et de rivalité qui anime ces jeunes héros. Toutefois, on pourrait reprocher à l’œuvre de ne pas suffisamment explorer de nouvelles voies narratives, laissant ainsi une impression de déjà-vu.

« La Guerre des Boutons – Tome 4 : La rentrée des claques » ravira les amateurs de la série qui y retrouveront les ingrédients qui ont fait son succès.


La Guerre des Boutons – Tome 3 – Roméo et Juliette

Bande dessinée publiée en 2008 aux éditions Petit à Petit.


Adapté du roman de Louis Pergaud publié en 1912.

Quand Lebrac tombe amoureux de Juliette, on se dit que « La guerre des boutons » va laisser place à « une histoire d’amour »…

Sauf que, mauvaise pioche, la fiancée de Lebrac n’est autre qu’une fille du camp adverse!

Autant dire que la hache de guerre est de nouveau déterrée entre les Velran et les Longeverne.

Que va-t-il se passer? L’amour triomphera-t-il?

C’est ce que vous saurez en retrouvant Lebrac, le Grand Gibus, le Petit Gibus, Camus et La Crique dans une nouvelle et savoureuse aventure… inédite! A l’attaaaaaque !!


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 3 – Roméo et Juliette »

Dans « La Guerre des Boutons – Tome 3 : Roméo et Juliette« , Ceka et Khaz nous plongent une fois de plus dans l’univers espiègle et turbulent des enfants de Longeverne et Velrans.

Cette nouvelle adaptation se distingue par l’introduction audacieuse d’une romance entre Lebrac et Juliette, une tentative de marier l’inimitable fraîcheur de l’œuvre originale avec la tragédie shakespearienne.

L’album réussit à capturer l’intensité des émotions juvéniles, magnifiquement illustrées par Khaz, dont les dessins en tons pastels confèrent une douceur contrastant avec la violence sous-jacente du conflit. Cette dualité, entre l’innocence de l’enfance et les rivalités acharnées, est au cœur de l’album, renforçant l’idée que les batailles ne sont jamais aussi simples qu’elles paraissent.

extrait bd La Guerre des Boutons - Tome 3 - Roméo et Juliette

On pourrait reprocher à l’album de s’éloigner quelque peu de histoire originelle, en plaçant la romance au centre de l’intrigue. Pourtant, ce choix scénaristique audacieux permet d’explorer des thèmes universels tels que l’amour interdit et les divisions communautaires, offrant ainsi une nouvelle perspective sur l’histoire.

« Roméo et Juliette » est une réinterprétation réussie, qui parvient à séduire tant les nostalgiques de la version classique que les amateurs de nouvelles aventures. La série, avec ce troisième tome, prouve qu’elle a encore beaucoup à offrir, mêlant habilement humour, tendresse et une touche de tragédie. Cette œuvre s’inscrit dans la continuité tout en se renouvelant.


La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse

Bande dessinée publiée en 2006 aux éditions Petit à Petit.


D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.

couverture bd La Guerre des Boutons - Tome 2 - La forteresse

Voici la suite et fin de l’adaptation pétillante du succès littéraire de Louis Pergaud, et succès cinématographique depuis l’adaptation d’Yves Robert en 1962.

On y retrouve les deux armées au point où on les avait laissées à la fin du tome 1 : après leur victoire triomphante sur les Velrans, les Longevernes sont en possession du trésor de guerre, quand soudain, en plein milieu de la salle de classe, les poches de La Crique craquent laissant s’échapper tous les précieux boutons !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse »

Mathieu Gabella et Khaz nous plongent, avec « La Forteresse », dans le dénouement palpitant de leur adaptation du classique de Louis Pergaud. Ce second tome, qui fait suite à « La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor », maintient l’intensité du récit en explorant les rivalités enfantines avec un regard à la fois fidèle et moderne.

L’intrigue s’ouvre sur un climat de triomphe pour les Longevernes, qui, après avoir défait les Velrans, se retrouvent détenteurs d’un butin inattendu. Toutefois, la lutte pour la suprématie n’est pas terminée, et ce trésor symbolique relance les hostilités entre les deux clans. Gabella parvient à capturer avec justesse les jeux de pouvoir et d’innocence qui caractérisent les relations entre ces jeunes protagonistes, tout en injectant une touche d’humour acerbe qui évite à l’histoire de sombrer dans la noirceur.

Khaz, quant à lui, nous offre un travail graphique remarquable. Ses illustrations, vibrantes et expressives, donnent vie aux émotions complexes des personnages.

« La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse » est une conclusion satisfaisante pour les amateurs du genre, même si elle ne parvient pas toujours à surmonter les défis inhérents à l’adaptation d’une œuvre littéraire aussi emblématique.


La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor

Bande dessinée publiée en 2005 aux éditions Petit à Petit.


D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.

couverture bd La Guerre des Boutons - Tome 1 - Le trésor

Longeverne, et Velran…

Deux villages dans lesquels depuis des générations, on est élevé dans le mépris du camp adverse. Et l’on y commence très tôt. Dès qu’une rencontre est possible, l’armée de Longeverne vient défier celle de Velran.

La lutte est âpre, les combats éprouvants, les guerriers, valeureux, même s’ils sont hauts comme trois pommes.

Depuis peu, la bataille prend un nouveau tournant : sur les vêtements des vaincus, on coupe tout ce qui dépasse : les bretelles, les lacets, les ceintures, et bien sûr les boutons !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor »

Mathieu Gabella, en collaboration avec Valérie Vernay, revisite avec « Le Trésor », premier tome de La Guerre des Boutons, un classique de la littérature française.

Leur adaptation de l’œuvre de Louis Pergaud se distingue par une approche à la fois respectueuse et innovante, offrant une plongée rafraîchissante dans cet univers où l’innocence de l’enfance se mêle à des rivalités parfois féroces.

Le talent de Vernay se manifeste pleinement à travers des illustrations empreintes de douceur et de chaleur, qui contrastent délicieusement avec la violence symbolique des affrontements entre les jeunes protagonistes. Son travail sur les couleurs renforce l’immersion du lecteur, le plongeant dans une ambiance nostalgique, presque bucolique, qui rappelle les après-midis passés à l’extérieur, loin des préoccupations des adultes.

Gabella, quant à lui, maîtrise l’art de la réécriture en restituant avec fidélité l’esprit facétieux et le langage coloré des enfants de Longeverne et Velran. Cette adaptation est une œuvre divertissante et enrichissante, qui parvient à séduire tant les nouveaux lecteurs que ceux qui gardent un souvenir ému du texte original.

« La Guerre des Boutons – Tome 1 : Le trésor«  se positionne comme une bande dessinée à la fois accessible et fidèle, une véritable passerelle entre les générations, illustrant avec brio l’éternelle quête de reconnaissance et de pouvoir qui anime les jeux d’enfants.


Discours de la méthode – Je pense, donc je suis !

Album publié aux éditions Kurokawa en 2021.


Adapté du Discours de la méthode, texte philosophique écrit par René Descartes publié 8 juin 1637.

Une histoire originale et didactique pour découvrir le grand classique Discours de la méthode de René Descartes !

Métro, boulot, dodo… Est-ce que moi, employé de bureau lambda, je sers vraiment à quelque chose ? Je me pensais vain, voire inutile… jusqu’au jour où Descartes a débarqué chez moi !

Et tandis qu’il découvrait la modernité en jouant avec mes jeux vidéo, il m’exposa sa méthode philosophique.

C’est ainsi que moi l’anonyme, le médiocre, j’allais changer de vie en adoptant sa manière d’appréhender ce qui nous entoure : la remise en question de tout !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Discours de la méthode – Je pense, donc je suis ! »

Yûta Naha réussit un tour de force avec Discours de la méthode – Je pense, donc je suis!, en revisitant l’œuvre monumentale de René Descartes sous une forme inattendue et captivante.

En croisant les genres, l’auteur parvient à rendre la philosophie accessible tout en conservant l’humour et l’énergie propres aux mangas shônen.

L’histoire suit un employé de bureau désabusé dont la rencontre avec Descartes, miraculeusement transporté à notre époque, bouleverse la routine morne de son quotidien. À travers ce voyage initiatique, Descartes lui enseigne les principes fondamentaux de sa méthode, le poussant à remettre en question non seulement le monde qui l’entoure, mais aussi sa propre existence. Naha intègre habilement les concepts philosophiques au récit, les rendant tangibles et applicables au quotidien de ce personnage ordinaire.

extrait bd Discours de la méthode - Je pense, donc je suis!

Le dessin, dynamique et expressif, soutient le propos en illustrant de manière vivante les moments de doute, d’émerveillement, et de révélation du protagoniste. Le hibou, compagnon surréaliste de Descartes, apporte une touche de légèreté, tout en nuançant certains aspects plus controversés de la pensée du philosophe, notamment sa vision des animaux.

En somme, Discours de la méthode – Je pense, donc je suis! est une réussite à la fois pédagogique et narrative. Naha ne se contente pas de vulgariser la philosophie de Descartes; il la rend attrayante et pertinente pour le lecteur moderne. Ce manga se distingue par sa capacité à marier profondeur intellectuelle et divertissement, un équilibre rare et précieux dans le panorama de la bande dessinée contemporaine.

D’une île à l’autre

Album publié en 2011 aux éditions L’association.


Résumé éditeur

couverture bd D'une île à l'autre

Composé de deux journaux de voyage, dans le village corse de Novella et à Hastings dans le Sussex Anglais, ce nouveau livre de Vanoli renoue avec un exercice auquel il s’était déjà confronté, notamment dans son Brighton report.

La méthode est cependant nouvelle pour Vanoli, qui consiste ici en une collecte de matériaux écrits, dessinés et photographiés qui, passés au tamis de la mémoire, recomposeront un récit. Deux îles et deux journaux différents mais qui habitent le même monde : celui de Vanoli, où la matière est toujours traversée d’onirisme, où les êtres humains sont approchés avec délicatesse. « Absorber visuellement le paysage et l’oublier. Les deux à la fois« .

Un travail sur la mémoire, peuplé de récits de vieillards, de ruines, de brocantes et d’antiquaires, de retours.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « D’une île à l’autre »

Avec « D’une île à l’autre », Vincent Vanoli livre une œuvre à la fois contemplative et poétique, où le dessin se fait vecteur de méditation. L’auteur nous invite à un voyage insulaire à travers des paysages énigmatiques, habités par des personnages aussi singuliers qu’émouvants, tous en quête d’un lien ou d’un but.

Vincent Vanoli déploie un univers graphique à la fois brut et subtil, où le noir et blanc côtoie une bichromie sobre et évocatrice. Ce style dépouillé amplifie l’atmosphère d’introspection, donnant au lecteur l’impression d’un tête-à-tête avec les âmes des personnages. Chaque case semble raconter une solitude, une nostalgie, mais aussi une forme d’espoir, comme si les îles représentées ne formaient finalement qu’une seule et même quête : celle d’un ailleurs, d’un dialogue ou d’une réconciliation.

Vincent Vanoli parvient à marier le récit graphique à une réflexion sur l’isolement et la communauté. On peut trouver le rythme un peu lent, il s’agit précisément de l’une des grandes qualités de l’album : permettre au lecteur de s’imprégner pleinement de cette atmosphère flottante, presque onirique.

« D’une île à l’autre » est une invitation à ralentir, à contempler et à écouter les silences qui résonnent entre les cases.


Lieu visité par la bd en Corse

Novella

Boitelle et le Café des Colonies

Album publié en 2016 aux éditions Bamboo.


Résumé éditeur

Adaptation d’une nouvelle de Guy de Maupassant, « Boitelle », extraite du recueil « La main gauche », publié en 1889.

couverture bd Boitelle et le Café des Colonies

Malmené par la vie, le père Antoine Boitelle se remémore sa chère jeunesse : lorsqu’il était soldat au Havre, à rêver devant les navires en partance pour les pays lointains ; son coup de foudre pour la belle Norène, une jeune Africaine serveuse au Café des colonies.

Si le jeune Antoine vécut une immense passion, il se heurta également à la laideur du racisme quotidien et à la résistance de ses parents, paysans, face à un mariage beaucoup trop « coloré » à leur goût.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Boitelle et le Café des Colonies »

« Boitelle et le Café des Colonies », œuvre de Didier Quella-Guyot et Sébastien Morice parue en 2016, est une adaptation poignante de la nouvelle de Guy de Maupassant. La bande dessinée nous plonge dans la France du XIXe siècle, explorant les thèmes intemporels de l’amour et du racisme.

L’histoire suit Antoine Boitelle, un homme marqué par la vie, qui se souvient de sa jeunesse lorsqu’il était soldat au Havre. Là-bas, il tombe amoureux de Norène, une jeune serveuse africaine au Café des Colonies. Leur romance est cependant entravée par les préjugés raciaux de l’époque et l’opposition des parents d’Antoine, paysans refusant une union interethnique. Quella-Guyot réussit à transposer fidèlement l’essence de Maupassant, offrant une narration sans jugement qui met en lumière les réalités du racisme quotidien de l’époque​.

extrait bd Boitelle et le Café des Colonies

Les illustrations de Sébastien Morice apportent une profondeur supplémentaire au récit. Ses dessins, à la fois doux et réalistes, utilisent des couleurs chaudes pour créer une atmosphère nostalgique qui contraste avec la dureté des thèmes abordés. La délicatesse de son style visuel souligne l’humanité des personnages et leur lutte contre les préjugés. Cette combinaison de narration et d’illustration crée une œuvre émotive et immersive​​.

« Boitelle et le Café des Colonies » aborde des questions essentielles et contemporaines. L’amour entre Antoine et Norène, confronté aux préjugés de la société, offre une réflexion sur l’acceptation et la tolérance. La bande dessinée évoque également les « zoos humains » et les expositions coloniales, ajoutant une dimension historique qui enrichit le récit et renforce sa pertinence actuelle.

Quella-Guyot et Morice ont créé une adaptation réussie et touchante de Maupassant, à la fois visuellement captivante et thématiquement profonde.

Raconte-moi l’Égypte des pharaons en BD

Bande dessinée publiée en 2023 aux éditions Bayard.


L’Égypte des pharaons en BD : pour la découverte de la lecture et de l’Histoire !

48 pages de BD, grandes illustrations et documentaires illustrées.

Pyramides, momies, pharaons, reine d’Égypte… des récits passionnants pour rentrer dans la lecture en BD.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Raconte-moi l’Égypte des pharaons en BD »

« Raconte-moi l’Égypte des pharaons en BD » est une œuvre qui se distingue par son approche pédagogique et accessible de l’histoire égyptienne. Destinée principalement à un jeune public, cette bande dessinée réussit le pari de rendre captivants des sujets aussi complexes que la construction des pyramides, les momies, et les règnes des pharaons.

L’auteur, Bertrand Fichou, accompagné d’une équipe talentueuse d’illustrateurs, propose une série de récits qui allient la rigueur historique à l’aventure. Les illustrations sont riches en détails, avec des couleurs vives et des scènes dynamiques qui retiennent l’attention des jeunes lecteurs tout en éveillant leur curiosité pour l’Histoire.

extrait bd Raconte-moi l'Égypte des pharaons en BD

Cette BD est non seulement un excellent outil pour l’apprentissage, mais aussi une porte d’entrée vers une passion pour l’Antiquité. L’accent est mis sur l’accessibilité des informations, avec des textes clairs et des anecdotes intéressantes qui viennent renforcer l’intérêt de l’enfant pour les pharaons et les mystères de l’Égypte ancienne.

« Raconte-moi l’Égypte des pharaons en BD » est une réussite, un ouvrage recommandé pour les jeunes curieux qui souhaitent découvrir l’histoire de manière ludique et visuelle

Jean Moulin – Un héros de l’ombre 

Album publié en 2022 aux éditions Poutan.


Résumé éditeur

Parmi tous les héros français, Jean Moulin est sans doute le plus populaire.

Aux pires moments de l’occupation allemande, il réussit à mettre en place l’Armée Secrète et le Conseil National de la Résistance.

Trahi et fait prisonnier en juin 1943, il meurt sous la torture « sans jamais livrer un seul secret, lui qui les savait tous » .

Le personnage ne se résume pourtant pas à son immense courage et à son talent d’organisateur de « l’armée des ombres ».


Le préfet Moulin a d’abord été un enfant espiègle passionné par le dessin, un jeune homme élégant qui pilotait des bolides et vivait à cent à l’heure dans le Paris des Années folles, un dessinateur de presse à succès, un graveur et un peintre particulièrement doué. Lorsqu’il s’est levé, dès le 17 juin 1940, pour dire non aux Nazis, c’est cette vie de plénitude qu’il a risqué. Sans hésiter.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jean Moulin – Un héros de l’ombre »

La bande dessinée Jean Moulin – Un héros de l’ombre par Jacques Branciard, Isabelle Eraud, Marie Garnier, et Ludovic Pozas, propose un portrait captivant et nuancé d’une des figures les plus emblématiques de la Résistance française.

Contrairement aux récits traditionnels qui se concentrent principalement sur les exploits héroïques de Jean Moulin, cette œuvre met en lumière des aspects moins connus de sa vie, révélant l’homme derrière le héros.

Les auteurs réussissent à tisser une narration riche qui, tout en étant fidèlement ancrée dans les faits historiques, intègre des éléments personnels de la vie de Jean Moulin. Ce choix permet de montrer un individu complexe, à la fois artiste, passionné de vitesse et fervent résistant. Ce contraste entre sa vie personnelle pleine de vitalité et son engagement acharné contre l’occupant nazi ajoute une profondeur émotive à l’œuvre.

L’illustration, réalisée par Ludovic Pozas, complète admirablement le texte. Ses dessins, à la fois expressifs et minutieux, rendent hommage à l’époque et aux événements tout en capturant l’intensité dramatique des situations. Les choix de couleur et de composition renforcent l’atmosphère de tension et de détermination qui caractérise la vie de Jean Moulin.

Jean Moulin – Un héros de l’ombre se distingue par sa capacité à humaniser une figure historique. Une œuvre indispensable pour ceux qui cherchent à comprendre non seulement l’histoire, mais aussi l’homme derrière le mythe.


La vie de Steve Jobs

Bande dessinée publiée en 2012 aux éditions Tonkam.


La miraculeuse success story du créateur d’Apple !

couverture bd La vie de Steve Jobs

L’annonce du décès de Steve Jobs a plongé les gens du monde entier dans la surprise et la tristesse.

Tout d’abord congédié par Apple, qu’il avait pourtant fondé, puis rappelé ensuite dans la société où il concevra alors une succession de produits innovants, voici la vie très mouvementée de Steve Jobs qui a tout de la success story telle qu’elle pourrait nous être contée clans un film.

Le présent ouvrage vous offre une fenêtre ouverte sur tous les événements qui ont marqué la vie de Steve. Il est particulièrement conseillé pour tous ceux qui, pressés par le temps, n’ont aucune envie de lire les différents volumes épais et rébarbatifs relatant la vie de Steve Jobs.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La vie de Steve Jobs »

La vie de Steve Jobs, œuvre biographique en bande dessinée, ambitionne de retracer le parcours d’un des plus grands innovateurs de notre époque. À travers le prisme du manga, Kenichi Iwamoto et Ayame Kitsunezuka présentent la vie de Steve Jobs sous un angle visuel et dynamique.

Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans l’univers d’Apple et des innovations qui ont marqué le monde. Le récit est bien rythmé, alternant entre les succès de Jobs et les défis qu’il a surmontés, notamment avec la création de Pixar et son retour triomphal chez Apple.

Toutefois, cette cadence rapide se fait parfois au détriment de la profondeur, laissant certaines facettes complexes de Jobs peu explorées. Les personnages secondaires, cruciaux pour comprendre l’homme derrière la légende, sont également sous-représentés ou mal identifiables, un défaut amplifié par un style graphique qui ne parvient pas toujours à capturer fidèlement les traits des figures historiques.

La bande dessinée reste captivante, surtout pour ceux qui recherchent une introduction accessible à la vie de Steve Jobs. Si l’effort de vulgarisation est notable, l’ouvrage pêche par une exécution inégale.

La vie de Steve Jobs s’adresse avant tout à un public jeune ou néophyte, et, en ce sens, elle remplit son rôle de porte d’entrée vers l’histoire fascinante de ce visionnaire moderne.