Catégorie : Classique Du 20ème Siècle

Sous la lumière froide

Album publié en 1992 aux Editions Futuropolis.


Adapté de l’œuvre de Pierre Mac Orlan (publiée pour la première fois en 1927).

couverture bd Sous la lumière froide

Quatre histoires de ports, d’hôtels accueillants, de filles perdues, de matelots en détresse. C’est la magie de Mac Orlan, maître en aventures, en brumes, en destins noyés d’alcool.

Des êtres en marge, des lieux remplis d’inquiétants mystères livrent ici toute leur charge de poésie.

Loustal a imaginé ces quatre récits. Avec sa lumière et ses ombres, il a rendu mystérieux ces lieux secrets : les rues, les quais, les grues, les bateaux, les bars, les filles, les marins. Puis viennent les objets, les accessoires, les bouteilles, les verres, les lits…

Et tout naturellement, les personnages de Mac Orlan évoluent dans ces décors magiques


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Sous la lumière froide »

« Sous la lumière froide » de Jacques de Loustal et Pierre Mac Orlan est une bande dessinée envoûtante qui transcende les frontières traditionnelles du genre. Jacques de Loustal, par ses illustrations saisissantes, parvient à capturer l’ambiance poétique et mélancolique de l’univers de Pierre Mac Orlan. Les couleurs tamisées et les lignes épurées apportent une dimension visuelle qui dialogue intimement avec la prose, créant un monde onirique, à la fois captivant et nostalgique.

Cette œuvre est un exemple rare d’alchimie entre texte et image. Pierre Mac Orlan, connu pour ses récits sombres et profonds, trouve en Jacques de Loustal un interprète visuel à la hauteur de son imaginaire. L’artiste traduit les non-dits, les ombres et les silences des textes avec une précision qui invite le lecteur à une immersion totale dans une atmosphère feutrée et contemplative.

En lisant « Sous la lumière froide, » on est transporté dans un univers où le quotidien côtoie le rêve, où la réalité se voile de mystère. Ce travail minutieux de Jacques de Loustal, conjugué à la plume évocatrice de Pierre Mac Orlan, confère à l’œuvre une profondeur esthétique indéniable, faisant de cette bande dessinée un véritable joyau visuel et littéraire.

À la recherche du temps perdu – Du côté de chez Swann – Noms de pays : le nom

Album publié en 2013 aux Editions Delcourt.


Adapté de l’œuvre de Marcel Proust (publiée pour la première fois le 14 novembre 1913).

couverture bd À la recherche du temps perdu - Du côté de chez Swann - Noms de pays : le nom

Le temps d’un été à Balbec ou d’un printemps florentin, l’évocation du simple nom d’une ville suffit au narrateur pour imaginer des voyages enchanteurs.

Pays rêvés ou pays réels, Noms de pays : le nom fait la part belle au Paris du XIXe siècle, cadre de son amour pour Gilberte et de sa fascination pour Odette, tout en constituant une invitation à la réflexion sur la puissance évocatrice des mots et des noms.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « À la recherche du temps perdu – Du côté de chez Swann – Noms de pays : le nom »

Stéphane Heuet réussit un tour de force audacieux avec son adaptation en bande dessinée de « À la recherche du temps perdu – Du côté de chez Swann – Noms de pays : le nom« . Face à l’immensité de l’œuvre de Marcel Proust, souvent perçue comme intimidante par sa complexité et sa richesse littéraire, Stéphane Heuet propose une porte d’entrée visuelle qui, tout en respectant le texte original, invite un public élargi à s’immerger dans cet univers.

Le trait de Stéphane Heuet, épuré et classique, sert une narration fluide et rigoureuse. Ses illustrations, « simples », capturent avec une sobriété élégante les paysages, les atmosphères et les détails qui jalonnent l’univers de Proust. Ce choix stylistique s’avère judicieux : il permet de ne pas étouffer le texte mais plutôt de le mettre en lumière, tout en respectant la délicatesse du propos. En cela, Stéphane Heuet parvient à marier accessibilité et fidélité.

extrait bd À la recherche du temps perdu - Du côté de chez Swann - Noms de pays : le nom

La structure de l’œuvre, articulée autour des souvenirs et des impressions du narrateur, trouve ici une nouvelle résonance. La bande dessinée invite le lecteur à une lecture contemplative, où chaque planche devient un écho du passé, une fenêtre ouverte sur l’introspection et la mémoire.

Stéphane Heuet réussit à rendre ce monument de la littérature plus accessible tout en respectant sa profondeur, prouvant que la bande dessinée peut être un support puissant pour rendre hommage aux classiques intemporels.

Gatsby le magnifique

Bande dessinée publiée en 2022 aux éditions Philéas.


Adapté du roman de Francis Scott Fitzgerald publié en 1925.

couverture bd Gatsby le magnifique

Une adaptation en roman graphique magnifiquement illustrée du classique américain bien-aimé de F. Scott Fitzgerald

Gatsby le Magnifique est son troisième roman, l’aboutissement suprême de sa carrière. L’histoire du riche et mystérieux Jay Gatsby et de son amour pour la belle Daisy Buchanan, des fêtes somptueuses à Long Island y sont décrites dans ce conte délicieusement conçu dans l’Amérique des années 1920.


Publié pour la première fois en 1925, l’ère du jazz par excellence, ce roman a été acclamé par plusieurs générations de lecteurs et est maintenant réinventé : Gatsby, Nick, Daisy, Tom, East et West Egg y sont racontés dans des illustrations luxuriantes et romantiques par l’artiste Aya Morton, et le texte cristallin de Fitzgerald a été adapté par Fred Fordham, déjà auteur des adaptations de Ne tirez sur l’oiseau moqueur et Le Meilleur des Mondes.

Les nouveaux lecteurs, comme les fans de longue date de Gatsby, seront enchantés par la beauté nostalgique de cette nouvelle vision. Jay Gatsby, Nick Carraway et Tom Buchanan apparaissent en costumes trois pièces lorsqu’ils sont en ville ou assistent à une fête, et en short de tennis lorsqu’ils passent un après-midi tranquille sur leurs vastes propriétés.

Daisy Buchanan et Jordan Baker, en perles et longues robes moulantes, passent leurs journées avec du vin à la main.

L’œil d’Aya Morton pour la mode et la décoration intérieure aide le lecteur à s’immerger complètement dans l’époque, tandis que la refonte du texte original par Fordham reflète une profonde intimité avec l’œuvre de Fitzgerald.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gatsby le magnifique »

Fred Fordham et Aya Morton offrent une adaptation graphique de « Gatsby le Magnifique » qui réussit à capturer l’essence du chef-d’œuvre de Fitzgerald.

Le scénario, fidèle à l’original, traduit avec précision la décadence des années folles et la tragédie personnelle de Gatsby, bien que certains subtilités littéraires puissent se perdre dans la transition au format visuel.

Aya Morton, avec ses illustrations vibrantes et détaillées, parvient à recréer l’ambiance opulente des fêtes de Gatsby, tout en soulignant la mélancolie sous-jacente du personnage principal. On peut loué la capacité de Morton à évoquer l’époque avec une telle fidélité visuelle, ajoutant une nouvelle dimension à l’histoire intemporelle de Fitzgerald.

extrait bd Gatsby le magnifique

Cependant, la bande dessinée, bien que visuellement impressionnante, n’atteint pas toujours la profondeur émotionnelle du texte original. Les dialogues et la narration de Fordham restent en grande partie intacts, mais l’intensité lyrique de Fitzgerald peut sembler atténuée dans ce format plus concis.

Cette adaptation est une interprétation respectueuse et artistique de « Gatsby le Magnifique« , qui saura séduire les amateurs de bandes dessinées et les admirateurs de Fitzgerald. Une lecture recommandée pour découvrir ou redécouvrir ce classique littéraire sous une nouvelle lumière.

Le Procès

Album publié en 2016 aux Editions Akileos.


Adapté de l’œuvre de Franz Kafka (publiée pour la première fois en 1925).

couverture bd Le Procès

Accusé d’une faute qu’il ignore par des juges qu’il ne voit jamais et conformément à des lois que personne ne peut lui enseigner, Joseph K. va pousser un nombre ahurissant de portes pour tenter de démêler la situation et s’enfoncer de plus en plus dans l’absurde.

Le Procès est une parabole de l’existence humaine: nous sommes tous coupables, car dès la naissance, nous sommes tous condamnés.

L’issue est fatale, quelle que soit notre lutte. Alors, pourquoi lutter contre la mort ? Si on essayait de vivre, tout simplement.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Procès »

Pas encore d’avis.

extrait bd Le Procès

Casse-pipe / Carnet du cuirassier Destouches

Album publié en 2007 aux Editions Futuropolis.


Adapté de l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline(publiée pour la première fois en 1949 pour Casse-pipe et 1913 pour Carnet du cuirassier Destouches).

couverture bd Casse-pipe / Carnet du cuirassier Destouches

Casse-pipe, c’est le temps de l’enfermement, devenu interminable. Témoin la longueur de cette première nuit, qui occupe toute la première séquence, mais la suite est à l’avenant.

L’agressivité du monde et des hommes y prend la forme de la nuit, du froid, de la pluie, de chevaux échappés qui courent dans tout cela, et un visage que Courteline et d’autres avaient déjà fait connaître en littérature, celui des gradés et des sous-officiers, d’autant plus charognes qu’ils sont eux-mêmes plus terrorisés.

L’étonnant est que, du spectacle de tant d’écrasement, qui ne cesse pas d’être sensible, naisse ligne à ligne tant de comique.

Céline est ici dans toute la maîtrise de ses moyens. Le discours et l’argot militaires sont un morceau de choix pour cette rencontre de langages qui est pour lui le commencement du style.

De cette transposition du vécu en mots, Tardi fait à son tour une transposition visuelle, avec la même fidélité à la sensibilité célinienne dont il avait déjà fait preuve dans son illustration de Voyage au bout de la nuit.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Casse-pipe / Carnet du cuirassier Destouches »

Pas encore d’avis.

extrait bd Casse-pipe / Carnet du cuirassier Destouches

Voyage au bout de la nuit

Album publié en 2006 aux Editions Futuropolis.


Adapté de l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline(publiée pour la première fois le 15 octobre 1932).

couverture bd Voyage au bout de la nuit

Le héros métaphysique de Céline est ce petit homme toujours en route, entre Chaplin et Kafka mais plus coriace qu’eux, vous le redécouvrez ici, perplexe, rusé, perdu, ahuri, agressé de partout, bien réveillé quand même, vérifiant sans cesse l’absurdité, la bêtise, la méchanceté universelles dans un monde de cauchemar terrible et drôle.

Céline lui-même a comparé son style aux bandes dessinées, aux « comics ». C’était pour dire qu’il allait toujours au vif du sujet, au nerf de la moindre aventure.

Ce Tardi-Céline l’aurait ravi. L’œil traverse le récit comme une plume hallucinée, on voit le déplacement sans espoir mais plus fort, dans son rythme de mots et d’images, que tout désespoir. Il faut relire Céline en le voyant. Tardi lui ouvre l’espace. Le grouillement et la simplicité des épisodes et du jugement qu’il porte se redéployent. Céline a dit la vérité du siècle : ce qui est là est là, irréfutable, débile, monstrueux, rarement dansant ou vivable. Le Voyage recommence. Les éclairs dans la nuit aussi.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Voyage au bout de la nuit »

Dans cette adaptation illustrée de Voyage au bout de la nuit, Jacques Tardi réussit un tour de force en donnant une nouvelle dimension au chef-d’œuvre de Louis-Ferdinand Céline.

En associant son style graphique caractéristique, sombre et incisif, au texte brutal de Céline, Jacques Tardi parvient à insuffler au récit une intensité visuelle qui sublime les mots de l’auteur.

extrait bd Voyage au bout de la nuit

Ses illustrations en noir et blanc, qui rappellent les ambiances oppressantes des tranchées et des bas-fonds urbains, amplifient le sentiment de désillusion qui habite Ferdinand Bardamu. Les visages marqués, les décors lourds et les scènes de guerre deviennent des extensions visuelles de la prose célinienne, permettant au lecteur de ressentir la noirceur de ce monde sans pitié. Jacques Tardi ne cherche pas à embellir, mais plutôt à retranscrire l’âpreté et la cruauté qui font la force de cette œuvre.

Loin d’alourdir le texte, l’art de Jacques Tardi l’enrichit et le prolonge. Cette édition illustrée devient ainsi un dialogue entre deux artistes : Céline, avec sa plume acérée, et Jacques Tardi, avec son trait tranchant.


C’est un voyage visuel et littéraire, une redécouverte qui rend hommage à l’audace et à la profondeur du texte original.
Cette collaboration unique offre une lecture renouvelée, captivante et poignante de Voyage au bout de la nuit.

Mort à crédit

Album publié en 2008 aux Editions Futuropolis.


Adapté de l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline(publiée pour la première fois mai 1936).

couverture bd Mort à crédit

Mort à crédit c’est l’histoire d’un gamin solitaire, dans le Paris d’avant la Grande Guerre, élevé par des petits-bourgeois qui n’étaient ni riches ni intelligents ni ouverts au monde en marche, et qui se gonflaient pour paraître, pour avoir l’air de, pour ressembler aux riches qu’ils révéraient.

Ce petit monde a été décrit par Céline avec une férocité, une truculence et un humour incomparables, qui sont des constantes de toute son œuvre. On y trouvera la démonstration du fait qu’il était incapable de dissocier la représentation de la vacherie des hommes du besoin qu’il avait d’en rire, passant tout naturellement de l’horreur au grotesque de cette manière si française, dénoncée par Beaumarchais, de prendre au sérieux les choses futiles et les vraies tragédies le plus comiquement possible.

On y trouvera aussi l’ineffable portrait de Raoul Marquis, dit Henri de Graffigny, ingénieur, aérostier, inventeur, écrivain prolixe, faux marquis et vrai mythomane, dont Céline a fait le très rocambolesque Courtial des Pereires.

Chacun connaît le talent et la manière de Tardi, son trait si particulier et la façon dont il a rendu l’atmosphère tragi-comique de Voyage au bout de la nuit et de Casse-pipe. Il était l’homme qu’il fallait pour illustrer ce livre dans lequel Céline, à force d’outrances, a donné de la société française de son temps une image plus vraie que nature, dans ce langage vivant, moderne et vert, qui a fait scandale, mais qui vaut à Mort à crédit de n’avoir pas pris une ride et de demeurer l’un des grands romans français du XXᵉ siècle.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mort à crédit »

La bande dessinée « Mort à crédit » de Jacques Tardi, adaptation magistrale du roman de Louis-Ferdinand Céline, parvient à transporter le lecteur dans un univers sombre et sans concession.

Jacques Tardi, connu pour son approche visuelle unique, donne vie à la désespérance sociale et à la violence silencieuse des petits commerçants parisiens de l’avant-guerre. À travers un trait précis et des planches en noir et blanc, il construit un monde où la banalité de la misère se transforme en une fresque humaine complexe, grotesque et poignante.

extrait bd Mort à crédit

Le récit suit les déboires de Ferdinand, jeune adolescent désillusionné, dans un environnement familial oppressant. Les personnages secondaires, souvent excentriques, viennent compléter ce tableau de petites ambitions et de rêves brisés, ajoutant une note tragique et parfois cynique. Le style de Jacques Tardi se prête parfaitement à cette ambiance lourde, où chaque détail visuel semble chargé de significations multiples. Il parvient à faire vibrer l’humour noir de Céline sans jamais trahir l’esprit originel de l’œuvre.

Bien que l’on puisse regretter une perte de la richesse stylistique du texte de Céline, cette transposition graphique reste un hommage respectueux.

Avec « Mort à crédit« , Jacques Tardi démontre une nouvelle fois sa capacité à manier la bande dessinée comme un véritable art littéraire.

Une œuvre pour les amateurs de bande dessinée et de littérature française.

Le Lion

Livre illustré publié en 2024 aux éditions Futuropolis.


D’après le roman de Joseph Kessel publié le 25 avril 1958.

« Il y a deux ans, une proche amie bibliophile qui connaissait ma frustration de n’avoir pas pu me rendre en Afrique pour finir le Journal anthropique de la cause animale en raison du covid, me dit : “J’ai relu Le Lion de Kessel Tu dois l’illustrer. Il est pour toi”. Alors je l’ai relu, et je l’ai trouvé fantastique. 35 ans plus tard.
Et quand, en mars dernier, j’ai eu la chance de me rendre sur les lieux du récit, au pied du Kilimandjaro, de voir le lion dans son milieu naturel, j’ai mesuré la justesse des mots de Kessel face à cette nature sauvage sublime et anthropo-préservée.

Aujourd’hui, être une femme qui illustre le texte d’un homme blanc, qui se déroule à l’époque où le Kenya était encore un état colonial de l’Empire britannique, peut sembler marcher sur un terrain glissant. Mais sur ce sujet encore, Kessel transmet son humanisme et sa foi profonde en la nature humaine.

Ça été un pur bonheur du début à la fin d’illustrer et de relire sans cesse Le Lion. J’en reste toujours habitée. Les illustrations sont réalisées avec du café, des pigments naturels et du brou de noix, un peu comme la manyatta Maasaï est faîte de bouse de vache et de cendre. »
Anne Defréville


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Lion »

Le Lion, adaptée par Anne Defréville, se distingue par une sensibilité rare et un art visuel envoûtant qui honorent le roman de Joseph Kessel.

Cette version illustrée nous plonge au cœur du Kenya, où la relation entre Patricia et le lion King prend une dimension presque mystique. Anne Defréville emploie des techniques uniques, mêlant café, pigments et brou de noix, pour créer des images texturées et organiques. Ce choix artistique, rappelant les matériaux naturels utilisés dans les traditions masaï, donne aux illustrations une profondeur singulière et une proximité avec le paysage africain.

Les aquarelles de Anne Defréville magnifient le texte de Joseph Kessel en capturant à la fois la majesté des paysages et la douceur de l’amitié entre l’héroïne et l’animal. Chaque page semble habiter l’âme de la savane, rendant palpable l’immensité de la nature et la fragilité de cet équilibre entre l’homme et la faune.

Cette adaptation transcende les limites de la simple illustration ; elle devient une véritable relecture artistique où les émotions se déploient au fil des couleurs et des ombres.

Le Lion d’Anne Defréville est une œuvre qui comblera les amateurs de littérature et d’art visuel, offrant une rencontre intense entre texte et image, où la poésie du dessin s’accorde aux mots pour résonner longtemps après la dernière page.

L’Armée des ombres

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Philéas.


D’après le roman de Joseph Kessel publié en 1943.

« Tout ce qu’on va lire ici a été vécu par des gens de France. »
C’est ainsi que Joseph Kessel introduisait son roman magistral, aujourd’hui adapté par JDMorvan et Emmanuel Moynot : une plongée dans les conditions de fonctionnement de la Résistance, dans une France éprouvée par l’occupant allemand et la collaboration.

Avant le film incontournable de Jean-Pierre Melville, il y avait le roman essentiel de Joseph Kessel !

couverture bd L'Armée des ombres

Londres, 1943, le roman-symbole de la Résistance est préfacé ainsi par son auteur :
« La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie.
Jamais la France n’a fait guerre plus haute et plus belle que celle des caves où s’impriment ses journaux libres, des terrains nocturnes et des criques secrètes où elle reçoit ses amis libres et d’où partent ses enfants libres, des cellules de torture où malgré les tenailles, les épingles rougies au feu et les os broyés, des Français meurent en hommes libres.
Tout ce qu’on va lire ici a été vécu par des gens de France. « 


L’armée des ombres était selon Kessel une commande du général de Gaulle, qui lui aurait demandé  » d’écrire un livre pour apprendre au monde ce qu’est la résistance française ».

L’auteur prête ainsi sa plume à la lutte. Il est également l’un des auteurs du Chant des partisans, hymne de la Résistance.
L’histoire se déroule en France, entre 1942 et 1943. On suit les membres d’un réseau de la Résistance, dirigés par Philippe Gerbier, ingénieur et chef de réseau. Des hommes et femmes courageux qui luttent contre l’occupant allemand et la collaboration, au péril de leur vie. À travers leurs combats, on découvre l’importance des valeurs de solidarité, de courage et de sacrifice : une plongée dans les conditions de fonctionnement de la Résistance, dans une France éprouvée.

Adaptant le texte original, JDMorvan et Emmanuel Moynot dépeignent à leur tour le quotidien des Français de l’époque, fait de rationnement, de rafles et de travail forcé…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Armée des ombres »

La bd sortira en octobre 2024.

La Métamorphose

Albums publiés en 2024 aux Editions Soleil.


Adapté de l’œuvre de Franz Kafka (publiée pour la première fois en 1915).

couverture bd La Métamorphose

Découvrez pour la première fois en manga l’adaptation d’une des œuvres les plus marquantes de Kafka !

Un matin, Gregor Samsa, représentant de commerce, se réveille métamorphosé en un énorme insecte.

Cette soudaine transformation perturbe sa famille, mais personne ne cherche pourtant à en comprendre la cause, et s’en suit un quotidien fait de journées bien étranges. L’adaptation manga d’un roman de l’absurde qui, depuis un siècle, parvient toujours à toucher son lecteur.



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Métamorphose »

Pas encore d’avis.

extrait bd La Métamorphose