D’après l’œuvre de George Simenon publiée en 1935.
Ankara, 1935. Au cabaret du Chat noir, Bernard de Jonsac boit un verre avec Nouchi, une entraîneuse. Sans le sou, celle-ci lui demande de l’emmener avec lui à Stamboul. Nouchi rêve d’autres horizons. Elle rêve surtout d’argent qui coulerait à flots, car « c’est trop bête d’être pauvre ».
À Stamboul, Jonsac l’introduit dans son cercle de connaissances. Nouchi fait sensation auprès de ses amis, amateurs de haschich et de poésie, accros aux palabres et à la vie de bohème.
Mais elle a « horreur des hommes », comme elle le dit elle-même. Sa relation avec Jonsac, qui lui propose de l’épouser pour lui éviter d’être expulsée, reste platonique, au grand désespoir de celui-ci. Nouchi continue cependant à faire tourner la tête de ceux qu’elle rencontre, mais un drame bouleversera bientôt cette vie d’insouciance et de plaisirs…
Après La neige était sale, Jean-Luc Fromental adapte un autre « roman dur » de Simenon. Les Clients d’Avrenos met en scène un couple improbable dans le cadre enchanteur de la Turquie de l’entre-deux-guerres, magnifiée par le trait sensible et les subtils jeux d’ombres de Laureline Mattiussi.
La bd « Les Clients d’Avrenos » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Clients d’Avrenos »
D’après l’œuvre Agatha Christie publié le 19 décembre 1938.
Quoi de plus beau et de plus romantique qu’une famille réunie à quelques jours de Noël ?
L’occasion de se retrouver, de partager la chaleur d’un foyer alors que la neige tombe au-dehors.
Mais le vieux Siméon Lee n’est pas du genre sentimental et, s’il a réuni ses enfants autour de lui, c’est qu’il a des choses à leur annoncer, ce qui risque de ne pas plaire à tout le monde. De ne pas plaire au point de tuer ?
Pour Hercule Poirot, en visite chez son ami le colonel Johnson, une vieille connaissance rencontrée autour du Drame en trois actes, élucider un crime sera le plus beau des cadeaux de Noël !
La bd « Hercule Poirot – Le Noël d’Hercule Poirot » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Hercule Poirot – Le Noël d’Hercule Poirot »
Avec Le Noël d’Hercule Poirot, Isabelle Bottier nous livre une adaptation convaincante et captivante du célèbre roman d’Agatha Christie.
Cette bande dessinée plonge immédiatement le lecteur dans l’ambiance feutrée et mystérieuse d’un manoir anglais des années 1930, où les tensions familiales explosent sous le vernis festif des célébrations de Noël.
Le scénario, fidèle à l’intrigue originale, s’articule avec fluidité autour de l’assassinat du patriarche Siméon Lee. Isabelle Bottier réussit à maintenir un rythme soutenu, en prenant soin de détailler les personnalités complexes des personnages, tout en distillant habilement les indices pour les amateurs d’enquêtes. L’ensemble de l’histoire est parfaitement adapté au format bande dessinée, et le huis clos familial est d’autant plus oppressant que l’enquête progresse.
Le trait élégant et précis de Callixte s’accorde idéalement avec l’atmosphère rétro du récit. Ses illustrations soignées offrent des décors immersifs et des personnages aux expressions minutieusement travaillées. Les couleurs, particulièrement bien choisies, renforcent à la fois la chaleur des fêtes et la froideur de la tragédie qui s’y joue.
Le Noël d’Hercule Poirot est une réussite à la fois pour les fans d’Agatha Christie et les amateurs de bandes dessinées policières. Isabelle Bottier et Callixte parviennent à capturer tout le suspense et la tension de l’enquête de Poirot, tout en apportant un charme visuel indéniable.
Une œuvre qui trouvera sa place sous le sapin, entre nostalgie et frissons.
Adapté de l’œuvre de Albert Londres publiée en 1928.
Quand le bagnard Dieudonné, condamné pour avoir connu la bande à Bonnot, s’évada de Cayenne, le grand reporter Albert Londres vint aussitôt lui prêter main forte.
La bd « L’Homme qui s’évada » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui s’évada »
Laurent Maffre, en adaptant le récit d’Albert Londres, propose avec « L’Homme qui s’évada » une œuvre dense et marquante, tant par son sujet que par son traitement graphique.
Publiée en 2006, cette bande dessinée retrace l’histoire vraie d’Eugène Dieudonné, un anarchiste condamné injustement au bagne de Cayenne et son évasion audacieuse, soutenue par le journaliste Albert Londres.
Le talent de Maffre réside dans sa capacité à rester fidèle au récit original tout en insufflant une intensité dramatique palpable. On soulignera la rigueur documentaire de l’œuvre, qui parvient à rendre justice aux conditions inhumaines des bagnards tout en dénonçant les injustices sociales de l’époque.
Graphiquement, Maffre opte pour un style sobre mais expressif. Les visages des personnages, marqués par des traits épurés, ajoutent une dimension universelle aux souffrances décrites. Cette simplicité graphique permet de se concentrer sur le récit et les émotions qu’il suscite, même si certains lecteurs trouvent les portraits parfois trop caricaturaux.
Le scénario, découpé en plusieurs chapitres, suit un rythme soutenu, parfois un peu trop soutenu en raison de la fidélité au texte d’Albert Londres. Cependant, cette approche permet de plonger profondément dans l’histoire de Dieudonné et de ressentir la brutalité de son destin.
« L’Homme qui s’évada » est une œuvre essentielle pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et aux luttes pour la justice. Maffre réussit à offrir une réflexion puissante sur la liberté et la dignité humaine.
Un coup de fil reçu au milieu de la nuit plonge Quinn, un auteur de série noire, dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu’il aurait pu imaginer.
De cette aventure, alliant un humour kafkaïen à un sens du suspense digne de Hitchcock, la ville illimitée, insaisissable – New York –, est le théâtre au sens le plus accompli du terme : c’est à la fois le lieu privilégié des rencontres aléatoires et la scène de l’incongruité métaphysique.
Ce projet, initié par Art Spiegelman, est une remarquable adaptation en bande dessinée du célèbre roman éponyme de Paul Auster (premier volume de sa Trilogie new-yorkaise) par le grand dessinateur américain David Mazzucchelli, admiré pour ses brillantes versions de Batman et Daredevil.
La bd « Cité de Verre » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cité de Verre »
La bande dessinée « Cité de Verre« , adaptée du roman éponyme de Paul Auster, est une œuvre fascinante et complexe qui a su transposer l’ambiance et les thèmes du roman original dans un format graphique avec brio. Le travail de David Mazzucchelli, associé au scénariste Paul Karasik, offre une nouvelle dimension à l’histoire tout en respectant l’essence du texte de Auster.
L’intrigue suit Daniel Quinn, un auteur de romans policiers qui se retrouve embarqué dans une étrange enquête après avoir reçu des appels destinés à un détective nommé Paul Auster. Cette intrigue, qui commence comme un polar classique, évolue rapidement en une exploration labyrinthique de l’identité, de la réalité et de la fiction.
Mazzucchelli et Karasik ont réussi à capturer la nature mystérieuse et introspective du roman à travers un style graphique noir et blanc qui accentue l’atmosphère énigmatique et oppressante de l’histoire.
L’adaptation de Mazzucchelli se distingue par son utilisation innovante du médium de la bande dessinée. Les pages sont souvent structurées de manière à refléter le contenu narratif, avec des vignettes qui se transforment en fenêtres, en cellules, ou en plans de rue, ajoutant ainsi une couche visuelle qui enrichit l’expérience de lecture. Cette approche visuelle permet de mieux comprendre les thèmes sous-jacents du roman, comme la fragilité de l’identité et le pouvoir de la fiction, en les matérialisant graphiquement.
On loue la BD pour son intelligence, sa maîtrise technique et sa capacité à réinventer le texte original tout en lui restant fidèle. Les retournements de situation imprévisibles et les réflexions profondes sur le langage et la mémoire sont particulièrement appréciés.
« Cité de Verre » de David Mazzucchelli est une bande dessinée de haute volée, qui non seulement respecte mais enrichit le roman de Paul Auster.
Une lecture incontournable pour les amateurs de romans graphiques et de littérature contemporaine.
Adapté de la nouvelle de Howard Phillips Lovecraft publiée en novembre 1920.
Les meilleurs récits de Lovecraft en manga et au format roman graphique !
Face aux puissances qui le dépassent, l’homme doit rester à sa place… À Ulthar, les chats sont omniprésents. Ils envahissent ses rues et observent ses habitants… Personne n’a le droit de s’en prendre à eux depuis qu’un terrible événement a prouvé leur esprit de vengeance…
Barzai, savant respecté de la ville, est à l’origine de cette règle hors du commun. Mais nul n’est à l’abri de l’orgueil, pas même le plus sage des hommes. Obsédé par la connaissance, il brise tous les tabous, quitte à s’attirer la colère des dieux… Kuranès, lui, est possédé par le rêve de la fabuleuse cité imaginaire de Céléphaïs. Pour l’atteindre, il est prêt à tout, même à risquer le sommeil éternel…
Après le mythe de Cthulhu, découvrez trois nouvelles du cycle du rêve par le maître de l’occulte, H. P. Lovecraft ! Ici, les hommes sont les artisans de leur propre malheur… Noirceur d’âme, hubris ou illusion, peu importe la raison : la défaite est inéluctable face aux esprits qui régissent le monde !
La bd « Les Chats d’Ulthar » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Chats d’Ulthar »
Adapté de l’œuvre de James Joyce(publiée pour la première fois le 2 février 1922).
Découvrez pour la première fois en manga l’adaptation d’une des plus grandes œuvres littéraires de notre histoire : Ulysse de James Joyce !
Transposant les évènements relatés dans le poème épique de l’Odyssée sur le cours d’une seule journée, Joyce dépeint avec minutie la complexité de l’esprit humain à travers le point de vue de deux personnages, Bloom et Dedalus, sur la ville de Dublin et sur leurs semblables.
Si Dublin était détruite , dit-on, Ulysse permettrait de lui rendre vie ; c’est ce chef-d’œuvre du XXe siècle que vous pouvez désormais lire en manga.
La bd « Ulysse (James Joyce) » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ulysse (James Joyce) »
L’adaptation en manga d’Ulysse par Variety Artworks est une remarquable initiative qui parvient à traduire un monument littéraire en un format visuel accessible et captivant.
En reprenant l’œuvre de James Joyce, souvent jugée ardue, les auteurs proposent une relecture qui combine richesse narrative et puissance graphique.
D’un trait fin et maîtrisé, les illustrations en noir et blanc restituent avec une précision évocatrice l’atmosphère de Dublin au début du XXᵉ siècle. Les émotions des personnages, leurs tourments intérieurs et les interactions subtiles qui les lient sont rendus avec une profondeur rare dans le domaine des adaptations graphiques. Chaque planche semble pensée pour rendre hommage à la densité symbolique de l’œuvre originale, tout en la rendant accessible à un lectorat moderne.
Réduire une telle complexité littéraire en quelques centaines de pages illustrées est un défi colossal. Mais loin de trahir l’original, cette adaptation en souligne les grands thèmes : la quête identitaire, l’errance et la réflexion sur la condition humaine.
Cette œuvre s’adresse autant aux novices curieux de découvrir le chef-d’œuvre de James Joyce qu’aux connaisseurs, qui apprécieront la fidélité respectueuse et les innovations visuelles.
D’après l’œuvre de Georges Simenon publiée en 1955.
MAIGRET et le corps sans tête
L’un après l’autre, les morceaux d’un cadavre, découverts par des mariniers, sortent des eaux du canal SaintMartin, au-dessus de l’écluse des Récollets. Seule la tête demeure introuvable. C’est dans un bistro voisin, sur le quai de Valmy, que Maigret va entreprendre de humer les mystères du quartier.
Le patron du café, Omer Callas, est absent : au dire de sa femme Aline, il s’approvisionne en vins dans la région de Poitiers. Le policier a tôt fait de repérer les amants – l’un régulier, l’autre occasionnel – de cette femme évasive et sèche, adonnée à la boisson. Peu à peu l’étau se resserre autour d’elle. Mais quel intérêt pouvait elle avoir à faire disparaître un mari aussi peu gênant ? La vérité surgira, étonnante, liée à ces paradoxes du cœur humain, à ces énigmes de la personnalité et du destin que Georges Simenon excelle à débusquer dans les existences les plus ordinaires.
La bd « Maigret et le corps sans tête » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Maigret et le corps sans tête »
La bande dessinée « Maigret et le corps sans tête« , signée par Odile Reynaud et Frank Brichau, s’illustre comme une adaptation fidèle du roman de Georges Simenon. Plongeant le lecteur dans une enquête macabre et captivante, cette œuvre réussit à transposer avec brio l’atmosphère lourde et mélancolique de l’univers du célèbre commissaire Maigret.
L’histoire débute avec la découverte de morceaux de cadavre dans le canal Saint-Martin, et l’absence de la tête du corps découvert intrigue immédiatement Maigret. Ce dernier, à travers une enquête minutieuse, explore les recoins sombres de Paris, dépeignant avec précision une société aux multiples facettes.
Les illustrations de Brichau, très réussies, capturent parfaitement l’ambiance parisienne et la psychologie des personnages, tandis que le scénario de Reynaud respecte scrupuleusement l’intrigue et les thèmes du roman original.
L’ambiance évocatrice et la profondeur psychologique des personnages sont fidèle à l’œuvre de Simenon. Le dessin, avec ses couleurs sombres et ses traits précis, enrichit l’expérience de lecture, permettant une immersion totale dans les années 1950.
« Maigret et le corps sans tête » se distingue par sa capacité à capturer l’atmosphère unique de Simenon, offrant une adaptation visuelle qui ravira les amateurs de Maigret et les fans de romans policiers classiques.
D’après l’œuvre de Georges Simenon publiée en 1931.
MAIGRET et la danseuse du Gai-Moulin
Le Gai-Moulin, une boîte de nuit de Liège. Deux jeunes gens, à court d’argent, habitués des lieux et sensibles au charme de la danseuse Adèle, attendent la fermeture de l’établissement pour dérober la caisse.
Avant de se cacher dans la cave, ils regardent avec envie un nouveau client qui semble fort riche.
Un peu plus tard, Le Gai-Moulin fermé, les deux jeunes gens s’introduisent dans la salle du cabaret et découvrent avec horreur le cadavre du riche consommateur.
Le lendemain, le cauchemar se poursuit lorsque la presse annonce la découverte du corps de ce même homme, Ephraïm Graphopoulos, dans une malle d’osier déposée dans un jardin public. Comment le cadavre a-t-il pu se déplacer ?…
Quel est cet homme qui suit les deux jeunes gens comme une ombre ?… L’étau se resserre à travers les petites rues de Liège et, grâce à un étrange hasard, Maigret finit par démasquer l’assassin d’Ephraïm Graphopoulos.
La bd « Maigret et la danseuse du Gai-Moulin » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Maigret et la danseuse du Gai-Moulin »
La bande dessinée « Maigret et la danseuse du Gai-Moulin« , parue en 1994, est une adaptation graphique de l’une des enquêtes les plus énigmatiques du célèbre commissaire Maigret, imaginé par Georges Simenon.
Scénarisée par Odile Reynaud et illustrée par Philippe Wurm, cette œuvre réussit à capturer la nature sombre et complexe des romans originaux de Simenon.
L’intrigue se déroule à Liège, dans le cadre feutré et mystérieux du cabaret le Gai-Moulin. Deux jeunes gens désespérés tentent de voler la caisse du cabaret, mais tombent sur le cadavre d’un riche client, Ephraïm Graphopoulos.
Le lendemain, le corps est retrouvé dans un jardin public, rendant l’affaire encore plus mystérieuse. Maigret, avec son flair infaillible, plonge dans une enquête où chaque coin de rue cache un secret et où chaque personnage a une part d’ombre.
Philippe Wurm, par son dessin détaillé et atmosphérique, donne vie à la ville de Liège, ses ruelles sombres et ses cabarets animés. Son travail met en valeur l’ambiance oppressante et intrigante propre aux enquêtes de Maigret. Les visages expressifs et les décors minutieux contribuent à immerger le lecteur dans cette aventure policière.
Odile Reynaud, de son côté, parvient à transposer l’intrigue de Simenon avec fidélité et nuance. Les dialogues sont ciselés, et les retournements de situation maintiennent le suspense jusqu’à la dernière page. La complexité psychologique des personnages, notamment celle de Maigret, est finement retranscrite, rendant justice à l’œuvre originale.
« Maigret et la danseuse du Gai-Moulin » est une réussite. Cette bande dessinée ravira tant les amateurs de Simenon que les néophytes, grâce à une adaptation soignée et respectueuse de l’univers du maître du polar.
D’après l’œuvre de Georges Simenon publiée en 1932.
MAIGRET chez les Flamands
Par un après-midi de vent et de tempête, Maigretdébarque à Givet, petite ville du nord, à la frontière franco-belge.
Anna Peeters, l’aînée d’une famille de riches commerçants, l’attend sur le quai de la gare. Elle s’était rendue au Quai des Orfèvres, quelques jours plus tôt, pour supplier Maigret de venir sauver leur honneur. Toute la ville les accuse d’avoir assassiné une jeune femme.
Entre la vie apparemment paisible et douillette des Peeters et la tempête qui fait rage dehors, Maigret patauge. Même pas de cadavre!
La présumée victime serait-elle partie avec un galant? Se serait-elle suicidée?
Ne va-t-elle pas réapparaître? Autant de questions que se pose Maigret…
La bd « Maigret chez les Flamands » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Maigret chez les Flamands »
Adaptée du roman de Georges Simenon, la bande dessinée « Maigret chez les Flamands » nous plonge dans une enquête haletante du célèbre commissaire.
Sortie en 1994, cette œuvre scénarisée par Odile Reynaud et illustrée par Frank Brichau, offre une expérience visuelle et narrative qui capte l’essence du polar noir.
L’intrigue se déroule à Givet, une ville frontalière où Maigret est confronté à la disparition mystérieuse d’une jeune femme. L’atmosphère pesante et la tension sociale sont habilement retranscrites grâce aux dessins de Brichau, qui utilisent des tons sombres et une mise en scène précise pour renforcer le sentiment de mystère. Les paysages pluvieux et les scènes d’intérieur contribuent à créer un cadre visuel cohérent avec l’ambiance du récit.
Cependant, cette adaptation souffre parfois de la condensation narrative. En voulant résumer un roman riche en détails et en nuances en seulement 46 pages, certains aspects de l’histoire apparaissent précipités, et certains personnages secondaires manquent de profondeur. Ce choix narratif pourra laisser le lecteur sur sa faim, en particulier ceux qui recherchent la complexité psychologique caractéristique des romans de Simenon.
Malgré ces limitations, « Maigret chez les Flamands » reste une œuvre respectable dans le panorama des adaptations de Maigret. Cette bande dessinée est une belle introduction à l’univers de Simenon, bien qu’elle ne remplace pas la richesse des romans originaux.
Cette adaptation est recommandée pour les fans du commissaire Maigret et ceux qui apprécient les histoires de détectives classiques, malgré quelques défauts narratifs.
D’après l’œuvre de Georges Simenon publiée en 1955.
MAIGRET tend un piège
Paris, au mois d’août, la chaleur est étouffante, Maigret est inquiet. Depuis six mois en effet, cinq femmes ont été assassinées dans le quartier de Montmartre, sans qu’aucun élément n’ait pu permettre d’identifier l’assassin, qui opère pourtant toujours de la même manière.
Dans son bureau du quai des Orfèvres, Maigret guette le résultat de la première phase du plan secret qu’il a mis en place pour forcer le mystérieux tueur à sortir de sa cachette…
La bd « Maigret tend un piège » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Maigret tend un piège »
La bande dessinée « Maigret tend un piège« , parue en 1993, est une adaptation du roman éponyme de Georges Simenon.
Scénarisée par Odile Reynaud et illustrée par Philippe Wurm, cette œuvre plonge le lecteur dans une ambiance étouffante et mystérieuse, typique des enquêtes du célèbre commissaire Maigret.
Le scénario est fidèle à l’œuvre originale, conservant l’intrigue complexe et la psychologie fine des personnages. Maigret, confronté à une série de meurtres de femmes dans le quartier de Montmartre, déploie un plan astucieux pour capturer le tueur en série.
La tension est palpable et l’atmosphère oppressante, renforcée par le talent de Wurm qui utilise des jeux d’ombre et des nuances de gris pour accentuer l’ambiance sombre de l’enquête.
On note la fidélité de cette adaptation à l’univers de Simenon, en appréciant particulièrement la précision des détails et la profondeur psychologique des personnages. Les dessins de Wurm captent l’essence de Paris dans les années 1950.
« Maigret tend un piège » est une bande dessinée de grande qualité, idéale pour les amateurs de romans policiers classiques et les fans de Simenon. Elle offre une immersion fidèle et détaillée dans l’univers de Maigret, même si elle peut sembler conventionnelle pour ceux en quête de surprises visuelles ou narratives.
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