Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Avec le Maréchal Leclerc

Bande dessinée publiée en 2017 aux éditions du Triomphe.


 Comment cet obscur capitaine au début de la 2nde Guerre mondiale est-il devenu le glorieux général de la 2e DB qui a paraphé pour la France la capitulation japonaise ?

 Refusant de baisser les armes lors de l’armistice, il gagne Londres et se retrouve chargé du ralliement de l’Afrique équatoriale française à la France Libre.

À force d’énergie, Leclerc participe à la libération du territoire et est ainsi considéré comme ayant lavé l’affront de la défaite de 1940.

Grillant la politesse aux Américains, il pénètre même dans le Berghof, le chalet bavarois où Hitler aimait séjourner. Le 26 août 1944, il est aux cotés du général de Gaulle pour descendre triomphalement l’avenue des Champs Elysées.

De Philippe de Hautecloque à « Leclerc », voilà la biographie d’un grand homme de guerre qui eut une remarquable trajectoire militaire.

La Fondation Maréchal Leclerc  a voulu honorer cette année, soixante-dix ans après sa mort, la mémoire de Philippe de Hautecloque (1902-1947).

Une BD pour rendre hommage au libérateur de Paris disparu tragiquement.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Avec le Maréchal Leclerc »

Dans les méandres de la Seconde Guerre mondiale, la bande dessinée « Avec le Maréchal Leclerc » ressuscite avec brio le parcours héroïque du Maréchal Leclerc, figure emblématique de la libération de la France.

À travers les pinceaux de Guillaume Berteloot et la plume de Patrick de Gmeline, ce roman graphique n’est pas qu’un simple hommage à un héros national; c’est une immersion dans l’esprit d’une époque qui a redéfini les contours de notre nation.

Le trait précis et dynamique de Berteloot capture avec une intensité palpable les scènes de batailles, les stratégies militaires et les moments d’intimité qui ponctuent le récit. L’illustration, loin d’être une simple toile de fond, joue un rôle prépondérant dans la narration, accentuant la tension dramatique et les élans émotionnels des protagonistes.

Patrick de Gmeline, connu pour son approche rigoureuse de l’histoire, tisse une trame narrative où la précision des faits historiques ne cède en rien à la fluidité du récit. Le scénario, dense et bien mené, permet au lecteur non seulement de suivre avec intérêt les péripéties du Maréchal mais aussi de comprendre les enjeux politiques et humains de l’époque.

Cette œuvre, tout en rendant un vibrant hommage à Philippe de Hautecloque, met en lumière les sacrifices de ceux qui ont lutté dans l’ombre de ce géant de la libération. L’affront de la défaite de 1940, lavé par les efforts de Leclerc, est dépeint avec une justesse qui honore la mémoire collective.

« Avec le Maréchal Leclerc » est une réussite, une pièce de mémoire qui enrichit le panthéon graphique dédié à notre histoire contemporaine. Elle se lit avec le respect dû aux héros, mais aussi avec la fascination pour l’art du roman graphique qui sait, en quelques coups de crayon et bulles de dialogue, capturer l’essence d’une époque révolue mais jamais oubliée.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

KoufraObersalzbergParis

Avec Hélie de Saint Marc

Bande dessinée publiée en 2013 aux éditions du Triomphe.


L’honneur d’un soldat.

« Depuis mon âge d’homme, Monsieur le Président, j’ai vécu pas mal d’épreuves : la Résistance, la Gestapo, Buchenwald, trois séjours en Indochine, la guerre d’Algérie, Suez et puis encore la guerre d’Algérie »

Célèbre officier parachutiste né en 1922, Hélie de Saint Marc a vécu plusieurs vies et de nombreuses batailles : de la Résistance à la Légion, de l’Indochine à l’Algérie, de la prison à la réhabilitation, du combat au témoignage.

Ayant survécu à la déportation, le jeune homme choisit la guerre comme métier, sans haine et sans honte, pour servir.

Il fut très marqué par la guerre d’Indochine dont le désespoir des populations abandonnées au Viêt Minh le hanta toujours. C’est la fidélité à ce souvenir qui le conduisit, en avril 1961, à se révolter contre un autre abandon, celui de l’Algérie française.

Après tous ces combats, et malgré les doutes, Hélie de Saint Marc a été, par ses écrits et conférences, un veilleur d’espérance pour la jeunesse.

Au lendemain du décès d’Hélie de Saint Marc en août 2013, cette BD est une contribution aux nombreux hommages qui ont été rendus à cet homme qui disait de lui-même : « Je n’ai pas réussi dans la vie, mais j’ai réussi ma vie. » 

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Avec Hélie de Saint Marc »

Dans « Avec Hélie de Saint Marc« , Patrick de Gmeline livre une bande dessinée qui est bien plus qu’un simple récit graphique : c’est un voyage dans le temps, une exploration de la vie tumultueuse d’un homme d’exception.

Le dessin, précis et expressif, sert admirablement le scénario, offrant aux lecteurs un récit aussi instructif qu’émouvant. On y découvre Hélie de Saint Marc, non seulement comme soldat, mais comme témoin des turbulences de l’histoire française du XXème siècle.

Cette œuvre est particulièrement pertinente pour les jeunes générations, leur offrant un accès à l’histoire récente à travers une narration personnelle et puissante. Elle brille par sa capacité à contextualiser les événements historiques, sans jamais tomber dans le didactisme. La fidélité au récit biographique d’Hélie de Saint Marc est remarquable, permettant de saisir la complexité de l’homme : son courage, sa réflexion, sa révolte et son sens de l’honneur.

Les auteurs ne reculent pas devant les aspects sombres de l’histoire, comme la guerre et l’emprisonnement, mais ils le font avec une sensibilité qui invite à la réflexion. Il en résulte un album qui est à la fois un témoignage poignant et un appel à la discussion sur des questions de valeurs et de choix moraux.

« Avec Hélie de Saint Marc » est une œuvre majeure, à la narration soignée et au dessin qui sait capturer l’essence d’une époque. Elle est recommandée à tous ceux qui cherchent à comprendre le passé pour mieux appréhender le présent.

C’est un travail de mémoire remarquable, une fresque humaine et historique qui mérite une lecture attentive et respectueuse.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Buchenwald

Rendez-vous avec X – L’Affaire Pilecki

Bande dessinée publiée en 2020 aux éditions Glénat.


Engagé volontaire pour l’horreur…

Witold Pilecki, héros allié méconnu, se fait volontairement arrêter et interner dans le camp de concentration d’Auschwitz pour enquêter et fomenter une insurrection.

Mais malgré les rapports qu’il parvient à faire passer à l’extérieur, l’aide ne viendra jamais.

Il s’évade du camp en 1943 mais sera exécuté par le régime communiste polonais en 1948 pour avoir pris part à la révolte de Varsovie.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

Lire un extrait

Rendez-vous avec X – L'Affaire Pilecki

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Rendez-vous avec X – L’Affaire Pilecki »

Dans les pages sombres et minutieusement illustrées de « Rendez-vous avec X – L’Affaire Pilecki« , Aurélien Ducoudray nous livre une œuvre qui transcende le genre de la bande dessinée historique.

Avec une acuité narrative remarquable, Ducoudray ressuscite le récit méconnu de Witold Pilecki, cet officier polonais héroïque, dont la détermination à infiltrer Auschwitz incarne une résistance de l’esprit humain face à l’abîme.

La complexité de Pilecki est capturée avec un réalisme qui honore sa mémoire, tout en offrant au lecteur une plongée vertigineuse dans les ténèbres de l’Histoire. Ce n’est pas seulement l’histoire d’un homme, mais le portrait d’une époque révolue, racontée avec une authenticité qui rend chaque case, chaque dialogue, vibrants d’un écho historique.

L’Affaire Pilecki, plus qu’une bande dessinée, est un devoir de mémoire, une œuvre qui éduque et émeut. Ducoudray s’affirme non seulement comme un conteur d’exception, mais aussi comme un historien du neuvième art, conscient de la puissance pédagogique et émotionnelle de son médium.

« Rendez-vous avec X – L’Affaire Pilecki » n’est pas seulement à lire; c’est à méditer, à discuter, à conserver précieusement. C’est un rappel poignant que la bande dessinée peut être un vecteur de vérité historique et de profonde humanité.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AuschwitzVarsovie

Le rapport W

Bande dessinée publiée en 2019 aux éditions Daniel Maghen.


Dessinateur, peintre, carnettiste et auteur de romans graphiques, Gaétan Nocq adapte en bande dessinée le Rapport Pilecki.

Witold Pilecki, capitaine de cavalerie, membre de l’armée secrète polonaise, volontairement interné au camp d’Auschwitz en septembre 1940 sous la fausse identité de Tomasz Serafinski raconte sa mission : organiser dans le camp un réseau de résistance pour créer un soulèvement.

Menacé d’être démasqué par les SS, il s’évade du camp en avril 1943. Pendant ces 947 jours d’enfer, Witold rédigera plusieurs rapports pour l’armée secrète polonaise en attendant, en vain, l’ordre du soulèvement.

Il fait partie des premières personnes à avoir informé les alliés des conditions de détention et des atrocités commises à Auschwitz.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le rapport W »

« Le Rapport W » de Gaétan Nocq est une œuvre captivante et visuellement impressionnante qui explore un chapitre méconnu de la Seconde Guerre mondiale.

Centrée sur Witold Pilecki, un résistant polonais qui s’infiltre volontairement à Auschwitz, la bande dessinée offre un regard intime sur la création d’un réseau de résistance au sein du camp de concentration.

Nocq utilise des couleurs surprenantes, dominées par le bleu et le rouge, qui atténuent l’horreur des événements tout en exacerbant les émotions du lecteur. Malgré son approche non traditionnelle, l’album capture l’essence de l’histoire de Pilecki, soulignant son humanité face à l’inhumanité de son environnement.

Nocq offre une perspective rare et intime sur la vie et les luttes internes d’Auschwitz, tout en rendant hommage à l’héroïsme et à la ténacité de Witold Pilecki.

Cette œuvre est un ajout précieux à la littérature sur la Seconde Guerre mondiale, offrant à la fois un témoignage historique et une expérience esthétique mémorable. L’ajout d’une postface historique enrichit la compréhension des enjeux et offre un contexte précieux.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

Auschwitz

Bande dessinée publiée en 2000 aux éditions du Masque. Republié en 2015 aux éditions Paquet.


couverture bd Auschwitz

Quelque part, en ex-Yougoslavie…

Le vieux Kazik et sa femme se souviennent d’Auschwitz…

Quand en mars 1944, ils découvrent que la barbarie revêt forme humaine : celle du bourreau nazi.

Première bande dessinée réaliste sur la Shoah, ce récit bouleversant, directement inspiré des témoignages de survivants du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, raconte le quotidien du camp d’extermination.

L’auteur ne cherche pas à résumer la « Solution finale » ni à développer de thèse historique, mais souhaite sensibiliser les nouvelles générations au devoir de mémoire. Pour ne jamais oublier les millions de victimes du nazisme.

Pascal Croci, après 10 ans de bandes dessinées historiques, se lance dans un projet personnel : un document fiction se déroulant à Auschwitz. Les recherches minutieuses, l’interview des témoins et la réalisation graphique de cet album lui ont demandé cinq ans.

Cet album a reçu le Prix jeunesse de l’Assemblée nationale et est traduit dans de nombreux pays. Il est devenu une œuvre de référence pour le devoir de mémoire auprès des nouvelles générations.

Bien que cet album soit une fiction, il est basé sur des récits et témoignages réels. Il est donc accepté dans la catégorie Seconde Guerre Mondiale de ce site.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Auschwitz »

« Auschwitz » de Pascal Croci est une œuvre qui dépeint avec une intensité remarquable les heures sombres de l’Holocauste.

Les dessins en noir et blanc de Croci, émaciés et percutants, ne sont pas là pour vous épargner mais pour vous impliquer émotionnellement et intellectuellement. Cette BD vous fera ressentir l’oppression, mais aussi l’espoir tenace de ceux qui ont vécu à travers ces temps impensables.

L’histoire est racontée avec respect et sensibilité. Elle ne cherche pas à embellir ou à simplifier, mais à vous présenter une réalité qui a façonné le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. « Auschwitz » est plus qu’une bande dessinée; c’est une leçon de vie, un hommage à la résilience humaine et un appel à ne jamais oublier.

Cette lecture vous marquera, vous éduquera et, espérons-le, vous inspirera à construire un avenir où de telles horreurs ne se répéteront jamais.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

Umberto Mistri, aviateur

Album publié en 2009 aux éditions Clair de Lune


Résumé éditeur

L’histoire vraie d’un des plus fameux pilote d’avions de chasse de l’armée italienne durant la guerre de 40.

Une reconstitution précise, des engins de guerre reproduits fidèlement, une superbe saga de passion et de sang.

La bd « Umberto Mistri, aviateur » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Umberto Mistri, aviateur »


Dans les cieux de la littérature graphique, « Umberto Mistri, aviateur » de Paolo Raffaelli se distingue comme un biplan audacieux, tranchant l’air avec une élégance narrative et graphique. Raffaelli peint le portrait d’Umberto Mistri, étoile fulgurante de l’aviation militaire italienne pendant la Seconde Guerre mondiale, avec des coups de pinceau réalistes, en noir et blanc, qui ne sont pas sans rappeler les photographies d’époque.

À travers les pages, le contraste saisissant des illustrations rend hommage à la dualité de la guerre et de l’humanité. Raffaelli nous invite à survoler non seulement les champs de bataille mais aussi les territoires intimes de l’amour et de la perte, dévoilant une profondeur insoupçonnée derrière le masque du guerrier.

L’authenticité de cette œuvre réside dans sa capacité à capturer l’esprit d’une époque avec une fidélité historique, tout en offrant un récit qui résonne avec les questions universelles de l’existence.

« Umberto Mistri, aviateur » s’envole au-dessus des attentes standard de la bande dessinée historique, offrant un vol mémorable à travers les nuages orageux de l’histoire, illuminé par des éclairs de génie artistique.

Ceux qui cherchent à comprendre la guerre, non seulement comme un événement historique mais comme une expérience humaine, trouveront dans ce récit un allié précieux.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Canal de SicileCaserteFerrareGolfe de NapleLucquesMantoueOstieRomeRostovVoloshilovgrad

Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As »

Album publié en 2011 aux éditions Zéphyr


Résumé éditeur

Le 20 juin 1941, le U-203 est le premier U-Boote à être confronté, dans la zone de blocus autour de l’Angleterre, à la présence inattendue d’un cuirassé américain.

Dix jours plus tard, il est le premier à pénétrer dans une base sous-marine bétonnée sur les côtes françaises.

Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l’Atlantique Nord durant ses 4 premières missions, à la fin de l’année, il fait de nouvelles victimes face au Canada.

Mais c’est sur les côtes américaines et dans les Caraïbes qu’il obtient ses plus grands résultats, pendant le premier semestre 1942.

Il se trouve toujours dans les secteurs les plus propices à la réussite, avant que les Alliés n’organisent leur défense, ce qui permet à son commandant Rolf Mützelburg d’obtenir les plus hautes décorations de l’époque et de devenir l’un des as de l’arme sous-marine.

Après avoir obtenu les deux les Feuilles de Chêne à la Croix de Chevalier le 15 juillet 1942, il refuse obstinément de débarquer comme l’Amiral Doenitz le lui demande.

Cette volonté de continuer le combat auprès de ses hommes lui coute la vie dès la patrouille suivante, lors d’un accident resté unique dans l’histoire de l’arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en ayant plongé du kiosque.

Pour les missions suivantes du U-203, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Cet officier du cuirassé Graf Spee sabordé en Argentine en 1939 avait traversé le Pacifique pour rejoindre l’Allemagne et s’engager dans l’arme sous-marine. Malgré les progrès alliés réalisés en matière d’armement et de technologie au moment où il part au combat fin 1942, il réussira à faire encore 3 patrouilles, étant coulé pendant la dernière par l’action conjointe de l’aviation et d’un bâtiment de surface alliés.

Découvrez toute l’histoire du U-203 en mer et à St-Nazaire, Lorient et Brest grâce à 200 exceptionnelles photos pour la plupart inédites !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As » »

La bd n’a pas encore été lue. Un avis sera posté dans quelques semaines


Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 – Après la guerre

Album publié en 2018 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

Troisième et dernière partie !

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 3

À son retour de captivité en 1946, René Tardi et sa femme ont un fils, Jacques.

N’ayant pas trouvé de travail, René reste dans l’armée et est envoyé dans la zone d’occupation française… en Allemagne !

Bientôt, Jacques et sa mère l’y rejoignent et découvrent un pays en ruines, mais déjà en pleine reconstruction grâce à l’aide américaine.


De Valence à Coblence, Tardi achève dans ce troisième tome le récit du périple de son père, du début à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ouvre pour la première fois une porte sur son enfance.


Lire un extrait


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 – Après la guerre »


« René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 » conclut de manière captivante la saga autobiographique de Jacques Tardi sur la vie de son père après la Seconde Guerre mondiale.

Ce dernier volet nous plonge dans l’après-guerre, où René Tardi doit faire face à un retour à la vie civile tumultueux. Les tensions, les stigmates de la guerre et les défis de la réintégration sont poignamment dépeints. L’auteur ne ménage pas ses critiques envers l’armée et la société de l’époque.

Le récit se dédouble en explorant à la fois la vie de René Tardi et l’enfance de Jacques Tardi. Les pages alternent entre l’histoire personnelle de la famille et les grands événements historiques du XXe siècle.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 3 - Après la guerre

Les dessins en noir et blanc, caractéristiques de Tardi, sont précis et expressifs, capturant l’essence des personnages et des décors.

L’auteur expose de manière franche et réaliste les comportements de l’époque, mettant en lumière les hypocrisies, les traumatismes, et les séquelles laissées par la guerre.

Ce tome offre une réflexion profonde sur l’humanité et sa propension à la violence, malgré les leçons de l’Histoire.

L’œuvre est instructive, touchante, et offre une perspective unique sur l’histoire de la France de l’après-guerre.

Jacques Tardi nous livre un témoignage familial et social qui mérite d’être découvert, même si le premier tome reste le plus percutant de la trilogie.


Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 – Mon retour en France

Album publié en 2014 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

Deuxième étape pour le plus récent des grands projets de Tardi : l’adaptation des carnets de guerre de son père, en pleine Seconde Guerre mondiale.

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 2

 » Notre progression n’étant pas satisfaisante, les coups de crosses de de Gummis s’abattaient sur nos échines et sur nos reins. Il fallait ajouter au froid la présence encombrante et brutale des Posten qui nous encadraient, pressés de mettre le maximum de distance entre l’armée Rouge et leurs culs sales, mais ça n’avançait pas plus vite pour autant.« 

Fin 2012, Tardi entreprenait avec Moi René Tardi prisonnier de guerre au stalag II B la publication de l’un de ses projets les plus personnels, mûri de longue date : l’adaptation en bande dessinée des carnets de guerre de son père, où celui-ci tenait la chronique minutieuse de ses années de captivité dans un camp de Poméranie en Pologne, presque cinq années durant.

Une manière touchante et pudique pour le dessinateur, qui se met lui-même en scène dans ce récit sous les traits d’un enfant, de renouer le dialogue avec ce père ombrageux aujourd’hui disparu, profondément meurtri par cette longue épreuve.

Le premier volet de cette histoire s’achevait sur le départ des prisonniers de leur stalag fin janvier 1945, toujours encadrés par leurs geôliers, sous la menace de l’armée rouge soviétique lancée à l’assaut de l’Allemagne nazie alors en pleine débâcle.


Le second volume de ce grand récit de guerre reprend là où le premier s’était arrêté, toujours sous le regard attentif de l’alter ego enfantin de Tardi : la longue marche des prisonniers dans un dénuement total et sous des températures extrêmes, la violence des garde-chiourme, la peur que suscitent les troupes russes toutes proches, les expédients pour s’assurer les meilleures chances de survie, les velléités d’évasion et ici et là quelques rares moments de récupération, comme la miraculeuse douche chaude négociée dans les locaux d’une ancienne brasserie…


Autant de péripéties authentiques directement inspirées du carnet tenu au fil des jours à la mine de plomb sur « un cahier d’écolier coupé en quatre » par René Tardi, que l’on suit avec ses compagnons d’infortune tout au long de leur marche harassante à travers l’Europe dévastée, en direction de la France et de leurs foyers si longtemps espérés.


Un témoignage d’une force exceptionnelle, et toujours le brio sans équivalent de l’un des plus grands auteurs de la bande dessinée contemporaine.


Lire un extrait


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 – Mon retour en France »


« Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 » poursuit l’émouvant récit de guerre adapté des carnets de son père par Jacques Tardi.

Cette bande dessinée offre une perspective personnelle sur la Seconde Guerre mondiale, en se concentrant sur les années de captivité de René Tardi dans un camp en Poméranie, en Pologne. Dans le premier tome, les prisonniers quittaient le stalag, tandis que ce second volet raconte leur longue et pénible marche à travers l’Allemagne en plein hiver, sous la menace des Soviétiques.

L’œuvre est portée par la narration authentique de René Tardi, exprimée avec un détachement empreint d’ironie qui contraste fortement avec l’horreur des événements. Les conditions de vie des prisonniers, les maltraitances, la peur constante, tout est dépeint avec une sobriété saisissante.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 2 - Mon retour en France

Jacques Tardi associe le texte à des illustrations en noir et blanc, caractérisées par un trait épais et des aplats de gris. Les images sont souvent des panoramiques qui illustrent la longue marche des prisonniers.

Le récit est agrémenté de nombreux dialogues, en grande partie tenus par René Tardi lui-même, et enrichis par des informations historiques. Cette approche détaille la réalité de la guerre, loin des stratégies militaires, mettant en avant la souffrance des individus.

Il est évident que cette bande dessinée offre un témoignage inestimable sur la guerre, rappelant la réalité brutale de cette période.

Jacques Tardi nous plonge dans un monde de souffrance, de froid, de faim, et de peur, créant ainsi un récit puissant et touchant.

Une lecture nécessaire pour mieux comprendre l’humanité dans des temps de crise.

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1

Album publié en 2012 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 1

Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne.

Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale.

Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie.

Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).

Cet ouvrage s’annonce d’emblée comme l’un des événements bande dessinée de la fin d’année. Jamais sans doute Tardi ne s’était autant livré dans l’un de ses albums.

La bd « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1 » disponible ici


Lire un extrait


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1 »


« Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB » est une bande dessinée empreinte d’émotion et de profondeur, signée par Jacques Tardi. Dans cet ouvrage, l’auteur réalise un hommage touchant à son père, René Tardi, un militaire qui a été prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

La première chose qui frappe est le caractère personnel de ce projet. Jacques Tardi donne une voix à son père, René, et retranscrit fidèlement ses souvenirs de cette période difficile.

Cette démarche révèle une réconciliation entre le père et le fils, permettant à René de partager son expérience et à Jacques de mieux comprendre son passé.

La bande dessinée dépeint la vie quotidienne au Stalag II B avec une minutie historique, mettant en lumière les conditions de vie difficiles, la faim, la promiscuité, les maladies, les brimades, et les actes de solidarité entre les prisonniers. La narration est à la fois dense et captivante, avec des dialogues brillants entre le père et le fils.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 1

Les illustrations ajoutent une dimension visuelle essentielle à l’histoire. Elles offrent une reconstitution historique détaillée, mettant en lumière l’ambiance et les détails du camp de prisonniers, des chars et des uniformes, tout en conservant une humanité touchante dans les expressions des personnages.

Ce premier tome de « Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB » est une œuvre mémorable, à la fois un devoir de mémoire et un témoignage poignant de l’expérience de René Tardi.

Cette bande dessinée transcende les frontières de la simple narration graphique pour devenir un puissant moyen de rappeler l’histoire et les souffrances des prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale.

Une lecture instructive et émotionnelle qui mérite d’être partagée avec les générations futures.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp Stalag II-B