Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Invisible enemy

Album publié en 2024 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

Les pilotes de chasse « Puma » de la 101e Escadre Aérienne des forces de défense hongroises patrouillent régulièrement les cieux dans leur mission de défense de l’espace aérien de l’OTAN. 

En 1990, cette unité fut nommée ainsi en hommage à Dezso Szentgyorgyi, le plus grand as hongrois de la seconde guerre mondiale.

Tout comme de nombreux autres pilotes qui, comme lui, ne quittèrent pas leur pays après la guerre, il dut cacher son passé pendant des décennies, réduit au silence par le régime au pouvoir.

Ce fut fait de façon si efficace que souvent, ils restèrent des inconnus aux yeux de leurs propres familles. 

Ils combattirent pour leur nation, et pourtant devinrent des parias…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Invisible enemy »

Avec Invisible Enemy, Gyula Pozsgay livre une œuvre d’une rare intensité, où la rigueur historique rencontre une finesse graphique exceptionnelle. À travers le récit des pilotes hongrois de la Seconde Guerre mondiale, et particulièrement celui de Dezső Szentgyörgyi, l’auteur exhume une page méconnue de l’histoire européenne, trop longtemps restée dans l’ombre.

L’approche artistique impressionne dès les premières pages. Les planches, magnifiquement détaillées, offrent une vision immersive des combats aériens et des machines volantes qui marquèrent cette époque. Chaque trait témoigne d’un travail méticuleux, captivant aussi bien les passionnés d’aviation que les amateurs d’art graphique. Le choix des couleurs et la précision des compositions ajoutent une dimension presque cinématographique à l’ensemble.

Le scénario, poignant et intimiste, donne voix à des héros tragiques, contraints au silence sous un régime politique oppressant. Gyula Pozsgay parvient à capturer toute la gravité de leur destin avec une narration à la fois sobre et vibrante, où chaque dialogue, chaque moment, semble chargé d’émotion.

Invisible Enemy est une réflexion sur la mémoire et la résilience, une œuvre incontournable pour quiconque s’intéresse aux récits humains derrière les grandes tragédies historiques. Une lecture marquante, à la croisée de l’art et de l’histoire.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Koursk

Les Jours les plus longs

Album publié en 2024 aux éditions du Ouest-France.


Résumé éditeur

couverture bd Les Jours les plus longs

Que font ces six personnages le 7 mai 1943 ? Que fait Alice, petite Caennaise amoureuse qui vit sous l’occupation allemande et qui accompagne son petit ami qui part se cacher pour échapper au STO ?

Que fait Ben, ce jeune anglais désœuvré mais patriote qui part s’engager dans la 6e division aéroportée britannique ?

Que fait Rudyard, jeune officier de marine canadien qui surveille les convois dans l’atlantique à bord d’un destroyer ?

Vito, lui, combat l’Afrika Korps en Afrique du Nord dans la 1re division d’infanterie américaine : ce baptême du feu pour les Yankees ne sera pas le dernier …

Sur le front de l’Est, le lieutenant Von Diest, nazi convaincu, est mis hors de combat par les Russes, tandis qu’Eugen, antinazi, surveille le mur de l’atlantique en Norvège avant d’être rapatrié sur la Normandie
Six dates clefs comme autant d’instantanés pour raconter la guerre de ces 6 destins qui vont tous se retrouver en Normandie dans le paroxysme d’une bataille qui verra la libération de l’Europe de l’Ouest…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Jours les plus longs »

« Les Jours les plus longs » de Benoît Rondeau, magnifiquement illustré par Nicolas Biberon, est une fresque historique poignante qui plonge le lecteur au cœur de la Seconde Guerre mondiale. À travers six personnages aux parcours variés, l’œuvre dépeint avec une grande précision les complexités de ce conflit global.

Chaque protagoniste incarne une facette distincte de la guerre : Alice, jeune Caennaise, et Ben, soldat anglais, symbolisent l’engagement et la résistance. Vito, combattant américain en Afrique du Nord, et Rudyard, officier canadien, illustrent la diversité des fronts. Les soldats allemands Eugene et Von Diest offrent une perspective contrastée sur le nazisme.

On peut saluer la rigueur historique de Rondeau et l’impact visuel des illustrations de Biberon. Les scènes de bataille sont décrites avec une intensité saisissante, tandis que les moments d’intimité révèlent la profondeur émotionnelle des personnages. Ce mélange de faits et de fiction rend « Les Jours les plus longs » à la fois éducatif et captivant.

Cette bande dessinée est une réussite, offrant une exploration nuancée de la guerre à travers des récits personnels touchants et authentiques.

Une lecture indispensable pour les passionnés d’histoire et de bande dessinée

L’Enfer Bleu – Tome 1

Album publié en 2024 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

Alberto, un jeune homme de 19 ans sans expérience du combat ni tendances politiques, décide de s’engager volontairement dans la Division bleue, cherchant à vivre ce qu’il considère comme une grande aventure.

S’imaginant participer à la victoire rapide de l’Allemagne sur l’Union soviétique, il se heurte brusquement à la dure réalité d’un conflit prolongé et brutal au milieu de l’hiver le plus rigoureux du XXe siècle.


Ce récit s’appuie sur les expériences authentiques d’Alberto, membre du 2e bataillon du régiment Esparza, le célèbre bataillon romain.

Au fur et à mesure que la guerre progresse, Alberto devient un personnage essentiel, servant de lien fiable avec le commandant et de témoin clé de nombreuses batailles sur le front de Volkhov.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Enfer Bleu – Tome 1 »

Avec « L’Enfer Bleu« , Paco Asenjo livre une bande dessinée qui transcende la simple reconstitution historique pour offrir un témoignage immersif et poignant sur la condition humaine en temps de guerre.

À travers les yeux d’Alberto, jeune volontaire espagnol projeté sur le front glacial de l’Est, le lecteur plonge dans une narration d’une intensité rare.

Le récit s’appuie sur des témoignages réels, conférant une authenticité remarquable à l’œuvre. Paco Asenjo réussit à transmettre la dureté des combats et la désillusion d’une jeunesse égarée dans un conflit qui la dépasse. Loin de glorifier la guerre, cette œuvre met en lumière l’absurdité et la souffrance inhérentes à une telle expérience.

Le travail graphique est à saluer : chaque case est empreinte d’une minutie qui retranscrit l’atmosphère glaciale du front de l’Est. Les paysages enneigés, les visages marqués par la fatigue et la peur, et les scènes de bataille crues traduisent avec justesse la brutalité et l’inconfort d’une guerre implacable. Les moments de calme, en contraste, permettent d’approfondir la dimension humaine du récit.

« L’Enfer Bleu » n’est pas qu’un récit de guerre, mais un portrait touchant de la fragilité humaine face aux forces implacables de l’Histoire. Une bande dessinée magistrale.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Krasny Bor

La Libération de Paris – 1944

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Plein Vent.


couverture bd La Libération de Paris - 1944

La libération de Paris, du 19 au 25 août 1944, revêt une importance capitale pour la politique intérieure française : celui qui pourra s’arroger la victoire prendra une avance considérable dans la lutte pour le pouvoir.

Entre le Parti communiste français et le général de Gaulle, la bataille fait rage. Mais pour les Alliés, Paris n’est qu’une étape qui peut s’avérer difficile sur le chemin conduisant en Allemagne. Ils souhaitent l’éviter.

Une bataille d’influence débute en parallèle, tandis que la population parisienne se soulève et que le général Leclerc ronge son frein…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Libération de Paris – 1944 »

Jean-François Vivier, avec « La Libération de Paris – 1944« , nous plonge dans les méandres de l’un des événements les plus glorieux de l’histoire moderne française.

En associant une narration rigoureuse à un souci du détail historique, Vivier, épaulé par les illustrations précises de Régis Parenteau-Denoël, réussit à rendre hommage à ce moment de la Seconde Guerre mondiale tout en rendant l’histoire accessible.

Le choix de s’inscrire dans la collection « Les grandes batailles de l’histoire de France » s’avère judicieux, car il permet à la bande dessinée de s’adresser à un large public, qu’il soit néophyte ou passionné d’histoire.

extrait bd La Libération de Paris - 1944

Sur le plan graphique, les illustrations capturent avec rigueur l’atmosphère de l’époque. Le contraste entre la richesse historique et une certaine sobriété visuelle peut laisser certains lecteurs sur leur faim, bien que la précision du dessin demeure un point fort.

« La Libération de Paris – 1944 » est une œuvre qui réussit à offrir une synthèse historique de qualité, tout en rendant hommage aux héros de ce moment crucial de l’histoire de la ville de Paris.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Paris

La Seconde Guerre Mondiale – Tome 2

Album publié en 2015 aux éditions du Reynald Secher.


Résumé éditeur

couverture bd La Seconde Guerre Mondiale - Tome 2

Ce tome II consacré à la Seconde Guerre mondiale a comme objectifs principaux de retracer les grandes phases de la guerre entre le 18 avril 1942 et la victoire absolue des alliés américano-anglo-franco-soviétiques sur les forces de l’Axe.

Cette seconde phase se traduit par la mondialisation du conflit et va bouleverser en profondeur les rapports est-ouest.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Seconde Guerre Mondiale – Tome 2 »

« Seconde Guerre mondiale 2 : 1942-1945 » de Reynald Secher est une œuvre captivante qui réussit à transformer des événements historiques complexes en une bande dessinée accessible et éducative.

Ce deuxième tome se concentre sur les années cruciales de la guerre, de 1942 à 1945, couvrant des événements clés allant de la mondialisation du conflit à la victoire alliée.

Les scénaristes, Reynald Secher et Guy Lehideux, tissent un récit riche en détails historiques, tout en restant compréhensible pour un public large, incluant les jeunes à partir de 7 ans.

Le véritable atout de cette bande dessinée réside dans les illustrations de Willy-Harold Williamson, qui apportent une dimension visuelle immersive et authentique. Les dessins, précis et vivants, permettent aux lecteurs de visualiser les moments cruciaux de cette période troublée, rendant l’histoire tangible et engageante.

Ce volume se distingue par sa capacité à présenter une vue d’ensemble claire et structurée de la guerre, tout en mettant en lumière les bouleversements géopolitiques majeurs.

« Seconde Guerre mondiale 2 : 1942-1945 » est un excellent outil pédagogique qui réussit à combiner l’éducation et le divertissement, offrant une perspective précieuse sur l’un des conflits les plus importants de l’histoire moderne


La Seconde Guerre Mondiale – Tome 1

Album publié en 2015 aux éditions du Reynald Secher.


Résumé éditeur

couverture bd La Seconde Guerre Mondiale - Tome 1

Ce tome I consacré à la Seconde Guerre mondiale a comme objectifs principaux de retracer les éléments clés qui ont précipité le monde dans ce désastre et de décrire avec précision les grandes phases de la victoire totale de l’Axe germano-italiano-japonais.

On insiste particulièrement sur la victoire rapide de l’Allemagne et de l’Italie sur le continent européen, la résistance solitaire de l’Angleterre, la déclaration de guerre du Japon aux USA.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Seconde Guerre Mondiale – Tome 1 »

Reynald Secher, en collaboration avec Guy Lehideux et illustré par Jean-Claude Cassini, nous offre une fresque historique captivante avec « La Seconde Guerre mondiale 1 : 1939-1942« . Cette bande dessinée s’attache à restituer les événements majeurs qui ont conduit au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et à la domination initiale de l’Axe.

Le récit, clair et pédagogique, se distingue par une narration structurée qui permet aux jeunes lecteurs de suivre les étapes cruciales du conflit. L’accent est mis sur la rapidité des victoires allemandes et italiennes, ainsi que sur la résistance héroïque de l’Angleterre et l’entrée en guerre des États-Unis après l’attaque de Pearl Harbor.

Les illustrations de Cassini, précises et immersives, apportent une dimension visuelle qui enrichit considérablement la compréhension des événements​​.

Cette bande dessinée constitue une excellente introduction pour les jeunes lecteurs ou pour ceux cherchant une vue d’ensemble accessible de cette période tumultueuse.


Femmes en résistance – Intégrale

Album publié en 2021 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

Les destins exemplaires de quatre femmes engagées.

couverture bd Femmes en résistance - Intégrale

Pilote, étudiante, résistante ou simple volontaire, chacune a refusé la fatalité et décidé de prendre parti – de résister – durant le conflit de 39-45. Toutes, elles paieront cet engagement de leur vie. 
Amy Johnson, pilote britannique dont la passion et le talent pour l’aviation ont constitué un formidable défi face aux préjugés de son époque.
Sophie Scholl, jeune étudiante munichoise, qui dénonce le régime nazi au travers d’actions non violentes.
La française Berty Albrecht, qui s’est toujours battue pour l’éducation, l’indépendance et le droit de vote pour tous, les hommes comme les femmes.
Et enfin Mila Racine, qui à tout juste 22 ans aide des enfants juifs à fuir l’occupant nazi.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Femmes en résistance – Intégrale »

Retrouvez les avis des BD individuellement via les liens ci dessous.


Femmes en résistance – Numéro 4 – Mila Racine

Album publié en 2016 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

1943.

À tout juste 22 ans, Mila Racine prend tous les risques pour aider des enfants juifs à fuir l’occupant nazi, en leur faisant franchir clandestinement la frontière suisse.

Son courage et son abnégation permettront à de nombreuses vies d’être sauvées.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Femmes en résistance – Numéro 4 – Mila Racine »

Le quatrième et dernier volet de la série « Femmes en résistance« , intitulé « Mila Racine« , est une œuvre d’une profondeur émotionnelle rare. Sous la plume de Régis Hautière et Francis Laboutique, et les illustrations précises d’Olivier Frasier, ce tome dévoile l’histoire méconnue de Mila Racine, une résistante juive ayant risqué sa vie pour sauver des enfants pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le scénario, inspiré d’une idée originale d’Emmanuelle Polack, parvient à mêler habilement faits historiques et fiction. L’histoire suit Claire, enquêtrice fictive, qui découvre les actions héroïques de Mila Racine à travers un carnet hérité de sa mère.

Les dessins de Frasier ajoutent une dimension visuelle puissante, capturant l’intensité des moments de tension et la beauté de l’engagement humain. On notera la maîtrise de Frasier dans la représentation des ambiances historiques et la profondeur émotionnelle des personnages​​.

Ce tome ne se contente pas de raconter une histoire ; il rend hommage à des héroïnes oubliées de la résistance, en mettant particulièrement en lumière le courage de Mila Racine. Le dossier historique en fin d’album, rédigé par Polack, enrichit le récit en fournissant un contexte factuel précieux.

« Mila Racine » est un hommage touchant et un rappel poignant du rôle crucial joué par les femmes dans la résistance. Cette série mérite d’être redécouverte.


Femmes en résistance – Numéro 3 – Berty Albrecht

Album publié en 2015 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

couverture bd Femmes en résistance - Numéro 3 - Berty Albrecht

Cette tétralogie, dont chacun des albums est mis en images par un dessinateur différent, s’attache aux destins et parcours croisés de cinq femmes d’exception au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Quatre d’entre elles, toutes mortes très jeunes (Amy Johnson, Sophie Scholl, Bertie Albrecht et Mila Racine), ont réellement existé. Seule la cinquième, Anna Schaerer, est un personnage fictif ; elle permet de faire le lien entre ces différentes héroïnes, qui au cours du conflit n’ont pas toutes été dans le même camp.

Après l’évocation de l’étudiante Sophie Scholl, voici le troisième volet de cet ambitieux projet. Forte et passionnée, Berty Albrecht s’est toujours battue pour l’éducation, l’indépendance et le droit de vote pour tous, les hommes comme les femmes.

Mais c’est au nom de la liberté qu’elle mènera son combat contre l’occupant allemand.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Femmes en résistance – Numéro 3 – Berty Albrecht »

Le troisième tome de « Femmes en résistance« , dédié à Berty Albrecht, est une œuvre remarquable qui allie finesse narrative et puissance visuelle. Les auteurs Régis Hautière, Francis Laboutique, Emmanuelle Polack et l’illustrateur Ullcer, ont réussi à capturer la force d’une figure emblématique de la résistance française.

Le récit explore avec profondeur la vie de Berty Albrecht, une militante infatigable pour les droits des femmes et une résistante déterminée contre l’occupation nazie. Le scénario est bien construit, mêlant des moments d’action intense avec des instants de réflexion plus personnels, offrant ainsi un portrait complet de cette héroïne. L’évolution de son personnage est habilement développée, rendant justice à sa détermination et à son courage face à l’adversité​.

Les illustrations d’Ullcer ajoutent une dimension supplémentaire au récit. Les dessins sont à la fois réalistes et expressifs, capturant parfaitement l’époque et les émotions des personnages. Chaque planche est travaillée avec soin, apportant une immersion totale dans l’histoire. Les couleurs de Domnok complètent harmonieusement cette œuvre, accentuant les contrastes entre les moments sombres et les rares instants de lumière​​.

On soulignera la qualité de ce troisième tome. La complexité des personnages, notamment celle de l’agent de la Gestapo Gerda, ajoute une profondeur supplémentaire à l’intrigue. On apprécie également le suspense bien dosé, qui maintient l’intérêt jusqu’à la fin tragique de Berty Albrecht​​.

« Femmes en résistance – Numéro 3 – Berty Albrecht » est une bande dessinée captivante et émouvante, qui réussit à rendre hommage à une figure clé de la résistance avec brio. C’est une lecture incontournable pour les passionnés d’histoire.


Femmes en résistance – Numéro 2 – Sophie Scholl

Album publié en 2014 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

1942, Munich.

Sophie Scholl, jeune étudiante, dénonce le régime nazi au travers d’actions non violentes. Mais son combat au nom de la liberté et de l’honneur, elle devra le payer au prix fort.

Cette tétralogie, dont chacun des albums est mis en images par un dessinateur différent, s’attache aux destins et parcours croisés de cinq femmes d’exception au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Quatre d’entre elles, toutes mortes très jeunes (Amy Johnson, Sophie Scholl, Bertie Albrecht et Mila Racine), ont réellement existé. Seule la cinquième, Anna Schaerer, est un personnage fictif ; elle permet de faire le lien entre ces différentes héroïnes, qui au cours du conflit n’ont pas toutes été dans le même camp.

Après l’évocation de l’aviatrice britannique Amy Johnson par Pierre Wachs, voici le deuxième volet de cet ambitieux projet : l’histoire tragique de Sophie Scholl, une très jeune allemande qui osa résister de l’intérieur au régime nazi avec son mouvement la Rose Blanche – au prix de sa vie.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Femmes en résistance – Numéro 2 – Sophie Scholl »

« Femmes en résistance – Numéro 2 – Sophie Scholl » s’avère être une bande dessinée poignante et didactique, qui raconte l’histoire de la jeune résistante allemande Sophie Scholl et son implication dans le mouvement de La Rose Blanche pendant la Seconde Guerre mondiale. Le scénario, orchestré par Régis Hautière, Francis Laboutique, et Emmanuelle Polack, allie rigueur historique et narration fluide, tandis que Marc Veber signe des illustrations à la fois précises et expressives.

L’album met en lumière le courage de Sophie Scholl et de son frère Hans, étudiants à l’université de Munich, qui ont courageusement diffusé des tracts anti-nazis au péril de leur vie. La bande dessinée réussit à capturer la tension et les dangers auxquels ces jeunes résistants étaient confrontés, tout en rendant hommage à leur engagement et à leur détermination.

On soulignera la force narrative de l’œuvre malgré une trame narrative parfois complexe due à l’insertion de scènes contemporaines avec une historienne enquêtant sur Sophie Scholl. Si cette juxtaposition de temporalités peut sembler déconcertante, elle offre néanmoins une perspective intéressante sur l’importance de la mémoire historique et de la transmission des faits.

Le dessin de Marc Veber se distingue par sa sobriété et son efficacité, créant une atmosphère authentique et immersive. Les couleurs, bien choisies, renforcent l’ambiance dramatique de l’époque. De plus, les planches biographiques ajoutent une dimension éducative appréciable, rendant cette bande dessinée accessible et enrichissante pour un jeune public comme pour les adultes.

« Femmes en résistance – Numéro 2 – Sophie Scholl » est une œuvre riche et touchante, qui rappelle avec force et justesse le rôle crucial des femmes dans la résistance, tout en mettant en exergue un pan souvent méconnu de l’histoire allemande .



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Munich