Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

L’Alsace libérée – chroniques villageoises 1944-1945

Album publié en 2024 aux éditions I.D L’édition.


Résumé éditeur

couverture bd L'Alsace libérée - chroniques villageoises 1944-1945

Une bande dessinée qui allie histoire, pédagogie et mémoire, écrite et dessinée par Thierry Rohmer avec la collaboration de Johannes Roussel à la couleur.
Basée sur des témoignages écrits et oraux, cet ouvrage retrace les derniers mois de l’occupation allemande entre l’automne 1944 et le printemps 1945. Les événements relatés se sont déroulés dans le village de Muttersholtz et ses environs, à quelques kilomètres de Sélestat et sont représentatifs de ce qu’ont vécu les habitants des autres communes d’Alsace.

Une œuvre historique et éducative :

Basée sur des recherches approfondies, cette bande dessinée présente les faits historiques tels qu’ils ont été rapportés par des témoins directs des événements. Adaptée aux programmes scolaires, elle constitue un excellent outil pour les enseignants souhaitant illustrer cette période de l’histoire de manière vivante et accessible.
Les annexes fournissent des explications complémentaires, des chronologies et des cartes pour une meilleur compréhension.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Alsace libérée – chroniques villageoises 1944-1945 »

La bd sortira au mois de septembre 2024. Un avis sera posté lorsqu’elle sera lue.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Muttersholtz

Un soldat dans la tourmente

Albums publiés en 2024 aux éditions Éditions Pierre de Taillac.


Résumé éditeur

couverture bd Un soldat dans la tourmente

Le 26 août 1939, Jean Mourot est appelé à rejoindre la ligne de front dans l’Est de la France.

Il part ensuite en Belgique où il place une batterie de 75 antiaérienne sur le canal Albert vers Gembloux. Jean se cache sous de la rhubarbe et s’endort, terrassé par des journées sans sommeil.

A son réveil, il se retrouve seul et cherche désespérément sa compagnie. Un spectacle navrant s’offre à ses yeux : du matériel abandonné sur les routes, des magasins pillés, des trous d’obus gigantesques…

Jean retrouve son régiment, mais il est fait prisonnier le 29 mai 1940 à Loos. Il est détenu au Stalag XX1 en Pologne, puis au Stalag XVII A en Autriche dans des conditions épouvantables. Il sera libéré en mai 1945 par des Noirs américains.

« Je me souviens tout gosse, assis sur les marches du perron de sa maison, Jean, mon grand-père paternel, me racontait la guerre – sa guerre. Jamais il n’abordait des faits éprouvants, des souvenirs tragiques, des actes isolés contre l’ennemi.  Sans doute pour éviter de heurter mon âme sensible mais surtout pour éviter de ressasser le pire, ouvrir une brèche dans le passé. Avec les années, au gré de ses histoires, il enjolivait les choses, me parlait plus joyeusement de ses sabotages dans les usines allemandes, de ses destructions de trains allemands… Et moi, avide de détails, j’étais souvent déçu, car seules quelques brides émanaient de ses histoires, aussi brèves que furtives.

Jean est mort en février 1997 à l’âge de 82 ans, emportant ses histoires avec lui. Ce n’est que bien plus tard, vers l’âge de 30 ans, et après avoir récupéré tous les documents lui ayant appartenus que l’envie me prit de coucher tout ça sur papier. »

Né en 1978, Mickael Mourot se passionne très tôt pour l’histoire. Il a publié aux éditions Ysec en 2012 la BD L’oublié de la Mémoire relatant le parcours d’un Poilu. Par sa profession de paysagiste, il a aussi travaillé sur des illustrations pour les éditions Ulmer. En parallèle, il s’adonne à la peinture ayant attrait à la nature et au fantastique.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un soldat dans la tourmente »

Un avis sera posté quand la BD sera lue.

Rethondes, Le wagon de l’Armistice (1918-1940)

Album publié en 2018 aux éditions du Triomphe.


Résumé éditeur

Deux guerres. Un symbole. Le 7 novembre 1918, dans le secret de la campagne isarienne, près de Rethondes, deux trains sont sur le point de se rencontrer.
Ils vont être les témoins des négociations de l’armistice entre les états-majors alliés et allemands et de la déclaration du cessez-le-feu à la très symbolique 11e heure du 11e jour du 11e mois de l’année 1918. 
Mais quelle est l’histoire du « wagon de Rethondes » après cela ? D’abord exposé dans la cour des Invalides, à Paris, le wagon est ramené dans la clairière de Rethondes pour participer à la glorification de ces soldats morts pour la Patrie.
Pourtant son destin ne s’arrête pas là car, devenu un véritable symbole, il sera réutilisé en 1939, pour l’armistice signant la défaite française contre Hitler, l’occupation allemande ainsi que la création de la « zone libre » dans le sud de la France.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Rethondes, Le wagon de l’Armistice (1918-1940) »

Rethondes, Le wagon de l’Armistice (1918-1940) de Patrick Deschamps se distingue comme une bande dessinée captivante qui explore deux moments charnières de l’histoire franco-allemande.

Par son approche graphique réaliste, Guillaume Berteloot parvient à illustrer avec minutie l’atmosphère tendue des négociations d’armistice, tout en mettant en lumière des détails historiques rarement abordés en BD. Les lecteurs se retrouvent plongés dans l’histoire de ce wagon, témoin de la fin des deux guerres mondiales, d’abord glorifié en 1918 avant de devenir le lieu de l’humiliation française en 1940.

Loin de se limiter à une simple reconstitution des événements, cet album révèle une profondeur symbolique puissante. La juxtaposition des deux armistices, dans le même cadre mais avec des conséquences si opposées, offre une réflexion sur les revirements de l’histoire. Patrick Deschamps, en tant qu’historien, propose une narration précise et riche, accessible aussi bien aux passionnés qu’aux novices.
Les scènes, telles que celle de la mort d’Augustin Trébuchon, dernier soldat tué en 1918, apportent un poids émotionnel fort et témoignent du souci de l’auteur pour la dimension humaine derrière les faits.

Cette bande dessinée s’impose ainsi comme une œuvre à la fois instructive et profondément poignante, reliant passé et présent à travers un objet symbolique.

Kersten, Médecin D’Himmler – Intégrale

Album publié une première fois en 2024 aux Editions Glénat.


Une intégrale en hommage à un héros oublié de l’Histoire.

couverture bd bd Kersten - Intégrale

23 juin 1941. Un train blindé fonce dans la nuit vers le front de l’Est. À son bord : Heinrich Himmler avec sa garde rapprochée et tous les membres de ses services. Lors des séances de soin avec son médecin particulier, le docteur Félix Kersten, le Reichsführer a pris l’habitude de se confier, délivrant des informations capitales sur les plans secrets du Reich.

Fort de sa position, Kersten se livre de son côté à un marchandage : en guise d’honoraires, il obtient la libération de prisonniers de guerre. Mais ce pacte avec le diable commence à intriguer Heydrich, chef de la Gestapo et bras droit d’Himmler, qui voit d’un mauvais œil la complicité entre le médecin et son patient. Il soupçonne Kersten d’être un agent allié infiltré…

Entre fiction et réalité, les auteurs nous racontent dans cette intégrale, le parcours d’un héros discret de l’Histoire. Personnage injustement oublié de la Deuxième Guerre mondiale, Félix Kersten fut à l’origine du « Contrat pour l’Humanité », sauvant la vie de 60 000 Juifs emprisonnés dans les camps de la mort.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Kersten, Médecin D’Himmler – Intégrale »

La bande dessinée Kersten, médecin d’Himmler, scénarisée par Patrice Perna et magnifiquement illustrée par Fabien Bedouel, plonge le lecteur dans une intrigue à la fois historique et profondément humaine.

Cette œuvre met en lumière la trajectoire complexe de Felix Kersten, masseur personnel de l’un des plus puissants dignitaires nazis, Heinrich Himmler, et explore son rôle ambigu de confident et de sauveur.

L’une des grandes réussites de cette bande dessinée est son habileté à marier tension dramatique et authenticité historique. Le récit est minutieusement documenté. Les planches sont sublimées par l’art de Fabien Bedouel dont le style saisissant ajoute une réelle profondeur émotionnelle à chaque scène, ancrant le lecteur dans une ambiance pesante et troublante. On ressent presque physiquement l’atmosphère étouffante de l’Allemagne nazie, ainsi que les dilemmes moraux qui tourmentent Felix Kersten.

Le personnage principal, quant à lui, fascine par sa dualité. Est-il un héros caché ou un opportuniste ambigu ? Ce flou moral est l’un des points forts de l’œuvre, qui incite à la réflexion tout en restant captivante. Kersten pousse le lecteur à se questionner sur la limite entre complicité et résistance, offrant ainsi une lecture intelligente et nuancée.

Kersten, médecin d’Himmler est une bande dessinée magistrale. Une réussite tant sur le plan narratif qu’esthétique.



Kersten – Intégrale

Le Débarquement de Provence

Album publié aux éditions Tartamudo en 2024.


couverture bd Le Débarquement de Provence

Le 15 août 1944, il y a 80 ans, avait lieu Le Débarquement de Provence. Sept semaines après celui de Normandie, l’opération amphibie et aéroportée Anvil-Dragoon mobilise plus de moyens en hommes et en matériel que l’Opération Overlord.

     
Avec deux divisions blindées et trois d’infanteries, commandées par de Lattre de Tassigny, l’armée Française est de retour pour reconquérir sa souveraineté.


C’est avec huit histoires courtes dessinées par des artistes internationaux de renom, accompagnées d’un dossier pédagogique, que cet évènement majeur de l’Histoire de France va vous être raconté.

Contient un dossier en fin d’album.
Une coédition Tartamudo / ONaCVG / Mémorial du Débarquement de Provence du Mont Faron / Ministère des Armées.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Débarquement de Provence »

La BD sortira en octobre 2024. Un avis sera posté quand elle sera lue.


Cartier-Bresson, Allemagne 1945

Albums publiés en 2016 aux éditions Dupuis.


Résumé éditeur

1945. Les Alliés marchent sur les camps et le monde découvre l’horreur nazie. À Dessau, en Allemagne, une rescapée reconnaît sa délatrice et la gifle. Henri Cartier-Bresson, alors sur place, capture ce geste dans une image qui deviendra emblématique.


Avant d’accompagner les Américains dans la Libération, puis, plus tard, de cofonder l’agence Magnum, Henri Cartier-Bresson était déjà un photoreporter majeur du XXe siècle.

Fait prisonnier en 1940, il parviendra à s’échapper en 1943 et reviendra témoigner en images avec une précision du geste, une science du moment, un talent du cadrage qui feront de lui, selon les mots de Pierre Assouline, « L’oeil du siècle ». 


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cartier-Bresson, Allemagne 1945 »

« Magnum Photos – Tome 2 : Cartier-Bresson, Allemagne 1945 » est une œuvre magistrale qui plonge le lecteur dans l’univers tumultueux de la Seconde Guerre mondiale à travers les yeux du légendaire photographe Henri Cartier-Bresson.

Scénarisée par Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël, et illustrée par Sylvain Savoia, cette bande dessinée parvient à capturer l’essence même du photojournalisme, tout en offrant un aperçu intime de la vie de Cartier-Bresson.

L’ouvrage se distingue par son mélange astucieux de biographie et de narration visuelle. Le scénario, structuré avec des flashbacks habiles, nous transporte de 1940 à 1946, période où Cartier-Bresson fut capturé et détenu dans des camps allemands avant de s’évader et de reprendre son appareil photo. Les illustrations de Savoia, en noir et blanc, rendent hommage aux clichés iconiques du photographe, créant un pont visuel entre les dessins et les photographies originales​​.

extrait bd Cartier-Bresson, Allemagne 1945

Le point culminant de l’album est sans doute la reconstitution de la fameuse scène à Dessau en 1945, où Cartier-Bresson immortalise une rescapée giflant sa délatrice. Ce moment, d’une intensité brute, est représenté avec une précision et une sensibilité qui témoignent du talent de l’équipe créative pour capturer les émotions humaines complexes​.

On pourrait reprocher à l’œuvre une certaine rapidité dans le traitement de divers aspects de la vie de Cartier-Bresson. Malgré cela, le supplément de 46 pages signé Thomas Tode enrichit considérablement la compréhension historique et photographique de cette période, faisant de cet album un véritable trésor pour les amateurs de photographie et d’histoire​.

« Cartier-Bresson, Allemagne 1945 » est une fusion réussie d’art et d’histoire, offrant une immersion profonde et visuellement captivante dans l’un des chapitres les plus marquants du XXe siècle.

Le maillot de la discorde

Albums publiés en 2024 aux éditions Steinkis.


Résumé éditeur

Uruguay, juillet 1930, première Coupe du monde de football de l’histoire.

Alexandre Villaplane, milieu de terrain et capitaine de l’équipe de France, partage l’affiche avec Étienne Mattler, solide défenseur.

Une équipe, deux destins : tandis que le premier sera fusillé pour haute trahison à la Libération de Paris, le second deviendra un héros de la Résistance.


Si proches, si loin, ces deux hommes ont connu des destins totalement opposés. Cet ouvrage richement documenté revient sur leur trajectoire.

Deux histoires méconnues : celle d’un traître oublié et celle d’un héros très discret.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le maillot de la discorde »

« Le maillot de la discorde » par Arnaud Ramsay et Étienne Oburie est une bande dessinée qui explore les destins croisés de deux footballeurs français des années 1930, Alexandre Villaplane et Étienne Mattler.

Cette œuvre captivante mêle habilement histoire sportive et contexte politique tumultueux, mettant en lumière la trajectoire opposée de ses protagonistes.

Villaplane, capitaine de l’équipe de France lors de la première Coupe du monde en 1930, sombre dans la criminalité et la collaboration avec l’occupant nazi, tandis que Mattler, surnommé « Le Lion de Belfort », incarne l’intégrité et le courage en devenant un héros de la Résistance.

extrait bd Le maillot de la discorde

Les auteurs parviennent à illustrer avec brio les tensions politiques de l’époque, notamment l’influence des régimes fascistes sur le sport. Les illustrations d’Oburie, réalistes et immersives, renforcent le caractère dramatique du récit. Ramsay, de son côté, signe un scénario bien documenté et poignant, qui interroge sur la moralité et les choix individuels face à l’histoire.

« Le maillot de la discorde » est une lecture essentielle pour les amateurs de bande dessinée historique. Cette œuvre permet de redécouvrir une période charnière de l’histoire à travers le prisme du sport, révélant comment les turbulences politiques peuvent façonner les trajectoires personnelles de manière spectaculaire.

La 3e Kamera

Album publié en 2024 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Quand l’Histoire défile sous nos yeux : retour sur les reporters du IIIe Reich.

couverture bd La 3e Kamera

1945 à Berlin sous occupation alliée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 700 soldats, appareils photo et caméras en main, alimentaient la propagande du Reich.

Ces « Propaganda Kompanien », des reporters de guerre allemands sous les ordres de Goebbels, avaient pour habitude d’utiliser deux appareils photo officiels. Pourtant certains s’étaient munis d’un 3e appareil clandestin, échappant à tout contrôle : la fameuse 3e « Kamera ».

C’est le cas du lieutenant Frentz, mandaté pour suivre le Führer en personne ! Dans la capitale en ruine, une course effrénée contre la montre commence pour récupérer ces clichés. En vue du procès de Nuremberg, les fameuses 3e « Kamera » qui documentaient les crimes commis par le régime vont devenir un enjeu stratégique pour les soldats américains du CIC ( Counter Intelligence Corps) !

Ce type d’appareil peut révéler le visage des officiers SS mais aussi apporter la preuve irréfutable des atrocités perpétrées dans les camps. Mais quels autres secrets pourrait encore livrer le boitier de Frentz ?

Après le succès de La Bombe – ouvrage traduit à ce jour en 18 langues et vendu à plus de 150 000 exemplaires en France – Denis Rodier s’associe au scénariste Cédric Apikian pour un récit fictionnel puissant, basé sur des faits historiques.

En nous plongeant avec un réalisme saisissant dans l’enfer de la guerre, les auteurs reviennent sur l’existence de ces soldats-photographes et s’interrogent : étaient-ils tous alliés à la cause du régime ? L’album s’accompagne d’un dossier historique détaillé.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La 3e Kamera »

Avec « La 3e Kamera« , Cédric Apikian et Denis Rodier livrent une bande dessinée qui plonge le lecteur dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale, tout en explorant le rôle ambigu des photographes de propagande.

Le scénario de Cédric Apikian se distingue par sa profondeur historique et sa justesse narrative. L’auteur parvient à mêler fiction et vérités historiques de manière saisissante, invitant le lecteur à réfléchir sur la complexité morale des protagonistes. Chaque personnage est dessiné avec nuance, rendant palpable leur lutte entre conviction, survie et culpabilité.

extrait bd La 3e Kamera

Le dessin de Denis Rodier, réaliste et détaillé, est à la hauteur du récit : ses reconstitutions de Berlin en ruine sont époustouflantes, et les expressions humaines dépeintes avec une grande finesse. Les planches évocatrices confèrent à l’album une dimension cinématographique qui captive d’emblée le lecteur, renforçant l’impact dramatique de chaque scène.

La force de « La 3e Kamera » réside dans sa capacité à éclairer un aspect méconnu de l’Histoire : celui des clichés interdits, loin des images officielles glorifiant le régime nazi. Cette tension entre la vérité capturée et la propagande imposée est traitée avec brio, rendant l’œuvre non seulement divertissante mais aussi instructive.

Cette bande dessinée est un témoignage percutant et nécessaire, qui ne manquera pas de marquer ceux qui s’y aventurent.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Berlin

Justes parmi les nations – Tome 2 – Lueurs dans les Ténèbres

Album publié en 2024 aux éditions Plein Vent.


Résumé éditeur

Le 10 septembre 1943, dans le sud de la France, les Allemands envahissent l’ancienne « zone italienne », réputée jusque-là plutôt hospitalière.

La chasse aux Juifs atteint alors son paroxysme, relancée par le tristement célèbre Aloïs Brunner, qui prend ses quartiers à Nice. Les rafles se multiplient, la population nombreuse des réfugiés est traquée jour et nuit.

Ainsi la fratrie du petit Lazare, cachée au sein de l’institution Don Bosco, qui parvient à fuir in extremis. Parfois seuls, parfois avec leur famille, de nombreux enfants seront secourus, souvent par le biais de réseaux secrets bien préparés et bien organisés, mais parfois du seul fait de simples citoyens courageux, prêts à prendre tous les risques face à la barbarie.

Ce sont ces trajectoires, ces sauvetages sous leurs formes les plus diverses, témoignant du meilleur et du pire de l’humanité comme des lueurs éparses dans les ténèbres de l’Occupation, que retrace ce second album.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Justes parmi les nations – Tome 2 – Lueurs dans les Ténèbres »

Pas encore lu ! La BD sortira en novembre 2024.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Nice

Les Évasions perdues – Stablack, l’université de la collaboration

Album publié en 2024 aux éditions Rue de Sèvres.


Résumé éditeur

Lorsque la France s’effondre en juin 1940, Jacques Leboy se retrouve comme tant d’autres déporté vers l’est sans aucune certitude sur son avenir.

Arrivé au terme de son voyage au camp de Stablack, il est assigné à un segment du stalag 1A peu commun.

Cette section dite « aspilag », fruit d’un accord entre les autorités nazies et le gouvernement de Vichy, était en effet destinée à n’accueillir que des aspirants officiers de l’armée française vaincue.

Dans ce camp-université, un seul but : former une élite française pour la « nouvelle europe » d’après la victoire allemande. Au gré de sa captivité et de ses tentatives d’évasions, Jacques questionnera tour à tour ses choix politiques et moraux, ainsi que sa foi en la religion et en l’humanité.

Jusqu’à pouvoir, près de quarante ans plus tard, raconter ce pan méconnu de l’histoire à son plus jeune fils.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Évasions perdues – Stablack, l’université de la collaboration »

Dans Les Évasions perdues – Stablack, l’université de la collaboration, Thomas Legrand et François Warzala nous entraînent dans un récit aussi intime que captivant.

Inspiré de l’histoire familiale de l’auteur, ce roman graphique explore avec finesse une page méconnue de la Seconde Guerre mondiale. Jacques Leboy, prisonnier français dans le camp de Stablack, se retrouve plongé dans une formation idéologique ambiguë orchestrée par le régime nazi, visant à modeler l’élite française de la « nouvelle Europe ».

Thomas Legrand, à travers des dialogues réalistes et une narration subtile, capte les tourments intérieurs de ses personnages, tiraillés entre collaboration et résistance. Chaque page dépeint un dilemme moral où se mêlent survie, dignité et trahison, rendant l’histoire poignante et profondément humaine.

extrait bd Les Évasions perdues - Stablack, l'université de la collaboration

Les illustrations de François Warzala jouent un rôle crucial dans l’ambiance du récit. Son style graphique, précis et détaillé, s’accorde parfaitement avec la gravité du sujet. Les tons sombres et le trait expressif nous plongent dans l’atmosphère oppressante du camp, renforçant l’empathie pour les personnages et leurs luttes.

En 256 pages, Les Évasions perdues interroge sur les choix individuels en temps de guerre et éclaire une facette obscure de la collaboration.

Cette œuvre puissante et éducative, enrichie de documents historiques, s’impose comme une lecture incontournable pour les passionnés d’histoire et les amateurs de bandes dessinées sur la Seconde Guerre Mondiale.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Stablack