Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Pegasus – Récits de la 6e division aéroportée

Album publié en 2024 (projet en cours sur Ulule) aux éditions Inukshuk.


Résumé éditeur

couverture bd Pegasus - Récits de la 6e division aéroportée

A l’instar de notre premier album, « L’ombre d’antan, récits de la Grande Guerre », « PEGASUS, récits de la 6ème Division Aéroportée » se présente sous la forme d’un album collectif contenant 6 récits courts de 8 pages plus une introduction de 3 pages, soit 51 pages de BD.
Comme d’habitude sur nos projets, un large dossier historique et graphique complétera l’ensemble.

Les récits, tirés de faits réels, chroniques de soldats ou de civils, vous plongeront dans l’ambiance particulière des premiers jours de la bataille de Normandie sur le flanc est, en compagnie de la 6ème Division Aéroportée britannique.

Qu’ils vous présentent une mission de sauvetage derrière les lignes ennemies, des civils obligés de quitter leur domicile pour se protéger, en passant par la nuit étonnante de la responsable d’une maternité, ils s’attacheront à en faire ressortir l’aspect humain.

Les histoires sont scénarisées par Philippe Zytka – « Les échappés », qui retrouve ici une période et des évènements qu’il connaît parfaitement. Pour illustrer ces histoires, il s’est entouré d’une équipe de choc : Cinzia Di Felice, Darko Perovic, Dejan Nenadov, Eric Ruckstuhl, Fabrice Le Hénanff, Munch et Ivan Stojkovic.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Pegasus – Récits de la 6e division aéroportée « 

Ce projet de bd est actuellement en cours sur le site ulule.com. Il devrait sortir en mai 2024.

extrait bd Pegasus - Récits de la 6e division aéroportée

Oradour – L’innocence assassinée

Album publié en 2024 aux éditions Anspach.


Résumé éditeur

couverture bd Oradour - L innocence assassinée

10 juin 1944.

Remontant vers le front de Normandie, la division SS Das Reich détruit Oradour-sur-Glane, un paisible bourg de la Haute-Vienne, et y assassine 643 civils innocents.

Seule une poignée d’entre eux parvient à s’extirper du village encerclé par les nazis. Parmi ces survivants, le jeune Robert Hébras. Ce crime de guerre marque à jamais sa vie comme celle des autres victimes, leurs familles et leurs proches.

Au fil des ans, M. Hébras s’y est mué en témoin de l’Histoire, en symbole de la lente réconciliation des peuples : ainsi, en 2013, sa rencontre avec les présidents allemands et français dans les ruines même marque la mémoire collective.

L’ultime survivant du massacre aspire ainsi à ce que cette tragédie collective soit portée par bande dessinée afin de sensibiliser davantage encore à la récurrente menace de néfastes idéologies comme du révisionnisme.

C’est dans cet esprit de constante pédagogie, que Robert Hébras initie cet ouvrage choral animé par le plus scrupuleuse véracité historique, puis l’accompagne au fil de la création.

Disparu en février 2023, Robert Hébras aura vu le découpage dessiné et la moitié des planches.



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Oradour – L’innocence assassinée »

« Oradour – L’innocence assassinée« , de Jean-François Miniac, est une œuvre graphique d’une rare intensité, plongeant le lecteur au cœur du drame du 10 juin 1944.

À travers un récit aussi bouleversant que rigoureux, cette bande dessinée retrace le massacre d’Oradour-sur-Glane avec une précision qui témoigne du respect profond pour les victimes. Loin de toute surenchère émotionnelle, Miniac et son illustrateur Bruno Marivain choisissent de narrer les événements avec une sobriété qui renforce la force du propos.

Les dessins de Marivain, à la fois réalistes et épurés, capturent l’horreur du massacre sans jamais sombrer dans le voyeurisme. L’utilisation des tons sépia et gris sert parfaitement le récit en accentuant l’atmosphère tragique du village anéanti. Le choix de se concentrer sur les témoignages et les faits historiques, plutôt que sur des scènes graphiquement choquantes, permet à l’album de s’adresser à un large public, notamment aux jeunes, tout en évitant les écueils du sensationnalisme​.

Par son engagement pédagogique et mémoriel, « Oradour – L’innocence assassinée » se révèle être bien plus qu’une simple bande dessinée. C’est un hommage vibrant à la mémoire collective, une invitation à ne jamais oublier.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Oradour-sur-Glane

Une histoire du débarquement

Album publié en 2024 aux éditions Petit à petit


Résumé éditeur

Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquaient sur les plages normandes pour libérer l’Europe de l’Allemagne nazie.

À l’occasion des 80 ans de l’événement, replongez dans les étapes historiques qui ont mené à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Aux côtés de figures connues ou d’anonymes, vivez en BD toute la préparation qui a mené au Débarquement, de l’évacuation des troupes alliés de Dunkerque en 1940 jusqu’au sacrifice des Bedford Boys.

Grâce à des pages documentaires richement documentées, rédigées par l’historienne Isabelle Bournier, apprenez-en plus sur l’une des plus importantes opérations militaires de l’histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Une histoire du débarquement »

Isabelle Bournier nous livre avec « Une histoire du Débarquement » une bande dessinée historiquement riche qui retrace l’opération Overlord, le fameux débarquement allié du 6 juin 1944.

À travers des illustrations poignantes et des récits documentés, l’auteure réussit à capturer l’essence d’un des événements les plus marquants de la Seconde Guerre mondiale.

La force de cette œuvre réside dans sa capacité à équilibrer rigueur historique et accessibilité. Les pages documentaires, rédigées avec soin, offrent une immersion profonde dans les préparatifs et les sacrifices menant au Jour J. On salue l’approche pédagogique de Bournier, qui parvient à rendre compréhensible la complexité de l’événement tout en restant captivante​ .

On notera également l’aspect humain de la bande dessinée, où les destins individuels des soldats et civils sont habilement intégrés dans le récit global, ajoutant une dimension émotionnelle qui résonne avec le lecteur​.

« Une histoire du Débarquement » est une réussite tant sur le plan historique qu’artistique. Bournier offre une œuvre indispensable pour les amateurs d’histoire, tout en restant accessible aux néophytes. Une lecture essentielle pour commémorer et comprendre le Débarquement.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

DunkerqueOmaha Beach

Oradour-sur-Glane 10 juin 1944

Album publié en 2024 aux éditions Petit à petit


Résumé éditeur

Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944.

Ce petit village de la Haute Vienne, situé à 20 kilomètres de Limoges, a connu l’une des journées les plus noires de l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale lorsqu’elle a vu arriver les blindés de la Division Das Reich.

Les nazis sont entrés dans le village et ont exécutés sans distinction toutes les personnes qu’ils y ont trouvés.

Retrouvez dans ce récit l’un de plus emblématiques crimes de guerre du 20e siècle, à travers ses différents protagonistes, enrichi de passionnantes pages documentaires qui vous permettront d’en apprendre plus sur cet événement dont la mémoire se doit d’être entretenue.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Oradour-sur-Glane 10 juin 1944 »

La bande dessinée « Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944« , scénarisée par Philippe Tomblaine, se présente comme une œuvre marquante dans le paysage des récits graphiques historiques. Par son approche didactique et narrative, cet ouvrage plonge le lecteur dans l’horreur d’un massacre qui a marqué les mémoires collectives.

Les treize récits illustrés, accompagnés de pages documentaires riches en détails historiques, offrent un panorama complet des événements tragiques du 10 juin 1944.

Philippe Tomblaine parvient à restituer avec une précision saisissante les faits tout en insufflant une dimension humaine à l’histoire. Les anecdotes et témoignages, tels ceux des survivants Robert Hébras et Marguerite Rouffanche, permettent d’ancrer le récit dans une réalité palpable, où la barbarie nazie est confrontée à l’innocence d’un village paisible.

Les illustrations, réalisées par Maria Riccio, Emmanuel Cerisier, et Arnaud Jouffroy, apportent une force visuelle à ce drame, mêlant réalisme et subtilité dans une œuvre qui se veut accessible à un large public.

Loin d’être une simple reconstitution historique, cette bande dessinée s’érige en véritable acte de mémoire. En associant rigueur documentaire et émotion, elle interpelle et sensibilise le lecteur sur l’importance de se souvenir pour ne jamais reproduire de telles atrocités. C’est une œuvre indispensable pour comprendre la portée d’un crime de guerre qui, 80 ans après, continue d’ébranler les consciences.

Avec cette bande dessinée, Tomblaine et ses collaborateurs nous livrent non seulement un témoignage poignant, mais également un outil pédagogique de premier ordre.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Oradour-sur-Glane

Athabaskan – Une pierre face à la mer

Albums publiés en 2024 aux éditions Osismes Production.


Résumé éditeur

couverture bd Athabaskan - Une pierre face à la mer

Plongez au cœur de l’histoire fascinante du destroyer canadien H.M.C.S. ATHABASKAN, qui a coulé tragiquement dans la nuit du 28 au 29 avril 1944 au large de la Bretagne.

Alors qu’il s’apprêtait à participer au Débarquement en Normandie, ce navire de guerre a livré un combat sans merci contre deux torpilleurs allemands, provoquant la mort de près de la moitié de ses 261 marins.

Mais qu’étaient ces hommes venus de l’autre côté de l’océan pour se battre pour notre liberté ? Pour eux, que représente le nom ATHABASKAN ? Et pourquoi tant de Canadiens viennent encore aujourd’hui se recueillir sur les lieux du drame, le long des côtes des Légendes et de Sable ?

Suivez le voyage épique de Stérenn et de sa grand-mère Marie, qui vous emmènera des rives du Lac Athabasca au Canada, au bord du Yang Tsé près de Shanghai, et du plateau tibétain à Hallstatt au cœur de l’Europe.

Tout au long de ce périple, vous découvrirez les berceaux des cultures celtes et amérindiennes vous amenant finalement à cette réflexion : et si l’aube tragique de ce samedi 29 avril 1944 portait l’espoir fabuleux d’une nouvelle humanité ?

Laissez vous transporter par cette aventure bouleversante qui vous fera découvrir des personnages courageux et des lieux inoubliables.

Ce livre, texte, illustrations, BD et photographies, est un hommage poignant à tous ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté et un témoignage émouvant de l’amitié franco-canadienne qui persiste encore aujourd’hui.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Athabaskan – Une pierre face à la mer »

La bd sortira le 15 avril.


Missak Manouchian mort pour la France

Album publié aux éditions Delcourt en 2024.


couverture bd Missak Manouchian mort pour la France

21 février 1944.

Le poète Missak Manouchian, communiste arménien à la tête d’un réseau de résistants immigrés est dénoncé et arrêté par les brigades spéciales françaises.

Au fil de l’histoire, on croise Jacques Duclos, Louis Aragon, Charles Aznavour, Charles Tillon, le peintre Krikor Bedikian.

Peu à peu se dessine le profil étonnant d’un homme bien éloigné de l’image véhiculée par l’Affiche rouge.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Missak Manouchian mort pour la France »

« Missak Manouchian : Mort pour la France » est une bande dessinée captivante et poignante, publiée par les éditions Delcourt, qui retrace la vie d’un résistant emblématique de la Seconde Guerre mondiale. Sous la plume de Jean-Pierre Pécau et le pinceau d’Eduardo Ocaña, cette œuvre se distingue par sa profondeur historique et son approche humaine de la figure de Missak Manouchian.

Le récit commence avec l’exil de Manouchian en France, fuyant le génocide arménien, et s’étend jusqu’à son rôle crucial au sein de la Résistance française. La narration est rigoureuse et immersive, dévoilant les dilemmes et les sacrifices d’un homme qui a combattu avec courage l’occupant nazi. Les dessins d’Ocaña sont remarquablement expressifs, capturant la tension et la détermination des personnages avec une grande précision.

On soulignera l’excellence de la bande dessinée sur plusieurs aspects. La fidélité historique est un point fort, offrant une vision documentée et nuancée de la vie de Manouchian. Pécau réussit à humaniser le personnage, loin des clichés héroïques, en mettant en lumière ses faiblesses et ses doutes. Le traitement des résistants étrangers, souvent marginalisés dans les récits historiques, apporte une dimension nouvelle et nécessaire à notre compréhension de la Résistance​.

Par ailleurs, l’illustration de la propagande nazie et des enjeux politiques internes à la Résistance française ajoute une complexité bienvenue à l’intrigue. Le portrait de Manouchian qui émerge de ces pages est celui d’un homme à la fois ordinaire et extraordinaire, dont le dévouement et la bravoure méritent d’être redécouverts.

« Missak Manouchian : Mort pour la France » est une œuvre essentielle, offrant un hommage émouvant et respectueux à un héros méconnu. Elle réussit à éduquer tout en émouvant, et mérite une place de choix dans toute collection dédiée à l’histoire de la Résistance.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienParis

Les Compagnons de la Libération : Grenoble

Album publié en 2024 aux éditions Grand Angle.


Résumé éditeur

L’histoire d’une ville fière et courageuse qui a payé le prix fort de son insurrection.

couverture bd

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Grenoble est marquée par l’intense activité de « groupes francs » de résistants, notamment ceux de Louis Nal et de Paul Vallier, adeptes des actions d’éclat.

Explosions symboliques, mitraillage du siège de la Milice, vol de fichier du STO, dynamitage des usines, la résistance grenobloise nuit fortement à l’effort de guerre des Allemands.

La manifestation du 11 novembre 1943 en est la parfaite démonstration. Mais leur ardeur finit par leur coûter cher, car les Allemands répliquent avec une extrême violence. Commence alors une guerre des nerfs, entre attaque d’un côté et riposte de l’autre. Destruction et explosion contre arrestation et fusillade.

Grenoble, ville fière et irréductible, ne plie pas et continue le combat, inlassablement. Elle en paiera le prix fort.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « bd Les Compagnons de la Libération : Grenoble »

Dans « Les Compagnons de la Libération : Grenoble« , le scénariste Jean-Yves Le Naour et l’illustrateur Philippe Tarral nous plongent au cœur de la résistance grenobloise durant la Seconde Guerre mondiale. Ce dixième tome de la série se distingue par son traitement habile de l’histoire locale, mettant en lumière le courage indomptable des habitants de Grenoble face à l’occupation allemande.

Le récit, à la fois intense et émouvant, nous fait revivre les actions héroïques des « groupes francs », ces résistants qui, par leurs sabotages audacieux et leurs attaques ciblées, ont infligé des pertes significatives à l’ennemi. Les scènes de dynamitages d’usines et de mitraillage du siège de la Milice sont décrites avec une précision historique remarquable, rendant hommage à ces hommes et femmes prêts à tout sacrifier pour la liberté.

Le Naour excelle dans l’art de mêler faits historiques et narration fluide. Ses personnages sont profonds, humains, et leur lutte est dépeinte avec une intensité dramatique qui ne laisse pas le lecteur indifférent. Les illustrations de Tarral ajoutent une dimension visuelle puissante à cette histoire. Son style réaliste et son usage habile des couleurs renforcent l’immersion, faisant ressentir au lecteur la tension et le danger omniprésents de l’époque.

« Les Compagnons de la Libération : Grenoble » est une œuvre indispensable pour quiconque s’intéresse à l’histoire de la Résistance française.

Une lecture essentielle qui allie rigueur historique et puissance narrative.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Grenoble

Normandie-Niemen

Album publié en 2024 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

La « Normandie-Niemen » est une escadrille française qui a combattu sur le front russe pendant la seconde guerre mondiale.

Voulue par De Gaulle pour que la France libre soit présente sur tous les fronts, l’escadrille est composée d’une centaine de pilotes et de mécaniciens.

Ils participent à la fin de la bataille de Stalingrad, ainsi qu’à la bataille du Niemen qui leur vaut une distinction particulière de la part de Staline.

Jusqu’à la fin de la guerre, ces hommes vont accomplir de nombreuses missions. La plupart n’en reviendront pas.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Normandie-Niemen »

Frédéric Brrémaud, en collaboration avec le talentueux illustrateur Paolo Raffaelli, nous plonge dans l’épopée héroïque de l’escadrille « Normandie-Niemen » dans cette bande dessinée captivante.

Ce récit, ancré dans l’Histoire, retrace les exploits de ces pilotes français qui ont combattu aux côtés des forces soviétiques sur le front de l’Est durant la Seconde Guerre mondiale.

Le scénario de Brrémaud se distingue par sa rigueur historique et son engagement émotionnel, offrant une narration riche en détails et en tensions dramatiques. Les personnages, inspirés de figures historiques réelles, sont dépeints avec une profondeur psychologique qui rend leur courage et leurs sacrifices palpables.

Les illustrations de Raffaelli, à la fois réalistes et expressives, complètent parfaitement le texte en capturant l’intensité des combats aériens et la dureté du quotidien de guerre. Chaque case est une œuvre d’art qui transporte le lecteur au cœur de l’action, rendant hommage à ces héros souvent méconnus.

« Normandie-Niemen » est une œuvre indispensable pour les amateurs d’Histoire et de bande dessinée, un vibrant hommage à ceux qui ont risqué leur vie pour la liberté. Une lecture à ne pas manquer, alliant rigueur historique et passion narrative.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Bataille du NiemenStalingrad

Dans le ciel de Normandie

Album publié en 2024 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

Ce livre traître de la composante aérienne de la plus grande opération aéronavale de la seconde guerre mondiale.


Une soixantaine d’illustrations en couleurs montrant tous les avions de types et fonctions variés ayant participés à la campagne de Normandie ( juin juillet 1944) et ce du côté allié ( usa, britanniques et français) et allemand. 


Les types de missions et leurs conséquences sur les combats seront précisés: observation, bombardements divers  chasse , strafing opérations aéroportées,  planeurs défense maritime , destruction des nœuds de communication , des rampes de V1 etc etc….


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Dans le ciel de Normandie »

Dans Dans le ciel de Normandie, Olivier Dauger livre une fresque aérienne qui nous propulse au cœur de l’une des plus grandes opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale.

Alliant précision historique et virtuosité graphique, cet album capture l’intensité des combats aériens et la diversité des appareils utilisés lors de la campagne de Normandie en 1944. Olivier Dauger, par un coup de crayon minutieux et réaliste, donne vie à une vaste galerie d’avions alliés et allemands, chaque modèle finement restitué, qu’il s’agisse des célèbres Spitfire britanniques ou des bombardiers américains.

L’aspect documentaire de l’œuvre se marie habilement à la narration, rendant la lecture fluide tout en apportant une dimension didactique non négligeable. La rigueur historique est manifeste, sans jamais alourdir le récit. Le lecteur navigue ainsi avec aisance entre les différentes missions, qu’elles soient d’observation, de bombardement ou de défense maritime, découvrant l’impact de ces opérations sur le déroulement du conflit.

Visuellement, chaque planche témoigne d’un souci du détail qui frôle la perfection. Les scènes aériennes, dynamiques et immersives, plongent le lecteur dans un ciel saturé de bruit et de fureur. Toutefois, malgré la place prépondérante des machines, Dauger n’oublie pas l’élément humain, bien que discret, toujours présent en filigrane.

Dans le ciel de Normandie est un véritable hommage visuel et historique à une page méconnue du Débarquement, une œuvre à la fois captivante et instructive.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Sainte-Mère-Eglise

Un Juste

Album publié en 2016 aux éditions La Boite à Bulles


Résumé éditeur

Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l’horreur, la folie… Tout, y compris le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l’occupation allemande.

Prise de remords de n’avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l’État d’Israël, Myriam décide de réparer cette injustice…

C’est l’occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre.

L’occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l’ombre, qui n’avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus.

L’histoire émouvante de deux familles « liées pour l’éternité », soutenue par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et publié en partenariat avec l’Association Yad Vashem.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un Juste »

Dans « Un Juste« , Patrice Guillon et David Cénou retracent avec une précision émotionnelle la vie de deux familles unies dans la clandestinité face à l’horreur de la Seconde Guerre mondiale. Cette bande dessinée, ancrée dans le réel, est un écho de mémoires passées, une ode à l’humanité nichée au cœur de la barbarie.

Le récit commence avec une Myriam Lévy âgée, regardant en arrière à travers le prisme de la perte et de la gratitude. Elle se souvient des Cénou, un couple qui, avec un courage prodigieux, a caché sa famille juive dans la France occupée par les nazis. Cette histoire, gravée dans l’encre de l’authenticité, dévoile les risques et les sacrifices des Cénou, dont les actes ont été plus tard honorés par Yad Vashem.

Le dessin de Cénou – lui-même descendant des sauveurs – imprime chaque page d’un réalisme poignant. Le travail artistique excelle non seulement dans le détail mais aussi dans la capture des émotions brutes, les regards échangés, les mains serrées dans l’obscurité, illustrant la tension palpable de l’époque.

La force de « Un Juste » réside dans sa capacité à enseigner sans prêcher. Les appendices éducatifs ajoutent une profondeur historique, expliquant avec clarté le statut des Juifs et la définition d’un Juste, tout en permettant au lecteur de s’immerger pleinement dans l’histoire.

« Un Juste » est plus qu’une simple bande dessinée historique. C’est un témoignage poignant du meilleur et du pire de l’humanité, une célébration du courage et de l’acte de se souvenir. Guillon et Cénou ont tissé un récit qui interpelle.

Cet ouvrage est essentiel, non seulement en tant que miroir du passé, mais aussi en tant que lumière pour notre présent.