Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Ambérieu-en-Bugey – 52 locos H.S. – Opération à haut risque le 6 juin 1944

Albums publiés en 2022 aux éditions Les amis du Musée de la Résistance Nantua.


Résumé éditeur

couverture bd Ambérieu-en-Bugey - 52 locos H.S. - Opération à haut risque le 6 juin 1944

Suite à des bombardements alliés sur la gare d’Ambérieu, inefficaces et faisant des victimes civiles.

Le maquis s’organise pour saboter cet endroit stratégique, pendant que les alliés débarquent en Normandie.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ambérieu-en-Bugey – 52 locos H.S. – Opération à haut risque le 6 juin 1944 »

La bande dessinée « Ambérieu-en-Bugey – 52 locos H.S. – Opération à haut risque le 6 juin 1944 » de Pierre Mercier et Josselin Duparcmeur est une plongée immersive dans l’histoire de la Résistance française.

Ce troisième tome de la série « L’ain : Résistance et Déportation » se distingue par son engagement à relater des événements cruciaux de manière à la fois éducative et palpitante.

Le scénario de Pierre Mercier brille par son authenticité et sa précision historique. En retraçant l’opération de sabotage menée par les résistants pour paralyser la gare d’Ambérieu, il réussit à capturer l’essence du courage et du sacrifice. L’intrigue est dense, pleine de suspense, et offre une perspective intime sur les défis et les dangers auxquels étaient confrontés les résistants

extrait bd Ambérieu-en-Bugey - 52 locos H.S. - Opération à haut risque le 6 juin 1944

Josselin Duparcmeur, en tant qu’illustrateur et coloriste, apporte une profondeur visuelle qui enrichit l’expérience narrative. Ses dessins détaillés et expressifs soulignent la tension et l’urgence de la mission, tout en rendant hommage aux paysages et aux environnements de l’époque.

« Ambérieu-en-Bugey – 52 locos H.S. » est une œuvre remarquable qui mérite d’être lue, notamment par ceux qui s’intéressent à la Seconde Guerre mondiale et à la Résistance française.

En combinant un récit bien documenté avec des illustrations captivantes, Mercier et Duparcmeur ont créé une bande dessinée qui éduque tout en divertissant, une véritable réussite dans le genre historique.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Ambérieu-en-Bugey

Oyonnax – Ils ont osé – Le maquis défile le 11 novembre 1943

Albums publiés en 2021 aux éditions Éditions Les amis du Musée de la Résistance Nantua.


Résumé éditeur

couverture bd Oyonnax - Ils ont osé - Le maquis défile le 11 novembre 1943

Français !
Les vainqueurs de demain invitent les vainqueurs de 1914-1918 et toute la population à assister à la MANIFESTATION qui aura lieu aujourd’hui à 14h et par laquelle nous ferons comprendre à l’envahisseur et à nos collaborateurs que ce 11 novembre est le dernier que nous passons dans la servitude.
Gloire à nos morts des deux guerres et à nos camarades emprisonnés et fusillés.
LA RÉSISTANCE FRANÇAISE.

Le 11 novembre 1943, 120 hommes en armes, sous les ordres du Capitaine Romans-Petit défilent à Oyonnax. Il s’agit du défilé des maquisards, épisode marquant et symbolique de l’histoire des maquis de l’Ain.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Oyonnax – Ils ont osé – Le maquis défile le 11 novembre 1943 »

La bande dessinée « Oyonnax – Ils ont osé – Le maquis défile le 11 novembre 1943« , signée par Pierre Mercier et Josselin Duparcmeur, se présente comme une œuvre vibrante et riche en détails historiques. Cette seconde livraison de la série « L’ain : Résistance et Déportation » plonge le lecteur au cœur d’un acte de bravoure qui a marqué la Résistance française.

D’emblée, ce qui frappe, c’est l’exactitude historique qui sous-tend le récit. Mercier parvient à tisser une trame narrative qui respecte les événements authentiques, rendant hommage aux maquisards de l’Ain qui ont défié l’occupant nazi par leur défilé audacieux le 11 novembre 1943. La tension palpable de cette journée est magistralement capturée, offrant une immersion totale dans l’époque.

extrait bd Oyonnax - Ils ont osé - Le maquis défile le 11 novembre 1943

Du côté visuel, Josselin Duparcmeur excelle. Ses illustrations, à la fois détaillées et dynamiques, soutiennent le récit avec une puissance évocatrice indéniable. Les couleurs, savamment choisies, et les compositions des planches renforcent l’atmosphère de clandestinité et de courage, conférant à l’ouvrage une dimension presque cinématographique​​.

« Oyonnax – Ils ont osé – Le maquis défile le 11 novembre 1943 » est une œuvre pédagogique et artistique de grande qualité. Elle se distingue non seulement par son souci du détail mais aussi par sa capacité à rendre un hommage appuyé et vibrant à ceux qui ont osé se lever contre l’oppression.

En résumé, c’est une lecture indispensable pour les passionnés d’histoire et les amateurs de bandes dessinées, offrant une fenêtre poignante sur un épisode héroïque de la Seconde Guerre mondiale.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Oyonnax

Mardi noir à Nantua – Rafle du 14 décembre 1943

Albums publiés en 2020 aux éditions Les amis du Musée de la Résistance Nantua.


Résumé éditeur

couverture bd Mardi noir à Nantua - Rafle du 14 décembre 1943

AVIS

Le 6 Décembre 1943 à NANTUA et OYONNAX, un français et une française ont été contraints par des éléments terroristes de se déshabiller. Ces deux personnes portaient sur le corps marqués de croix gammées et de croix gammées. Elles ont été traînées dans les rues de Nantua et d’Oyonnax. La police de Nantua n’est pas intervenue, celle d’Oyonnax est intervenue trop tard. La population a assisté à ce spectacle scandaleux avec satisfaction et personne n’est intervenu pour faire cesser cette manifestation.

En conséquence, le Capitaine de Gendarmerie, M. le Maire de Nantua, deux gendarmes d’Oyonnax ont été arrêtés. Ils séjourneront jusqu’à la fin de la guerre dans un camp de concentration en Allemagne. En outre, 150 hommes de Nantua entre 18 et 40 ans, seront menées pendant la durée de la guerre dans un camp de Travail en Allemagne.

LYON, le 14 Décembre 1943.

Der Kommandeur der Sicherheitspolizei und des SD in Lyon

L’association des Amis du musée remercie particulièrement le Département, la ville de Nantua, l’Office National des Anciens Combattants (ONAC) et Le Souvenir Français, pour leurs concours à la réalisation de cette B.D.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mardi noir à Nantua – Rafle du 14 décembre 1943 »

La bande dessinée « Mardi noir à Nantua – Rafle du 14 décembre 1943 » de Pierre Mercier et Josselin Duparcmeur est un hommage bouleversant aux événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale en France.

Publiée par l’Association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain, cette œuvre plonge le lecteur dans l’horreur de la rafle de Nantua, où civils et résistants furent brutalement arrêtés et déportés par les nazis.

Pierre Mercier, à travers un scénario documenté et poignant, réussit à capturer l’essence de cette période sombre. Le récit est à la fois un témoignage historique et une exploration profonde des émotions humaines face à la barbarie. La précision des faits historiques ajoutée à la dimension humaine des personnages crée une immersion totale, rendant l’horreur et le courage palpables.

extrait bd Mardi noir à Nantua - Rafle du 14 décembre 1943

Les illustrations de Josselin Duparcmeur sont remarquables. Chaque page est une œuvre d’art qui témoigne de l’horreur de la guerre tout en honorant la mémoire des victimes et des résistants.

« Mardi noir à Nantua – Rafle du 14 décembre 1943 » est une œuvre incontournable qui mêle histoire et émotion avec brio, offrant une réflexion poignante sur la résistance et la mémoire collective. Une lecture essentielle pour tous ceux qui s’intéressent à cette période de l’histoire.



Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

NantuaOyonnax

Face à face – Hitler / Staline

Album publié en 2019 aux éditions Robinson.


Résumé éditeur

couverture bd Face à face - Hitler / Staline

Hitler et Staline sont le mal incarné, la plaie béante du XXe siècle.

Du pacte germano-soviétique à la fin de la seconde guerre mondiale, ils se sont affrontés par QG et tactiques militaires interposés. Ils sont directement responsables du plus grand nombre de morts de l’histoire de l’humanité.

Ceci est le récit du combat jusqu’à la mort de deux folies mégalomaniaques, d’une partie d’échecs meurtrière entre deux totalitarismes : une plongée au cœur du face-à-face le plus radical de l’Histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Face à face – Hitler / Staline »

« Face à face – Hitler/Staline » d’Arnaud Delalande et Hubert Prolongeau, illustrée par Eduardo Ocaña, plonge le lecteur au cœur de la confrontation entre deux des plus cruels dictateurs du XXe siècle.

Cette bande dessinée retrace les moments clés de leur affrontement, de l’opération Barbarossa à la bataille de Stalingrad, avec une précision historique mêlée d’éléments fictionnels. Les auteurs dépeignent Hitler et Staline comme des dirigeants tout aussi intransigeants qu’incompétents, chacun dans un déni dangereux de la réalité.

extrait bd Face à face - Hitler / Staline

Le récit est rapide et énergique. Les dessins colorés et expressifs d’Ocaña capturent bien les horreurs de la guerre et les personnalités des protagonistes, mais la bande dessinée pourrait approfondir davantage l’idéologie et les motivations politiques des deux dictateurs.

« Face à face – Hitler/Staline » reste une lecture engageante et informative, rappelant l’importance du front soviétique dans la défaite nazie, souvent sous-estimée dans les récits occidentaux.

Une œuvre essentielle pour les passionnés d’histoire et de bandes dessinées

L’Histoire de France en BD – 1939 – 1945… la Seconde Guerre mondiale ! (Ed 2018)

Album publié en 2018 aux Editions Casterman.


couverture bd L'Histoire de France en BD - 1939 - 1945… la Seconde Guerre mondiale !

Après avoir parcouru différents moments clés de l’Histoire de France, cet album s’arrête sur une période particulièrement importante et douloureuse : la Seconde Guerre mondiale.

Le récit aborde le conflit en se focalisant sur la situation en France, depuis les premiers remous jusqu’à la Libération.

Rafles, collaboration, résistance, système D, marché noir… tous les aspects de la vie sous l’occupation allemande sont évoquées avec beaucoup de vie, grâce au talent de Bruno Heitz et à un savant équilibre de dialogues et de récit.

Avec quatre double pages de documentaire, pour approfondir le sujet.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Histoire de France en BD – 1939 – 1945… la Seconde Guerre mondiale ! »

Pas encore d’avis.

extrait bd L'Histoire de France en BD - 1939 - 1945... la Seconde Guerre mondiale !

Les Lucioles – Résistances en Drôme des collines – 15 Juin 1944

Album publié en 2014 aux Editions Yvelinédition.


couverture bd Les Lucioles - Résistances en Drôme des collines - 15 Juin 1944

Le 15 juin 1944, l’armée allemande a mitraillé puis occupé le petit village de Saint-Donat-sur-l’Herbasse dans le nord de la Drôme. La Wehrmacht cherchait les nombreux résistants, résidents ou maquisards du village.


Derry et PaGo nous racontent l’histoire de Saint-Donat. Eux-mêmes présents dans l’histoire, ils se baladent entre cette époque et aujourd’hui, faisant le lien entre toutes les anecdotes, toutes authentiques, racontées dans cette BD destinée aux plus jeunes et proposée à tous les enseignant d’Histoire de la Région Rhône-Alpes.


Derry s’est attaché à raconter le plus fidèlement possible les événements historiques qui se sont déroulés dans cette région de 1940 au 15 juin 1944.

Les Drômois reconnaîtront de nombreux lieux emblématiques et les autres apprendront aussi beaucoup sur une époque que la mémoire collective a simplifiée et enjolivée.

PaGo était, lui, plus intéressé par les différents faits qui ont conduit certains à dire « ça suffit ! » et à entrer en résistance alors que la grande majorité de la population subissait sans rien dire le diktat d’un petit nombre. Cette question est universelle et se pose encore aujourd’hui certes plus fortement dans d’autres pays mais aussi en France.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Lucioles – Résistances en Drôme des collines – 15 Juin 1944 »

La bande dessinée Les Lucioles – Résistances en Drôme des collines – 15 juin 1944 offre une plongée vibrante et émouvante dans une page méconnue de l’histoire française.

À travers un habile mélange d’investigation contemporaine et de récits historiques, Derry et PaGo nous transportent dans la Drôme occupée, où la lutte contre l’oppression nazie prend des visages humains, courageux et parfois tragiques.

Le scénario s’appuie sur des faits historiques tout en tissant un récit dynamique et accessible. L’alternance entre passé et présent ajoute une profondeur émotive et questionne subtilement notre propre rapport à la mémoire collective.

Les illustrations de PaGo, en noir et blanc, capturent avec puissance la gravité des événements, tout en laissant transparaître la ténacité et l’humanité des protagonistes.

Cette BD est une œuvre à la fois lumineuse et grave, à découvrir absolument pour mieux comprendre une période marquante, trop souvent réduite à des faits abstraits.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Saint-Donat-sur-l’Herbasse

Les Mémoires de la Shoah

Album publié en 2025 aux Editions Dupuis.


1942, descente des nazis dans le ghetto de Kovno, en Pologne : son nouveau-né dans les bras, une jeune femme regarde autour d’elle, hagarde.


Bessie K : « Je tenais le bébé, et j’ai pris mon manteau, et j’ai emballé le bébé, je l’ai mis sur mon côté gauche car je voyais les Allemands dire « gauche » ou « droite », et je suis passée au travers avec le bébé. Mais le bébé manquait d’air et a commencé à s’étouffer et à pleurer. Alors l’Allemand m’a rappelée, il a dit : « Qu’est-ce que vous avez là ? » Je ne savais pas quoi faire parce que cela allait vite et tout était arrivé si soudainement. Je n’y étais pas préparée (…) Il a tendu son bras pour que je lui tende le paquet ; et je lui ai tendu le paquet. Et c’est la dernière fois que j’ai eu le paquet. »

C’est l’un des nombreux témoignages de survivants des camps de la mort recueillis par Annick Cojean, grand reporter au Monde depuis plus de quarante ans. Elle reçoit en 1996 le prix Albert Londres pour Les Mémoires de la Shoah. Ces textes magnifiques prennent une nouvelle dimension aujourd’hui avec cette adaptation en bande dessinée de Théa Rojzman et Tamia Baudoin.

Une adaptation sensible des textes d’Annick Cojean en partenariat exclusif avec le Prix Albert Londres et le Mémorial de la Shoah.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Mémoires de la Shoah »

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Un Été En Enfer – Camp De Natzweiler-Struthof 1942

Albums publiés en 2011 aux éditions du Signe.


Résumé éditeur

D’après l’histoire vraie de Raymond et de sa famille.

couverture bd Un Été En Enfer - Camp De Natzweiler-Struthof 1942

Juillet 1942, l’Alsace est sous le joug du Reich. En ces temps de guerre et de rationnements, faire manger une famille est souvent difficile. Les parents du jeune Raymond envisagent alors d’envoyer leur fils en vacances chez sa tante. Mais la ferme Idoux se trouve sur le lieu-dit du Struthof.

Une zone militaire normalement inaccessible aux civils. A leur grand étonnement, leur demande de séjour est acceptée par les autorités allemandes. Raymond s’en réjouit. Il aime bien l’oncle Ernest et la tante Marie et apprécie de passer l’été à la montagne.

Mais il va vite déchanter en arrivant sur place. Le Struthof a bien changé : sur les hauteurs se profile l’ombre d’un camp. Le paisible lieu de villégiature ressemble maintenant à l’antichambre de l’enfer …

En fin d’album, un encart didactique de 16 pages écrit par Robert Steegmann.

Découvrez le contexte historique du KL-Natzweiler, seul camp de concentration sur le territoire français par le biais de photos et documents d’époque, prêts du Centre Européen du Résistant Déporté. Robert Steegmann est professeur agrégé d’Histoire et membre du conseil scientifique du C.E.R.D.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un Été En Enfer – Camp De Natzweiler-Struthof 1942 »

« Un Été En Enfer – Camp De Natzweiler-Struthof 1942 » est une bande dessinée poignante signée par Roger Seiter au scénario et Vincent Wagner aux illustrations. Publiée par les Éditions du Signe en 2011, cette œuvre se base sur des faits réels et plonge le lecteur dans la dure réalité de l’Alsace occupée durant l’été 1942.

Le récit suit le jeune Raymond, un garçon de neuf ans, envoyé par ses parents vivre chez son oncle Idoux à la campagne, afin de lui assurer une alimentation plus stable en cette période de rationnement. Ce qui aurait dû être un refuge sûr se transforme en cauchemar lorsqu’il découvre que la ferme est située à proximité du camp de concentration de Natzweiler-Struthof, le seul en territoire français.

La force de cette bande dessinée réside dans la juxtaposition de deux histoires parallèles : d’un côté, le quotidien des civils comme la famille de Raymond, et de l’autre, la dure réalité des prisonniers du camp et leurs tentatives d’évasion. Le contraste entre la vie « normale » et l’horreur du camp est saisissant, et Wagner parvient à rendre cette dualité de manière visuellement frappante et émotive.

Le style graphique de Wagner, à la fois accessible et expressif, rend la lecture agréable même pour les jeunes lecteurs à partir de 12 ans, tout en restant fidèle à l’authenticité historique. Le supplément de 16 pages ajouté par Robert Steegman, incluant des explications et des photos d’époque, enrichit encore l’expérience en ancrant le récit dans une réalité historique tangible.

Ce qui distingue « Un Été En Enfer » des autres œuvres sur la même thématique, c’est l’humanisation des personnages, y compris certains soldats allemands. Par exemple, Raymond développe des relations inattendues avec deux soldats de la Wehrmacht, Hannes et Tobias, illustrant que l’humanité peut subsister même dans les situations les plus sombres.

« Un Été En Enfer – Camp De Natzweiler-Struthof 1942 » est une bande dessinée remarquablement construite qui offre une fenêtre importante sur une période sombre de l’histoire française. Elle réussit à informer tout en émouvant, rendant hommage à ceux qui ont souffert et à ceux qui ont résisté.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Struthof

Ligne Maginot – Tome 2 – Les combats de l’Authion

Album publié en 2024 aux éditions Plein Vent.


Résumé éditeur

couverture bd Ligne Maginot - Tome 2 - Les combats de l'Authion

22 juin 1940, l’armistice est signé, la France est occupée…
Sur le front italien, la ligne Maginot a héroïquement tenu face aux troupes de Mussolini, mais les places fortes en sont à présent investies par les soldats du Duce. Jusqu’en septembre 1943 lorsque ce sont les Allemands qui leur succèdent, retournant bientôt les canons français contre les alliés. Ce sera la bataille de la Libération, avec le débarquement de Provence, les assauts contre les ouvrages qu’il faudra reprendre un par un jusqu’à la victoire finale.

C’est sur cette période de l’Occupation, traversée par la paix des armes, puis la reprise des combats, que se penche le second tome de cette série richement documentée, centré sur la région transalpine.

Les combats de l’Authion propose un récit transversal captivant, revisitant notre histoire militaire à travers le regard de trois jeunes gens d’aujourd’hui, qui replongent dans le passé pour démêler un destin familial mystérieux sous l’Occupation, ajoutant à l’argument historique le suspens d’une enquête et une touche de jeunesse et de modernité.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ligne Maginot – Tome 2 – Les combats de l’Authion »

La BD sortira en novembre 2024.

extrati bd Ligne Maginot - Tome 2 - Les combats de l'Authion

« Je n’ai pas oublié… » – Histoires de la Shoah par balles

Album publié en 2024 aux éditions du Rocher.


Résumé éditeur

couverture bd "Je n'ai pas oublié..." - Histoires de la Shoah par balles

« Il a vu les nazis, le massacre des juifs, les balles dans la nuque à bout portant, les enfants traînés comme des chiens, la fosse commune se remplir la terre bouger au-dessus des cadavres. »

Un journaliste part en Pologne avec une vingtaine d’étudiants sur les traces des derniers témoins de la Shoah par balles. Elle a causé la mort de près de deux millions de victimes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Lorsque la nature a repris ses droits, qu’il ne subsiste aucune trace de ce qui s’est produit et que les archives font défaut, il ne reste plus que leurs récits.

Mais, à 90 ans passés, ces femmes et ces hommes sont sur le point d’emporter avec eux ce qu’ils ont vu de ces fusillades de masse alors qu’ils n’étaient que des enfants : l’horreur d’un génocide en Europe de l’Est.

Cet album, inspiré de faits réels, raconte ce moment d’histoire peu connu et propose une réflexion plus globale sur les discriminations et le racisme aujourd’hui.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « « Je n’ai pas oublié… » – Histoires de la Shoah par balles »

La bande dessinée « Je n’ai pas oublié… Histoires de la Shoah par balles« , réalisée par Christophe Girard et Pierre-Roland Saint-Dizier, constitue une œuvre poignante et essentielle.

Ce roman graphique aborde une facette moins connue de la Shoah : l’extermination par fusillade de près de deux millions de Juifs et de Roms dans les pays de l’Est, un sujet souvent éclipsé par les récits des camps de concentration et des chambres à gaz.

L’album retrace le voyage d’un journaliste et de jeunes étudiants en Pologne, à la rencontre des derniers témoins de ces massacres. Les récits des survivants, tous nonagénaires, sont poignants et dévoilent des souvenirs atroces de fusillades de masse et de fosses communes. Ces témoignages sont une véritable quête de mémoire, capturée avec une justesse émotionnelle remarquable.

extrait bd "Je n'ai pas oublié..." - Histoires de la Shoah par balles

Le dessin de Christophe Girard est un élément clé de cette œuvre. Il distingue le passé du présent avec des jeux de couleurs subtils : des teintes vives pour le voyage des étudiants, des monochromes pour les événements passés. Cette dichotomie visuelle renforce l’impact des récits, permettant une immersion totale sans tomber dans le voyeurisme.

Au-delà de la simple narration historique, « Je n’ai pas oublié… » soulève des questions cruciales sur la mémoire et la transmission. Comment la nouvelle génération peut-elle porter le fardeau de ces histoires ? La bande dessinée réussit à lier le passé au présent, soulignant les dangers persistants du racisme et des discriminations.

« Je n’ai pas oublié… » est une lecture incontournable, un hommage poignant aux victimes et un appel à la vigilance pour les générations futures.