Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Jan Karski – L’homme qui a découvert l’Holocauste

Album publié une première fois en 2014 aux Editions Steinkis (republié en 2021).


« Monsieur, je n’ai pas dit que ce jeune homme mentait. J’ai dit que je suis incapable de le croire. Ce n’est pas la même chose. »
Ainsi s’exprima Felix Frankfurter, juge de la Cour suprême des États-Unis, lui-même juif, après avoir fait écouter le récit de Karski au Président Roosevelt en 1943.

couverture bd Jan Karski  L'homme qui a découvert l'Holocauste

1939.
Jan Kozielewski, jeune Polonais de bonne famille, catholique, est happé par la guerre.
Sous le nom de Jan Karski il devient un agent de la résistance. Sa mission : s’introduire au coeur du ghetto de Varsovie puis dans un camp d’extermination et transmettre son rapport au Président des États-Unis.

Peu de livres relatent l’histoire – extraordinaire, incroyable et passionnante – de Karski.

Personne n’en a tiré un film, personne ne l’a catapultée sous les projecteurs des médias et de la mémoire.
Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso lui rendent hommage à travers ce roman graphique.

« Sans jamais trop en montrer dans l’horreur le dessinateur n’hésite pas à afficher la violence d’exécutions sommaires lorsque cela est nécessaire Un subtil travail d’équilibriste. »
Casemate


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Jan Karski – L’homme qui a découvert l’Holocauste »

Dans cette BD poignante, Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso relatent l’histoire fascinante de Jan Karski, un résistant polonais chargé de témoigner de l’horreur de la Shoah.

Des illustrations réalistes et maîtrisées donnent vie aux souffrances vécues par Karski, du ghetto de Varsovie aux camps de concentration. L’émotion est palpable à travers les scènes déchirantes, dépeignant la misère et la déchéance des victimes.

Malgré une adaptation rapide du témoignage de Karski, l’ouvrage captive par son récit précis et accablant. Les visages effacés reflètent la noirceur de cette période sombre.

Cette BD constitue un témoignage essentiel pour ne jamais oublier les horreurs passées.



Jan Karski est un héros de la Seconde Guerre mondiale et un témoin de l’Holocauste. Il reste une figure emblématique de la résistance et de la lutte pour la justice.

Né en Pologne en 1914, Karski a joué un rôle crucial dans la diffusion d’informations cruciales sur les atrocités nazies aux Alliés.

Son courage et sa détermination ont permis de sensibiliser le monde à l’ampleur des crimes contre l’humanité commis pendant cette période sombre de l’histoire.

Karski, en tant que membre de la résistance polonaise, a risqué sa vie en se faisant passer pour un prisonnier politique et en infiltrant le ghetto de Varsovie ainsi qu’un camp de concentration.

Grâce à son témoignage poignant, il a alerté les dirigeants mondiaux, dont le président américain Franklin D. Roosevelt, sur l’extermination systématique des Juifs et des autres victimes des nazis.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Ghetto de Varsovie

Les Compagnons de la Libération – Romain Gary

Album publié en 2020 aux Editions Grand Angle.


Avant de devenir un homme de lettres, c’était un homme qui voulait se battre.

couverture bd Les Compagnons de la Libération : Romain Gary

Résistant de la première heure, Romain Gary intègre dès juillet 1940 les Forces aériennes françaises libres. Il rejoint l’Angleterre, pour combattre l’ennemi nazi.

De fait d’armes en acte de bravoure, celui qui deviendra compagnon de la Libération et l’un des plus grands écrivains du xxe siècle, ne poursuit qu’un seul but : rendre son honneur à la France.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Romain Gary »

« Les Compagnons de la Libération : Romain Gary » est le quatrième tome de la collection dédiée aux compagnons de la Libération.

À travers les dessins réalistes et efficaces de Claude Plumail, l’album retrace l’histoire de Romain Kacew, devenu Romain Gary, depuis ses débuts gênés à la base militaire jusqu’à ses actions héroïques au sein des Forces Françaises Libres.

Catherine Valenti offre une intrigue montrant un Romain Gary profondément humain, animé par le désir de combattre pour la fierté de sa mère.

Bande dessinée agréable à lire, permet de découvrir un facette de Romain Gary. Nul besoin cependant de connaitre les œuvres de Romain Gary pour apprécier cette bd.


Quelques mots sur Romain GARY

Romain Gary était un écrivain, aviateur et diplomate français d’origine lituanienne. Né en 1914 à Vilnius, il a grandi en Pologne et a déménagé en France à l’âge de 14 ans.

Au cours de sa vie, Gary a connu un grand succès en tant qu’écrivain, avec des œuvres telles que La Promesse de l’aube, Les Racines du ciel et La vie devant soi.

En plus de sa carrière littéraire, il a également servi dans l’armée française pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été décoré de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance. P

lus tard, il est devenu diplomate et a représenté la France dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Gary était connu pour son style d’écriture passionné et sa vie fascinante, qui ont fait de lui l’une des figures les plus intéressantes de la littérature française du XXe siècle


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Aérodrome Bordeaux-MérignacMeknès

Kersten, médecin d’Himmler – Tome 1

Album publié une première fois en 2015 aux Editions Glénat.


couverture bd Kersten, médecin d'Himmler

L’Histoire oublie parfois ses héros…

23 juin 1941. Un train blindé fonce dans la nuit vers le front de l’Est. À son bord : Heinrich Himmler avec sa garde rapprochée et tous les membres de ses services.

Lors des séances de soin avec son médecin particulier, le docteur Félix Kersten, le Reichsführer a pris l’habitude de se confier, délivrant des informations capitales sur les plans secrets du Reich.

Fort de sa position, Kersten se livre de son côté à un marchandage : en guise d’honoraires, il obtient la libération de prisonniers de guerre. Mais ce pacte avec le diable commence à intriguer Heydrich, chef de la Gestapo et bras droit d’Himmler, qui voit d’un mauvais œil la complicité entre le médecin et son patient. Il soupçonne Kersten d’être un agent allié infiltré…

Personnage injustement oublié de la Deuxième Guerre mondiale, Félix Kersten est celui qui sera à l’origine du « Contrat pour l’Humanité », sauvant la vie de 60 000 Juifs emprisonnés dans les camps de la mort.

Entre fiction et réalité, Patrice Perna raconte ici le parcours incroyable de ce héros discret de l’Histoire dans un thriller noir mâtiné d’espionnage et de lutte de pouvoir. Un diptyque haletant et salutaire emmené par toute la puissance et le dynamisme du trait de Fabien Bedouel.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Kersten, Médecin D’Himmler – Tome 1 »

« Kersten, Médecin d’Himmler – Tome 1 » est une œuvre remarquable qui allie histoire et psychologie avec une finesse rare. Patrice Perna et Fabien Bedouel nous entraînent dans les coulisses de la Seconde Guerre mondiale à travers les yeux de Félix Kersten, médecin personnel de Heinrich Himmler.

Ce premier tome pose les bases d’une série prometteuse, en explorant les dilemmes moraux et les tensions psychologiques de ses personnages principaux.

Le scénario est solidement documenté, mêlant faits historiques et fiction de manière fluide. Kersten, grâce à son habileté en ostéopathie, parvient à influencer Himmler et à sauver de nombreuses vies, un acte de bravoure qui contraste avec la cruauté du régime nazi.

La profondeur psychologique des personnages est magnifiquement rendue, notamment la représentation d’Himmler, humanisé sans être disculpé, ajoutant une dimension troublante et réaliste au récit.

Les illustrations de Bedouel capturent parfaitement l’atmosphère oppressante de l’époque, avec des dessins détaillés et évocateurs. Chaque case est travaillée avec soin, rendant l’immersion dans cette période sombre totale et poignante​ (Éditions Glénat)​.

« Kersten, Médecin d’Himmler – Tome 1 » est une bande dessinée poignante et intelligente, un hommage à la résilience humaine et une réflexion profonde sur la moralité en temps de guerre. Une lecture essentielle pour les amateurs d’histoire et de bande dessinée



Les Compagnons de la Libération : Hubert Germain

Album publié une première fois en 2022 aux éditions Grand Angle


Une flamme brûle en lui, celle de la Résistance.

couverture bd Les Compagnons de la Libération : Hubert Germain

Voici l’histoire du dernier des derniers. L’histoire d’un jeune homme qui refuse le déshonneur et qui ne veut pas se résigner.

Un homme révolté par la trahison des pères qui se sont soumis en si peu de temps.

Un homme qui aime tant son pays qu’il est prêt à lui sacrifier sa vie sans rien attendre en retour.

Hubert Germain a été de tous les combats de la France libre, de la Syrie à l’Allemagne, en passant par Bir Hakeim, Monte Cassino et le débarquement de Provence. Hubert Germain était le dernier Compagnon de la Libération.



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération : Hubert Germain »

« Les Compagnons de la Libération: Hubert Germain » est une œuvre qui transcende le simple récit dessiné pour s’établir comme un document historique vibrant et accessible. Jean-Yves Le Naour, avec son expertise d’historien, prête à cette bande dessinée une véracité et une profondeur qui saisissent le lecteur, nous conviant à un voyage à la fois éducatif et émotionnel au cœur de la Résistance française.

La prouesse graphique de l’illustrateur n’est pas en reste, proposant des visuels qui capturent l’essence de l’époque, tout en rendant un hommage dû au dernier Compagnon de la Libération. C’est une symbiose réussie entre le texte et l’image, qui crée un espace narratif dense et évocateur. Les émotions y sont palpables, la lutte, le refus de se résigner face à l’adversité, et le courage incarnent chaque planche, chaque bulle de dialogue.

extrait bd Les Compagnons de la Libération Hubert Germain

Les institutions nationales ont reconnu la valeur de cette collection de BD (Les Compagnons de la Libération), ce qui n’est pas anodin. Le témoignage d’Hubert Germain est une fenêtre ouverte sur l’âme d’un homme qui a incarné des valeurs universelles de bravoure et de résilience.

Pour conclure, cette bande dessinée est plus qu’un simple divertissement; c’est un devoir de mémoire, une leçon d’histoire, un pont entre les générations.

Elle trouve sa place tant dans les bibliothèques des amateurs de bandes dessinées que dans celles des fervents de l’histoire, offrant une expérience qui est à la fois informative et profondément humaine.


Site de l’ordre de la libération :


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Bir HakeimDamas

Les Compagnons de la Libération : Philippe Kieffer

Album publié une première fois en 2021 chez Grand Angle.


Résumé éditeur

Sans passion pour l’armée, il sera pourtant le père des commandos français.

couverture bd Les Compagnons de la Libération - : Les Compagnons de la Libération : Philippe Kieffer

Ce dandy des Antilles n’a même pas fait son service militaire, dispensé comme Français de l’étranger.

Pourtant, le jour de la déclaration des hostilités, en septembre 1939, il s’engage comme matelot. Refusant la défaite de juin 1940, il répond à l’appel du général de Gaulle et intègre les Forces françaises libres.

Impressionné par les méthodes des commandos britanniques, il intègre les prestigieux Bérets verts et constitue en 1942, avec une vingtaine de volontaires, ce qui deviendra les «Commandos Kieffer».

Son but : participer au grand débarquement qui doit libérer la France…

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération : Philippe Kieffer »

Jean-Yves Le Naour nous offre, avec « Les Compagnons de la Libération : Philippe Kieffer« , une plongée fascinante dans l’histoire d’un héros méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Ce cinquième tome de la série, illustré par Frédéric Blier, se distingue par son souci du détail historique et sa narration captivante.

Philippe Kieffer, banquier des Antilles sans formation militaire, devient l’un des pionniers des commandos français, répondant à l’appel du général de Gaulle en 1940. Le récit de son engagement et de la création des « Commandos Kieffer » en 1942, pour participer au débarquement de Normandie, est riche en émotions et en rebondissements.

Le Naour parvient à équilibrer rigueur historique et dynamisme narratif. Les illustrations de Blier ajoutent une dimension visuelle immersive.

« Les Compagnons de la Libération : Philippe Kieffer » est une œuvre incontournable pour les amateurs de bande dessinée historique, offrant un hommage poignant et détaillé à un homme dont le courage et la détermination ont marqué l’histoire de la France.


Quelques mots sur Philippe Kieffer

Philippe Kieffer est né en Haïti dans une famille catholique d’origine alsacienne. Son père avait fui l’annexion de l’Alsace-Lorraine et s’était installé en Haïti où il a épousé une Anglaise. Philippe Kieffer est diplômé d’une école de commerce de Chicago. Il devient directeur de banque en Haïti où il se marie et a ses deux premiers enfants.

En 1939, il revient en France pour y rejoindre sa famille. Malgré ses 40 ans, se porte volontaire pour le service militaire. Il devient quartier-maître secrétaire auprès de l’amiral Nord. Après la défaite de la France, Kieffer répond à l’appel du général de Gaulle et part pour le Royaume-Uni en 1940, où il s’engage dans les Forces navales françaises libres. En 1942, il fonde les Commandos français avec une vingtaine de volontaires, qui sont formés au centre d’entraînement commando d’Achnacarry en Écosse.

portrait dessiné Philippe Kieffer

Kieffer débarque le 6 juin en Normandie à la tête de ses hommes du 1er bataillon de fusiliers marins commandos. Ses 177 hommes et lui débarquent sur la plage Sword à Colleville-Montgomery et s’emparent d’une pièce de 50 mm puis de l’ex-casino de Riva-Bella avant de foncer dans les terres par pour rejoindre à Pegasus Bridge les Airborne britanniques.

À la fin de la guerre, Kieffer est décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme, de la Médaille de la Résistance et de la Légion d’honneur. Il est décédé en 1962. Aujourd’hui, il est considéré comme un héros national et est honoré pour avoir été l’un des premiers commandos français et pour avoir contribué à la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AchanacarryOuistrehamSaint-Vaast-la-Hougue

Le faux Soir

Album publié une première fois en 2021 aux éditions Futuropolis.


Le 9 novembre 1943, la résistance belge vient de réussir le coup le plus audacieux de l’histoire de la presse clandestine. Ils diffusent, au nez et à la barbe de l’occupant nazi, un pastiche du « Soir volé », le quotidien belge confisqué à ses propriétaires par la Propaganda Abteilung qui avait aussi substitué à ses journalistes d’avant-guerre une rédaction composée de zélateurs de l’ordre nouveau.

50 000 exemplaires seront distribués soit dans le circuit normal, soit par les circuits clandestins à 10 francs pièce afin de financer le Front d’Indépendance.

Le 9 novembre 1943, le grand éclat de rire qui parcourt la Belgique occupée est entendu jusque dans les capitales alliées, Londres et Washington.

Si le Faux Soir fut une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs.

Si le Faux Soir fut une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs. Ce passionnant récit interroge le pouvoir des mots et de la satire comme arme de résistance contre toutes les oppressions.
Un fac-similé du journal sera inséré dans l’ouvrage !


« Le Faux soir » est une bande dessinée qui nous plonge dans l’histoire méconnue de la publication d’un faux journal sous l’occupation nazie pendant la seconde guerre mondiale.

L’ingéniosité de la narration nous fait suivre à la fois l’enquête des auteurs sur cet événement et le déroulement des opérations de résistance.

Cet acte de bravoure, réalisé avec des mots sur du papier, a redonné le sourire à toute une nation tout en provoquant la colère des occupants.

La lecture est fluide, passant sans à-coups d’une époque à l’autre.

extrait le faux soir

Le dessin sobre et efficace, avec des fulgurances dans les décors, crée une distinction visuelle entre les périodes d’occupation et d’enquête.

Ce récit historique captivant mérite d’être lu, que l’on soit passionné d’histoire ou non.

C’est un véritable coup de cœur qui évoque avec brio cette période sombre de l’histoire.


La une du vrai "faux" Soir

Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme qui commanda la 2e DB et libéra Paris.

couverture bande dessinée Les Compagnons de la Libération : Général Leclerc

Fin 1940, le colonel Philippe Leclerc, en poste au Tchad, décide d’attaquer Koufra, une oasis libyenne située à plus de 1 500 km.

La mission semble démentielle, car il faut traverser le Sahara, affronter le sable dans lequel les voitures s’enfonceront, puis la roche mise à nue par le vent.

Sans compter ces montagnes qui culminent à plus de 3 000 mètres. Le tout sans routes, sans cartes et sans points d’eau.

Pourtant, avec 400 hommes et 56 véhicules, Leclerc va tenter l’impossible pour conquérir un bastion italien réputé imprenable.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc »

La bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc » nous plonge au cœur des exploits audacieux du colonel Philippe Leclerc pendant la Seconde Guerre mondiale. Jean-Yves Le Naour et Fred Blier captivent avec leur récit sur la détermination et le courage exemplaires de Leclerc, mettant en lumière un moment décisif de son commandement : l’attaque de Koufra en Libye.

Le récit commence par le défi apparemment insurmontable de Leclerc : avec une troupe sous-équipée, traverser plus de 1 500 km de désert pour attaquer un bastion italien réputé imprenable. Malgré les obstacles redoutables du Sahara, des véhicules qui s’enfoncent dans le sable et un ennemi supérieur en nombre et en ressources, Leclerc refuse de reculer. Son caractère intrépide et sa conviction inébranlable en la libération de la France le poussent à défier les ordres et à poursuivre son objectif avec détermination.

Jean-Yves Le Naour présente Leclerc comme un personnage charismatique, brave et loyal, mais aussi têtu et imprudent dans sa quête pour restaurer l’honneur de la France. Le récit se concentre sur cette mission spécifique plutôt que sur une biographie exhaustive, offrant ainsi une plongée intense dans un moment crucial de l’histoire militaire française.

Sur le plan artistique, Fred Blier déploie un style hyperréaliste qui rend hommage à l’authenticité historique. Les détails minutieux des uniformes, des équipements et des décors transportent le lecteur au cœur de l’action, renforçant l’immersion dans l’épopée de Leclerc. La composition dynamique des planches et les angles variés capturent l’intensité des combats ainsi que les émotions des personnages, enrichissant l’expérience visuelle et narrative.

La série « Les Compagnons de la Libération » s’inscrit dans une démarche pédagogique importante, visant à éduquer le public sur le courage et la résilience des Français libres pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc » est une œuvre captivante qui honore un héros méconnu mais crucial de la résistance française. À travers un récit intense et des illustrations saisissantes, cette bande dessinée célèbre le courage individuel et collectif qui a marqué une période sombre de l’histoire européenne.


Le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947) était un officier français et une figure clé de la Seconde Guerre mondiale. Il a servi dans l’armée française pendant la campagne de France en 1940. Il a ensuite rejoint les Forces françaises libres du général de Gaulle.

Leclerc a été chargé de diriger la 2ème division blindée. Egalement connue sous le nom de division Leclerc, elle a joué un rôle important dans la libération de la France pendant la guerre.

La division a été impliquée dans de nombreuses opérations, notamment la campagne d’Afrique du Nord, la campagne d’Italie et la libération de Paris en 1944.

Leclerc était connu pour sa grande compétence militaire, son courage personnel. Il est resté populaire auprès du public français après la guerre.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Koufra

Klaus Barbie – la route du rat

Album publié en 2022 aux éditions Urban Comics.


couverture bd Klaus barbie – la route du rat

Responsable de la mort de centaines de Juifs et de résistants, dont Jean Moulin, le SS Klaus Barbie échappe à la justice et à une double condamnation à mort à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Quittant finalement son Allemagne natale pour l’Amérique du Sud, il y applique les mêmes méthodes.

Il va jusqu’à organiser le coup d’État du dictateur Hugo Banzer.

Véritable mercenaire, celui que l’on surnommait le Boucher de Lyon est finalement reconnu, puis traqué, jusqu’en 1987, date fatidique de son jugement et de sa condamnation, sans précédent en France : prison à perpétuité pour crime contre l’humanité


Fruit du travail conjugué de Frédéric BRÉMAUD et de Jean-Claude BAUER – qui a couvert le procès de 1987 pour Antenne 2 –, KLAUS BARBIE, LA ROUTE DU RAT retrace la vie de l’un des plus grands criminels de guerre du XXe siècle.

S’appuyant sur des sources historiques et la participation de Jean-Olivier VIOUT, substitut général durant ce procès historique, ou encore de Serge KLARSFELD, grand défenseur de la cause des déportés juifs – qui signe la préface de cet ouvrage –, ils aboutissent à un récit nécessaire, témoignant de l’un des procès les plus retentissants de l’Histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Klaus Barbie – la route du rat »

« Klaus Barbie – La route du rat » est une bande dessinée documentaire captivante, réalisée par Jean-Claude Bauer et Frédéric Brémaud. Ce récit graphique détaille la vie et les crimes de Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo à Lyon, ainsi que sa traque post-guerre et son procès.

Le récit est minutieusement documenté, enrichi par les préfaces des Klarsfeld, figures emblématiques de la chasse aux nazis. L’ouvrage se distingue par son dessin au crayon de couleur, réaliste et saisissant, qui ajoute une profondeur émotionnelle aux faits historiques présentés. La bande dessinée réussit le pari délicat de mêler narration historique et impact émotionnel, évitant le piège d’un simple exposé didactique.

extrait Klaus Barbie – la route du rat

Les auteurs retracent avec rigueur la fuite de Barbie en Amérique latine via la « route du rat » et son extradition finale en France. Les témoignages glaçants des victimes et le cynisme de Barbie rendent cette lecture particulièrement poignante.

« Klaus Barbie – La route du rat » est une œuvre essentielle pour comprendre les horreurs du nazisme et l’importance de la justice historique.

Cette bande dessinée, à la fois éducative et émotive, est une contribution majeure à la mémoire collective.


Klaus Barbie était un officier allemand de la Gestapo et du service de sécurité SS pendant la Seconde Guerre mondiale. Surnommé « le boucher de Lyon« , il est surtout connu pour les atrocités qu’il a commises en France pendant l’occupation allemande.

Barbie est né en Allemagne en 1913 et rejoint le parti nazi en 1932. Il est recruté par la Gestapo en 1935 et participe à l’invasion de la France en 1940.

De 1942 à 1944, il est le chef de la Gestapo à Lyon, où il est responsable de la torture, de l’exécution et de la déportation de milliers de personnes, dont des résistants et des Juifs.

Après la guerre, Barbie s’enfuit en Amérique du Sud où il se cache pendant plusieurs années.

En 1983, il est finalement extradé en France et jugé pour crimes contre l’humanité. Il est reconnu coupable et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987.

Le cas de Klaus Barbie est emblématique de la brutalité et de la violence de l’occupation nazie en France. Son procès a été l’un des plus importants de l’après-guerre en France. Il a permis de faire la lumière sur les atrocités commises par les nazis en France pendant la guerre.

Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme qui unifia la résistance.

couverture bd Les Compagnons de la Libération : Jean Moulin

Après leur débarquement en Afrique du Nord, en novembre 1942, les Alliés soutiennent le général Giraud pour contrecarrer les plans de De Gaulle.

Mais l’homme du 18 juin n’est pas du genre à se laisser écarter de l’échiquier politique et des tractations concernant le sort de la France.

Sur le terrain, dans la France occupée, Jean Moulin œuvre pour unifier la résistance.


Mais si coaliser les mouvements combattants est déjà difficile, les faire cohabiter avec des responsables politiques de tous bords s’avère presque impossible.


Pourtant, De Gaulle fait venir Jean Moulin à Londres et le charge de créer le Conseil National de la Résistance


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin »

« Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin » de Jean-Yves Le Naour et les artistes Inaki Holgado et Marko, s’inscrit comme un chapitre captivant dans la série dédiée aux figures de la Résistance française.

L’album nous plonge dans les méandres politiques et les luttes intérieures de la France occupée, mettant en lumière le rôle crucial de Jean Moulin dans l’unification des factions résistantes.

Le récit démarre sur fond de rivalités entre les Alliés et les protagonistes français, avec De Gaulle et Moulin tentant de naviguer entre les ambitions de Giraud et les manoeuvres de l’occupant nazi. Ce contexte complexe est habilement exploré par Le Naour, qui dépeint Moulin non seulement comme un stratège militaire, mais aussi comme un homme politique habile et idéaliste, déterminé à préserver l’unité face aux divisions internes de la Résistance.

Les dessins de Holgado et Marko, d’un réalisme saisissant, capturent l’atmosphère sombre et clandestine de l’époque, renforçant l’immersion du lecteur dans les coulisses de la guerre secrète.

L’album est enrichi par un cahier documentaire approfondi, offrant un éclairage historique précieux sur les événements et la vie de Moulin, soulignant son impact durable sur la mémoire collective française.

À travers cette œuvre, Le Naour et son équipe nous rappellent l’importance de résister à l’oppression et de défendre les valeurs républicaines, faisant de Moulin un symbole intemporel de courage et de détermination.

« Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin » se distingue comme une contribution significative à la bande dessinée historique, offrant non seulement un récit palpitant mais aussi une réflexion profonde sur les défis moraux et politiques auxquels ont fait face les héros de la Résistance.


Jean Moulin était un haut fonctionnaire et résistant français, né en 1899 à Béziers. Il est connu pour son rôle de chef de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après des études de droit et une carrière dans l’administration, Moulin est nommé préfet de Chartres en 1939. Pendant l’occupation allemande, il est révoqué de ses fonctions et rejoint la Résistance.

En 1942, Moulin est envoyé à Londres pour coordonner l’action des mouvements de Résistance français avec le gouvernement en exil.

Il est ensuite parachuté en France pour prendre le commandement de la Résistance intérieure, sous le nom de code Rex.

Il parvient à unifier les différents mouvements de Résistance en France sous l’autorité du Conseil national de la Résistance (CNR).

En juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo à Caluire-et-Cuire, près de Lyon. Torturé pendant plusieurs jours, il ne révèle aucune information sur la Résistance et meurt des suites de ses blessures en juillet 1943.


Jean Moulin est devenu un symbole de la Résistance française et de l’unité nationale pendant la guerre. Il est considéré comme l’un des plus grands héros de la France et a reçu de nombreuses distinctions posthumes, dont la Médaille de la Résistance, la Croix de guerre 1939-1945 et la Légion d’honneur.


Musée de la Libération de Paris / Musée du Général Leclerc / Musée Jean Moulin


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

CaluireLyon

Madeleine, Résistante – T01 – La Rose dégoupillée

Album publié en 2021 aux éditions Dupuis.



La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs.

couverture bande dessinée Madeleine, Résistante

Du moins, jusqu’à ce que la Seconde Guerre mondiale n’éclate, que l’Exode ne jette la famille sur les routes et que l’adolescente, atteinte de tuberculose, soit envoyée dans un sanatorium perché dans les Alpes.

Pourtant, Madeleine est bien résolue à réaliser un projet fou et nécessaire : trouver des résistants et lutter contre l’occupant. Elle y parviendra, sous le nom de code « Rainer ».

Son entrée dans la Résistance ne sera que le premier acte d’un destin exceptionnel qu’elle raconte aujourd’hui dans une première trilogie nourrie des milliers de détails d’une mémoire qui n’a rien oublié…

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Madeleine, Résistante – Tome 1 – La Rose dégoupillée »

« Madeleine, Résistante – Tome 1 : La Rose dégoupillée » est une œuvre magistrale qui plonge le lecteur dans l’univers poignant de la Seconde Guerre mondiale, à travers les yeux de Madeleine Riffaud, une jeune résistante. Ce premier tome est scénarisé par Jean-David Morvan et illustré par Dominique Bertail.

Le récit de Madeleine, souvent considéré comme un témoignage précieux, offre une perspective intime et touchante sur son engagement précoce dans la Résistance. On souligne souligne l’habileté avec laquelle les auteurs dépeignent les relations personnelles de Madeleine, notamment avec son grand-père, et les moments de solidarité entre résistants. Ces interactions humaines, chargées d’émotion, enrichissent le récit et le rendent profondément humain​.

Les illustrations de Bertail sont saluées pour leur justesse et leur capacité à capturer l’atmosphère oppressante de l’époque. Les dessins, mêlant des touches de bleu et de blanc, rappellent les pages à l’encre d’antan et apportent une dimension littéraire et poétique à l’œuvre. Cette combinaison de visuel et de texte crée une symbiose parfaite, rendant la lecture aussi esthétique qu’instructive​​.

Le récit, bien plus qu’une simple bande dessinée historique, se veut également un rappel nécessaire des valeurs de courage et de solidarité en des temps troublés. En revisitant cette période sombre de l’histoire, « La Rose dégoupillée » nous rappelle l’importance de la mémoire et de l’héroïsme au quotidien.

Un ouvrage incontournable, à mettre entre toutes les mains, jeunes et moins jeunes, pour comprendre l’impact de la Résistance et l’importance de l’engagement personnel face à l’oppression.

« Madeleine, Résistante – Tome 1 : La Rose dégoupillée » est une œuvre d’une rare profondeur, à la fois émouvante et instructive, qui mérite toute l’attention des lecteurs.




Madeleine Riffaud était une résistante française pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a également participé à d’autres actions de la Résistance, telles que le transport de matériel et de documents clandestins, et l’aide à des prisonniers politiques à s’évader.

Après la guerre, Madeleine Riffaud a continué à militer pour les droits de l’homme et la paix. Elle est également devenue journaliste et écrivaine.

Madeleine a publié plusieurs livres sur ses expériences pendant la guerre et sur ses convictions politiques.

Elle est une figure importante de la Résistance française. Egalement un exemple de courage et de détermination dans la lutte contre l’oppression et l’injustice.