Catégorie : La première Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la première Guerre Mondiale (1914 1918)

La Faute au midi

Album publié en 2014 aux éditions Grand Angle.


Résumé éditeur

L’histoire vraie de trois innocents sacrifiés par la nation.

couverture bd La Faute au midi

Le 21 août 1914, les soldats provençaux du XVe corps sont lancés dans la bataille de Lorraine, sans appui d’artillerie.

C’est un massacre. 10 000 soldats sont fauchés par les obus et la mitraille avant même de voir un seul casque à pointe.

Pour Joffre, généralissime des armées françaises, cette défaite est catastrophique, car elle ruine ses plans.

Afin de se dédouaner, il rejette la faute sur les soldats du Midi, à la mauvaise réputation. Humble combattant…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Faute au midi »

Jean-Yves Le Naour, en collaboration avec le dessinateur A. Dan, nous livre avec « La Faute au Midi » une bande dessinée à la fois captivante et bouleversante, ancrée dans l’une des périodes les plus sombres de l’histoire française.

Ce récit se concentre sur l’injustice subie par les soldats du XVe Corps d’Armée, principalement issus du Sud-Est de la France, accusés à tort de lâcheté après la défaite de la bataille de Lorraine en août 1914.

Loin d’être une simple reconstitution historique, cette œuvre révèle la brutalité d’une guerre où les vies humaines sont sacrifiées sur l’autel des erreurs militaires et des préjugés. Le Naour excelle dans l’art de transformer des faits historiques en une narration poignante, rendant palpable l’angoisse et l’injustice ressenties par ces hommes.

extrait bd La Faute au midi

Le dessin d’A. Dan, à la fois sobre et expressif, ajoute une dimension visuelle intense, renforçant la tragédie vécue par les personnages.

« La Faute au Midi » est une œuvre indispensable pour ceux qui s’intéressent à la Première Guerre mondiale, offrant une réflexion profonde sur la mémoire collective et les erreurs du passé​

Les Harlem Hellfighters

Album publié en 2017 aux éditions Peirre de Taillac.


Résumé éditeur

L’incroyable histoire des premiers soldats noirs américains venus combattre en France en 1917.

couverture bd Les Harlem Hellfighters

« Harlem Hellfighters », tel est le nom qui fut donné aux soldats noirs américains du 369régiment d’infanterie.

C’est en raison de leur courage que les Allemands les surnommèrent les « combattants de l’enfer ».

Décorés par la France pour leur bravoure, ces new-yorkais furent ignorés par leur pays et leur héroïsme fut bientôt oublié… jusqu’à ce que Max Brooks fasse revivre leur histoire dans cette stupéfiante bande-dessinée dont les droits d’adaptation au cinéma ont été rachetés par Will Smith.

Né en 1972 à New York, Max Brooks est le fils du célèbre Mel Brooks (La Folle Histoire de l’espace, Frankenstein junior…).

Auteur de science-fiction très populaire, il a notamment écrit Guide de survie en territoire zombie et World War Z qui fut adapté au cinéma avec Brad Pitt dans le rôle principal.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Harlem Hellfighters »

« Les Harlem Hellfighters » de Max Brooks est une œuvre ambitieuse qui plonge les lecteurs dans l’histoire poignante du 369e régiment d’infanterie, une unité afro-américaine ayant combattu avec bravoure pendant la Première Guerre mondiale.

Ce roman graphique se distingue par sa volonté de mettre en lumière les défis et les injustices auxquels ces soldats ont été confrontés, non seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans un contexte raciste profondément ancré.

La narration de Brooks parvient à capturer l’intensité des combats et l’adversité persistante. Il ne se contente pas de raconter les faits historiques; il se lance également dans une réflexion sur le courage et la résilience des hommes qui ont dû surmonter des obstacles tant physiques qu’émotionnels.

extrait bd Les Harlem Hellfighters

L’illustration de Caanan White, en revanche, est incontestablement saisissante. Les dessins, détaillés et expressifs, renforcent le réalisme brutal de l’histoire. Chaque scène de bataille est rendue avec une telle précision que l’on ressent presque le chaos et la terreur des tranchées. La collaboration étroite entre Brooks et White se traduit par une cohérence visuelle et narrative qui maintient l’intérêt du lecteur tout au long de l’ouvrage.

« Les Harlem Hellfighters » est un témoignage puissant d’une époque troublée. Il s’agit d’une œuvre incontournable qui s’intéresse à l’histoire des minorités dans un contexte de guerre mondiale.

Entre Les Lignes

Album publié en 2014 aux Editions Daniel Maghen.


couverture bd Entre Les Lignes

Juillet 1918. Le lieutenant Marceau Lafougère est à la recherche de son régiment d’infanterie, à proximité du village de Cramaille, en Picardie.
À la veille de la deuxième bataille de la Marne, cet instituteur dans le civil arrive dans un village déserté, pousse la porte d’une école abandonnée et se retrouve au milieu des cahiers et des livres laissés là comme en plein milieu d’une leçon.
En fil rouge, la trajectoire et les archives d’un soldat ayant réellement existé. Les documents originaux, photos, lettres, manuels d’instruction, cartes d’état-major… sont reproduits en fac-similé et jalonnent le livre pour accompagner, renforcer et éclairer les grandes aquarelles et les récits en bande dessinée.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Entre Les Lignes »

Entre les lignes, signé Vincent Odin et Maël, transcende les codes de la bande dessinée traditionnelle pour offrir un véritable hommage aux poilus de la Première Guerre mondiale. Ce livre, à la croisée des genres, mêle avec une rare harmonie récits fictifs, photos d’archives, illustrations et extraits de carnets d’instruction. À travers ces éléments, le lecteur est immergé dans le quotidien brut et poignant des soldats, marqué par une guerre qu’ils n’ont pas choisie.

Le personnage de Julien Lafougère, instituteur devenu soldat, agit comme un fil conducteur. Par ses réflexions et son vécu retranscrits dans des notes manuscrites et des récits vibrants d’humanité, l’ouvrage témoigne de la manière dont un homme simple tente de maintenir un sens à son existence dans l’absurdité du conflit. Ce choix narratif confère au récit une profondeur singulière et une charge émotionnelle saisissante.

extrait bd Entre Les Lignes

Graphiquement, Entre les lignes brille par la qualité de ses illustrations, qui évoquent tour à tour la violence, la résilience et la camaraderie. Ces images, souvent entrecoupées de photographies d’époque et d’extraits de carnets militaires, renforcent l’authenticité de l’œuvre, tout en interpellant le lecteur sur la mémoire collective.

L’ouvrage se distingue aussi par son souci du détail : des schémas précis sur le maniement d’armes à des anecdotes à la fois tragiques et teintées d’ironie. Cet équilibre subtil entre réalisme et émotion rend Entre les lignes inoubliable, tout autant qu’indispensable, pour quiconque cherche à mieux comprendre l’impact humain de la Grande Guerre. Un récit où mémoire et art s’unissent pour transmettre, avec force, une histoire universelle.

J’ai tué – François-Ferdinand, Archiduc d’Autriche

Album publié en 2015 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

D’un geste, il a fait basculer le monde dans l’horreur.

couverture bd J'ai tué - François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

En ce début d’année 1914, l’Europe est au bord de l’explosion. À tout moment, les deux blocs antagonistes, Triple Alliance contre Triple Entente, peuvent entrer en conflit.

Dès les années 1912-1913, la région des Balkans se transforme en véritable poudrière. Lycéen pauvre et tuberculeux, Gavrilo Princip souhaite libérer les Serbes de Bosnie soumis à l’oppression autrichienne.

Accompagné par deux compagnons aussi exaltés que lui, Gavrilo décide d’aller assassiner l’Héritier du trône Austro-Hongrois lors de sa visite à Sarajevo.

Parti de Belgrade, le périple de ces trois pieds nickelés est un incroyable concours de circonstances. Nul n’aurait pu prévoir, et Gavrilo moins que quiconque, que par son geste, il allait faire basculer l’Europe dans la première Guerre Mondiale.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « J’ai tué – François-Ferdinand, Archiduc d’Autriche »

La bande dessinée « J’ai tué – François-Ferdinand, Archiduc d’Autriche«  de Michaël Le Galli et Héloret s’inscrit dans une collection ambitieuse dédiée aux figures historiques dont les actes ont bouleversé le cours de l’Histoire.

Ce tome, centré sur Gavrilo Princip et l’assassinat de l’héritier du trône austro-hongrois, se distingue par une approche minutieuse mais quelque peu distante.

Le scénario de Le Galli s’efforce de retracer avec fidélité les événements qui ont conduit à ce meurtre historique. Cependant, cette rigueur factuelle semble parfois se faire au détriment de l’engagement émotionnel du lecteur. Gavrilo Princip, malgré son rôle central, reste une figure énigmatique, dépeinte de manière trop lisse pour susciter une véritable empathie ou compréhension.

extrait bd J'ai tué - François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

Le dessin de Héloret, d’une grande précision, offre un cadre visuel agréable mais peut-être trop sage pour le contexte dramatique qu’il illustre. Les paysages bosniaques, rendus à l’aquarelle, contrastent avec la gravité du sujet, créant une distance qui empêche l’immersion complète.

Cette bande dessinée, si elle séduit par son approche didactique et son refus de tout manichéisme, laisse néanmoins un sentiment d’inachevé. Le choix d’une narration très factuelle, alliée à un graphisme académique, en fait un ouvrage qui plaira aux amateurs d’Histoire.

Une œuvre intéressante mais qui manque d’un supplément d’âme pour véritablement marquer les esprits.

Gavrilo Princip – L’homme qui changea le siècle

Album publié en 2014 aux éditions Futuropolis.


Résumé éditeur

couverture bd Gavrilo Princip - L'homme qui changea le siècle

28 juin 1914.

François-Ferdinand de Habsbourg, prince héritier de la couronne austro-hongroise, est assassiné à Sarajevo. Le jeu des alliances conduira au déclenchement de la Première Guerre mondiale.


Le geste de Gavrilo Princip, tout irrationnel qu’il puisse paraître, s’explique par l’oppression qui régnait dans les Balkans.


Confronté au désir d’indépendance des différentes nationalités de son empire, mais incapable de se réformer, la vieille dynastie provoquera, par son despotisme et son immobilisme, sa propre chute.


L’homme qui voulait libérer son peuple du joug autrichien enfantera le premier conflit mondial de l’humanité.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gavrilo Princip – L’homme qui changea le siècle »

Dans « Gavrilo Princip – L’homme qui changea le siècle« , Henrik Rehr livre une fresque historique dense et visuellement frappante, qui retrace le parcours de l’homme dont le geste a précipité l’Europe dans l’horreur de la Première Guerre mondiale.

Avec une précision documentaire, Rehr plonge le lecteur dans les arcanes politiques et sociales des Balkans du début du XXe siècle, où la tension palpable entre les différentes forces nationalistes et impérialistes trouve son point d’orgue dans l’attentat de Sarajevo.

L’auteur dépeint un jeune homme à la fois vulnérable et déterminé, emporté par des idéaux nationalistes exacerbés par la pauvreté et la frustration de l’échec. Le choix du noir et blanc, loin d’être anodin, confère à l’œuvre une intensité dramatique, chaque contraste soulignant la dualité des personnages et la gravité des événements. Les dessins, oscillant entre réalisme brut et stylisation graphique, capturent à la fois la dureté des conditions de vie et la montée inexorable vers la catastrophe.

extrait bd Gavrilo Princip - L'homme qui changea le siècle

Rehr ne cherche ni à justifier ni à diaboliser son protagoniste, mais plutôt à offrir une perspective nuancée sur un acte dont les répercussions ont résonné à travers le siècle. Cette œuvre, qui se situe à la croisée de l’histoire et de l’art, mérite sans conteste une place de choix dans la bibliothèque des amateurs de bandes dessinées historiques.

La guerre des loups – L’enfer du Lingekopf

Album publié en 2017 aux éditions Pierre de Taillac.


Résumé éditeur

couverture bd La guerre des loups - L'enfer du Lingekopf

Le narrateur, jeune paysan habitué au terrain vallonné, se voit incorporé au 14ème bataillon de chasseurs alpins lorsque la Première Guerre mondiale éclate.

Il y côtoie de jeunes soldats, d’horizons très différents, aux côtés desquels il doit d’abord affronter le froid et l’insupportable attente, dans l’ignorance. Puis les premiers affrontements ont lieu, et le narrateur est alors confronté aux « orages d’acier » et à la folie humaine en temps de guerre.

Se rappelant son pays natal, il s’identifie aux meutes de loups qui se réunissent pour survivre avant de sombrer lui aussi dans la folie.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La guerre des loups – L’enfer du Lingekopf »

Victor Lepointe nous plonge au cœur de la Première Guerre mondiale avec « La guerre des loups – L’enfer du Lingekopf« , une bande dessinée qui allie une précision historique à une atmosphère angoissante.

Le récit, qui se déroule en 1915 lors de la bataille du Linge, nous fait suivre une compagnie de chasseurs alpins français dans une lutte acharnée contre les forces allemandes. Lepointe, avec un souci du détail minutieux, parvient à capturer la brutalité des combats tout en explorant la psychologie complexe des soldats, une dimension souvent négligée dans les récits de guerre.

extrait La guerre des loups - L'enfer du Lingekopf

Ce qui distingue cette œuvre, c’est la manière dont elle équilibre l’intensité des batailles avec une profondeur narrative. Plutôt que de se perdre dans des représentations gratuites de violence, Lepointe préfère focaliser sur l’état mental des combattants, leur peur, leur résilience, et leur humanité face à l’horreur de la guerre. Le style visuel, avec ses teintes pâles et sa sobriété, renforce cette atmosphère pesante, rendant chaque page poignante.

« La guerre des loups – L’enfer du Lingekopf » est une œuvre qui mérite d’être lue, notamment pour sa capacité à mêler histoire et émotion avec une telle acuité. Elle s’impose comme une lecture incontournable pour les amateurs de récits de guerre.


Il Était Une Fois 1914

Album publié en 2014 aux éditions Abbaye de Stavelot.


Résumé éditeur

couverture bd Il Était Une Fois 1914

Espaces, Tourisme et Culture, l’association gestionnaire de l’Abbaye de Stavelot et de son site, prend place dans le calendrier officiel du centième anniversaire du début de la Première Guerre mondiale en organisant un événement d’envergure intitulé Il Etait Une Fois 1914.

Sous ce titre se cache une bande dessinée, œuvre inédite et collective qui rassemble une dizaine de dessinateurs et de scénaristes wallons. Ensemble, dans ce projet ambitieux et original, ces auteurs racontent la petite histoire dans la grande Histoire, au long de neuf récits illustrés qui ont pour cadre Stavelot, bien sûr, mais aussi Liège, Bruxelles ou encore Mons.

Des événements inédits ou moins connus de ces années noires sont évoqués, de l’invasion allemande à l’aide apportée en Wallonie par l’armée française, de la légende des anges de Mons à un massacre de civils, d’un haut fait de la Résistance au quotidien de la Croix-Rouge.

Un cahier graphique et pédagogique accompagne cette bande dessinée. Le lecteur y trouvera un complément d’information sur les différentes thématiques abordées dans chacun des récits fictifs ou véridiques.

Il Etait Une Fois 1914 est un album à mettre entre toutes les mains, des enfants aux moins jeunes, histoire d’encore et toujours rappeler que la défense de la démocratie et des libertés fondamentales passe par la solidarité et la résistance à l’oppression.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Il Était Une Fois 1914 »

La bande dessinée Il Était Une Fois 1914, publiée par l’Abbaye de Stavelot, se distingue comme une œuvre collective ambitieuse et poignante, rassemblant une dizaine d’artistes belges autour du thème de la Première Guerre mondiale.

En revisitant neuf récits ancrés dans différentes régions de Wallonie et de Bruxelles, les auteurs nous offrent une mosaïque d’histoires, tantôt réelles, tantôt légendaires, qui mettent en lumière les épreuves et les résistances des populations locales face à l’occupation allemande.

Chaque artiste apporte sa propre interprétation graphique, ce qui confère à l’album une diversité visuelle fascinante. Par exemple, les dessins détaillés de Philippe Jarbinet et les illustrations évocatrices de Marco Venanzi enrichissent considérablement la narration, créant un contraste marqué entre les styles, tout en respectant l’atmosphère sombre de l’époque.

L’une des réussites majeures de cet album réside dans sa capacité à combiner pédagogie et émotion. Le cahier graphique, qui clôt l’ouvrage, propose un contexte historique indispensable pour comprendre la portée de chaque récit. Cet ajout permet non seulement de renforcer l’immersion du lecteur, mais aussi de souligner l’importance de la mémoire collective.

Il Était Une Fois 1914 n’est pas seulement une bande dessinée historique; c’est un hommage en BD aux victimes et héros anonymes de la Grande Guerre.

Ce projet, tout à la fois ambitieux et touchant, mérite une reconnaissance pour sa contribution à la culture mémorielle belge.

Verdun – Intégrale

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


Résumé éditeur

couverture bd Verdun - Intégrale

Décembre 1915.

Les Allemands semblent préparer une attaque d’envergure sur l’un des points stratégiques de la ligne de défense française. Si Verdun tombe, la guerre pourrait définitivement basculer en faveur de l’Allemagne.

Malgré les nombreuses mises en garde, le général Joffre, commandant en chef des forces françaises, se refuse à renforcer la zone, persuadé que la vraie bataille se jouera en Champagne.

Quand en janvier 1916 l’attaque ne fait plus le moindre doute, il semble bien tard pour réagir. Seul un miracle pourrait sauver Verdun.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Verdun – Intégrale »

Retrouvez les avis sur chaque album via les fiches des albums seuls ci dessous.


Verdun – Tome 3 – Les Fusillés de Fleury

Album publié en 2018 aux éditions Grand Angle.


Résumé éditeur

« Je t’embrasse pour la dernière fois, comme un fou. Crie après ma mort contre la justice militaire. »

couverture bd Verdun - Tome 3 - Les Fusillés de Fleury

Dans sa dernière lettre à sa femme, le 11 juin 1916, le sous-lieutenant Gustave Herduin, fusillé sans jugement sur le champ de bataille de Verdun, clame son innocence.

Pour Fernande, son épouse, commence alors une bataille judiciaire de longue haleine pour obtenir sa réhabilitation. Plainte contre les chefs qui ont condamné arbitrairement son mari, polémique de presse, scandale parlementaire, tout est bon pour alerter l’opinion et forcer la main au ministre de la Guerre qui ne veut pas rouvrir le dossier.

Voici l’histoire de dix ans de combat, une histoire d’amour et de fidélité, au nom de la justice et de l’honneur.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Verdun – Tome 3 – Les Fusillés de Fleury »

La bande dessinée « Verdun – Tome 3 – Les Fusillés de Fleury« , conçue par Jean-Yves Le Naour et magnifiquement illustrée par Iñaki Holgado, se distingue comme une œuvre remarquable dans la littérature graphique historique.

En nous plongeant dans l’histoire poignante de Gustave Herduin, exécuté sans jugement durant la bataille de Verdun, Le Naour ne se contente pas de nous narrer un simple épisode de la Première Guerre mondiale. Il nous invite à méditer sur les notions de justice, d’honneur et de mémoire.

Le récit est un puissant hommage à Fernande Herduin, qui, par son combat inlassable pour réhabiliter la mémoire de son mari, devient une figure emblématique du courage et de la détermination face à l’injustice. Le scénario, solidement ancré dans des faits historiques, est porté par une narration fluide et des dialogues percutants qui captivent le lecteur du début à la fin.

extrait bd Verdun - Tome 3 - Les Fusillés de Fleury

Le talent d’Holgado se manifeste dans chaque planche, où les traits subtils des personnages et l’utilisation judicieuse des ombres et des lumières créent une atmosphère lourde de tension et d’émotion. La palette de couleurs, souvent sombre, accentue le caractère dramatique de l’histoire, rendant justice à la gravité des événements décrits.

Cette bande dessinée n’est pas seulement un récit historique, mais aussi un plaidoyer pour la vérité et la réhabilitation. Le Naour et Holgado réussissent ici une œuvre émouvante et profondément humaine, qui résonnera longtemps dans l’esprit de ses lecteurs


Verdun – Tome 2 – L’agonie du fort de Vaux

Album publié en 2017 aux éditions Grand Angle.


Résumé éditeur

Une résistance aussi héroïque que désespérée.

couverture bd Verdun -Tome 2 - L'agonie du fort de Vaux

Juin 1916.

Le commandant Raynal, un officier blessé, se porte volontaire pour une mission désespérée : prendre le commandement du fort de Vaux, aux avant postes des lignes françaises et tenir tête à l’offensive allemande qui avance.

Sans moyens et dans des conditions épouvantables, Raynal et ses hommes vont
pourtant se battre avec acharnement, assoiffés et ne tenant que grâce au maigre espoir de l’arrivée de renforts ou d’une contre-offensive salvatrice…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Verdun – Tome 2 – L’agonie du fort de Vaux »

Dans « Verdun – Tome 2 : L’agonie du fort de Vaux« , Jean-Yves Le Naour nous livre une bande dessinée captivante qui allie la rigueur historique à une mise en scène poignante des horreurs de la Première Guerre mondiale.

Ce second tome plonge le lecteur dans l’enfer de la bataille pour le fort de Vaux, où le commandant Raynal et ses hommes luttent contre une offensive allemande écrasante. Le scénario, admirablement construit, met en lumière les dilemmes moraux et les souffrances de ces soldats qui, malgré des conditions épouvantables, résistent avec un courage désespéré.

Le Naour parvient à capter l’attention du lecteur en dressant un portrait nuancé de Raynal, un homme à la fois déterminé et vulnérable. Les dialogues, parfois laconiques mais toujours chargés de sens, ajoutent une profondeur émotionnelle qui rend ce récit historique d’autant plus saisissant.

extrait Verdun - Tome 2 - L'agonie du fort de Vaux

Le travail d’Iñaki Holgado au dessin complète parfaitement le texte. Ses illustrations, qui oscillent entre le chaos des combats et les moments d’introspection, transportent le lecteur au cœur des tranchées et des ruines du fort. La qualité graphique est indéniable, chaque planche étant imprégnée d’une atmosphère pesante qui reflète la brutalité du conflit.

Ce tome réussit à offrir une évocation puissante de la résistance héroïque des poilus. C’est une œuvre qui parvient à captiver et émouvoir, un véritable hommage à ceux qui ont vécu cette période sombre de notre histoire.