Catégorie : Classique Du 20ème Siècle

Le Premier Amour

Album publié en 2025 aux éditions Grand Angle.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Marcel Pagnol écrite en 1934 et publiée pour la première fois en février 1974.

Un conte poétique, inspiré d’un scénario original de Marcel Pagnol, qui raconte l’invention de l’amour et la découverte du feu.

Au temps de la préhistoire, à la fête du printemps, deux jeunes gens se rencontrent et tombent amoureux l’un de l’autre, d’un amour exclusif. lls proclament leur droit à la monogamie, contraire à la loi de la tribu et en sont chassés.
Ils errent de caverne en caverne affrontant seuls les bêtes sauvages. Un ermite leur enseigne le pouvoir des plantes et le mystère de la fécondation. Un enfant naît mais la sécheresse menace.
La pluie salvatrice va-t-elle revenir et sauver ainsi ce premier amour ?

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Premier Amour »

La BD sortira en avril 2025.

Gatsby le magnifique en bande dessinée

Bande dessinée publiée en 2023 aux éditions Contre-dires.


Adapté du roman de Francis Scott Fitzgerald publié en 1925.

couverture bd Gatsby le magnifique en bande dessinée

Dans les années 1920, au cœur des Années folles, le jeune millionnaire Jay Gatsby organise des fêtes extravagantes dans son manoir de Long Island, mais même pour son voisin Nick Carraway, sa véritable personnalité reste une énigme.

Pete Katz nous livre ici une fidèle adaptation graphique du roman de F. Scott Fitzgerald.

À travers un récit aussi coloré que palpitant, qui nous dévoile le passé de Gatsby – et son obsession pour la charmante Daisy Buchanan – ce roman graphique nous entraîne dans ce contre moderne, abordant des thèmes universels tels que la passion, la lutte des classes et la poursuite du rêve américain.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gatsby le magnifique »

Avec « Gatsby le Magnifique« , Peter Katz nous offre une adaptation graphique somptueuse du roman emblématique de F. Scott Fitzgerald.

Fidèle au texte original, Katz parvient à transposer l’essence des Années folles et la tragédie de Jay Gatsby avec une précision remarquable. Les illustrations, vibrantes et minutieusement détaillées, plongent le lecteur dans l’opulence et les excès de l’époque, tout en soulignant les thèmes universels de la passion, de la lutte des classes et du rêve américain.

extrait bd Gatsby le magnifique en bande dessinée

La force de cette bande dessinée réside dans sa capacité à rendre accessible une œuvre littéraire complexe à un public plus large, notamment les jeunes lecteurs.

On ne peut que saluer la manière dont Katz capte l’ambiance et les émotions du roman, tout en insufflant une nouvelle vie à cette histoire intemporelle. Les personnages, dessinés avec une grande expressivité, et les décors luxueux, renforcent l’immersion dans le monde de Gatsby, rendant chaque page captivante​​.

Cette adaptation en bande dessinée est une réussite incontestable. Elle honore le chef-d’œuvre de Fitzgerald tout en offrant une expérience visuelle et narrative enrichissante. Une lecture incontournable pour les admirateurs du roman et les novices curieux de découvrir cette histoire sous un nouveau jour.

L’Écume des jours

Album publié en 2020 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Boris Vian publiée en 1966.

couverture bd L Écume des jours

Jeune homme fortuné, Colin est tourmenté par son célibat. Jusqu’au jour où il rencontre Chloé, la femme de sa vie. Le bonheur est à portée de main.
Mais il ne saurait durer. Chloé d’ailleurs toussote.
Diagnostic : dans son poumon pousse un nénuphar, que Colin s’épuise à soigner. Mais rien n’y fait. Son état s’aggrave, si bien que leur maison rapetisse, se délabre. Tout devient étriqué, étouffant.

« Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements a priori. Il apparaît, en effet, que les masses ont tort, et les individus toujours raison. Il faut se garder d’en déduire des règles de conduite : elles ne doivent pas avoir besoin d’être formulées pour qu’on les suive. Il y a seulement deux choses : c’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles, et la musique de La Nouvelle-Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître, car le reste est laid, et les quelques pages de démonstration qui suivent tirent toute leur force du fait que l’histoire est entièrement vraie. puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité, en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion. On le voit, c’est un procédé avouable, s’il en fut« .
La Nouvelle-Orléans. 10 mars 1946.. (Avant-propos de Boris Vian à L’écume des jours).

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Écume des jours »

Adapter un monument littéraire comme L’Écume des jours de Boris Vian représente un défi de taille, que Jean-David Morvan et Marion Mousse relèvent avec une audace singulière.
Leur choix d’un graphisme en noir et blanc, d’une esthétique tantôt minimaliste, tantôt foisonnante, évoque un univers où la poésie visuelle rencontre le surréalisme littéraire de l’œuvre originale. Les contrastes marqués et les lignes dynamiques insufflent à cette bande dessinée une vie propre, tout en rendant hommage à l’onirisme du roman.

La narration, fidèle à l’intrigue, parvient à retranscrire l’émotion et l’absurde des situations vécues par Colin, Chloé et les autres personnages. Les scènes clés, notamment celles où le nénuphar devient une allégorie omniprésente, sont transposées avec une intensité graphique saisissante. Malgré un style visuel qui peut dérouter, cette approche reflète parfaitement l’étrangeté et la beauté de l’univers de Boris Vian.

Cette bande dessinée offre une relecture audacieuse et pertinente d’un classique intemporel. Une œuvre riche de sens, à la fois fidèle et innovante. C’est un voyage visuel et littéraire qui ouvre une nouvelle porte vers l’imaginaire de Boris Vian, offrant aux lecteurs une occasion de redécouvrir ce chef-d’œuvre sous un œil différent.

L’Arrache-cœur

Album publié en 2012 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Boris Vian publiée en janvier 1953.

couverture bd L'Arrache-cœur

Un psychiatre souffre d’un tel vide existentiel qu’il cherche désespérément quelqu’un à psychanalyser afin de procéder à une identification totale ; une mère névrosée ne pardonne pas à son mari les douleurs de l’enfantement ; un prêtre adepte du spectaculaire prône que la religion restera à jamais un luxe…
Voilà un coin de campagne où les uns et les autres présentent de bien curieuses réactions.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Arrache-cœur »

L’adaptation en bande dessinée de L’Arrache-cœur par Jean-David Morvan et Maxime Péroz réussit un défi de taille : transposer l’univers poétique et troublant de Boris Vian dans des case BD tout en respectant la profondeur du texte d’origine. Dès les premières pages, nous sommes immergés dans un monde où absurdité et humanité se côtoient, où les dialogues incisifs prennent vie avec une précision remarquable.

Le trait de Maxime Péroz, à la fois vif et délicat, accompagne parfaitement l’étrangeté des situations décrites. Les personnages, expressifs et singuliers, donnent un visage tangible aux émotions complexes du roman. On ne peut qu’être saisi par certaines scènes visuelles marquantes qui illustre avec force la tension entre grotesque et beauté.

extrait bd L'Arrache-cœur

La narration légèrement linéaire permet d’offrir une lecture accessible sans diluer la richesse des thématiques abordées, telles que la maternité, la liberté et l’absurde de l’existence. La collaboration entre Jean-David Morvan et Maxime Péroz aboutit à une œuvre profondément respectueuse du roman original.

Cette bande dessinée ne se contente pas d’adapter le roman : elle permet de le redécouvrir sous un angle nouveau et captivant. Une réussite.


Gatsby le magnifique

Bande dessinée publiée en 2013 aux éditions Gallimard.


Adapté du roman de Francis Scott Fitzgerald publié en 1925.

couverture bd Gatsby le magnifique

Dans la Chine des années 2000, Nick Carraway, petit architecte, s’installe à Shanghaï.

Non loin de lui vivent Tom et Daisy Buchanan, la cousine de Nick, ainsi qu’un jeune millionnaire, Jay Gatsby. Sa villa luxueuse est le théâtre de fêtes somptueuses où se côtoient le pire et le meilleur de la société chinoise.

Invité à son tour, Nick devient l’ami et le confident de Gatsby.

Il apprend que derrière ces fastes se cachent un passé trouble mais surtout le désir impérieux de reconquérir Daisy, perdue quelques années auparavant.

Entre ces personnages, l’étau se resserre jusqu’à l’inexorable et tragique dénouement.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gatsby le magnifique »

Benjamin Bachelier, en collaboration avec Stéphane Melchior, offre une réinterprétation graphique captivante du classique de Fitzgerald, transposant habilement l’histoire dans le Shanghai moderne. Cette adaptation conserve la profondeur thématique de l’original tout en y apportant une nouvelle perspective culturelle.

L’intrigue suit Nick Carraway, un architecte plongé dans l’opulence et les mystères entourant Jay Gatsby. Bachelier réussit à capturer l’essence des personnages et des événements, tout en rendant hommage aux thèmes de l’illusion, du rêve américain et de la désillusion amoureuse. Le décor de Shanghai ajoute une touche d’exotisme et de modernité qui revitalise le récit​.

extrait bd Gatsby le magnifique

Les illustrations sont le point fort de cette bande dessinée, avec des couleurs riches et des détails minutieux qui plongent le lecteur dans l’ambiance festive et mélancolique des soirées de Gatsby.

« Gatsby le magnifique » de Bachelier est une œuvre visuellement éblouissante et thématiquement riche, offrant une nouvelle vie au chef-d’œuvre de Fitzgerald tout en respectant son héritage littéraire.

Une lecture incontournable pour les amateurs de bandes dessinées et les admirateurs du roman original.

Les Clients d’Avrenos

Album publié en 2025 aux éditions Dargaud.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de George Simenon publiée en 1935.

couverture bd Les Clients d'Avrenos

Ankara, 1935. Au cabaret du Chat noir, Bernard de Jonsac boit un verre avec Nouchi, une entraîneuse. Sans le sou, celle-ci lui demande de l’emmener avec lui à Stamboul. Nouchi rêve d’autres horizons. Elle rêve surtout d’argent qui coulerait à flots, car « c’est trop bête d’être pauvre ».

À Stamboul, Jonsac l’introduit dans son cercle de connaissances. Nouchi fait sensation auprès de ses amis, amateurs de haschich et de poésie, accros aux palabres et à la vie de bohème.

Mais elle a « horreur des hommes », comme elle le dit elle-même. Sa relation avec Jonsac, qui lui propose de l’épouser pour lui éviter d’être expulsée, reste platonique, au grand désespoir de celui-ci. Nouchi continue cependant à faire tourner la tête de ceux qu’elle rencontre, mais un drame bouleversera bientôt cette vie d’insouciance et de plaisirs…

Après La neige était sale, Jean-Luc Fromental adapte un autre « roman dur » de Simenon. Les Clients d’Avrenos met en scène un couple improbable dans le cadre enchanteur de la Turquie de l’entre-deux-guerres, magnifiée par le trait sensible et les subtils jeux d’ombres de Laureline Mattiussi.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Clients d’Avrenos »

Adaptée du roman éponyme de Georges SimenonLes Clients d’Avrenos par Jean-Luc Fromental et Laureline Mattiussi est une œuvre captivante qui plonge le lecteur dans l’Istanbul des années 1930, un univers à la fois sensuel et décadent.

Une narration captivante et psychologique

Le récit suit Bernard de Jonsac, un employé terne de l’ambassade française à Istanbul, et Nouchi, une jeune danseuse hongroise pleine de charme et d’ambiguïté.
Leur relation improbable oscille entre camaraderie forcée et désirs inassouvis, alors que Jonsac épouse Nouchi pour lui éviter l’expulsion.
Jean-Luc Fromental capte avec justesse les tensions sous-jacentes entre ces deux âmes errantes, tout en dépeignant un microcosme d’expatriés et de marginaux hantés par leurs propres failles. L’intrigue minimaliste cède la place à une étude psychologique où chaque interaction révèle un peu plus la complexité des personnages.

Un style graphique envoûtant
Laureline Mattiussi sublime le récit avec un trait expressif et des visages évoquant Modigliani. Ses jeux d’ombres et ses aplats de couleurs vives traduisent à merveille l’atmosphère capiteuse des nuits stambouliotes.
Les scènes regorgent de détails immersifs : cabarets enfumés, lumières tamisées du Bosphore, ou encore moments suspendus où le temps semble s’effacer. Ce style visuel amplifie les émotions du récit tout en rendant hommage à l’exotisme et à la noirceur du cadre historique.

Une œuvre incontournable
Les Clients d’Avrenos est bien plus qu’une adaptation : c’est une réinterprétation artistique qui magnifie le texte original tout en affirmant une identité graphique forte. Cette bande dessinée séduira les amateurs de récits psychologiques profonds et d’ambiances envoûtantes. Une réussite absolue pour les passionnés de Georges Simenon.

Hercule Poirot – Le Noël d’Hercule Poirot

Album publié en 2023 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre Agatha Christie publié le 19 décembre 1938.

couverture bd Hercule Poirot - Le Noël d'Hercule Poirot

Quoi de plus beau et de plus romantique qu’une famille réunie à quelques jours de Noël ?

L’occasion de se retrouver, de partager la chaleur d’un foyer alors que la neige tombe au-dehors.

Mais le vieux Siméon Lee n’est pas du genre sentimental et, s’il a réuni ses enfants autour de lui, c’est qu’il a des choses à leur annoncer, ce qui risque de ne pas plaire à tout le monde. De ne pas plaire au point de tuer ? 

Pour Hercule Poirot, en visite chez son ami le colonel Johnson, une vieille connaissance rencontrée autour du Drame en trois actes, élucider un crime sera le plus beau des cadeaux de Noël !

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Hercule Poirot – Le Noël d’Hercule Poirot »

Avec Le Noël d’Hercule Poirot, Isabelle Bottier nous livre une adaptation convaincante et captivante du célèbre roman d’Agatha Christie.

Cette bande dessinée plonge immédiatement le lecteur dans l’ambiance feutrée et mystérieuse d’un manoir anglais des années 1930, où les tensions familiales explosent sous le vernis festif des célébrations de Noël.

Le scénario, fidèle à l’intrigue originale, s’articule avec fluidité autour de l’assassinat du patriarche Siméon Lee. Isabelle Bottier réussit à maintenir un rythme soutenu, en prenant soin de détailler les personnalités complexes des personnages, tout en distillant habilement les indices pour les amateurs d’enquêtes. L’ensemble de l’histoire est parfaitement adapté au format bande dessinée, et le huis clos familial est d’autant plus oppressant que l’enquête progresse.

extrait bd Hercule Poirot - Le Noël d'Hercule Poirot

Le trait élégant et précis de Callixte s’accorde idéalement avec l’atmosphère rétro du récit. Ses illustrations soignées offrent des décors immersifs et des personnages aux expressions minutieusement travaillées. Les couleurs, particulièrement bien choisies, renforcent à la fois la chaleur des fêtes et la froideur de la tragédie qui s’y joue.

Le Noël d’Hercule Poirot est une réussite à la fois pour les fans d’Agatha Christie et les amateurs de bandes dessinées policières. Isabelle Bottier et Callixte parviennent à capturer tout le suspense et la tension de l’enquête de Poirot, tout en apportant un charme visuel indéniable.

Une œuvre qui trouvera sa place sous le sapin, entre nostalgie et frissons.

L’Homme qui s’évada

Album publié en 2006 aux éditions Actes Sud.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Albert Londres publiée en 1928.

couverture bd L'Homme qui s'évada

Quand le bagnard Dieudonné, condamné pour avoir connu la bande à Bonnot, s’évada de Cayenne, le grand reporter Albert Londres vint aussitôt lui prêter main forte.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui s’évada »

Laurent Maffre, en adaptant le récit d’Albert Londres, propose avec « L’Homme qui s’évada » une œuvre dense et marquante, tant par son sujet que par son traitement graphique.

Publiée en 2006, cette bande dessinée retrace l’histoire vraie d’Eugène Dieudonné, un anarchiste condamné injustement au bagne de Cayenne et son évasion audacieuse, soutenue par le journaliste Albert Londres.

Le talent de Maffre réside dans sa capacité à rester fidèle au récit original tout en insufflant une intensité dramatique palpable. On soulignera la rigueur documentaire de l’œuvre, qui parvient à rendre justice aux conditions inhumaines des bagnards tout en dénonçant les injustices sociales de l’époque.

Graphiquement, Maffre opte pour un style sobre mais expressif. Les visages des personnages, marqués par des traits épurés, ajoutent une dimension universelle aux souffrances décrites. Cette simplicité graphique permet de se concentrer sur le récit et les émotions qu’il suscite, même si certains lecteurs trouvent les portraits parfois trop caricaturaux.

Le scénario, découpé en plusieurs chapitres, suit un rythme soutenu, parfois un peu trop soutenu en raison de la fidélité au texte d’Albert Londres. Cependant, cette approche permet de plonger profondément dans l’histoire de Dieudonné et de ressentir la brutalité de son destin.

« L’Homme qui s’évada » est une œuvre essentielle pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et aux luttes pour la justice. Maffre réussit à offrir une réflexion puissante sur la liberté et la dignité humaine.

Cité de Verre

Album publié en 2022 aux éditions Actes Sud.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Paul Aster publié en 1985.

couverture bd Cité de Verre

Un coup de fil reçu au milieu de la nuit plonge Quinn, un auteur de série noire, dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu’il aurait pu imaginer.

De cette aventure, alliant un humour kafkaïen à un sens du suspense digne de Hitchcock, la ville illimitée, insaisissable – New York –, est le théâtre au sens le plus accompli du terme : c’est à la fois le lieu privilégié des rencontres aléatoires et la scène de l’incongruité métaphysique.

Ce projet, initié par Art Spiegelman, est une remarquable adaptation en bande dessinée du célèbre roman éponyme de Paul Auster (premier volume de sa Trilogie new-yorkaise) par le grand dessinateur américain David Mazzucchelli, admiré pour ses brillantes versions de Batman et Daredevil.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cité de Verre »

La bande dessinée « Cité de Verre« , adaptée du roman éponyme de Paul Auster, est une œuvre fascinante et complexe qui a su transposer l’ambiance et les thèmes du roman original dans un format graphique avec brio. Le travail de David Mazzucchelli, associé au scénariste Paul Karasik, offre une nouvelle dimension à l’histoire tout en respectant l’essence du texte de Auster.

L’intrigue suit Daniel Quinn, un auteur de romans policiers qui se retrouve embarqué dans une étrange enquête après avoir reçu des appels destinés à un détective nommé Paul Auster. Cette intrigue, qui commence comme un polar classique, évolue rapidement en une exploration labyrinthique de l’identité, de la réalité et de la fiction.

extrait bd Cité de Verre

Mazzucchelli et Karasik ont réussi à capturer la nature mystérieuse et introspective du roman à travers un style graphique noir et blanc qui accentue l’atmosphère énigmatique et oppressante de l’histoire​​.

L’adaptation de Mazzucchelli se distingue par son utilisation innovante du médium de la bande dessinée. Les pages sont souvent structurées de manière à refléter le contenu narratif, avec des vignettes qui se transforment en fenêtres, en cellules, ou en plans de rue, ajoutant ainsi une couche visuelle qui enrichit l’expérience de lecture. Cette approche visuelle permet de mieux comprendre les thèmes sous-jacents du roman, comme la fragilité de l’identité et le pouvoir de la fiction, en les matérialisant graphiquement​​.

On loue la BD pour son intelligence, sa maîtrise technique et sa capacité à réinventer le texte original tout en lui restant fidèle. Les retournements de situation imprévisibles et les réflexions profondes sur le langage et la mémoire sont particulièrement appréciés.

« Cité de Verre » de David Mazzucchelli est une bande dessinée de haute volée, qui non seulement respecte mais enrichit le roman de Paul Auster.

Une lecture incontournable pour les amateurs de romans graphiques et de littérature contemporaine.

Les chefs-d’œuvre de Lovecraft – Les Chats d’Ulthar

Album publié en 2025 aux éditions Ki-oon.


Résumé éditeur

Adapté de la nouvelle de Howard Phillips Lovecraft publiée en novembre 1920.

couverture bd Les Chats d'Ulthar

Les meilleurs récits de Lovecraft en manga et au format roman graphique !

Face aux puissances qui le dépassent, l’homme doit rester à sa place…
À Ulthar, les chats sont omniprésents. Ils envahissent ses rues et observent ses habitants… Personne n’a le droit de s’en prendre à eux depuis qu’un terrible événement a prouvé leur esprit de vengeance…

Barzai, savant respecté de la ville, est à l’origine de cette règle hors du commun. Mais nul n’est à l’abri de l’orgueil, pas même le plus sage des hommes. Obsédé par la connaissance, il brise tous les tabous, quitte à s’attirer la colère des dieux…
Kuranès, lui, est possédé par le rêve de la fabuleuse cité imaginaire de Céléphaïs. Pour l’atteindre, il est prêt à tout, même à risquer le sommeil éternel…

Après le mythe de Cthulhu, découvrez trois nouvelles du cycle du rêve par le maître de l’occulte, H. P. Lovecraft !
Ici, les hommes sont les artisans de leur propre malheur… Noirceur d’âme, hubris ou illusion, peu importe la raison : la défaite est inéluctable face aux esprits qui régissent le monde !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Chats d’Ulthar »

Le manga sortira en 2025.