Catégorie : Classique Du 20ème Siècle

La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse

Bande dessinée publiée en 2006 aux éditions Petit à Petit.


D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.

couverture bd La Guerre des Boutons - Tome 2 - La forteresse

Voici la suite et fin de l’adaptation pétillante du succès littéraire de Louis Pergaud, et succès cinématographique depuis l’adaptation d’Yves Robert en 1962.

On y retrouve les deux armées au point où on les avait laissées à la fin du tome 1 : après leur victoire triomphante sur les Velrans, les Longevernes sont en possession du trésor de guerre, quand soudain, en plein milieu de la salle de classe, les poches de La Crique craquent laissant s’échapper tous les précieux boutons !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse »

Mathieu Gabella et Khaz nous plongent, avec « La Forteresse », dans le dénouement palpitant de leur adaptation du classique de Louis Pergaud. Ce second tome, qui fait suite à « La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor », maintient l’intensité du récit en explorant les rivalités enfantines avec un regard à la fois fidèle et moderne.

L’intrigue s’ouvre sur un climat de triomphe pour les Longevernes, qui, après avoir défait les Velrans, se retrouvent détenteurs d’un butin inattendu. Toutefois, la lutte pour la suprématie n’est pas terminée, et ce trésor symbolique relance les hostilités entre les deux clans. Gabella parvient à capturer avec justesse les jeux de pouvoir et d’innocence qui caractérisent les relations entre ces jeunes protagonistes, tout en injectant une touche d’humour acerbe qui évite à l’histoire de sombrer dans la noirceur.

Khaz, quant à lui, nous offre un travail graphique remarquable. Ses illustrations, vibrantes et expressives, donnent vie aux émotions complexes des personnages.

« La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse » est une conclusion satisfaisante pour les amateurs du genre, même si elle ne parvient pas toujours à surmonter les défis inhérents à l’adaptation d’une œuvre littéraire aussi emblématique.


La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor

Bande dessinée publiée en 2005 aux éditions Petit à Petit.


D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.

couverture bd La Guerre des Boutons - Tome 1 - Le trésor

Longeverne, et Velran…

Deux villages dans lesquels depuis des générations, on est élevé dans le mépris du camp adverse. Et l’on y commence très tôt. Dès qu’une rencontre est possible, l’armée de Longeverne vient défier celle de Velran.

La lutte est âpre, les combats éprouvants, les guerriers, valeureux, même s’ils sont hauts comme trois pommes.

Depuis peu, la bataille prend un nouveau tournant : sur les vêtements des vaincus, on coupe tout ce qui dépasse : les bretelles, les lacets, les ceintures, et bien sûr les boutons !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor »

Mathieu Gabella, en collaboration avec Valérie Vernay, revisite avec « Le Trésor », premier tome de La Guerre des Boutons, un classique de la littérature française.

Leur adaptation de l’œuvre de Louis Pergaud se distingue par une approche à la fois respectueuse et innovante, offrant une plongée rafraîchissante dans cet univers où l’innocence de l’enfance se mêle à des rivalités parfois féroces.

Le talent de Vernay se manifeste pleinement à travers des illustrations empreintes de douceur et de chaleur, qui contrastent délicieusement avec la violence symbolique des affrontements entre les jeunes protagonistes. Son travail sur les couleurs renforce l’immersion du lecteur, le plongeant dans une ambiance nostalgique, presque bucolique, qui rappelle les après-midis passés à l’extérieur, loin des préoccupations des adultes.

Gabella, quant à lui, maîtrise l’art de la réécriture en restituant avec fidélité l’esprit facétieux et le langage coloré des enfants de Longeverne et Velran. Cette adaptation est une œuvre divertissante et enrichissante, qui parvient à séduire tant les nouveaux lecteurs que ceux qui gardent un souvenir ému du texte original.

« La Guerre des Boutons – Tome 1 : Le trésor«  se positionne comme une bande dessinée à la fois accessible et fidèle, une véritable passerelle entre les générations, illustrant avec brio l’éternelle quête de reconnaissance et de pouvoir qui anime les jeux d’enfants.


Kadath – L’inconnue

Bande dessinée publiée en 2023 aux éditions Black River.


Adapté du roman de H. P. Lovecraft publié en 1943 (écrit entre 1926 et 1927).

couverture bd Kadath - L'inconnue

 » Hei! Aa-shanta nygh ! Va-t’en ! Renvoie les dieux de la
Terre dans leur repaire de Kadath l’inconnue, et prie l’espace tout
entier de ne jamais me rencontrer sous mes mille autres formes…; car je suis Nyarlathotep, le Chaos Rampant !
« 

Randolph Carter, voyageur au pays des rêves, tente de ne pas se réveiller avant d’avoir atteint son objectif, l’inaccessible Kadath : la demeure des dieux, un lieu de fantastique et d’imagination débordante.
Carter parcourt un monde rempli de menaces et de monstres abominables, mais aussi de palais, de cités exubérantes et de paysages qui rappellent à l’homme son rôle insignifiant sur le gigantesque échiquier cosmique.

Quelles sont les raisons de continuer quand tout autour de soi est terrifiant et mortel ? Kadath peut apporter des réponses à cette question !
Une adaptation sans précédent de La Quête onirique de Kadath l’inconnue de H. P. Lovecraft.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Kadath – L’inconnue »

Avec « Kadath – L’inconnue« , Florentino Flórez réussit une prouesse rare : transposer l’univers labyrinthique de H. P. Lovecraft en une bande dessinée captivante et accessible.

Dès les premières pages, le lecteur est happé par l’atmosphère énigmatique des contrées rêvées de Randolph Carter. Les illustrations signées Guillermo Sanna et Jacques Salomon transmettent une force visuelle singulière. Les paysages fantasmagoriques et les créatures fascinantes se mêlent pour recréer le sentiment de vertige propre à l’auteur original.

Florentino Flórezenrichit le récit par l’ajout d’un compagnon félin, offrant à la narration une légèreté et une humanité qui tranchent avec les tonalités parfois austères de Lovecraft . Ce choix permet d’équilibrer l’introspection du héros avec des dialogues fluides et des moments d’interaction captivants. La structure narrative, complexe mais maîtrisée, garantit une lecture immersive qui respecte l’héritage littéraire tout en le réinventant.

Force est de constater que l’imaginaire de Lovecraft est ici abordé avec audace et sensibilité. « Kadath – L’inconnue » se positionne comme une œuvre pour les amateurs de fantastique et de récits d’aventure. Une invitation à plonger dans les abysses du rêve et de l’inconnu.

L’appel de Cthulhu et Dagon

Album publié en 2023 aux éditions Contre-dires.


Résumé éditeur

Adapté de la nouvelle de Howard Phillips Lovecraft publiée en février 1928.

couverture bd L'appel de Cthulhu et Dagon

Suite au décès, dans des circonstances étranges, de son grand-oncle, Francis Thurston apprend dans les documents dont il hérite l’existence d’une secte dévouée à Cthulhu, une créature innommable, endormie depuis des millions d’années.
Intrigué par ces écrits, Francis reprend le flambeau et se lance sur la piste du culte, au cœur des ténèbres et au péril de sa vie…
Grâce aux superbes illustrations en couleurs de Dave Shephard, découvrez ou redécouvrez cette mythique nouvelle de H. P. Lovecraft et plongez dans son univers étrange et effrayant pour percer le mystère de Cthulhu.

L’œuvre de Lovecraft est accompagnée de Dagon, une de ses premières nouvelles.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’appel de Cthulhu et Dagon »

Adapter l’univers dense et angoissant d’H.P. Lovecraft en bande dessinée est une entreprise audacieuse, et Dave Shepard s’y attèle dans L’Appel de Cthulhu et Dagon, publié en 2023 chez Contre-Dires.

Cet ouvrage propose une double adaptation : celle de la nouvelle Dagon, condensée en quinze planches, et celle plus ambitieuse de L’Appel de Cthulhu, étendue sur cent vingt pages. Si l’effort mérite d’être salué, le résultat oscille entre introduction accessible et adaptation inégale.

Pour les néophytes de l’œuvre d’H.P. Lovecraft , cette bande dessinée offre une première immersion appréciable. Les dessins en couleur de Dave Shepard accompagnent le récit avec une certaine fluidité narrative. Les traits nets et les couleurs lumineuses simplifient l’accès à un univers qui, dans les œuvres originales, peut paraître obscur et hermétique. Ce choix esthétique et narratif, bien que pertinent pour un public jeune ou non initié, atténue toutefois l’horreur viscérale et le vertige cosmique caractéristiques de H.P. Lovecraft. Les scènes de terreur et d’effroi perdent de leur intensité, apparaissant parfois aseptisées ou trop « gentilles » pour satisfaire les amateurs de frissons.

extrait bd L'appel de Cthulhu et Dagon

Si l’idée de prendre des libertés pour rendre une adaptation plus dynamique peut séduire, certaines décisions prises ici divisent les lecteurs. Là où H.P. Lovecraft cultivait le mystère et l’indicible, Dave Shepard choisit de sur expliciter certains aspects. Ce traitement risque de dérouter les puristes, car il banalise l’ambiguïté des mythes lovecraftiens en les rendant presque trop clairs.

L’Appel de Cthulhu et Dagon de Dave Shepard est une adaptation qui s’adresse avant tout aux curieux et aux novices. L’ouvrage remplit bien son rôle de porte d’entrée dans le monde lovecraftien, mais risque de frustrer les connaisseurs en quête d’une retranscription fidèle de l’effroi et du vertige métaphysique propres à H.P. Lovecraft. Les libertés prises avec l’histoire, l’esthétique édulcorée et certains choix narratifs discutables affaiblissent l’impact de cette adaptation. Pour une première exploration de cet univers mythique, ce livre reste une lecture agréable, à condition de garder en tête qu’il s’agit davantage d’une introduction.

Le Cheval d’orgueil

Album publié en 2015 aux éditions Soleil.


Résumé éditeur

D’après le roman de Pierre-Jakez Hélias publié en 1975.

couverture bd bd Le Cheval d'orgueil

A l’heure de commémorer les 40 ans du Cheval d’Orgueil, Bertrand Galic et Marc Lizano proposent l’unique adaptation en bande dessinée de ce best-seller.

Un petit bijou scintillant de charme et de sensibilité. Récit autobiographique, Le Cheval d’Orgueil de Pierre-Jakez Hélias a rencontré un succès phénoménal en librairie (près de 2 millions d’exemplaires circulent à ce jour dans le monde).

Cette œuvre, qui brille par son authenticité et sa force, retrace l’enfance et l’adolescence d’un petit Breton du pays bigouden, entre la Première Guerre mondiale et le milieu des années 30.

Avec lui, se révèlent les visages d’une famille, la personnalité d’un village, les contours d’une région. On découvre un « pays » , celui d’une nation paysanne luttant pour sa survie.

Touchés par la sensibilité qui émane du regard de l’enfant, Bertrand Galic et Marc Lizano ont souhaité revisiter un passé, un patrimoine en explorant, dépoussiérant et adaptant ce récit pétri de mystère, de rêve et d’aventure. Et quel plus beau moment que celui de la commémoration des 20 ans de la disparition de l’auteur et des 40 ans de l’œuvre !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Cheval d’orgueil »

Dans Le Cheval d’orgueil, Bertrand Galic et Marc Lizano relèvent le défi de retranscrire en bande dessinée le récit poignant de Pierre-Jakez Hélias.

Ce travail d’adaptation navigue entre tradition et modernité, dépeignant la Bretagne rurale d’entre-deux-guerres à travers les yeux d’un enfant. Le choix de Lizano pour un style graphique épuré, presque naïf, contribue à une atmosphère nostalgique, capturant l’authenticité d’une époque en voie de disparition.

extrait bd Le Cheval d'orgueil

Cette adaptation visuelle, malgré son charme indéniable, ne parvient pas toujours à rendre justice à la profondeur du texte original. On note une narration parfois fragmentée, résultat de la condensation nécessaire pour transformer un ouvrage de 552 pages en une bande dessinée de 139 pages. Cette approche, bien que compréhensible, laisse certains aspects du récit inexploités.

Malgré ce petit inconvénient, l’œuvre réussit à toucher les lecteurs, notamment ceux familiers avec la culture bretonne. Les séquences marquantes, telles que le parallèle entre l’enfance du protagoniste et la dureté de la vie adulte, sont empreintes de mélancolie et de poésie.

Le Cheval d’orgueil en BD reste un hommage sincère à la Bretagne, même si cette adaptation ne parvient pas toujours à capturer la complexité de l’œuvre de Pierre-Jakez Hélias. C’est une œuvre majeure du patrimoine littéraire breton.


Le fantôme de l’opéra

Album publié en 2025 aux éditions Futuropolis.


Résumé éditeur

D’après le roman de Gaston Leroux publié le 23 septembre 1909.

couverture bd Le fantôme de l'opéra

Des événements surnaturels ont lieu à l’Opéra : le grand lustre s’effondre pendant une représentation et tue une spectatrice, un machiniste est retrouvé pendu…
La direction doit se rendre à l’évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre.
Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet individu qui ne semblerait pas être humain.
Peu après, les directeurs de l’Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d’un certain ‘ Fantôme de l’Opéra ‘ qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée.
Dans les coulisses de l’opéra, le vicomte Raoul De Chagny est épris de Christine, une jeune chanteuse lyrique.
Mais il ne supporte pas de l’entendre parler avec un autre mystérieux prétendant, à la voix lugubre, fantomatique…

Après le succès L’Enfer de Dante, Don Quichotte de Cervantès mais aussi Boris Vian et Balzac, Paul et Gaëtan Brizzi s’attaquent de nouveau à un classique de la littérature.

Le Fantôme de l’opéra nous mène dans le Paris de 1890. Le Paris du XIXe, le cadre de l’opéra Garnier et cette histoire fantastique créent une bande dessinée délicieuse, où s’enchaînent les morceaux de bravoure graphiques.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le fantôme de l’opéra »

La BD sortira en janvier 2025.

extrait bd Le fantôme de l'opéra

1984 (Adapté par Matyas Namai)

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Tredaniel Graphic.


D’après le roman de George Orwell publié le 8 juin 1949.

couverture bd 1984 (adapté par Matyas Namai)

Le roman graphique adapté du best-seller dystopique de George Orwell, illustré par l’artiste primé Matyas Namai.

Big Brother, police de la Pensée, crimepensée, double-pensée, novlangue… Rarement un livre aura été aussi riche en critiques politiques et sociales que 1984 de George Orwell. Description classique d’une société totalitaire future, 1984 est devenue l’une des plus grandes dystopies de la littérature mondiale du xxe siècle, aussi horriblement familière à des nations entières à travers le monde aujourd’hui qu’elle l’était lors de sa première publication en 1949, notamment en Europe centrale et dans les anciennes républiques soviétiques…
Voici une nouvelle interprétation graphique de l’ensemble du texte, dans toute son atrocité et son contenu pour adultes, magistralement capturée par le brillant artiste graphique tchéco-japonais Matyáš Namai.

Que l’horreur commence…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « 1984 »

Pas encore d’avis.

L’Appel de la forêt (L’Hermenier)

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Jungle.


Adapté de l’œuvre de Jack London, publié sous la forme d’un roman pour la première fois en 1903.

couverture bd L'Appel de la forêt (L'Hermenier)

Le classique de Jack London adapté en bande dessinée jeunesse

Enlevé à la douceur de son foyer, Buck est vendu comme chien de traîneau et prend la direction du Grand Nord.
Là-bas, il est confronté à la cruauté et à la brutalité humaine. La vie de chien d’attelage est rude, et Buck subit un apprentissage impitoyable.
La faim, le froid, les combats de chiens, les milliers de kilomètres parcourus sur les pistes réveillent en lui des instincts primaires venus du fond des âges.
Mais alors qu’un nouveau maître fait de lui son compagnon le plus fidèle, Buck se sent de plus en plus attiré par l’appel de la forêt

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « L’Appel de la forêt »

Avec « L’Appel de la forêt« , Maxe L’Hermenier et Thomas Labourot offrent une adaptation graphique saisissante du chef-d’œuvre de Jack London. En transposant ce classique littéraire en bande dessinée, ils parviennent à restituer toute la force et la poésie de cette histoire intemporelle.

Le dessin de Thomas Labourot se distingue par son élégance et sa précision. Les paysages enneigés de l’Alaska, baignés de lumières éthérées, captivent le regard et plongent le lecteur dans une nature aussi sublime qu’implacable. Les expressions des personnages canins, subtilement humanisées, renforcent l’attachement à Buck, ce chien héroïque arraché à son confort pour affronter les défis du Grand Nord.

extrait bd L'Appel de la forêt (L'Hermenier)

Le choix narratif d’intégrer des dialogues distincts pour les animaux et les humains donne une dimension inédite au récit. Cette perspective unique permet d’éclairer les épreuves et le courage des chiens, tout en soulignant les contrastes avec la rudesse des hommes.

Malgré un rythme parfois accéléré, notamment dans certaines scènes, l’histoire conserve sa profondeur émotionnelle. La fidélité à l’esprit du roman, mêlée à une esthétique moderne et accessible, en fait une œuvre qui séduira aussi bien les nostalgiques du livre original que les jeunes lecteurs curieux d’aventures.

« L’Appel de la forêt » en bande dessinée est un vibrant hommage à un classique, magnifié par le talent de ses créateurs. Une lecture incontournable.



Toutes les bd adaptées de l’œuvre de Jack London

Arsène Lupin – 813 – Tome 2 : Les Trois Crimes

Album publié en 2007 aux éditions Soleil.


Résumé éditeur

D’après le roman de Maurice Leblanc publié en juin 1910.

extrait bd Arsène Lupin - 813 - Tome 2 : Les Trois Crimes

Depuis la cellule 14, deuxième division, de la prison de la Santé, Arsène Lupin doit mener un des plus difficiles combats qu’il ait eu à soutenir. Privé de tout moyen d’action, presque sans contact avec l’extérieur, il lui faut à la fois s’innocenter des meurtres dont on l’accuse et démêler l’écheveau d’une affaire on ne peut plus embrouillée.
Des lettres confidentielles de Bismarck, un témoin capital caché sous l’identité de Pierre Leduc, une inscription, APOON, et un nombre, 813. Au total, de quoi provoquer l’étincelle dans cette poudrière qu’est l’Europe, en proie aux rivalités coloniales, à la merci d’un incident diplomatique.
Pis encore : Herlock Sholmès, le vieux rival de Lupin, est entré en lice ! Tout est prêt pour que s’engage une impitoyable course contre la montre, riche en rebondissements et péripéties à couper le souffle.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Arsène Lupin – 813 – Tome 2 : Les Trois Crimes »

Adaptée du célèbre roman de Maurice Leblanc, cette bande dessinée signée André-Paul Duchâteau (scénario) et Jacques Géron (dessin) offre une relecture captivante des aventures d’Arsène Lupin.
Publiée en 2007 par les éditions Soleil, elle plonge le lecteur dans une intrigue dense et palpitante où le gentleman-cambrioleur, accusé à tort de plusieurs meurtres, doit prouver son innocence tout en déjouant un complot géopolitique d’envergure.

André-Paul Duchâteau réussit à condenser l’essence du roman en 48 pages sans sacrifier la complexité de l’histoire. Arsène Lupin y apparaît sous un jour plus vulnérable, confronté à un adversaire redoutable, L.M., qui le pousse dans ses derniers retranchements. Cette facette plus sombre du personnage enrichit sa profondeur psychologique et contraste avec son image habituelle de maître incontesté des situations.

extrait bd Arsène Lupin - 813 - Tome 2 : Les Trois Crimes

Le style visuel de Jacques Géron est un véritable atout. Son trait précis et expressif capture à merveille l’atmosphère tendue et mystérieuse du récit. Les décors détaillés et les jeux d’ombres renforcent l’immersion dans une Europe troublée par des rivalités diplomatiques. Chaque case semble pensée pour traduire l’intensité dramatique et les rebondissements incessants de l’intrigue.


Arsène Lupin – 813 – Tome 2 : Les Trois Crimes est une adaptation réussie qui séduira autant les amateurs du personnage que les passionnés de polar historique. Cette œuvre s’adresse particulièrement aux lecteurs appréciant les intrigues complexes et les héros ambivalents. Une lecture incontournable pour redécouvrir Lupin sous un jour inédit.


Arsène Lupin – 813 – Tome 1 : La Double Vie

Album publié en 2007 aux éditions Soleil.


Résumé éditeur

D’après le roman de Maurice Leblanc publié en juin 1910.

extrait bd Arsène Lupin - 813 - Tome 1 : La Double Vie

Quelle mystérieuse entreprise amène à Paris Rudolf Kesselbach, le richissime et ambitieux roi du diamant sud-africain?
Que signifie ce nombre, 813, inscrit sur le coffret en sa possession ?
De quel secret le nommé Pierre Leduc, qu’il recherche dans les bas-fonds de la capitale, est-il le détenteur ?
Telles sont quelques-unes des questions à propos desquelles s’affrontent la police – en l’occurrence un certain Lenormand, chef de la Sûreté –, l’impitoyable baron Altenheim et le gentleman-cambrioleur Arsène Lupin. Lequel devra également démasquer l’invisible assassin qui cherche à lui faire porter la responsabilité de ses crimes…
Et nous voilà entraînés sur les pas de l’orpheline Geneviève, de l’élégant prince Sernine et de bien d’autres personnages, dans une avalanche de coups de théâtre et de révélations plus incroyables les unes que les autres.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Arsène Lupin – 813 – Tome 1 : La Double Vie »

L’adaptation en bande dessinée du célèbre roman de Maurice Leblanc, 813 – La Double Vie d’Arsène Lupin, par André-Paul Duchâteau (scénario) et Jacques Géron (dessin), est une œuvre captivante qui rend un bel hommage au gentleman-cambrioleur. Ce premier tome plonge le lecteur dans une intrigue sombre et complexe, où se mêlent meurtres, mystères et manipulations.

Le scénario respecte l’esprit du roman original tout en condensant habilement une intrigue dense. La double vie d’Arsène Lupin, oscillant entre son identité de prince Sernine et celle de cambrioleur accusé à tort, est explorée avec finesse. Les thèmes de la justice, du pouvoir et de l’identité sont au cœur du récit, enrichis par une galerie de personnages charismatiques comme le chef de la Sûreté Lenormand ou l’énigmatique baron Altenheim. André-Paul Duchâteau réussit à maintenir un suspense haletant grâce à des rebondissements bien dosés.

Le style visuel de Jacques Géron se distingue par sa précision et son élégance. Les décors parisiens du début du XXe siècle sont minutieusement reproduits, immergeant le lecteur dans une atmosphère à la fois réaliste et mystérieuse. Les jeux d’ombre et de lumière renforcent l’intensité dramatique, tandis que les expressions des personnages traduisent parfaitement leurs émotions complexes. L’esthétique classique mais soignée s’accorde idéalement avec l’époque et l’ambiance du récit.

Cette adaptation est une réussite qui séduira aussi bien les amateurs d’Arsène Lupin que les néophytes curieux de découvrir ses aventures. Entre la richesse narrative et la qualité graphique, Arsène Lupin – 813 – Tome 1 : La Double Vie s’impose comme une bande dessinée incontournable pour les passionnés de polar.