Catégorie : Classique Du 20ème Siècle

La Guerre du feu – Tome 3

Bande dessinée publiée en 2014 aux éditions Delcourt.


Adapté du roman J-H Rosny aîné publié en 1909.

Par le pays des eaux.

couverture bd La Guerre du feu - Tome 3

Naoh, Naw et Gaw ont réussi à garder le feu et se sont assuré l’alliance des mammouths, mais l’accalmie n’est que passagère.

Les vivres à disposition ne cessent de diminuer et de nouveaux ennemis se présentent à eux… les nains rouges !

Dernier tome de l’adaptation du chef-d’oeuvre de J.-H. Rosny aîné.

Un hymne à la préhistoire réalisé par un spécialiste, Emmanuel Roudier, l’auteur de Neandertal.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre du feu – Tome 3 »


Le troisième et dernier volet de « La Guerre du feu« , sous la plume et le pinceau d’Emmanuel Roudier, clôt avec panache cette odyssée préhistorique qui a su captiver son lectorat depuis le premier tome. Roudier, en véritable érudit de la préhistoire, nous offre une fresque saisissante où le moindre détail semble invoquer l’esprit des temps anciens avec une précision anthropologique.

Dans ce tome, nos protagonistes, Naoh, Naw et Gaw, continuent de défendre leur précieuse découverte — le feu. Ce n’est pas seulement une lutte pour la survie contre les éléments naturels, mais aussi une quête qui les confronte à l’émergence de nouveaux adversaires, les intrigants nains rouges, qui ajoutent une tension palpable à l’intrigue. Cette tension est le moteur d’une narration qui ne faiblit jamais, entretenant une cadence qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

La qualité de l’adaptation du roman de J.-H. Rosny aîné est incontestable, Roudier ayant su capturer l’essence du récit tout en y apposant sa marque visuelle distinctive. Le soin apporté aux illustrations renforce l’immersion, chaque coup de crayon servant à évoquer une époque révolue avec une fidélité qui frôle le cinématographique.

La dynamique entre les personnages est rendue avec une justesse qui transcende les âges, nous rappelant que les émotions et les liens sociaux sont intemporels.

C’est avec un sentiment de nostalgie que l’on referme ce dernier chapitre, conscient d’avoir été témoin d’une saga qui, bien qu’ancrée dans les méandres de la préhistoire, est empreinte d’une universalité émotionnelle et d’une résonance contemporaine.

« La Guerre du feu – tome 3 » est donc une réussite qui confirme Emmanuel Roudier comme un conteur d’exception et un artiste au sommet de son art.

La Guerre du feu – Tome 2

Bande dessinée publiée en 2013 aux éditions Delcourt.


Adapté du roman J-H Rosny aîné publié en 1909.

Sur les rives du grand fleuve.

couverture bd La Guerre du feu - Tome 2

Naoh, aidé de Nam et Gaw, a retrouvé la piste du feu : il est gardé par la terrifiante tribu des Kzamms, les dévoreurs d’homme.

Pour dérober le feu et échapper à la férocité de leurs ennemis, ils ne pourront se contenter de leur ruse ou de leur force.

Il leur faudra nouer une alliance extraordinaire, impensable : une alliance avec les mammouths, maîtres incontestés de la Terre en ces temps reculés.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre du feu – Tome 2 »

« La guerre du feu – tome 2 » d’Emmanuel Roudier se distingue comme une œuvre remarquable qui transcende la simple adaptation pour devenir un récit palpitant et visuellement captivant. Roudier, déjà reconnu pour son talent à évoquer la préhistoire avec une fidélité et une imagination saisissante, confirme son expertise dans ce deuxième opus.

Le dessinateur-scénariste parvient à injecter dans ses planches une vitalité qui fait écho à la grandeur épique du roman de J.-H. Rosny aîné, tout en y ajoutant sa propre empreinte artistique. Les illustrations, d’une richesse graphique éloquente, confèrent au récit une dimension immersive qui transporte le lecteur à l’époque des cavernes, parmi les tribus et les mastodontes de la Terre ancienne.

Le récit, loin de se cantonner à une lutte pour la survie, explore des thèmes universels tels que l’alliance, l’ingéniosité, et l’adaptation face à l’adversité. La quête du feu devient ainsi une métaphore de la quête de l’humanité pour la connaissance et la maîtrise de son environnement. L’album se dresse donc non seulement comme une aventure préhistorique mais aussi comme une réflexion sur les fondements même de notre civilisation.

Avec ce tome, Roudier ne se contente pas de dérouler un scénario captivant ; il invite également à une réflexion sur la complexité des relations entre les espèces et l’environnement, ici illustrée par l’alliance stratégique avec les mammouths. C’est un choix narratif audacieux qui enrichit la dynamique de l’intrigue et reflète la profondeur de la recherche de l’auteur sur le sujet.

« La guerre du feu – tome 2 » est une réussite qui confirme la position d’Emmanuel Roudier comme un maître conteur de l’histoire de l’humanité. Par son graphisme expressif et son scénario ingénieux, il apporte une contribution significative à la bande dessinée historique et offre une expérience de lecture à la fois éducative et divertissante.

La Guerre du feu – Tome 1

Bande dessinée publiée en 2012 aux éditions Delcourt.


Adapté du roman J-H Rosny aîné publié en 1909.

Dans la nuit des âges.

couverture bd La Guerre du feu - Tome 1

Fous de terreur et de désespoir, les Oulhamrs fuient dans les ténèbres de la nuit : le feu est mort, détruit par les ennemis de la horde.

Pour la survie de la tribu et l’amour de la belle Gammla, Naoh, le fils du Léopard, se voue à reconquérir le feu.

Une grande quête débute, au coeur d’un univers de titans, où les aurochs et les mammouths, les ours et les lions géants sont les maîtres de la Terre.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre du feu – Tome 1 »


Dans « La guerre du feu – tome 1« , Emmanuel Roudier convoque l’esprit de nos ancêtres dans une fresque préhistorique de toute beauté, où la lutte pour l’élément primordial – le feu – s’érige en épopée fondamentale. À travers ses planches, Roudier ne se contente pas de dessiner ; il sculpte un récit dans la roche même de notre mémoire collective.

Le tracé est sûr, les couleurs terriennes – on perçoit presque l’odeur de la suie et le crépitement des flammes sous les doigts de l’artiste. Les dessins, d’une précision remarquable, ne sont pas de simples illustrations, mais de véritables fenêtres ouvertes sur une ère révolue, donnant à voir et à ressentir la rudesse et la majesté d’un monde où la nature régnait en maître incontesté.

L’intrigue, loin de se limiter à une simple quête, brosse le portrait d’une humanité aux prises avec ses mythes fondateurs. Elle allie la grandeur d’une épopée à la proximité émotionnelle d’une histoire d’amour et de tendresse, qui vient tempérer la brutalité d’un monde sans pitié. Naoh, le fils du Léopard, n’est pas qu’un héros de légende ; c’est le reflet de notre humanité dans ses contradictions les plus profondes, entre sauvagerie et douceur, survie et sacrifice.

La perte du feu par la tribu des Oulhamr est une métaphore puissante de notre propre vulnérabilité. Le désespoir qui s’ensuit, la lutte pour la reconquête de la flamme, fait écho à nos peurs les plus primaires. Roudier, en véritable conteur, nous rappelle que la flamme de la civilisation est fragile et que la barbarie n’est jamais qu’à un souffle de nous.

« La guerre du feu » n’est pas qu’une bande dessinée ; c’est un poème visuel, une ode à la survie et à la complexité de l’âme humaine. Chaque case est un battement de cœur, chaque page un souffle de vie.

Emmanuel Roudier signe ici une œuvre qui, à n’en pas douter, marquera de son empreinte la bande dessinée historique.

Sansévérino est Papillon

Bande dessinée publiée en 2016 aux éditions La boite à Bulles.


Adapté du roman de Henri Charrière publiée en main 1969.

Dans ce livre-disque, Sanseverino incarne le célèbre bagnard Henri Charrière et chante ses aventures au son de sa guitare, accompagné par le dessin fringant de Sylvain Dorange.

Henri Charrière a vingt-cinq ans et on l’appelle Papillon. Un surnom qui trouve son origine dans le tatouage qui orne sa poitrine.

Ce Don Juan du Montmartre des années 30 se retrouve accusé à tort d’un meurtre et prend «perpet’». Il troque alors son costume trois pièces contre celui des travaux forcés. Mais bien vite, Papillon enfile la tenue qui lui vaudra sa réputation : celle de l’évadé.

Un album à lire ET à écouter où musique et dessins dialoguent et se répondent pour nous faire découvrir la vie mouvementée d’Henri Charrière !

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Sansévérino est Papillon »

Dans « Sansévérino est Papillon« , Sylvain Dorange orchestre une symphonie visuelle et sonore qui transcende le genre de la bande dessinée. La figure de Papillon, incarnée par le chanteur Sanseverino, est traitée avec une fidélité scrupuleuse et une inventivité qui honorent la mémoire d’Henri Charrière. Le récit, bien qu’ancré dans une réalité brutale de l’univers carcéral, est étonnamment empreint d’une joie de vivre, une célébration de la résilience humaine face à l’adversité.

L’illustration de Dorange est une véritable révélation, la palette de couleurs pastel adoucit les contours de la tragédie sans en diminuer l’impact. Chaque visage est capturé avec une intensité qui nous invite à plonger dans l’âme des personnages, tandis que les textes de chansons introduits par Sanseverino ajoutent une dimension poétique et narrative.

Ce livre-CD est un hommage non seulement à Papillon, mais aussi à l’art de la narration mixte. Dorange et Sanseverino forment un duo harmonieux, dont le produit final est une œuvre qui défie les conventions, une expérience immersive où l’image et le son se répondent pour créer une atmosphère à la fois nostalgique et vivifiante.

C’est une aventure qui se lit et s’écoute, se savoure comme un voyage à travers le temps et l’humanité.

Codine

Bande dessinée « Codine » publiée en 2018 aux éditions La boite à Bulles.


Adapté de l’œuvre du « Gorki des Balkans » (Panaït Istrati), un hymne à l’amitié émouvant et superbement mis en images. Publié en 1926.

couverture bd Codine

Au début du 20e siècle, le petit Adrien Zograffi, huit ans, vient vivre avec sa mère, blanchisseuse, dans le quartier le plus déshérité de Braïla, sur les bords du Danube, en Roumanie.

Il fait la connaissance de son voisin Codine, un géant révolté, ancien bagnard, emprisonné dix ans pour avoir tué son meilleur ami. Devenus amis, ils iront jusqu’à échanger leur sang et se promettre de se protéger l’un l’autre.

Une magnifique fable sociale, adaptée du roman de Panait Istrati, écrivain roumain francophone, voyageur humaniste, défenseur de la liberté.

Un véritable hymne à l’amitié émouvant et touchant.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Codine »


« Codine » de Jacques Baujard est une œuvre qui mérite une attention particulière, non seulement pour sa fidélité à l’esprit du roman original de Panaït Istrati mais aussi pour sa capacité à transcender le médium de la bande dessinée pour toucher à l’universel.

D’une main de maître, Baujard, appuyé par les pinceaux expressifs de Simon Géliot, nous convie à un voyage rétrograde dans une Roumanie du début du XXe siècle, où les strates sociales se dessinent avec une acuité poignante. La relation entre Adrien, enfant à la santé ébranlée, et Codine, colosse échappé des chaînes de la justice, devient le prisme à travers lequel se révèlent les contradictions et les complexités de l’âme humaine.

Le scénario de Baujard est une merveille de construction. Il n’est pas seulement question d’une amitié, mais d’une communion d’esprits que tout oppose en apparence. L’innocence se heurte à la brutalité, la fragilité à la force, et pourtant, c’est une mélodie harmonieuse qui se dégage de leurs interactions. C’est un récit qui célèbre la résilience de l’esprit humain et la rédemption qui se trouve souvent dans les liens improbables.

Les illustrations de Géliot sont, à cet égard, d’une importance capitale. Son trait capte l’essence des personnages, leur humanité et leur environnement avec une précision qui frôle le cinématographique. Chaque planche est un tableau qui raconte sa propre histoire, un fragment d’une époque révolue qui continue de résonner avec notre présent.

extrait bd Codine

« Codine » est une œuvre qui refuse de se laisser enfermer dans une catégorie. C’est une bande dessinée, certes, mais c’est aussi un morceau d’histoire, une réflexion philosophique sur l’amitié, et un hommage à la capacité de l’art de dépeindre la complexité du cœur humain.

Baujard et Géliot nous offrent un miroir du passé qui reflète notre propre image, invitent à une introspection aussi douloureuse que nécessaire, et, par-dessus tout, rappellent la puissance de la littérature et de l’art graphique quand ils s’unissent pour raconter une histoire.

Histoires de Bretagne – T08 La Légende de la mort – Partie 3

Album paru en 2012 aux éditions Soleil.


couverture bd La Legende de la mort - Partie 3

Anatole Le Braz (1859-1926) reste sans doute, de tous les écrivains bretons sans exception, celui qui a le plus intimement pénétré tous les secrets de l’âme bretonne.

Une multitude de témoignages, de confidences et de récits recueillis en Armor et en Argoat.

C’est un fidèle miroir de la sensibilité des Bretons qui se reconnaissent toujours dans La Légende de la Mort, et ne sont pas terrorisés par l’ombre de l’Ankou (la représentation de la mort) sur le peuple des Anaon (âmes) et pour qui les Kannerezed Noz (lavandières de la nuit) ont gardé leur pouvoir enchanteur. »

Les Contes de Bretagne en bande dessinée. D’après Anatole le Braz.

La Fille à la robe rouge (1893)
Le Laboureur et la Ménagère (1900)
La Bague du capitaine (1909)

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Légende de la mort – Partie 3 »

« Histoires de Bretagne – T08 La Légende de la mort – Partie 3« , par Christophe Babonneau, est le dernier né d’une série qui s’attache à revisiter le riche folklore breton. Ce tome explore des récits tels que « La Fille à la robe rouge », « Le Laboureur et la Ménagère », et « La Bague du capitaine », poursuivant la tradition des tomes précédents dans la retranscription graphique des contes d’Anatole Le Braz.

La série dans son ensemble s’est établie comme un pont culturel important, reliant les légendes ancestrales bretonnes au public contemporain. Babonneau, à travers son travail, ne se contente pas de narrer ; il peint, il inspire, il évoque.

Les dessins de Christophe Babonneau se distinguent par leur capacité à capturer l’essence du folklore breton avec une sensibilité artistique remarquable. Ses illustrations, souvent décrites comme immersives et expressives, jouent un rôle crucial dans la narration, rehaussant les contes d’Anatole Le Braz avec un style visuel qui mêle tradition et modernité

Son art va au-delà de la simple illustration, il s’agit d’une réinterprétation, offrant ainsi une nouvelle vie à des histoires traditionnelles, et invitant les lecteurs à plonger dans un monde où le mythe et la réalité s’entremêlent de manière envoûtante.



Lieux visités par la bd en Bretagne

Kermaria-SulardPenvénan

Helgvor du fleuve bleu

Bande dessinée publiée en 2016 aux éditions Regards (association).


Adapté du roman J-H Rosny aîné publié en 1929.

L’histoire se déroule autour de Glâva, une jeune femme de la tribu Tzoh, vivant au pied d’un volcan.

Elle est initialement destinée à Kzahm, un guerrier brutal, mais décide de fuir avec Amhao et l’enfant de cette dernière pour échapper à un mariage forcé et pour empêcher sa sœur d’être sacrifiée aux esprits de la montagne​​.

Glâva et Amhao s’aventurent dans la forêt la nuit et ne sont pas poursuivies immédiatement en raison d’un tremblement de terre qui décime une grande partie de leur tribu, les Tsoh​​.

Dans cette aventure, elles apprennent à se défendre, à chasser et à survivre seules. Leur périple est compliqué par le fait que le volcan a englouti la majorité de la tribu des Tsoh, qui se retrouve contrainte de kidnapper les femmes du clan Ougmar du Fleuve Bleu​​.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Helgvor du fleuve bleu »

La bande dessinée n’a pas encore été lue.

Les Piliers de la Terre – Tome 1 – Le Rêveur de cathédrales

Album « Les Piliers de la Terre – Tome 1 » publié en 2023 aux éditions Glénat.


Résumé

D’après l’œuvre de Ken Follett publiée en 1989.

couverture bd Les Piliers de la Terre - Tome 1

Au temps des bâtisseurs de cathédrales : redécouvrez la fresque monumentale de Ken Follett dans une saga épique en bande dessinée.

Angleterre, XIIe siècle. Dans un royaume en perdition, morcelé par la guerre et affaibli par la famine, Tom, modeste maître bâtisseur, rêve de construire, un jour, la plus grandiose des cathédrales…

Après avoir perdu son épouse et son nouveau-né durant un hiver des plus rudes, il échappe de peu à une mort certaine grâce à la troublante Ellen.

Cette jeune femme rebelle et solitaire, vivant repliée dans la forêt avec son fils Jack, deviendra sa compagne. Ensemble, ils prendront la route, bravant le froid et la misère.

Pendant ce temps, le nourrisson abandonné est recueilli par une communauté de moines en proie à une véritable crise religieuse…

Didier Alcante (La BombeXIII Mystery) et Steven Dupré (Kaamelott, aux éditions Casterman) inaugurent avec ce premier album une adaptation magistrale du célébrissime roman historique de Ken Follett, prévue pour se décliner en une série ambitieuse de six volumes !

Il n’en faudra pas moins pour se (re)plonger dans l’univers de cette saga médiévale épique consacrée aux premiers bâtisseurs de cathédrales. Une histoire aux multiples rebondissements déjà déclinée en série télévisée sous la houlette de Ridley Scott, en jeu vidéo, et même en comédie musicale !

Il ne manquait qu’au Neuvième Art de s’emparer de la destinée de ces personnages tant aimés du grand public : le prieur Philip, la jeune chatelaine Aliena, l’archidiacre Waleran ou encore l’infâme William… Admirateur inconditionnel de Ken Follett, Didier Alcante adapte avec passion et une redoutable efficacité cette épopée monumentale au langage de la bande dessinée, que Steven Dupré enrichit grâce à sa science de la mise en scène et sa générosité dans les détails. L’album se fonde aussi sur un travail documentaire extrêmement précis et rigoureux supervisé par le Docteur en Histoire de l’Université de Namur Nicolas Ruffini-Ronzani.

Un premier tome à la hauteur du chantier colossal que représente cette adaptation littéraire, qui a reçu l’approbation enthousiaste de Ken Follett lui-même, auteur d’une préface inédite exceptionnelle pour l’occasion.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

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Les Piliers de la Terre – Tome 01

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Piliers de la Terre – Tome 1 »

« Les Piliers de la Terre – Tome 1 », sous la plume et le pinceau de Didier Alcante et Steven Dupré, est une adaptation qui ne se contente pas de transposer, mais de réinterpréter avec brio l’œuvre de Ken Follett en bande dessinée. Les auteurs s’emparent avec une remarquable dextérité narrative et graphique de l’histoire épique qui a captivé des millions de lecteurs.

Le premier tome, souvent piège pour les adaptations, s’érige ici en modèle du genre : les personnages sont campés avec une efficacité redoutable, leur donnant une nouvelle vie sans trahir leurs essences originelles. La critique ne peut qu’être élogieuse devant la capacité de cette bande dessinée à capturer l’ampleur dramatique de l’Angleterre du XIIe siècle, avec ses bâtisseurs de cathédrales, ses guerres et ses famines.

La fidélité au texte de Follett est palpable, mais c’est dans l’espace laissé à l’interprétation visuelle que cette œuvre excelle. Le trait de Dupré donne corps et âme à ce récit, tandis que la trame d’Alcante tisse les fils d’une histoire déjà connue en une tapisserie digne du Neuvième Art.

extrait Les Piliers de la Terre - Tome 1

Pour un non-initié au roman, cette adaptation ouvre les portes d’un monde historiquement riche et narrativement complexe. Pour le connaisseur, elle offre une relecture visuelle qui enrichit l’expérience originale.

« Les Piliers de la Terre – Tome 1 » est une œuvre à dévorer, une invitation à redécouvrir une saga épique à travers le prisme d’un médium où le visuel s’allie au texte pour élever la narration à une nouvelle dimension.

C’est un triomphe pour l’adaptation littéraire en bande dessinée.


Un monde oublie – Tome 2

Album « Un monde oublié – Tome 2 » publié en 2024 aux éditions Glénat.


Résumé

D’après l’œuvre Edgar Rice Burroughs publiée en 1918.

Quand les dinosaures régnaient sur la Terre…

couverture bd Un Monde Oublié

Découvrez le captivant récit de « Un Monde Oublié« , tiré du manuscrit de Bowen J. Tyler, jeté dans les eaux glacées de l’océan Antarctique.

Ce récit épique, situé en 1916 en pleine tourmente de la Première Guerre Mondiale, vous entraîne dans une aventure hors du commun.

Après deux naufrages successifs et une errance sous-marine, Bowen Tyler, ingénieur naval, Miss Lys La Rue, ainsi que les membres des équipages anglais et allemand rescapés, se retrouvent sur l’île mystérieuse de Caspak.

Cet endroit, épargné par l’évolution des espèces, est peuplé de créatures fascinantes et terrifiantes.

Dinosaures, ptérodactyles, et autres spécimens antédiluviens parsèment ce récit d’aventures où le danger est omniprésent. Les émotions fortes sont au rendez-vous : émerveillement, peur et horreur s’entremêlent dans cette lutte pour la survie.

Publié pour la première fois en 1918, « Un Monde Oublié » est le premier tome d’une série littéraire qui explore les thèmes captivants des mondes perdus et de l’évolution. Composé de trois longues nouvelles, ce cycle n’a été publié en français que dans les années 1980. Son auteur, Edgar Rice Burroughs (1875-1950), célèbre créateur des aventures de Tarzan, s’est également illustré comme un pionnier du genre science-fiction, notamment avec « La Princesse de Mars » et « Au cœur de la Terre ».

« Un Monde Oublié« , contemporain du « Monde Perdu » d’Arthur Conan Doyle, partage avec ce dernier une thématique similaire et s’inscrit comme une source d’inspiration évidente pour des œuvres telles que « Jurassic Park ».

Plongez dans cette épopée intemporelle et redécouvrez un classique méconnu de la science-fiction.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un monde oublié – Tome 2 »


Dans Un monde oublié – Tome 2, Éric Corbeyran nous entraîne avec maestria dans un univers primitif fascinant, où danger et mystère s’entrelacent pour former une épopée immersive. Fidèle à l’esprit de l’œuvre originale de Edgar Rice Burroughs, cet album dépeint l’île de Caspak, un lieu oublié du temps, où créatures préhistoriques et hommes primitifs coexistent dans une harmonie troublante.

Le scénario, précis et bien rythmé, maintient une tension constante, chaque page dévoilant de nouveaux défis pour les protagonistes, confrontés à des périls souvent inattendus. L’intrigue se déploie sans temps mort, entraînant le lecteur dans un tourbillon d’action et de découvertes. Éric Corbeyran réussit à donner vie à cet environnement hostile tout en respectant la richesse narrative du matériau d’origine.

Graphiquement, Gabor excelle dans la représentation de ce monde sauvage. Son dessin est dynamique et détaillé, chaque créature, chaque paysage, est magnifiquement rendu, créant un véritable spectacle visuel. Les couleurs, signées The Tribe et Hiroyuki Oshima, ajoutent profondeur et atmosphère, plongeant le lecteur dans l’étrangeté de Caspak avec une palette évocatrice et envoûtante.

Un monde oublié – Tome 2 est une réussite indéniable qui séduira les amateurs d’aventures et les passionnés de mondes exotiques. Un voyage captivant au cœur de l’inconnu. Une belle adaptation de roman en BD.

Un monde oublié – Tome 1

Album « Un monde oublié – Tome 1 » publié en 2023 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre Edgar Rice Burroughs publiée en 1918.

Quand les dinosaures régnaient sur la Terre…

couverture bd Un monde oublié - Tome 1

Un monde oublié est le récit tiré du manuscrit, écrit et jeté dans l’océan antarctique par Bowen J. Tyler : en 1916, en pleine guerre mondiale, à la suite de deux naufrages consécutifs et par suite d’une navigation sous-marine aléatoire, Bowen Tyler, un ingénieur de marine, miss Lys La Rue et les membres anglais et allemands, forcément antagonistes, rescapés des équipages naufragés, pénètrent au coeur de l’île de Caspak, île que l’évolution des espèces n’a absolument pas touchée.

Leurs rencontres avec d’étonnantes créatures antédiluviennes – dinosaures, ptérodactyles, etc. – seront aussi dangereuses qu’extraordinaires.

L’étonnement, puis la peur et l’horreur ne tarderont pas à se faire jour…


Paru initialement en 1918, Un monde oublié est le premier volet d’un cycle littéraire qui revisite les thèmes du monde perdu et de l’évolution.

Ce cycle se compose de trois longues nouvelles, dont la première publication en français ne date que des années 1980. Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est plus connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan.

Pourtant les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre Planet opéra (La Princesse de Mars, Au cœur de la Terre, Un monde oublié…) méritent amplement d’être redécouvertes.

Contemporain du Monde perdu d’Arthur Conan Doyle à la thématique similaire, Un monde oublié partage avec ce dernier titre de n’être ni plus ni moins que la matrice évidente de Jurassic Park.

couverture bd Ivanhoé Tome 3

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Un monde oublié – Tome 01

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un monde oublié – Tome 1 »


Dans « Un monde oublié – Tome 1 », Corbeyran et Gabor nous convient à une odyssée graphique saisissante, où la guerre et l’aventure se heurtent à l’immuabilité d’une île hors du temps. La tension narrative, savamment tissée, capte immédiatement l’attention, tandis que les illustrations nous transportent dans un passé préhistorique fascinant.

extrait bd un monde oublié

Les nuances des personnages, échoués entre deux époques, offrent une riche toile de fond pour une histoire de survie et de conflit. C’est un récit de juxtapositions : la technologie contre la nature, la coopération contre le conflit, le connu contre l’inconnu.

Le tome 1 se termine sur une note qui laisse le lecteur dans un suspens insoutenable, désireux de dévorer la suite. L’œuvre s’impose comme un vibrant hommage à Burroughs, tout en apportant une fraîcheur moderne qui rend l’histoire accessible à un nouveau public.

Cette bande dessinée est une réussite, conjuguant avec habileté classicisme du récit d’aventure et modernité du traitement graphique.