Catégorie : Classique Du 17ème Siècle

Le Cid en bandes dessinées

Album publié une première fois en 2016 aux Editions Petit à Petit.


Adapté de l’œuvre de Corneille(publié la première fois en 1637)

Rodrigue et Chimène s’aiment et doivent se marier, mais le père de Chimène insulte celui de Rodrigue.

Le père de Rodrigue charge son fils  le venger de cet affront.

Rodrigue se trouve alors face à un choix cornélien: doit-il tuer le père de sa bien-aimée ?

Le texte original de Corneille en 240 pages de BD et son complément pédagogique, une façon unique de découvrir ce grand classique


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Cid en bandes dessinées »


La bande dessinée « Le Cid« , mise en images par Romain Mennetrier, s’attelle à la tâche ambitieuse de transposer l’œuvre emblématique de Pierre Corneille dans le neuvième art. L’entreprise, noble dans son essence, se heurte néanmoins à quelques écueils.

Le texte, pierre angulaire du classicisme français, est repris dans son intégralité, promettant une immersion fidèle dans le drame de Rodrigue et Chimène. Cette fidélité textuelle pourrait séduire les puristes mais risque de désarçonner un public novice ou jeune, non accoutumé à la densité des alexandrins et à la rigueur de la dramaturgie corneillienne.

Sur le plan graphique, le choix du noir et blanc évoque les estampes classiques et pourrait être interprété comme un hommage au manichéisme des thèmes honorifiques explorés par Corneille.

Les illustrations, bien que soulignées pour leur audace de style, semblent parfois succomber à une certaine confusion, une homogénéité qui pourrait nuire à la dynamique visuelle. Le trait, lorsqu’il s’agit de porter le récit, doit non seulement raconter mais aussi capturer l’essence même des caractères et des passions qui animent l’œuvre.

« Le Cid » de Mennetrier s’avère être un objet de curiosité graphique et littéraire, une rencontre entre la tradition et l’expérimentation. Si l’approche est louable, elle soulève la question de l’accessibilité et de la pertinence de tels classiques dans le paysage contemporain de la bande dessinée. Po


Pierre Corneille, aussi appelé « le Grand Corneille » ou « Corneille l’aîné », né le 6 juin 1606 à Rouen et mort le 1er octobre 1684 à Paris (paroisse Saint-Roch), est un dramaturge et poète français du xviie siècle.

Ses pièces les plus célèbres sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace

Pierre Corneille se serait largement inspiré de la comédie espagnole de Guillén de Castro, Las Mocedades del Cid (Les Enfances du Cid) parue en 1631. Ce qui lui a valu des accusations de plagiat.

Il reste un des plus grand auteurs Français du 17eme siècle.

Phèdre en bandes dessinées

Album publié une première fois en 2017 aux Editions Petit à Petit.


Adapté de l’œuvre de Jean Racine (publié la première fois en 1677).

Phèdre a commis le pire des péchés : elle est tombée amoureuse d’Hippolyte, le fils de son mari Thésée.

Détruite par les remords et la peine, elle se prépare à mourir. Et si l’annonce du décès soudain de Thésée lui offrait une nouvelle chance ?

L’adaptation en bandes dessinées du texte intégral de la tragédie de Racine livre une lecture moderne et attrayante de la pièce.

Avec ce voyage sans détour et sans effort en Grèce Antique, le lecteur n’aura aucun mal à identifier les personnages et les enjeux grâce au dessin précis et au découpage astucieux des auteurs.

Tout l’art de la bande dessinée est de rendre accessible cette œuvre à tous, c’est le medium idéal pour apprécier, comprendre la pièce… et briller en classe !

La bd « Phèdre » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Phèdre en bandes dessinées »

Dans l’océan de l’édition moderne, la bande dessinée « Phèdre » d’Armel fait figure de navire audacieux, naviguant entre les écueils du classique et du contemporain avec une grâce qui mérite éloge. Cette adaptation du chef-d’œuvre de Racine préserve l’alexandrin tout en insufflant un souffle visuel qui renouvelle notre rencontre avec le texte.

Le noir et blanc des dessins, loin de n’être que des ombres portées sur le papier, accentue le tragique des passions raciniennes, et la précision des traits donne chair aux tourments éthérés de Phèdre et Hippolyte.

Armel réussit là où tant d’autres échouent : rendre hommage sans trahir, expliquer sans simplifier. Son œuvre, qui se lit comme un pont jeté entre hier et aujourd’hui, est une invitation tant pour le néophyte que pour l’érudit à plonger dans les abîmes intemporels de l’amour et de la fatalité.

La présence d’un dossier pédagogique et d’une introduction des personnages en début d’ouvrage est un atout, guidant le lecteur dans l’univers complexe de la mythologie.

« Phèdre » par Armel, c’est la promesse d’une tragédie ancienne servie par une compréhension nouvelle, un classique qui se déguste avec les yeux autant qu’avec l’esprit.


Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine créée le 1er janvier 1677 à Paris sous le titre Phèdre et Hippolyte.

Racine n’adopte le titre de Phèdre qu’à partir de la seconde édition de ses Œuvres en 1687.

La pièce comporte 1 654 alexandrins. Inspirée de la mythologie grecque, la pièce met en scène l’amour conçu par Phèdre, femme de Thésée, pour Hippolyte, fils de Thésée et d’une Amazone.

Racine est des auteurs français les plus connus du 17ème siècle.

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