Sampiero Corso – Tome 1 – Le Colonel
Albums publiés en 2013 aux éditions DCL
Résumé éditeur
Sampieru di Bastergà, dit Sampiero Corso, est né en Corse, à Bastelica, en 1498.
Il était dit que ce jeune corse de l’âge féodal réalise de grandes choses sur son île, mais pas seulement. Dans l’Europe entière.
Adolescent, il quitte l’île de son enfance pour apprendre le maniement des armes et l’art de la guerre auprès de Jean de Médicis.
Il va servir le Pape Clément VII, puis la Maison de France, se couvrant de gloire dans les armées de François 1er.
C’est alors, en pleine gloire, qu’on l’appelle « Sampiero Corso », du nom de son île.
Sa bravoure au combat se fait connaître au-delà des frontières et le jeune homme arbore ses cicatrices comme des trophées de guerre.
Il fascine. On le craint jusque devant la porte de Charles Quint. Jusqu’au jour où Sampiero Corso prend deux décisions : épouser Vannina d’Ornano, une jeune aristocrate corse de trente ans sa cadette et rentrer en Corse à la tête de solides troupes, afin de faire la guerre aux Génois.
Commence alors une épopée fantastique qui va faire de Sampiero Corso l’un des personnages les plus légendaires de son époque.
La bd « Sampiero Corso – Tome 1 – Le Colonel » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Sampiero Corso – Tome 1 – Le Colonel »
Dans « Sampiero Corso – Tome 1 – Le Colonel« , Frédéric Bertocchini et Éric Rückstühl orchestrent une plongée dans la vie tumultueuse de Sampiero Corso, figure héroïque et complexe de l’histoire corse. La bande dessinée, avec sa narration dense et ses illustrations détaillées, rend hommage à l’aura quasi-mythique de ce mercenaire du XVIe siècle, dont l’existence s’entremêle avec les fils de la grande Histoire.
La force de cette œuvre réside dans sa capacité à capturer l’essence de l’époque avec authenticité et précision. Rückstühl, avec son coup de crayon minutieux, ressuscite les décors et costumes de la Renaissance, tandis que Bertocchini tisse un récit qui, bien que parfois linéaire, n’en demeure pas moins captivant.
Le choix de structurer le récit autour d’événements-clés, plutôt que d’un développement fluide et continu, peut nuire à l’immersion du lecteur, mais cela reste fidèle à la nature épisodique de la vie d’un mercenaire.
La complexité des faits historiques et la densité du contenu pourraient rebuter certains, mais pour les aficionados d’histoires épiques et de fresques historiques, « Le Colonel » offre une expérience à la fois instructive et divertissante, un équilibre que peu de récits parviennent à atteindre.