Randolph Carter – Tome 2 – Par-delà les portes d’ivoire et de corne

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Soleil.
Résumé éditeur
Adapté du roman de H. P. Lovecraft publié en 1920.

Poursuivant son expédition dans le désert de Syrie, Randolf Carter cherche Kadath l’inconnue, la ville sans nom. D’étranges phénomènes déciment ses compagnons. Quelque part à l’Est quelque chose l’attend, l’appelle et rêve.
Quelque chose ayant un rapport avec ce qu’avait trouvé son ancêtre au temps des croisades.
Les aventures de l’alter ego de Lovecraft se poursuivent au milieu des démons et des merveilles de l’Orient.
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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Randolph Carter – Tome 2 – Par-delà les portes d’ivoire et de corne »
Avec ce second tome, Simon Treins et Jovan Ukropina concluent leur diptyque inspiré de l’univers d’H. P. Lovecraft. Par-delà les portes d’ivoire et de corne plonge Randolph Carter dans une quête mystique au cœur du désert syrien, où l’écho des croisades et des créatures fantastiques se mêle à un complot menaçant. Ce récit, à la croisée de l’aventure et de l’horreur cosmique, s’inspire directement des récits d’H. P. Lovecraft tout en y ajoutant une touche personnelle.
Simon Treins explore des thèmes chers à H. P. Lovecraft, tels que l’indicible et la quête de savoir interdit. Cependant, si l’atmosphère est riche en mystère et en tension, certains aspects narratifs manquent de profondeur. Les péripéties s’enchaînent rapidement, au détriment d’un développement plus nuancé des personnages ou des créatures fantastiques. La fin ouverte, bien qu’audacieuse, peut laisser un goût d’inachevé.
Le véritable point fort de cette BD réside dans le travail visuel de Jovan Ukropina et Stéphane Paitreau. Les décors variés – des tranchées de la Première Guerre mondiale aux paysages désertiques – sont magnifiquement détaillés, tandis que les créatures monstrueuses évoquent avec brio l’horreur de Lovecraft. Les jeux de lumière et les palettes chromatiques renforcent l’immersion dans cet univers étrange et oppressant.
Ce tome final reste une expérience captivante pour les amateurs d’H. P. Lovecraft. Le duo Treins-Ukropina offre un bel hommage visuel et thématique à l’univers du maître de Providence