Maigret et la danseuse du Gai-Moulin
Album publié en 1994 aux éditions Du Rocher.
Résumé éditeur
D’après l’œuvre de Georges Simenon publiée en 1931.
MAIGRET et la danseuse du Gai-Moulin
Le Gai-Moulin, une boîte de nuit de Liège. Deux jeunes gens, à court d’argent, habitués des lieux et sensibles au charme de la danseuse Adèle, attendent la fermeture de l’établissement pour dérober la caisse.
Avant de se cacher dans la cave, ils regardent avec envie un nouveau client qui semble fort riche.
Un peu plus tard, Le Gai-Moulin fermé, les deux jeunes gens s’introduisent dans la salle du cabaret et découvrent avec horreur le cadavre du riche consommateur.
Le lendemain, le cauchemar se poursuit lorsque la presse annonce la découverte du corps de ce même homme, Ephraïm Graphopoulos, dans une malle d’osier déposée dans un jardin public. Comment le cadavre a-t-il pu se déplacer ?…
Quel est cet homme qui suit les deux jeunes gens comme une ombre ?… L’étau se resserre à travers les petites rues de Liège et, grâce à un étrange hasard, Maigret finit par démasquer l’assassin d’Ephraïm Graphopoulos.
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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Maigret et la danseuse du Gai-Moulin »
La bande dessinée « Maigret et la danseuse du Gai-Moulin« , parue en 1994, est une adaptation graphique de l’une des enquêtes les plus énigmatiques du célèbre commissaire Maigret, imaginé par Georges Simenon.
Scénarisée par Odile Reynaud et illustrée par Philippe Wurm, cette œuvre réussit à capturer la nature sombre et complexe des romans originaux de Simenon.
L’intrigue se déroule à Liège, dans le cadre feutré et mystérieux du cabaret le Gai-Moulin. Deux jeunes gens désespérés tentent de voler la caisse du cabaret, mais tombent sur le cadavre d’un riche client, Ephraïm Graphopoulos.
Le lendemain, le corps est retrouvé dans un jardin public, rendant l’affaire encore plus mystérieuse. Maigret, avec son flair infaillible, plonge dans une enquête où chaque coin de rue cache un secret et où chaque personnage a une part d’ombre.
Philippe Wurm, par son dessin détaillé et atmosphérique, donne vie à la ville de Liège, ses ruelles sombres et ses cabarets animés. Son travail met en valeur l’ambiance oppressante et intrigante propre aux enquêtes de Maigret. Les visages expressifs et les décors minutieux contribuent à immerger le lecteur dans cette aventure policière.
Odile Reynaud, de son côté, parvient à transposer l’intrigue de Simenon avec fidélité et nuance. Les dialogues sont ciselés, et les retournements de situation maintiennent le suspense jusqu’à la dernière page. La complexité psychologique des personnages, notamment celle de Maigret, est finement retranscrite, rendant justice à l’œuvre originale.
« Maigret et la danseuse du Gai-Moulin » est une réussite. Cette bande dessinée ravira tant les amateurs de Simenon que les néophytes, grâce à une adaptation soignée et respectueuse de l’univers du maître du polar.