Les chemins de Malefosse – Tome 12 – La part du diable
Album publié en 2004 aux éditions Glénat.
Résumé éditeur
Tome 12 de la série « Les chemins de malefosse ».
Vers la fin de l’été 1592, dans un petit village de Bretagne, nos deux mercenaires allemands, Gunther et Maître Pritz, toujours au service du roi Henri de Navarre, quatrième du nom, profitent de quelques jours de repos bien mérités mais qui ne dureront pas.
Ils sont accompagnés de Don Pedro de Tavora, un Espagnol censé les aider pour infléchir Mercœur, mais l’Ibérique se fait empoisonner de vile manière par un frère de la Manus Dei.
Les compères allemands auront tôt fait de le trucider, mais ils auront du même coup tous les villageois à leurs trousses.
Il va falloir fuir, et de préférence en direction de Vannes, ville ralliée depuis peu à la cause catholique, sous la férule du gouverneur de Bretagne, alias le Duc de Mercoeur.
Mais Gunther et Pritz ignorent encore tout des complots qui se tissent dans cette ville, comme des vieilles connaissances qui vont faire leur réapparition.
« Les Chemins de Malefosse » est un des plus grands succès de la collection Vécu et ce douzième album est un véritable régal. A cette occasion, un numéro spécial des « la Cahiers de la BD » consacré à la série accompagne le tome 12
La bd « Les chemins de Malefosse – Tome 12 – La part du diable » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les chemins de Malefosse – Tome 12 – La part du diable »
Dans « La part du diable« , douzième tome de la série « Les chemins de Malefosse« , Daniel Bardet et François Dermaut nous plongent une fois de plus dans les méandres tumultueux de la Bretagne de la fin du XVIe siècle.
L’intrigue se déroule dans le Morbihan, en 1592, où Gunther, Pritz, et Marion, accompagnés de Don Pedro de Tavora, s’efforcent de rallier le Duc de Mercœur à la cause du Roi Henri IV, malgré les manigances de la « Manus Dei » et le retour de La Pernette.
Bardet excelle dans l’art de combiner action, politique et drame personnel, tissant une toile complexe où chaque personnage joue un rôle crucial. Les retournements de situation sont nombreux, maintiennent le lecteur en haleine et illustrent brillamment les tensions de l’époque.
Les illustrations de Dermaut, à leur tour, sont d’une précision remarquable. Ses dessins détaillés des expressions faciales et des paysages transportent le lecteur au cœur de l’action, rendant hommage à l’Histoire avec un réalisme saisissant. Ce tome marque la fin de son travail sur cette série, ajoutant une touche d’émotion à une œuvre déjà poignante.
« La part du diable » est un chapitre captivant de cette saga historique, offrant une combinaison parfaite de récit riche et d’illustrations impressionnantes. Une lecture incontournable pour les amateurs de bande dessinée historique.