Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 1
Album publié en 2008 aux éditions Delcourt.
Résumé éditeur
Adapté de l’œuvre de Jules Verne publiée le 22 décembre 1872.
Londres, 1872.
Le valet Passepartout entre au service du sévère et pointilleux Phileas Fogg. Ce dernier ayant parié avec ses amis qu’il ferait le tour du monde en quatre-vingts jours, ils embarquent tous les deux dès le lendemain pour un voyage semé d’embûches.
Mais ils ignorent qu’ils sont suivis par un détective opiniâtre, persuadé que Fogg est responsable d’un vol à la banque d’Angleterre…
Le Tour du monde en 80 jours est le roman le plus lu de Jules Verne. Mêlant récit de voyage et données techniques, il restitue tout l’intérêt de l’auteur pour la science et la révolution industrielle.
Jules Verne a été l’un des premiers auteurs à réunir avec succès dans ses romans science-fiction, aventure et fantastique, au point d’être considéré aujourd’hui comme un visionnaire.
La bd « Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 1 » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 1 »
Adaptant le célèbre roman de Jules Verne, Loïc Dauvillier et Aude Soleilhac proposent avec « Le Tour du monde en 80 jours – Volume 1 » une bande dessinée qui réussit à capturer l’audace et l’aventure de l’œuvre originale.
Publié par les éditions Delcourt, ce premier volume couvre le début du périple de Phileas Fogg et de son valet Passepartout, depuis Londres jusqu’à Bombay.
Dauvillier, en tant que scénariste, respecte scrupuleusement l’intrigue originale, tout en ajoutant des touches modernes pour maintenir le rythme palpitant propre à la bande dessinée. Le récit s’ouvre sur le fameux pari au Reform Club de Londres, où Fogg s’engage à faire le tour du monde en quatre-vingts jours. Le scénariste parvient à rendre les personnages authentiques : Phileas Fogg reste le gentleman impassible et méthodique, tandis que Passepartout apporte une touche de fraîcheur et d’humour par ses mésaventures et ses réactions face aux situations imprévues.
Les dessins de Soleilhac, quant à eux, sont un régal visuel. Elle réussit à créer une atmosphère immersive grâce à des illustrations détaillées et dynamiques. Les scènes d’action ajoutées, comme les poursuites à Bombay, dynamisent le récit sans trahir l’esprit du roman.
Les couleurs, initialement vives sous la direction d’Anne-Claire Jouvray, sont subtilement ajustées dans les tomes suivants par Soleilhac elle-même pour mieux correspondre à chaque étape du voyage.
On saluera la fidélité à l’œuvre originale et la qualité de l’adaptation graphique. Les escales soient parfois trop rapides, mais ce rythme soutenu est nécessaire pour maintenir l’intérêt dans un format de bande dessinée.
« Le Tour du monde en 80 jours – Volume 1 » est une adaptation réussie qui plaira autant aux amateurs de Jules Verne qu’à ceux découvrant cette histoire pour la première fois. Un début prometteur pour une série qui promet de captiver les lecteurs par ses péripéties et son dessin soigné.