Le Monde perdu – Tome 3

Album publié en 2017 aux éditions Soleil.
Résumé éditeur
Adapté du roman d’Arthur Conan Doyle publié en octobre 1912.

Le troisième et dernier volet de l’adaptation du célèbre récit d’Arthur Conan Doyle.
Malone et Roxton, séparés du reste du groupe, sont capturés par les hommes-singes et emmenés dans un étrange village perdu au milieu des rochers.
Au campement, Challenger, Summerlee et leur guide Pablo, reçoivent la visite d’Indiens, venus les prévenir que « ceux des cavernes » avaient attaqué et emporté deux hommes blancs.
Tous se mettent alors en route à leur recherche. Au village des hommes-singes, Malone et Roxton assistent horrifiés au sacrifice d’une jeune indienne dont les créatures s’arrachent ensuite les morceaux…
Vont-ils subir le même sort atroce ?
La bd « Le Monde perdu – Tome 3 » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Monde perdu – Tome 3 »
Adaptation en trilogie du roman culte d’Arthur Conan Doyle, Le Monde perdu se conclut avec ce troisième tome, où les explorateurs affrontent hommes-singes et dangers préhistoriques. Si l’ambition de rendre hommage au récit d’aventures est louable, le résultat final divise.
On saluera le travail graphique de Fabrizio Faina et Mauro Salvatori pour sa précision et son réalisme, notamment dans les décors de jungle et les créatures préhistoriques. Cependant, la mise en scène est un peu trop statique et il y a un manque d’innovation dans les compositions. Les personnages, bien que crédibles, manquent parfois d’expressivité, renforçant l’impression de distance avec le lecteur

L’adaptation prend des libertés (coupes narratives, ajouts de personnages) tout en conservant l’esprit d’aventure du roman. Toutefois, le format en trois tomes semble avoir nui à l’équilibre du récit : le tome 3, bien que concluant l’histoire, aurait gagné à fusionner avec le précédent pour éviter un étirement artificiel.
Malgré des choix scénaristiques discutables et un rythme parfois laborieux, Le Monde perdu Tome 3 achève sa trilogie avec une indéniable sincérité. L’hommage à Conan Doyle, porté par un dessin d’une rigueur impressionnante (détails des dinosaures, densité de la jungle), rappelle avec force pourquoi ce récit fascine depuis plus d’un siècle. Les libertés prises, bien que perfectibles, témoignent d’un désir de moderniser l’aventure sans la trahir. On passe un agréable moment avec cette BD.