Le Cheval d’orgueil

Album publié en 2015 aux éditions Soleil.


Résumé éditeur

D’après le roman de Pierre-Jakez Hélias publié en 1975.

couverture bd bd Le Cheval d'orgueil

A l’heure de commémorer les 40 ans du Cheval d’Orgueil, Bertrand Galic et Marc Lizano proposent l’unique adaptation en bande dessinée de ce best-seller.

Un petit bijou scintillant de charme et de sensibilité. Récit autobiographique, Le Cheval d’Orgueil de Pierre-Jakez Hélias a rencontré un succès phénoménal en librairie (près de 2 millions d’exemplaires circulent à ce jour dans le monde).

Cette œuvre, qui brille par son authenticité et sa force, retrace l’enfance et l’adolescence d’un petit Breton du pays bigouden, entre la Première Guerre mondiale et le milieu des années 30.

Avec lui, se révèlent les visages d’une famille, la personnalité d’un village, les contours d’une région. On découvre un « pays » , celui d’une nation paysanne luttant pour sa survie.

Touchés par la sensibilité qui émane du regard de l’enfant, Bertrand Galic et Marc Lizano ont souhaité revisiter un passé, un patrimoine en explorant, dépoussiérant et adaptant ce récit pétri de mystère, de rêve et d’aventure. Et quel plus beau moment que celui de la commémoration des 20 ans de la disparition de l’auteur et des 40 ans de l’œuvre !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Cheval d’orgueil »

Dans Le Cheval d’orgueil, Bertrand Galic et Marc Lizano relèvent le défi de retranscrire en bande dessinée le récit poignant de Pierre-Jakez Hélias.

Ce travail d’adaptation navigue entre tradition et modernité, dépeignant la Bretagne rurale d’entre-deux-guerres à travers les yeux d’un enfant. Le choix de Lizano pour un style graphique épuré, presque naïf, contribue à une atmosphère nostalgique, capturant l’authenticité d’une époque en voie de disparition.

extrait bd Le Cheval d'orgueil

Cette adaptation visuelle, malgré son charme indéniable, ne parvient pas toujours à rendre justice à la profondeur du texte original. On note une narration parfois fragmentée, résultat de la condensation nécessaire pour transformer un ouvrage de 552 pages en une bande dessinée de 139 pages. Cette approche, bien que compréhensible, laisse certains aspects du récit inexploités.

Malgré ce petit inconvénient, l’œuvre réussit à toucher les lecteurs, notamment ceux familiers avec la culture bretonne. Les séquences marquantes, telles que le parallèle entre l’enfance du protagoniste et la dureté de la vie adulte, sont empreintes de mélancolie et de poésie.

Le Cheval d’orgueil en BD reste un hommage sincère à la Bretagne, même si cette adaptation ne parvient pas toujours à capturer la complexité de l’œuvre de Pierre-Jakez Hélias. C’est une œuvre majeure du patrimoine littéraire breton.


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