Elle s’appelait Sarah

Albums publiés en 2007 aux éditions Marabout.


Résumé éditeur

Adaptation du roman de Tatiana de Rosnay publié pour la première fois en 2007.

Deux histoires se déroulent en parallèle : celle de Julia américaine qui vit à Paris, en 2000, avec son mari Bertrand et sa fille Zoë et celle de Sarah déportée avec son père et sa mère, en 1942 lors de la rafle du Vel’ D’Hiv’. Les deux récits se rejoignent malgré les années qui les séparent.

couverture bd Elle s'appelait Sarah

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv.

Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais.
Elle s’appelait Sarah, est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation.

Le roman de Tatiana de Rosnay est porté par le souffle de Pascal Bresson et revit sous la délicatesse des dessins de Horne.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Elle s’appelait Sarah »

« Elle s’appelait Sarah« , adaptée du roman de Tatiana de Rosnay, est une œuvre graphique puissante qui transcende les époques pour évoquer la tragédie de la rafle du Vél d’Hiv.

Pascal Bresson, au scénario, et Horne, à l’illustration, forment un duo harmonieux qui réussit à capturer la profondeur émotionnelle et historique du récit original.

Le récit, divisé entre les années 1942 et 2002, juxtapose la douleur d’une enfant juive, Sarah, arrachée à sa famille, et la quête de vérité d’une journaliste américaine, Julia Jarmond, soixante ans plus tard. Cette structure narrative parallèle, magistralement mise en page, souligne la persistance des blessures du passé et leur résonance dans le présent.

Les dessins de Horne sont délicats et expressifs, offrant une visualisation poignante des événements traumatiques. Les scènes de la rafle sont particulièrement marquantes, empreintes de réalisme et d’émotion, rendant hommage aux victimes avec une sensibilité remarquable.

Pascal Bresson réussit à adapter le texte de manière fluide, préservant l’intensité dramatique et la profondeur des personnages. L’œuvre ne se contente pas de narrer l’horreur, elle incite à la réflexion sur la mémoire et l’importance de transmettre l’histoire.

« Elle s’appelait Sarah » est une bande dessinée émouvante, qui conjugue avec brio histoire et émotion.

Une lecture incontournable pour les amateurs de romans graphiques historiques.

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