À la recherche du temps perdu – Du côté de chez Swann – Noms de pays : le nom

Album publié en 2013 aux Editions Delcourt.
Résumé éditeur
Adapté de l’œuvre de Marcel Proust (publiée pour la première fois le 14 novembre 1913).

Le temps d’un été à Balbec ou d’un printemps florentin, l’évocation du simple nom d’une ville suffit au narrateur pour imaginer des voyages enchanteurs.
Pays rêvés ou pays réels, Noms de pays : le nom fait la part belle au Paris du XIXe siècle, cadre de son amour pour Gilberte et de sa fascination pour Odette, tout en constituant une invitation à la réflexion sur la puissance évocatrice des mots et des noms.
La bd « À la recherche du temps perdu – Du côté de chez Swann – Noms de pays : le nom » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « À la recherche du temps perdu – Du côté de chez Swann – Noms de pays : le nom »
Stéphane Heuet réussit un tour de force audacieux avec son adaptation en bande dessinée de « À la recherche du temps perdu – Du côté de chez Swann – Noms de pays : le nom« . Face à l’immensité de l’œuvre de Marcel Proust, souvent perçue comme intimidante par sa complexité et sa richesse littéraire, Stéphane Heuet propose une porte d’entrée visuelle qui, tout en respectant le texte original, invite un public élargi à s’immerger dans cet univers.
Le trait de Stéphane Heuet, épuré et classique, sert une narration fluide et rigoureuse. Ses illustrations, « simples », capturent avec une sobriété élégante les paysages, les atmosphères et les détails qui jalonnent l’univers de Proust. Ce choix stylistique s’avère judicieux : il permet de ne pas étouffer le texte mais plutôt de le mettre en lumière, tout en respectant la délicatesse du propos. En cela, Stéphane Heuet parvient à marier accessibilité et fidélité.

La structure de l’œuvre, articulée autour des souvenirs et des impressions du narrateur, trouve ici une nouvelle résonance. La bande dessinée invite le lecteur à une lecture contemplative, où chaque planche devient un écho du passé, une fenêtre ouverte sur l’introspection et la mémoire.
Stéphane Heuet réussit à rendre ce monument de la littérature plus accessible tout en respectant sa profondeur, prouvant que la bande dessinée peut être un support puissant pour rendre hommage aux classiques intemporels.