Le vagabond des Étoiles – Seconde partie
Album publié en 2020 aux éditions Soleil.
Résumé éditeur
D’après l’œuvre de Jack London publié en 1915.
Magistralement adapté en deux volumes par Riff Reb’s, Le Vagabond des Étoiles est un sublime hommage à l’un des chefs-d’oeuvre de Jack London.
San Quentin. Dans la prison d’État, Darrell Standing, toujours soumis à la torture de la camisole de force, poursuit ses voyages extracorporels.
Il s’incarne dans de nouvelles vies – hommes, femme, enfant – à travers l’histoire du monde, qui nous font voyager du western au péplum en passant par la préhistoire.
Pour garder la raison, Darrell Standing recherche et trouve des preuves de la réalité de ses vies antérieures. S’ouvre également pour lui un abîme de réflexions sur l’immuable destin de l’humanité partout et toujours inféodée à l’amour, la superstition et la violence.
Finalement en marche vers la potence, il esquisse un sourire car il a cette phrase en tête : « Il m’a fallu mourir et mourir encore pour m’apercevoir que la vie était inépuisable. »
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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le vagabond des Étoiles – Seconde partie »
Dans « Le vagabond des Étoiles – Seconde partie« , Riff Reb’s parachève son voyage artistique dans les méandres de l’esprit de Darrell Standing, personnage de Jack London condamné à l’immobilité corporelle et à l’errance astrale.
Si la prison de San Quentin est le théâtre de son calvaire physique, c’est dans l’éther que se joue sa quête de liberté. Reb’s, dans un graphisme où la force des noirs et blancs rivalise avec l’audace des couleurs assignées à chaque chapitre, crée une atmosphère qui est un cri contre l’enfermement et une ode à la puissance évocatrice des rêves.
Ce dernier opus, baigné dans une palette de teintes singulières, transporte le lecteur à travers des vies antérieures débordantes de réalisme et de fantastique.
Le trait de Reb’s, précis et captivant, alloue à chaque personnage une identité graphique forte, éloignée de la redondance visuelle souvent reprochée dans le neuvième art. Ce travail d’adaptation ne se contente pas de rendre hommage à London mais interroge, par la profondeur de ses illustrations, la condition humaine face à l’adversité.
L’ingéniosité narrative de Reb’s se révèle dans sa capacité à tisser un lien intime entre le lecteur et le protagoniste, dont les évasions mentales deviennent des fenêtres d’évasion pour nous tous.
« Le vagabond des Étoiles » n’est pas seulement un succès graphique, c’est une expérience transcendante qui rappelle que l’imaginaire est le dernier sanctuaire de liberté de l’homme.