L’ombre d’antan – récits de la Grande Guerre
Album publié en 2015 aux éditions Inukshuk.
Résumé éditeur
26 auteurs francophones et serbes croisent leurs visions artistiques et leurs regards personnels au travers de 14 récits, chroniques de soldats ou de civils, et nous racontent la Grande Guerre.
« L’Ombre d’antan, récits de la Grande Guerre » est un album collectif d’histoires courtes initialement publiées en Serbie.
A l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, l’Institut Français à Belgrade et l’éditeur System Comics ont souhaité faire travailler ensemble des scénaristes francophones et des artistes serbes, autour de la première guerre mondiale.
Le projet, initialement titré « Lignes de Front », a reçu le label de la Mission du Centenaire et a été publié en octobre 2014.
La bd « L’ombre d’antan – récits de la Grande Guerre » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’ombre d’antan – récits de la Grande Guerre »
« L’ombre d’antan – Récits de la Grande Guerre » est une œuvre magistrale qui plonge le lecteur dans les affres de la Première Guerre mondiale avec une rare intensité.
Ce recueil de 14 récits, fruit de la collaboration entre 26 auteurs francophones et serbes, parvient à capturer la brutalité de ce conflit.
Chaque récit offre une perspective unique sur la guerre, qu’il s’agisse du front, des tranchées, ou des vies bouleversées à l’arrière. La diversité des styles graphiques et narratifs enrichit l’expérience de lecture en apportant différentes sensibilités et approches. Par exemple, le scénario de « Fusillé pour l’exemple », appuyé par les lavis sombres d’Igor Krstic, illustre de manière poignante l’injustice subie par un soldat français, créant un impact émotionnel durable.
La bande dessinée excelle aussi par son usage subtil de la couleur et du noir et blanc, chaque choix stylistique étant parfaitement adapté au ton du récit. Dans « Yanko le berger », les teintes chaudes et sombres soulignent la tragédie vécue par un village serbe sous occupation, tandis que les illustrations en noir et blanc de « Le conscrit » amplifient l’atmosphère de désolation et de mort omniprésente.
Un ouvrage à la fois esthétique et intellectuellement stimulant, qui mérite une place de choix dans la bibliothèque de tout amateur de bandes dessinées historiques.