Rose Valland, capitaine Beaux-Arts
Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Dupuis.
Résumé éditeur
Récit d’un acte individuel de résistance à l’occupant, devenu la mission d’une vie.
Dès le début de l’occupation, Rose Valland, attachée de conservation au Jeu de Paume, recense dans le plus grand secret les œuvres volées aux Juifs, stockées là en attendant d’être acheminées en Allemagne.
En 1945, avant même la signature de l’armistice, elle part à la recherche des œuvres volées, pour les ramener et les restituer à leurs propriétaires. On estime aujourd’hui qu’elle est à l’origine du sauvetage de plus de la moitié du patrimoine culturel juif, dès l’immédiat après-guerre.
La première partie de l’album retrace en bande dessinée la vie de Rose Valland, la deuxième partie est une chronologie détaillée et très richement illustrée de photos et documents inédits d’époque.
– « Un vrai coup de coeur, un livre pédagogique, instructif et passionnant. Cette BD est formidable » – Olivia de Lamberterie (France 2 – Télé Matin)
La bd « Rose Valland, capitaine Beaux-Arts » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Rose Valland, capitaine Beaux-Arts »
« Rose Valland, capitaine Beaux-Arts » est une bande dessinée biographique qui illumine la vie et les exploits d’une figure méconnue de la Seconde Guerre mondiale. À travers un récit captivant et une documentation rigoureuse, l’ouvrage offre une plongée fascinante dans le monde de l’art sous l’occupation nazie.
Le talent du duo Claire Bouilhac et Emmanuelle Polack au scénario, combiné aux dessins expressifs de Catel, donne vie à l’histoire de Rose Valland, une conservatrice d’art française qui a risqué sa vie pour documenter les vols d’œuvres d’art par les nazis. On est rapidement immergé dans l’atmosphère oppressante de l’époque, avec des illustrations poignantes qui capturent à la fois la beauté des œuvres et la gravité des événements.
Cependant, il y a une limitation notable : la partie bande dessinée de vingt pages semble trop brève pour rendre pleinement justice à l’ampleur de la mission de Valland. Cette concision laisse le lecteur sur sa faim, désireux d’en savoir plus sur cette héroïne exceptionnelle. En revanche, la deuxième partie du livre, riche en photographies et documents d’époque, compense partiellement ce manque en apportant une dimension historique précieuse et approfondie.
Malgré cette réserve, « Rose Valland, capitaine Beaux-Arts » demeure une œuvre indispensable pour les amateurs d’histoire et d’art. . Un hommage vibrant et éducatif qui souligne l’importance de la mémoire historique et culturelle.
Cette bande dessinée réussit le pari de rendre accessible une page méconnue de l’histoire.