Moby Dick – Livre premier
Albums publiés en 2014 aux éditions Glénat.
Résumé éditeur
L’adaptation du célèbre roman d’Herman Melville publié pour la première fois en 1851.
L’adaptation magistrale d’un classique de la littérature américaine.
Des campagnes de pêche de plus de trois ans, les dangers de l’océan, la chasse elle-même où, armés de simples lances et harpons à bord de légères chaloupes, les marins s’exposent aux réactions redoutables et aux assauts furieux de cachalots de plus de soixante tonnes.
En plus de la chasse, le travail harassant de remorquage, de dépeçage et de fonte du lard afin d’en extraire la précieuse huile ; souvent trois jours d’efforts continus sans le moindre repos…
Les conditions de vie extrêmes de ces hommes, les dangers quotidiens où les matelots exorcisent leur peur en la muant en rage à l’encontre des cétacés qu’ils massacrent. Rage sournoisement attisée par cette folie de vengeance aveugle et obsessionnelle du capitaine Achab envers Moby Dick, le cachalot blanc qui lui a arraché la jambe par le passé.
Chabouté met sa vision personnelle et sa maîtrise du noir et blanc au service de ce classique de la littérature américaine. Une adaptation magistrale, fidèle au récit original et à l’esprit d’Herman Melville, reflétant la frontière étroite entre l’acharnement et la folie, baignant dans le sang, l’huile et la sueur d’un navire baleinier de la fin du XIXe siècle.
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Moby Dick – Livre premierL’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moby Dick – Livre premier »
Dans « Moby Dick – Livre premier », Christophe Chabouté offre une réinterprétation saisissante du classique de Melville.
Cette adaptation en noir et blanc ne se contente pas de suivre fidèlement l’intrigue, mais elle insuffle une atmosphère unique, marquée par des contrastes graphiques puissants qui capturent la brutalité et la poésie de la mer.
L’illustration monochrome est magistrale, transformant chaque planche en une œuvre d’art où la lumière et l’obscurité dansent pour créer une tension palpable.
Chabouté excelle à représenter la folie et l’obsession d’Achab, dont la quête vengeresse contre le cachalot blanc devient une métaphore visuelle intense de la lutte intérieure et de la perdition humaine.
Les scènes de chasse à la baleine, avec leur réalisme cru et leur dynamisme, plongent le lecteur dans l’enfer des marins du XIXe siècle, renforçant le sentiment d’immersion et d’épuisement.
L’adaptation respecte l’esprit du roman original tout en apportant une nouvelle dimension narrative par la force de l’image.
Chabouté signe ici une œuvre incontournable, mêlant avec brio la littérature et l’art graphique, et offrant une nouvelle vie à l’épopée marine de Melville