Mois : novembre 2023

L’histoire de Calvi racontée aux enfants

Album publié en 2023 aux éditions Clémentine


Résumé éditeur

Natale et Serena parcourent le monde et voyagent dans le temps à l’aide de leur livre magique, accompagnés de l’abeille Abbabella.

Cette fois, ils découvrent l’histoire de la ville de Calvi, en Corse.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’histoire de Calvi racontée aux enfants »

La bd n’a pas encore été lue. Un avis sera posté dans quelques semaines.


Lieu visité par la bd en Corse

Calvi

Plouheran

Album publié en 2023 en auto édition en 2024 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

couverture bd Plouheran

Hiver 2021, en plein confinement, je quitte la Bretagne pour m’élancer vers Téhéran. Les premières nuits seule en montagne, je tremblais, serrant dans mes poings mon opinel et ma bombe à poivre. Et puis, on s’habitue.

Des bivouacs dans les forêts enneigées du Massif central, aux nuits dans les caravansérails abandonnés, en passant par les toits de Venise et les hauts cols du Caucase, le lecteur découvrira les coulisses de cette année nomade sur la route de la soie.

Pourquoi partir, si notre famille et nos amis nous manquent et qu’on ne sait même pas où on va ? Qu’est ce qui nous pousse à aller chaque jour chasser la ligne d’horizon, la prochaine forêt, le prochain col, la prochaine mer ?

PLOUHERAN est un roman graphique qui parle de l’attrait de l’Est et de l’imaginaire des routes de la soie, d’une quête de vieilles légendes. C’est un livre de voyage, un roman d’apprentissage, et surtout, après de nombreuses rencontres insolites sur le chemin, une grande histoire d’amitiés.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Plouheran »

Dans « Plouheran« , Isabel Del Real réinvente le carnet de voyage en conjuguant le récit autobiographique à l’art séquentiel de la bande dessinée. En résulte une œuvre qui transcende la simple narration graphique pour offrir une expérience immersive et nuancée.

Del Real évite les pièges de la grandiloquence pour privilégier une approche directe et sincère, facilitant ainsi une identification du lecteur à l’auteure-protagoniste. Les illustrations, sans prétention, s’offrent comme le miroir fidèle des émotions pures et des paysages traversés, du littoral breton aux sommets iraniens.

La singularité de « Plouheran » réside aussi dans la démarche de Del Real, une autodidacte qui, poussée par la contrainte d’un confinement, transforme l’obstacle en tremplin pour l’aventure. Elle construit son vélo, apprend la mécanique et le dessin, faisant de l’apprentissage et de l’adaptation les véritables héros de son périple.

extrait bd plouhéran

Le roman graphique va au-delà de l’exploration géographique ; il s’agit d’un voyage initiatique, où chaque coup de pédale est une métaphore du dépassement de soi. La nuit, ce n’est plus seulement le repos du voyageur, mais un espace où s’invitent les ombres de l’inconnu, ajoutant une dimension mythique au récit.

« Plouheran » est un hymne à la liberté, une ode à la découverte qui célèbre l’errance autant que l’ancrage, et confirme Isabel Del Real comme une voix nouvelle et audacieuse dans le paysage de la bande dessinée contemporaine.

C’est une œuvre qui rappelle que le voyage est avant tout une aventure humaine, une quête de sens où chaque lecteur est invité à pédaler à l’unisson avec l’autrice.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Plouër-sur-Rance

Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As »

Album publié en 2011 aux éditions Zéphyr.


Résumé éditeur

Le 20 juin 1941, le U-203 est le premier U-Boote à être confronté, dans la zone de blocus autour de l’Angleterre, à la présence inattendue d’un cuirassé américain.

Dix jours plus tard, il est le premier à pénétrer dans une base sous-marine bétonnée sur les côtes françaises.

Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l’Atlantique Nord durant ses 4 premières missions, à la fin de l’année, il fait de nouvelles victimes face au Canada.

Mais c’est sur les côtes américaines et dans les Caraïbes qu’il obtient ses plus grands résultats, pendant le premier semestre 1942.

Il se trouve toujours dans les secteurs les plus propices à la réussite, avant que les Alliés n’organisent leur défense, ce qui permet à son commandant Rolf Mützelburg d’obtenir les plus hautes décorations de l’époque et de devenir l’un des as de l’arme sous-marine.

Après avoir obtenu les deux les Feuilles de Chêne à la Croix de Chevalier le 15 juillet 1942, il refuse obstinément de débarquer comme l’Amiral Doenitz le lui demande.

Cette volonté de continuer le combat auprès de ses hommes lui coute la vie dès la patrouille suivante, lors d’un accident resté unique dans l’histoire de l’arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en ayant plongé du kiosque.

Pour les missions suivantes du U-203, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Cet officier du cuirassé Graf Spee sabordé en Argentine en 1939 avait traversé le Pacifique pour rejoindre l’Allemagne et s’engager dans l’arme sous-marine. Malgré les progrès alliés réalisés en matière d’armement et de technologie au moment où il part au combat fin 1942, il réussira à faire encore 3 patrouilles, étant coulé pendant la dernière par l’action conjointe de l’aviation et d’un bâtiment de surface alliés.

Découvrez toute l’histoire du U-203 en mer et à St-Nazaire, Lorient et Brest grâce à 200 exceptionnelles photos pour la plupart inédites !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As » »

La bd n’a pas encore été lue. Un avis sera posté dans quelques semaines


Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient

Passer à l’Ouest

Album publié en 2023 aux éditions Locus Solus


Résumé éditeur

couverture bd Passer à l’Ouest

Un jour, Julien SOLÉ a décidé de quitter Paris (en fait Sevran, dans le 9-3), pour Brest.

À la manière de Larcenet dans son Retour à la terre, le nouvel exilé en Finistère, avec compagne et enfants, analyse et décrypte avec humour les us et coutumes de sa terre d’accueil…

Pourquoi les Brestois ont-ils un attachement si prononcé à l’alcool ?

Comment parler le jargon du cru avec tact et panache ? Qui se souvient d’Alban Ceray (et quel rapport avec Brest) ?

C’est à toutes ses questions que Julien SOLÉ se propose de répondre, mais pas que…

Il livre ici un recueil hilarant et instructif riche en anecdotes curieuses et insolites, au gré de planches pop et originales dans lesquelles le lecteur avisé saura reconnaître certains faits et figures locaux.

La bd « Passer à l’Ouest » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Passer à l’Ouest »

Julien Solé, dans Passer à l’Ouest, nous offre un récit graphique qui mêle habilement humour et introspection.

Ce déménagement de Sevran à Brest, qui pourrait sembler anodin, devient sous sa plume une odyssée pleine de contrastes. En explorant les coutumes locales et les mythes brestois, Solé joue sur les stéréotypes avec une légèreté qui fait mouche. Loin de se contenter de simples anecdotes, il crée une véritable chronique du dépaysement, où chaque page respire la découverte et la réinvention de soi.

Le choix de structurer l’album en chapitres indépendants mais liés par un fil rouge thématique permet de varier les tonalités, passant du comique au réflexif sans jamais perdre de vue l’objectif : nous faire partager, à travers ses yeux de nouvel arrivant, les mille et une facettes d’une ville souvent méconnue.

extrait bd Passer à l’Ouest

Le dessin, précis et expressif, traduit à merveille les atmosphères tantôt grisâtres, tantôt chaleureuses de Brest, et souligne la dualité entre l’exotisme ressenti et la familiarité retrouvée.

Passer à l’Ouest n’est pas seulement une bande dessinée sur un déménagement, mais un témoignage vibrant sur le changement, la résilience et la quête d’une nouvelle harmonie​.


Toutes les bd sur la ville de Brest


Lieu visité par la bd en Bretagne

Brest

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 – Après la guerre

Album publié en 2018 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

Troisième et dernière partie !

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 3

À son retour de captivité en 1946, René Tardi et sa femme ont un fils, Jacques.

N’ayant pas trouvé de travail, René reste dans l’armée et est envoyé dans la zone d’occupation française… en Allemagne !

Bientôt, Jacques et sa mère l’y rejoignent et découvrent un pays en ruines, mais déjà en pleine reconstruction grâce à l’aide américaine.


De Valence à Coblence, Tardi achève dans ce troisième tome le récit du périple de son père, du début à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ouvre pour la première fois une porte sur son enfance.


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 – Après la guerre »


« René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 » conclut de manière captivante la saga autobiographique de Jacques Tardi sur la vie de son père après la Seconde Guerre mondiale.

Ce dernier volet nous plonge dans l’après-guerre, où René Tardi doit faire face à un retour à la vie civile tumultueux. Les tensions, les stigmates de la guerre et les défis de la réintégration sont poignamment dépeints. L’auteur ne ménage pas ses critiques envers l’armée et la société de l’époque.

Le récit se dédouble en explorant à la fois la vie de René Tardi et l’enfance de Jacques Tardi. Les pages alternent entre l’histoire personnelle de la famille et les grands événements historiques du XXe siècle.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 3 - Après la guerre

Les dessins en noir et blanc, caractéristiques de Tardi, sont précis et expressifs, capturant l’essence des personnages et des décors.

L’auteur expose de manière franche et réaliste les comportements de l’époque, mettant en lumière les hypocrisies, les traumatismes, et les séquelles laissées par la guerre.

Ce tome offre une réflexion profonde sur l’humanité et sa propension à la violence, malgré les leçons de l’Histoire.

L’œuvre est instructive, touchante, et offre une perspective unique sur l’histoire de la France de l’après-guerre.

Jacques Tardi nous livre un témoignage familial et social qui mérite d’être découvert, même si le premier tome reste le plus percutant de la trilogie.


Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 – Mon retour en France

Album publié en 2014 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

Deuxième étape pour le plus récent des grands projets de Tardi : l’adaptation des carnets de guerre de son père, en pleine Seconde Guerre mondiale.

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 2

 » Notre progression n’étant pas satisfaisante, les coups de crosses de de Gummis s’abattaient sur nos échines et sur nos reins. Il fallait ajouter au froid la présence encombrante et brutale des Posten qui nous encadraient, pressés de mettre le maximum de distance entre l’armée Rouge et leurs culs sales, mais ça n’avançait pas plus vite pour autant.« 

Fin 2012, Tardi entreprenait avec Moi René Tardi prisonnier de guerre au stalag II B la publication de l’un de ses projets les plus personnels, mûri de longue date : l’adaptation en bande dessinée des carnets de guerre de son père, où celui-ci tenait la chronique minutieuse de ses années de captivité dans un camp de Poméranie en Pologne, presque cinq années durant.

Une manière touchante et pudique pour le dessinateur, qui se met lui-même en scène dans ce récit sous les traits d’un enfant, de renouer le dialogue avec ce père ombrageux aujourd’hui disparu, profondément meurtri par cette longue épreuve.

Le premier volet de cette histoire s’achevait sur le départ des prisonniers de leur stalag fin janvier 1945, toujours encadrés par leurs geôliers, sous la menace de l’armée rouge soviétique lancée à l’assaut de l’Allemagne nazie alors en pleine débâcle.


Le second volume de ce grand récit de guerre reprend là où le premier s’était arrêté, toujours sous le regard attentif de l’alter ego enfantin de Tardi : la longue marche des prisonniers dans un dénuement total et sous des températures extrêmes, la violence des garde-chiourme, la peur que suscitent les troupes russes toutes proches, les expédients pour s’assurer les meilleures chances de survie, les velléités d’évasion et ici et là quelques rares moments de récupération, comme la miraculeuse douche chaude négociée dans les locaux d’une ancienne brasserie…


Autant de péripéties authentiques directement inspirées du carnet tenu au fil des jours à la mine de plomb sur « un cahier d’écolier coupé en quatre » par René Tardi, que l’on suit avec ses compagnons d’infortune tout au long de leur marche harassante à travers l’Europe dévastée, en direction de la France et de leurs foyers si longtemps espérés.


Un témoignage d’une force exceptionnelle, et toujours le brio sans équivalent de l’un des plus grands auteurs de la bande dessinée contemporaine.


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 – Mon retour en France »


« Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 » poursuit l’émouvant récit de guerre adapté des carnets de son père par Jacques Tardi.

Cette bande dessinée offre une perspective personnelle sur la Seconde Guerre mondiale, en se concentrant sur les années de captivité de René Tardi dans un camp en Poméranie, en Pologne. Dans le premier tome, les prisonniers quittaient le stalag, tandis que ce second volet raconte leur longue et pénible marche à travers l’Allemagne en plein hiver, sous la menace des Soviétiques.

L’œuvre est portée par la narration authentique de René Tardi, exprimée avec un détachement empreint d’ironie qui contraste fortement avec l’horreur des événements. Les conditions de vie des prisonniers, les maltraitances, la peur constante, tout est dépeint avec une sobriété saisissante.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 2 - Mon retour en France

Jacques Tardi associe le texte à des illustrations en noir et blanc, caractérisées par un trait épais et des aplats de gris. Les images sont souvent des panoramiques qui illustrent la longue marche des prisonniers.

Le récit est agrémenté de nombreux dialogues, en grande partie tenus par René Tardi lui-même, et enrichis par des informations historiques. Cette approche détaille la réalité de la guerre, loin des stratégies militaires, mettant en avant la souffrance des individus.

Il est évident que cette bande dessinée offre un témoignage inestimable sur la guerre, rappelant la réalité brutale de cette période.

Jacques Tardi nous plonge dans un monde de souffrance, de froid, de faim, et de peur, créant ainsi un récit puissant et touchant.

Une lecture nécessaire pour mieux comprendre l’humanité dans des temps de crise.

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1

Album publié en 2012 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 1

Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne.

Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale.

Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie.

Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).

Cet ouvrage s’annonce d’emblée comme l’un des événements bande dessinée de la fin d’année. Jamais sans doute Tardi ne s’était autant livré dans l’un de ses albums.

La bd « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1 » disponible ici


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1 »


« Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB » est une bande dessinée empreinte d’émotion et de profondeur, signée par Jacques Tardi. Dans cet ouvrage, l’auteur réalise un hommage touchant à son père, René Tardi, un militaire qui a été prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

La première chose qui frappe est le caractère personnel de ce projet. Jacques Tardi donne une voix à son père, René, et retranscrit fidèlement ses souvenirs de cette période difficile.

Cette démarche révèle une réconciliation entre le père et le fils, permettant à René de partager son expérience et à Jacques de mieux comprendre son passé.

La bande dessinée dépeint la vie quotidienne au Stalag II B avec une minutie historique, mettant en lumière les conditions de vie difficiles, la faim, la promiscuité, les maladies, les brimades, et les actes de solidarité entre les prisonniers. La narration est à la fois dense et captivante, avec des dialogues brillants entre le père et le fils.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 1

Les illustrations ajoutent une dimension visuelle essentielle à l’histoire. Elles offrent une reconstitution historique détaillée, mettant en lumière l’ambiance et les détails du camp de prisonniers, des chars et des uniformes, tout en conservant une humanité touchante dans les expressions des personnages.

Ce premier tome de « Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB » est une œuvre mémorable, à la fois un devoir de mémoire et un témoignage poignant de l’expérience de René Tardi.

Cette bande dessinée transcende les frontières de la simple narration graphique pour devenir un puissant moyen de rappeler l’histoire et les souffrances des prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale.

Une lecture instructive et émotionnelle qui mérite d’être partagée avec les générations futures.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp Stalag II-B

Le Boxeur

Album publié en 2013 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

L’incroyable et authentique histoire du Polonais Hertzko Haft, survivant des camps de la mort nazis devenu après guerre boxeur aux Etats-Unis.

couverture bd Le Boxeur

Né Juif en Pologne en 1925, Hertzko Haft, comme tous ses coreligionnaires, vit l’entrée dans la Seconde Guerre mondiale comme une tragédie.

Rapidement envoyé en camp de travail, le jeune homme apprend la survie de manière inattendue : sommairement formé à la boxe par l’un de ses geôliers, il devient une sorte d’attraction sportive au cœur de l’horreur concentrationnaire, en livrant des combats de boxe qu’il parvient toujours à gagner.

Miraculeusement rescapé de l’holocauste, Hertzko Haft finira après-guerre par émigrer aux Etats-Unis.

Là, tirant parti de son étrange expérience sportive, il se remet à la boxe, avec une idée secrète : devenir si célèbre que Leah, la jeune Polonaise dont il est tombé amoureux au tout début de la guerre et dont il a perdu la trace, entendra forcément parler de lui…

La bd « Le Boxeur » disponible ici


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Boxeur »


« Le Boxeur » est une bande dessinée en deux tomes qui raconte l’histoire vraie et méconnue de Hertzko Haft, un juif polonais déporté dans les camps de travail nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

La narration débute avec son arrestation en 1940, alors qu’il tentait de faire évader son frère, et se poursuit à travers sa lutte pour survivre dans les camps. Sa découverte de la boxe, qui lui permet de devenir une attraction sportive au cœur de l’horreur concentrationnaire, est l’un des éléments clés de son histoire.

Miraculeusement rescapé de l’Holocauste, Hertzko Haft émigre aux États-Unis après la Libération.

L’adaptation de Reinhard Kleist du livre d’Alan Haft consacré à son père est une œuvre puissante. Le trait exigeant de l’auteur, en noir et blanc, sert parfaitement l’histoire, capturant l’essence de cette période sombre de l’histoire européenne.

La bande dessinée explore la résilience de l’homme face à l’adversité, et met en lumière le destin tragique de nombreux sportifs juifs qui ont dû se battre pour survivre dans les camps nazis.

Le récit est chronologique et suit les trois grandes étapes de la vie de Hertzko Haft : sa déportation, son émigration aux États-Unis et son parcours de boxeur professionnel.

« Le Boxeur » est une bande dessinée historique sobre et efficace qui éclaire un aspect méconnu de l’Holocauste, et qui mérite d’être découverte.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

L’Artiglio et ses hommes

Album publié en 2024.


Résumé

Erwan Le Saec et Francis Roudaut vous propose ce financement participatif pour la bande dessinée racontant l’histoire vraie de marins italiens au large des côtes de la Bretagne entre 1928 et 1930.

Ouessant, Brest, Belle-Île et Quiberon verront passer l’Artiglio le navire récupérateur d’épaves et de cargaisons.

Echouages de navires, aventure, découvertes, joies et drames.

Parmi les héros méconnus de cette histoire : Alberto GIANNI le chef plongeur. Il était aussi inventeur.

A son actif : la chambre de décompression et d’autres éléments qui faciliteront la plongée en eaux très profondes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Artiglio et ses hommes »

Ce projet de bd est actuellement en cours sur le site ulule.com. Il devrait sortir en juin 2024.

Chez histoiregeobd.com, on aime le projet, on a donc participé 🙂


Lieux visités par la bd en Bretagne

Belle-Ile-En-MerBrestIle de OuessantQuiberon

Vrac Sec, polar portuaire

Album publié en 2023 aux éditions Ouest-France


Résumé éditeur

L’aube se lève sur la silhouette massive des bunkers de la base sous-marine de Lorient. Un pêcheur approche à bord d’une barque. Alors qu’il se roule une cigarette, son regard est attiré par une forme flottant dans l’une des alvéoles de la base : un corps !

couverture bd Vrac Sec, polar portuaire

Années 2010. Le port de Lorient est une halte secondaire sur la carte du transport maritime mondial. Au pied des grues et des silos, les hommes se font rares.

Léna, jeune inspectrice de l’ITF, le syndicat international des gens de mer, observe d’un oeil sévère l’entrée en rade d’un cargo gigantesque : c’est l’Odysseus, le vraquier qu’elle doit contrôler dans les prochains jours. Alerte a été donnée sur les pratiques peu scrupuleuses de son armateur…

Après une soirée arrosée avec son amie la barmaid Salomé, Léna est réveillée par un appel matinal : la police vient de repêcher le corps sans vie d’un marin. Accident ? Suicide ? Trafic de stups ? Alors que l’affaire est confiée au lieutenant Février, un flic mélancolique, peu familier des réalités maritimes, Léna mène sa propre enquête sur les circonstances du drame.

Croisant sur les quais marins et dockers, aumônier des gens de mer et piliers de comptoir, l’intrigue nous plonge dans le monde méconnu des cales et des hangars de l’agro-industrie mondialisée.

La bd « Vrac Sec, polar portuaire » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Vrac Sec, polar portuaire »


« Vrac Sec, polar portuaire » navigue avec maestria dans les eaux troubles du transport maritime mondial. Sous la plume habile d’Elsa Cautier et Jacob Hardy, le port de Lorient devient le théâtre d’une intrigue captivante, où le meurtre d’un marin révèle les sombres secrets dissimulés par les cargaisons de vrac.

Au cœur de cette toile complexe, l’inspectrice Léna Le Quéré, représentante intrépide de l’ITF, apporte un souffle de fraîcheur et d’audace. Sa quête de justice nous plonge dans les méandres d’un univers masculin, où les enjeux économiques se mêlent aux luttes pour la dignité des travailleurs maritimes.

Pourtant, au-delà de l’intrigue policière palpitante, « Vrac Sec, polar portuaire » se distingue par sa volonté affirmée de dénoncer les travers de l’industrie maritime moderne. À travers le prisme du polar, les auteurs exposent les risques sanitaires, environnementaux et sociaux inhérents à la mondialisation du commerce des produits en vrac, en particulier du soja.

Le récit, nourri d’une recherche documentaire approfondie, offre une plongée immersive dans les réalités méconnues des quais et des navires. Le trait noir et évocateur vient magnifier cette immersion, tandis que le cahier documentaire final parachève l’œuvre en offrant au lecteur un éclairage éclairé sur les enjeux abordés.

« Vrac Sec » se révèle ainsi bien plus qu’un simple polar : c’est un appel à la vigilance, une ode à la solidarité maritime, et une exploration captivante des sombres flots de l’industrie du transport en vrac.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient